par † J-C Laffrat Lun 17 Aoû 2015 - 8:31
Notre ami centime44 nous ramène au sujet,
On peut donc conclure en disant que le titre emprunté au journal ne correspond pas à la réalité historique.
Tout le monde peut jeter un oeil sur Wiki et voir que le tournant de la Bataille de l'Atlantique est intervenu en 1943 et n'est du qu' à l'accroissement de la lutte anti sous marine par voie aérienne, conjuguée avec celle des navire de surface moyens, comme les escorteurs et les destroyers, anglais la plupart du temps. Emploi d'appareils de patrouille à grand rayon d'action et utilisation de nouvelles technologies comme les bouées sonores, le MAD, l'emploi de rétro bombes lancées en salves, le verrouillage du Détroit de Gibraltar etc ...
On peut également lire ceci :
Le Tirpitz ne se risqua jamais sur l'Atlantique Nord qui fut fatal au Bismarck : la puissance qu'il représentait était telle que la perte du bâtiment aurait été calamiteuse pour Hitler, pourtant peu convaincu de l'utilité des navires de surface traditionnels. Ni Raeder, ni Hitler, ni Dönitz ne voulaient prendre le risque de perdre le bâtiment qui bloquait à Scapa Flow une bonne partie de la Home Fleet. De plus, la quantité de mazout nécessaire au fonctionnement du Tirpitz n'était pas vraiment compatible avec la pénurie régnant en Allemagne.
Aussi les U-Boote lui furent préférés pour les raids dans l'Atlantique, le Tirpitz se contentant du rôle d'épouvantail dressé face aux convois de l'Arctique. Il resta donc majoritairement au Fættenfjord, à l'abri de filets anti sous-marins et d'écrans de fumée contre la RAF. Plusieurs tentatives infructueuses eurent lieu pour le détruire, en commençant par un bombardement (27 avril 1942).
En 1943, le Tirpitz n'aurait pas fait grand mal aux convois, il lui aurait fallu une escorte importante et de gros ravitailleurs, il aurait été la cible de l'aviation des porte avions d'escorte au risque d'être endommagé ou même coulé.Il à d'ailleurs fini par être coulé en 1944, sans avoir eu besoin de tenter d'aller à St Nazaire. Les leçons de la guerre aéronavale du Pacifique le prouvent. Rien à voir avec la rapidité d'intervention et l'efficacité des avions contre les meutes de sous marins de l'amiral Donitz.
Beaucoup d'échanges pour une erreur journalistique ...