par jobic le Mar 5 Juin 2018 - 11:25
Concernant les désarmements, , je l'ai plusieurs fois expliqué, tout ce qui peut servir est récupéré: les rechanges, le matériel mobile etc etc.
Mais il faut aussi récupérer ce qui est réemployable. Au début des RSA des P 400, nous récupérions les grues hydrauliques au profit des unités du type. Peine perdue car elles sont restées pourrir en magasin car le problème est là, le service de soutien de la Flotte n'a pas les moyens financiers pour reconditionner ces matériels. Peu à peu, on arrive au concept de flux tendu. Avant, nous avions des stocks importants mais mal gérés, qui coûtaient chers pour une valeur patrimoniale erronée. Lors du transfert de responsabilités entre DCNS et la marine, il a fallu jeter plus de la moitié ( obsolescence, dégradé....il y avait même des rechanges gérés pour le croiseur Jeanne d'Arc). Mais il y a aussi de bon exemples de récup' comme un bâti moteur de Batral remis en place sur un autre navire du même type sinon il aurait fallu lancer une fabrication.....unique et donc chère pour une série de navire en fin de vie.
Pour revenir à la grue du BGV, unique en son genre, pourquoi la garder, pour mettre où? y a t il encore des rechanges? Lors de l'armement du LTT, on nous a collé un convertisseur Ward Léonard qui venait d'un T47 Tartar donc avec de l'âge. Economie de bout de chandelle car il n'a cessé de nous crée des soucis. Il eut mieux valu repartir sur du neuf pour plus de 30 ans de vie de la frégate. Nos stocks crèvent du Sapeuservir. Quant au portique de Laninon, beau gâchis que cette acquisition alors que la fin des constructions neuves était programmée à Brest. Il est vraiment minable et la vue sur la rade n'en sera que plus belle depuis le jardin de Kerbonne.
Ce sujet de la revalorisation des matériels me tient à cœur car lors des RSA avec mon équipe de furieux, nous mettions un point d'honneur à faire tout ce que nous pouvions pour me rien laisser d'utile à bord. Un certain nombre de navires brestois peuvent nous remercier ainsi que le musée Maillé Brézé à Nantes