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LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Noël Gauquelin- MAJOR
- Age : 79
- Message n°751
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
La technique a aussi beaucoup évolué dans le domaine des transmissions LF et VLF à destination des sous marins en particulier dans le traitement des signaux et donc dans la quantité d'informations transmises.
morbihannais- MAÎTRE
- Age : 84
- Message n°752
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
D'abord merci JC LFT pour la vue du JU 52 qui me rajeunit de........55 ans seulement.
Pour ma période sous-marin nous prenions le TRAM sur une fréquence voisine de 16 Kcs (*) si je me souviens bien, ça c'est 57 ans !!! nous n'avions pas d'antenne "à la traîne" mais nos simples antennes qui allaient du haut du kiosque aux trois quarts de la "plage arrière" et nous remontions des profondeurs, pas en surface tout de même !!
(*) très voisine de la fréquence utilisée par nos "amis rouges" que nous écoutions sur ordre, tout en code comme nous, mais eux nous ne pouvions les décoder.............à bord !
Pour ma période sous-marin nous prenions le TRAM sur une fréquence voisine de 16 Kcs (*) si je me souviens bien, ça c'est 57 ans !!! nous n'avions pas d'antenne "à la traîne" mais nos simples antennes qui allaient du haut du kiosque aux trois quarts de la "plage arrière" et nous remontions des profondeurs, pas en surface tout de même !!
(*) très voisine de la fréquence utilisée par nos "amis rouges" que nous écoutions sur ordre, tout en code comme nous, mais eux nous ne pouvions les décoder.............à bord !
Max Péron- MAJOR
- Age : 81
- Message n°753
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Merci morbihannais pour ces infos. Sur l'antenne filaire des SM, tabletop pourra peut-être nous en dire plus ?
Carton d'invitattion pour l'inauguration de la station Solférino à La Régine. On voit bien un SM - un nuc évidemment - sous l'eau, avec son antenne filaire déployée.
Solférino = station d'ondes LF d'émission en région Occitanie
Carton d'invitattion pour l'inauguration de la station Solférino à La Régine. On voit bien un SM - un nuc évidemment - sous l'eau, avec son antenne filaire déployée.
Solférino = station d'ondes LF d'émission en région Occitanie
Max Péron- MAJOR
- Age : 81
- Message n°754
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
DTL, ce manip, c'est un "junker" ? En tout cas, il lui ressemble.
J'ai conservé précieusement cette photo mais j'ai oublié son origine.
FBRN : c'était l'indicatif du BSL Rhône ! le bâtiment que j'ai choisi à la sortie du cours de chouf en 65. Il est donc fort probable que j'ai envoyé des messages avec CE manip.
Max Péron- MAJOR
- Age : 81
- Message n°755
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
DTL, tu as raison. En voyant les deux en même temps, on se rend mieux compte. Celui du Rhône / FBRN n'est pas un Junker.
Effectivement, le manip était recouvert d'un couvercle en bakélite rouge foncé ou noir, matériau très utilisé par les Allemands en 39-45 (entre autres, les téléphones auto-générateurs allemands que nombre d'entre nous ont bien connus).
Effectivement, le manip était recouvert d'un couvercle en bakélite rouge foncé ou noir, matériau très utilisé par les Allemands en 39-45 (entre autres, les téléphones auto-générateurs allemands que nombre d'entre nous ont bien connus).
tabletop83- PREMIER MAÎTRE
- Age : 61
- Message n°756
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
message 808
pour prendre le TRAM dans les années 80 (S: pour les classiques UR: pour les SNLE) nous disposions de deux antennes une filaire et une bouée VLF
la filaire etait disposée dans le massif et permettait de laisser filer un cable a flottabilité positive derriere le SM sa mise en pratique etait longue et bruyante . L'étanchéité etait assurée par des joints gonflables qu'ils ne fallait pas oublier de dégonfler lors de la rentrée de la filaire. par ailleurs la filaire limitait les mouvments de la plateforme (risque de coupure en cas de "pointe" intempestive et limitation de vitesse. Néanmoins elle permettait les suivis long tel que le Loran C. pour anectode je me souviens dans avoir devidé une dans le bord (avarie) et de l'avoir decoupé en morceau pour la stocker.Nous sommes ensuite passer sur l'antenne de secours qui etait sur un autre touret. Ambiance humide dans le sas passerelle garantie dans le grand nord.
Pour la bouée VLF, c'etait a la fois plus simple mais aussi plus compliqué. Je m"explique, il fallait être deux . Un aux commandes de la bouée et un autre a l'exploitation des récepteurs et du trafic. La bouée était un cadre niché dans les superstructures que nous mettions en fonction du pc radio ou de la TR.D elle était pilotée au travers de son câble par deux gouvernes pour la montée et la descente. par mauvaise mer il fallait la maintenir au raz de la surface tout en évitant l'effet de succion qui irrémédiablement la faisait monter en surface et là....très rare furent ceux qui réussire à la ramener il fallait couper le câble.... (début des emmerdes...) le pilotage nous arrachait de la sueur surtout quand on perdait la synchro..... j'aimais bien la bouée pourquoi??? et bien il y avait une caméra dans son logement et parfois un poisson passait furtif contact avec le monde du silence. ET VOILA c’était dans les années 80/85 maintenant c'est bien différent....
pour prendre le TRAM dans les années 80 (S: pour les classiques UR: pour les SNLE) nous disposions de deux antennes une filaire et une bouée VLF
la filaire etait disposée dans le massif et permettait de laisser filer un cable a flottabilité positive derriere le SM sa mise en pratique etait longue et bruyante . L'étanchéité etait assurée par des joints gonflables qu'ils ne fallait pas oublier de dégonfler lors de la rentrée de la filaire. par ailleurs la filaire limitait les mouvments de la plateforme (risque de coupure en cas de "pointe" intempestive et limitation de vitesse. Néanmoins elle permettait les suivis long tel que le Loran C. pour anectode je me souviens dans avoir devidé une dans le bord (avarie) et de l'avoir decoupé en morceau pour la stocker.Nous sommes ensuite passer sur l'antenne de secours qui etait sur un autre touret. Ambiance humide dans le sas passerelle garantie dans le grand nord.
Pour la bouée VLF, c'etait a la fois plus simple mais aussi plus compliqué. Je m"explique, il fallait être deux . Un aux commandes de la bouée et un autre a l'exploitation des récepteurs et du trafic. La bouée était un cadre niché dans les superstructures que nous mettions en fonction du pc radio ou de la TR.D elle était pilotée au travers de son câble par deux gouvernes pour la montée et la descente. par mauvaise mer il fallait la maintenir au raz de la surface tout en évitant l'effet de succion qui irrémédiablement la faisait monter en surface et là....très rare furent ceux qui réussire à la ramener il fallait couper le câble.... (début des emmerdes...) le pilotage nous arrachait de la sueur surtout quand on perdait la synchro..... j'aimais bien la bouée pourquoi??? et bien il y avait une caméra dans son logement et parfois un poisson passait furtif contact avec le monde du silence. ET VOILA c’était dans les années 80/85 maintenant c'est bien différent....
Max Péron- MAJOR
- Age : 81
- Message n°757
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
tabletop, merci pour tous ces renseignements. Je croyais tout savoir sur ce sujet. Tout faux. En fait, c'était plus compliqué que je ne l'imaginais. On ne le dira jamais assez : sur ACB, on apprend tous les jours, même à mon âge.
Retour sur les TAG allemands (téléphones auto-générateurs)
En tant que chef du Contrôle TER Lorient, j'étais responsable, entre autres, de la station radio mobile de Marine Lorient, susceptible, sur ordre du Comar, d'être déployée et mise en oeuvre n'importe où, n 'importe quand. Cette station radio mobile était composée de trois camions 4x4 Mercedes à l'arrière desquels étaient installés trois shelters transmissions (E/R HF, VHF et UHF) + trois remorques (une remorque pour les antennes, un groupe électrogène et une citerne de gazole).
Une fois installés, la liaison entre les trois shelters s'effectuait avec des TAG de la Wehrmacht. Authentique ! Il s'agissait de gros boîtiers en bakélite marron. La partie supérieure s'ouvrait pour accéder au téléphone. Sur chaque boîtier était gravé l'équivalent allemand de notre alphabet OACI. Ce n'était donc pas Alfa, Bravo, Charlie, etc mais plutôt Adolf, Bismark, etc ... ou quelque chose comme ça.
Falquéro, l'OSD du TVL Lorient me faisait totalement confiance et j'étais donc libre de procéder aux essais de cette station radio mobile quand je veux et où je veux, avec brochettes-party à la clé (nous étions maîtres ensemble à bord du De Grasse).
Une fois par contre, il m'envoya en "mission" en Loire Atlantique. But officiel : déployer la station et essayer tous les équipements transmissions. On l'a fait. Véritable but de la mission : se rendre chez un viticulteur bien précis et ramener plusieurs caisses de Muscadet à Falquéro. Chut ! Ne le répétez pas ...
Retour sur les TAG allemands (téléphones auto-générateurs)
En tant que chef du Contrôle TER Lorient, j'étais responsable, entre autres, de la station radio mobile de Marine Lorient, susceptible, sur ordre du Comar, d'être déployée et mise en oeuvre n'importe où, n 'importe quand. Cette station radio mobile était composée de trois camions 4x4 Mercedes à l'arrière desquels étaient installés trois shelters transmissions (E/R HF, VHF et UHF) + trois remorques (une remorque pour les antennes, un groupe électrogène et une citerne de gazole).
Une fois installés, la liaison entre les trois shelters s'effectuait avec des TAG de la Wehrmacht. Authentique ! Il s'agissait de gros boîtiers en bakélite marron. La partie supérieure s'ouvrait pour accéder au téléphone. Sur chaque boîtier était gravé l'équivalent allemand de notre alphabet OACI. Ce n'était donc pas Alfa, Bravo, Charlie, etc mais plutôt Adolf, Bismark, etc ... ou quelque chose comme ça.
Falquéro, l'OSD du TVL Lorient me faisait totalement confiance et j'étais donc libre de procéder aux essais de cette station radio mobile quand je veux et où je veux, avec brochettes-party à la clé (nous étions maîtres ensemble à bord du De Grasse).
Une fois par contre, il m'envoya en "mission" en Loire Atlantique. But officiel : déployer la station et essayer tous les équipements transmissions. On l'a fait. Véritable but de la mission : se rendre chez un viticulteur bien précis et ramener plusieurs caisses de Muscadet à Falquéro. Chut ! Ne le répétez pas ...
Noël Gauquelin- MAJOR
- Age : 79
- Message n°758
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
C'est vrai qu'elles existaient, ces stations mobiles ! En région parisienne (ou ?) il y en avait une baptisée SMHA (station mobile de haute autorité) mais qui, d'après mes souvenirs, n'avait pas été utilisée depuis des lustres, ou même peut-être jamais utilisée et était pratiquement à l'abandon.
Pour le secours de l'OMIT, il valait mieux compter sur la station du 41° régiment de transmissions de Senlis que j'ai pu visiter lors d'un déploiement à Melun, pendant mon affectation à l'EMM !
Pour le secours de l'OMIT, il valait mieux compter sur la station du 41° régiment de transmissions de Senlis que j'ai pu visiter lors d'un déploiement à Melun, pendant mon affectation à l'EMM !
3eme ligne- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 77
- Message n°759
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Ds avions trainent toujours des antennes filaires qui sont dévidées en fonction des fréquences concernées. Ce sont ou c'étaient tous des avions de l'Armée de l'Air et tous sont affectés à la guerre électronique Comint, recueil de renseignements et informations électromagnétiques.
les Nord 2501G Gabriel, puis les DC8 Sarigue et enfin les Transall Gabriel toujours en fonction.
Dégager l'antenne permet de s'afranchir des frottements moléculaires sur la carlingue et les ailes de l'avion engendrant des interférences naturelles ou brouillage QRN que nous connaissons bien pour avoir assez subi celui ci.
les Nord 2501G Gabriel, puis les DC8 Sarigue et enfin les Transall Gabriel toujours en fonction.
Dégager l'antenne permet de s'afranchir des frottements moléculaires sur la carlingue et les ailes de l'avion engendrant des interférences naturelles ou brouillage QRN que nous connaissons bien pour avoir assez subi celui ci.
Noël Gauquelin- MAJOR
- Age : 79
- Message n°760
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
et aussi le C 160 Astarté , avion de l'armée de l'air et équipage mixte marine et armée de l'air.
Je pensais que c'était confidentiel, mais c'est décrit sur internet, alors ...
Je pensais que c'était confidentiel, mais c'est décrit sur internet, alors ...
Noël Gauquelin- MAJOR
- Age : 79
- Message n°761
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Barrer les 0 et les Z, non, mais déchirer les papiers en minuscules morceaux, oui, mais il y a d'autres habitudes, comme celle de ranger complètement mon bureau quand j'ai fini d'y travailler ou de ne laisser aucune trace de mon passage sur le PC . On ne se refait pas
boboss- MAJOR
- Age : 77
- Message n°762
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Bien que non ancien radio (mais nul n'est parfait...)
j'ai conservé l'habitude de barrer les zéros. Les Z, je ne les ai jamais barrés.
Pour ce qui est des papiers, je me suis équipé d'un broyeur de bureau il y a déjà quelques années. Et tout y passe. Prudence est mère de sûreté.
j'ai conservé l'habitude de barrer les zéros. Les Z, je ne les ai jamais barrés.
Pour ce qui est des papiers, je me suis équipé d'un broyeur de bureau il y a déjà quelques années. Et tout y passe. Prudence est mère de sûreté.
† J-C Laffrat- PREMIER MAÎTRE
- Age : 97
- Message n°763
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Bonjour aux radios, et pas seulement !!
Puisque l'ami 3ème ligne parle de reconnaissance électronique, je vais résumer ce que j'avais collecté sur la naissance de l’ELINT (Electronic Intelligence) par la Marine Américaine pendant la Guerre du Pacifique. (Renseignements que j'avais utilisés quand j'ai rédigé le bouquin sur la BAN de Port-Lyautey publié par l'ARDHAN)
En bon français on peut traduire ELINT par « Renseignement Electronique » terme auquel on peut ajouter « Aéroporté » puisque c’est un avion B-24 Liberator de l’USAAF qui le premier fut employé pour cette mission.
À la fin de 1943, un événement majeur se produisit lorsqu'une nouvelle unité d'état-major fut créée dans le théâtre du Sud Ouest Pacifique pour coordonner la reconnaissance électronique alliée. La nouvelle unité, désignée Section 22 de l'Etat-major général, comprenait du personnel de tous les services militaires américains ainsi que des alliés britanniques, australiens, et néo-zélandais. La Section 22 était chargée de collecter des informations sur les systèmes radar et radio de l'ennemi, d'analyser, de diffuser les renseignements qui en résultaient, de réquisitionner et d'affecter des contre-mesures / du personnel de reconnaissance et de l'équipement électroniques.
La nécessité d'une telle organisation dans le théâtre était évidente depuis qu'un avion B-24 Ferret de l'USAAF avait été affecté au théâtre du Sud Ouest Pacifique et, peu de temps après, la Section 22 commençait à rassembler une image détaillée du réseau radar japonais dans la région. La Section 22 réalisera rapidement des opérations plus efficaces et forcera bientôt la marine américaine dans un mode de fonctionnement similaire.
Au milieu de 1943, alors que l'élan de la guerre du Pacifique basculait vers les Alliés et que les forces terrestres commençaient à avancer vers le Japon au début de 1944, la reconnaissance électronique aéroportée rejoignit la migration vers le nord. En mars 1944, le squadron VPB-116 de l'US Navy, basé sur l'atoll d'Eniwetok récemment capturé, équipé d' avions Consolidated PB4Y-1, qui étaient des Liberator navalisés, dotés de matériel électronique de détection avancée, a été chargé d'effectuer des missions de reconnaissance électronique pour localiser et collecter des informations sur les installations radar de la base navale stratégique japonaise de Truk dans les îles Carolines. Ces données se sont révélées extrêmement précieuses lors des frappes aériennes suivantes sur l'atoll.
La deuxième décision prise par la Marine fut la création de la reconnaissance électronique dédiée, effectuée par un personnel hautement spécialisé et entraîné, qui effectuait ses missions dans quelques avions spécialement configurés. Ces aéronefs spéciaux étaient utilisés dans des escadrons dits normaux de la marine, pour ne pas éveiller de soupçons. Cette « branche » des opérations de reconnaissance électronique aéroportée de l'US Navy a ensuite donné naissance aux escadrons VQ-1 et VQ-2, ce dernier étant affecté au théâtre européen.
De la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'au début des années 1950, ces moyens de reconnaissance électronique « dédiés » restèrent incognito au sein des escadrons ou des détachements, normaux de la Marine . Ces escadrons, y compris les détachements de reconnaissance électroniques, ont surtout utilisé des PB4Y-1, PB4Y-2 Privateer ou la nouvelle série des P2V Neptune, qui normalement étaient tous des avions de patrouille ASM.
Je vais vous distiller la suite par petites doses, car ça se poursuit pendant toute la Guerre froide.A suivre donc ...
Puisque l'ami 3ème ligne parle de reconnaissance électronique, je vais résumer ce que j'avais collecté sur la naissance de l’ELINT (Electronic Intelligence) par la Marine Américaine pendant la Guerre du Pacifique. (Renseignements que j'avais utilisés quand j'ai rédigé le bouquin sur la BAN de Port-Lyautey publié par l'ARDHAN)
En bon français on peut traduire ELINT par « Renseignement Electronique » terme auquel on peut ajouter « Aéroporté » puisque c’est un avion B-24 Liberator de l’USAAF qui le premier fut employé pour cette mission.
À la fin de 1943, un événement majeur se produisit lorsqu'une nouvelle unité d'état-major fut créée dans le théâtre du Sud Ouest Pacifique pour coordonner la reconnaissance électronique alliée. La nouvelle unité, désignée Section 22 de l'Etat-major général, comprenait du personnel de tous les services militaires américains ainsi que des alliés britanniques, australiens, et néo-zélandais. La Section 22 était chargée de collecter des informations sur les systèmes radar et radio de l'ennemi, d'analyser, de diffuser les renseignements qui en résultaient, de réquisitionner et d'affecter des contre-mesures / du personnel de reconnaissance et de l'équipement électroniques.
La nécessité d'une telle organisation dans le théâtre était évidente depuis qu'un avion B-24 Ferret de l'USAAF avait été affecté au théâtre du Sud Ouest Pacifique et, peu de temps après, la Section 22 commençait à rassembler une image détaillée du réseau radar japonais dans la région. La Section 22 réalisera rapidement des opérations plus efficaces et forcera bientôt la marine américaine dans un mode de fonctionnement similaire.
Au milieu de 1943, alors que l'élan de la guerre du Pacifique basculait vers les Alliés et que les forces terrestres commençaient à avancer vers le Japon au début de 1944, la reconnaissance électronique aéroportée rejoignit la migration vers le nord. En mars 1944, le squadron VPB-116 de l'US Navy, basé sur l'atoll d'Eniwetok récemment capturé, équipé d' avions Consolidated PB4Y-1, qui étaient des Liberator navalisés, dotés de matériel électronique de détection avancée, a été chargé d'effectuer des missions de reconnaissance électronique pour localiser et collecter des informations sur les installations radar de la base navale stratégique japonaise de Truk dans les îles Carolines. Ces données se sont révélées extrêmement précieuses lors des frappes aériennes suivantes sur l'atoll.
La deuxième décision prise par la Marine fut la création de la reconnaissance électronique dédiée, effectuée par un personnel hautement spécialisé et entraîné, qui effectuait ses missions dans quelques avions spécialement configurés. Ces aéronefs spéciaux étaient utilisés dans des escadrons dits normaux de la marine, pour ne pas éveiller de soupçons. Cette « branche » des opérations de reconnaissance électronique aéroportée de l'US Navy a ensuite donné naissance aux escadrons VQ-1 et VQ-2, ce dernier étant affecté au théâtre européen.
De la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'au début des années 1950, ces moyens de reconnaissance électronique « dédiés » restèrent incognito au sein des escadrons ou des détachements, normaux de la Marine . Ces escadrons, y compris les détachements de reconnaissance électroniques, ont surtout utilisé des PB4Y-1, PB4Y-2 Privateer ou la nouvelle série des P2V Neptune, qui normalement étaient tous des avions de patrouille ASM.
Je vais vous distiller la suite par petites doses, car ça se poursuit pendant toute la Guerre froide.A suivre donc ...
† Serge BAVOUX- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 95
- Message n°764
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Salut Jean Claude.
Je vois que tu ne mollis pas !
La radio titi tata ça marche encore... mieux que l'aéro en sommeil
Je vois que tu ne mollis pas !
La radio titi tata ça marche encore... mieux que l'aéro en sommeil
† J-C Laffrat- PREMIER MAÎTRE
- Age : 97
- Message n°765
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Serge faut pas croire que je ne parle pas d'Aéro parce-que je poste sur le sujet "La spécialité de radio" .....
Si tu lis bien il s'agit des premières missions de renseignement électronique faites par les avions de L'US Navy pendant la 2ème GM .... il n'y a pas de titi tata la dedans, au contraire ces avions n'étaient que des oreilles volantes, le silence radio faisait partie de la mission .... Alors le manip pas question ! .... Et là c'est bien de l"Aviation navale qu'il s'agit ....C'est sûr que c'était pas l'Aéro française qui pouvait faire le boulot ....Depuis 1940 on avait pris la pâtée et à part les Catalina de la 6FE 1ère escadrille FNFL on avait pas les moyens de mener à bien quoi que ce soit ....D'ailleurs la 6FE n'était pas même encore arrivée au Maroc et la BAN Port Lyautey encore occupée par l'US Navy depuis 1942 ....et nous a été rendue qu'en 1948
.....Faut pas fantasmer Serge ....
Si tu lis bien il s'agit des premières missions de renseignement électronique faites par les avions de L'US Navy pendant la 2ème GM .... il n'y a pas de titi tata la dedans, au contraire ces avions n'étaient que des oreilles volantes, le silence radio faisait partie de la mission .... Alors le manip pas question ! .... Et là c'est bien de l"Aviation navale qu'il s'agit ....C'est sûr que c'était pas l'Aéro française qui pouvait faire le boulot ....Depuis 1940 on avait pris la pâtée et à part les Catalina de la 6FE 1ère escadrille FNFL on avait pas les moyens de mener à bien quoi que ce soit ....D'ailleurs la 6FE n'était pas même encore arrivée au Maroc et la BAN Port Lyautey encore occupée par l'US Navy depuis 1942 ....et nous a été rendue qu'en 1948
.....Faut pas fantasmer Serge ....
Max Péron- MAJOR
- Age : 81
- Message n°766
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Les récits de Jean-Claude sont toujours très intéressants et surtout très bien documentés. C'est du sérieux !
Comme beaucoup d'autres probablement, je connaissais très peu ou très mal cet aspect de seconde guerre mondiale.
Les tocs des tac-tac
Barrer le chiffre 0 : je l'ai fait mais je ne le fais plus depuis longtemps
Barrer la lettre Z : il y a deux ou trois ans, je le faisais encore. Un jour, je me suis dit : mais pourquoi tu fais ça ? t'es plus dans la Marine ! t'es plus radio ! et j'ai arrêté, du jour au lendemain.
Déchirer les papiers en petits morceaux avant de les jeter dans la poubelle : je le fais toujours, surtout quand il y a des données personnelles (nom, adresse, télléphone, N° de contrat, etc)
Quand j'écrivais mes mémoires, je mettais les brouillons de côté et, de temps en temps, je les brûlais dans la cheminée.
Cela me rappelle les corvées de brûlage de papier (messages pc trans/pc radio, bandes perforées, etc) à chaque retour à quai après une sortie en mer.
Nous devrions tous faire comme Boboss : acheter un broyeur de bureau !
Après chaque utilisation du PC, effacer l'historique : je le fais
DTL, rassure-toi, tu n'es pas seul.
† J-C Laffrat- PREMIER MAÎTRE
- Age : 97
- Message n°767
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Bon, je continue sur le renseignement électronique .... suite et fin en ce qui me concerne. Car après la fermeture de la BAN Port-Lyautey et sa remise aux Marocains en 1962, je n'ai pas poursuivi sur les activités de l'US Navy dans ce domaine. Mais le Squadron de renseignement Electronique continua ses missions à partir de la Base US de Rota en Espagne. Un petit tour sur Internet en tapant VQ-2 et vous verrez que le site du renseignement électronique est toujours actif ....
A la suite de la réussite des premières missions de reconnaissances électronique aéroportés de la Marine établis dans le théâtre du Pacifique, le déploiement sur le théâtre européen sera décidé et verra la naissance du Squadron VQ-2. Les enregistrements obtenus dès les premiers vols de reconnaissance électronique aérienne de la Marine dans la zone européenne sont vagues. À peu près de la même manière que dans le Pacifique, le programme de reconnaissance aérienne aéroportée confié à la Marine américaine en Europe reprend la même organisation à partir des escadrons de patrouille ASM de la Seconde Guerre mondiale.
À la fin de la guerre, une fois l’Etat-major de la lutte ASM au Maroc dissous, le Squadron VP-114 basé à NAS Port Lyautey, disposait d'un détachement de Liberator PB4Y-I.
Bonne lecture ...
A la suite de la réussite des premières missions de reconnaissances électronique aéroportés de la Marine établis dans le théâtre du Pacifique, le déploiement sur le théâtre européen sera décidé et verra la naissance du Squadron VQ-2. Les enregistrements obtenus dès les premiers vols de reconnaissance électronique aérienne de la Marine dans la zone européenne sont vagues. À peu près de la même manière que dans le Pacifique, le programme de reconnaissance aérienne aéroportée confié à la Marine américaine en Europe reprend la même organisation à partir des escadrons de patrouille ASM de la Seconde Guerre mondiale.
À la fin de la guerre, une fois l’Etat-major de la lutte ASM au Maroc dissous, le Squadron VP-114 basé à NAS Port Lyautey, disposait d'un détachement de Liberator PB4Y-I.
- Spoiler:
- En 1949, les planificateurs militaires américains se rendirent compte qu'ils n'avaient pas suffisamment d'informations sur l'emplacement, les capacités et les caractéristiques techniques globales des systèmes radar du bloc sino-soviétique. En outre, comme l'Union soviétique participe maintenant au développement et à l'essai d'armes de haute technologie, telles que les missiles sol-air, et en conséquence, au début de 1950, la collecte de renseignements électroniques sur ces systèmes est devenue une priorité. Un programme de collecte aussi ambitieux nécessitait cependant un équipement électronique raisonnablement sophistiqué. Malheureusement pour les États-Unis, la plupart des équipements construits pour effectuer des reconnaissances électroniques pendant la Seconde Guerre mondiale ont été vendus à des marchands de déchets et de surplus. Un besoin renouvelé de reconnaissance électronique.
Quand il a été décidé d'équiper deux escadrons de patrouille pour mener la mission de reconnaissance électronique, la Marine a constaté qu'elle ne disposait pas des équipements nécessaires. La Marine a alors envoyé deux techniciens électroniques en chef pour localiser et racheter une partie de l'équipement qui avait été précédemment vendu en surplus. Portant des vêtements civils et transportant de grosses sommes d'argent, les deux chefs fouillèrent dans les magasins de surplus de guerre de New York. Ils achetèrent tous les récepteurs d'interception, les radiogoniomètres, les analyseurs d'impulsions et tout autre équipement de reconnaissance électronique qu'ils pouvaient trouver. Ces équipements ont ensuite été réparés par des techniciens de la Navy et installés sur les Privateer afin d’effectuer les missions de reconnaissance électronique de haute priorité ou Ferret (terme utilisé officieusement par les équipages de la Marine) à la périphérie des pays communistes, en particulier la Russie.
Les principales zones d'opération pour les versions de reconnaissance électronique des PB4Y-2 du VP-26 étaient le survol des mers de la Baltique et de l'Adriatique, avec des missions dirigées contre les installations radar soviétiques. Les corsaires « électroniques » de l'escadron opéraient depuis Port Lyautey sous le prétexte de servir d'avions de liaison et messagerie pour les ambassades et missions américaines à travers l'Europe, la Scandinavie et l'Asie occidentale. Les équipages de Privateer ont commencé alors à effectuer des reconnaissances électroniques de routine à l'appui de leurs missions de surveillance anti-sous-marine et de surveillance de surface dans les zones définies. Les Soviétiques se livrèrent alors à plusieurs attaques contre des avions de patrouille « normaux » au cours des années 1950.
La première perte d’un appareil de reconnaissance électronique de la Marine américaine survint le 8 avril 1950. Le 8 avril 1950, un appareil du VP-26, le PB4Y-2 BuAer 59645, après avoir décollé de Wiesbaden pour une mission de reconnaissance au-dessus de l’Allemagne, disparaît avec ses dix membres d’équipage à 80 nautiques au sud-est de l’île de Gotland, dans la mer
Baltique. Les rapports concluent à une attaque sans sommations menée par des chasseurs soviétiques. L’avion et son équipage de dix hommes furent perdus dans la mer Baltique occidentale, apparemment après avoir été attaqués par des avions soviétiques à environ 80 nautiques au sud-est de l'île Gotland. Ce PB4Y-2 abattu le 8 avril 1950 au-dessus de la Baltique devint la première victime de la "Guerre froide électronique". Le sort de son équipage de dix hommes n'a jamais été confirmé, mais on soupçonne que certains d'entre eux ont été emprisonnés en Russie. En janvier 1955, deux Américains ont été rapatriés des camps de prisonniers soviétiques où ils avaient été détenus.
En juin 1950, l'escadron fut rebaptisé VP-HL-6, puis VP-26, et un détachement permanent de Privateer PB4Y-2 fut maintenu à Port-Lyautey.
En milieu de l’année 1951, le Patrol Squadron VP-26 et son état-major quittent Port-Lyautey pour les États-Unis, en laissant sur la base trois PB4Y-2 avec leurs équipages et un échelon de personnel d’entretien. Ces éléments forment une nouvelle unité baptisée NAF Patrol Unit directement rattachée au commandement des Naval Air Activities ; elle est chargée de poursuivre les missions de reconnaissance électronique sur le théâtre européen.
Au mois de juin 1952 , les nécessités de la Guerre Froide poussent les États-Unis à renforcer leurs moyens de détection au-dessus de l’Europe. Les PB4Y-2 Privateer de la NAF Patrol Unit sont remplacés par quatre Martin P4M-1Q Mercator, sur un total de dix prévus à l’armement. Ce gros bimoteur, conçu spécialement pour la patrouille maritime, candidat malchanceux auquel l’US Navy a préféré le Lockheed P2V Neptune pour le renouvellement de sa flotte aérienne ASM, a été construit en vingt exemplaires. Ses caractéristiques font un bon appareil de reconnaissance électronique, il est équipé d’un radar AN/APS-33 et de nouveaux moyens de détection : récepteurs d’interception radar avec analyseurs d’impulsion associés, brouilleurs et équipements d’interception de communications et de contre-mesures. Il est également pourvu d’un armement défensif lourd ; une tourelle de nez Emerson avec deux canons de 20 mm couplés, une tourelle de queue Martin avec également deux canons de 20 mm couplés, plus une tourelle dorsale Martin avec deux mitrailleuses de calibre 12,7 mm. Le grand rayon d’action de l’appareil (4 500 km) va permettre à l’escadron d’opérer directement à partir de Port-Lyautey vers les confins du bloc d’Europe de l’Est, en particulier en Adriatique, en Mer Baltique, en Mer Noire et jusqu’au long de la frontière Turque.
Le 2 juillet le P4M-1Q, BuNo 124371, se pose en mer au large de Chypre ; le Lt. Robert B. Bager et 17 membres d’équipage sont sauvés.
En mai 1953, l’unité de reconnaissance NAF Patrol Unit devient un détachement de l’Early Warning Squadron Two, VW-2, nouvellement créé à la NAS de Patuxent River, désigné Det A ; le détachement poursuit les mêmes missions de renseignement électronique que les précédentes.
Le 1er septembre 1955, le squadron VW-2 est renommé VQ- 2. Il adopte le bigramme JQ sur la dérive. Il est toujours armé de P4M-1Q Mercator. Son effectif total comporte 24 officiers et 78 hommes du rang, tous spécialistes de la reconnaissance électronique.
En juillet 1956, les pilotes du Fleet Reconnaissance Squadron VQ-2 commencent une formation de familiarisation à Patuxent River, Virginie, sur avion à réaction Douglas A3D-1Q Skywarrior ; en septembre les deux premiers appareils sont convoyés à Port-Lyautey et le 6 décembre, un A3D-1Q effectue sa première mission opérationnelle. Ainsi, le VQ-2 possède deux types
d’appareil : les Mercator et les Skywarrior.
En février 1957, les Martin P4M-1Q Mercator et les A3D Skywarrior sont renforcés par des Lockheed P2V-5FS Neptune ; ce modèle est caractérisé par un nez à tourelle et des turbines J34 sous les ailes ; l’équipement électronique fait appel à l’AN/APS-20, à l’AN/APS-8 et au système ASM Julie-Jezebel ; le détecteur MAD remplace la tourelle arrière.
A la fin octobre 1958, en prévision du désengagement de ses bases au Maroc, l’US Navy décide de déplacer le Fleet Reconnaissance Squadron VQ-2 vers la Naval Station de Rota en Espagne ; le départ des appareils (P4M-1Q,A3D et P2V-5F) et du personnel s’échelonne entre le début novembre et la première quinzaine de janvier de l’année suivante.
Bonne lecture ...
Noël Gauquelin- MAJOR
- Age : 79
- Message n°768
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Récit fort intéressant, qui nous montre un aspect assez méconnu de cette période. Les anglo-saxons, britanniques et américains étaient beaucoup plus impliqués que les français dans ce genre d'opérations. Je ne sais pas pour l'aéro ou les sous-marins, mais en ce qui concerne la flotte de surface, nos moyens étaient quasiment inexistants. Il existait bien un récepteur Racall doté d'un analyseur de spectre mais je n'ai aucun souvenir de l'avoir vu fonctionner sur un navire de surface.
† J-C Laffrat- PREMIER MAÎTRE
- Age : 97
- Message n°769
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Comme je l'ai précisé à Serge Bavoux, à la fin de la guerre l'Aéronavale était bien incapable d'assurer ce genre de boulot, nous n'avions ni entraînement, ni le matériel pour .... Et avant que l'Aéro ne reconstitue ses moyens, il a fallu du temps. Les industriels français ont mis bien longtemps à sortir le matériel radio radar adapté. Si nous avons redémarre c'est grâce aux efforts de l'Amiral Nomy, qui à obtenu des anglos-saxons, de quoi reconstituer un semblant d'aviation embarquée grâce à quelques Seafire ....et SBD et le vieux PA Dixmude ... Mais pour la lutte ASM nous n'avions rien .... seuls quelques Ventura de la 6FE à bout de potentiel et des vieux Wellington ...les vieux Catalina étaient en Indo et absolument sous équipés pour le renseignement, Il nous aurait fallu des Privateer .... et ceux livrés en Indo étaient des bombardiers .sans véritables moyens de détection... .
Je ne connais pas dans quel état était notre flotte de surface .... et ce qu'il en restait ...après le sabordage de 1942 , quelques corvettes anglaises qui avaient fait les convois de Mourmansk, et les croiseurs classe Georges Leygues, ré équipés surtout en DCA par les Américains . Avions nous des matériels radio radar à la hauteur sur tout ça, d'après ce que tu écris nous n'avions rien .... Alors notre retard était considérable. Aujourd’hui nous avons ce qu'il faut avec les ATL2 et les Hawkeye et les Awacs se l'armée de l'Air, qui comme les ravitailleurs sont de vieux avions ....
Un deuxième PA serait déjà le bienvenu, mais c'est pas parti pour ....
Je ne connais pas dans quel état était notre flotte de surface .... et ce qu'il en restait ...après le sabordage de 1942 , quelques corvettes anglaises qui avaient fait les convois de Mourmansk, et les croiseurs classe Georges Leygues, ré équipés surtout en DCA par les Américains . Avions nous des matériels radio radar à la hauteur sur tout ça, d'après ce que tu écris nous n'avions rien .... Alors notre retard était considérable. Aujourd’hui nous avons ce qu'il faut avec les ATL2 et les Hawkeye et les Awacs se l'armée de l'Air, qui comme les ravitailleurs sont de vieux avions ....
Un deuxième PA serait déjà le bienvenu, mais c'est pas parti pour ....
† Serge BAVOUX- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 95
- Message n°770
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
F.
Jean Claude, dans la lutte antisousmarine tu oublies les Sunderland de la 27F ...J"ai passé 3 ans à Dakar où durant toutes ces années ta flottille participait au GASM dans les manoeuvres de l'OTAN.C'était l'époque de la guerre froide.
En 1952 je faisais partie de l’échelon d'accompagnement.Durant les vols d'escorte de convoi je faisait de la veille au sabords arrières
Après les Sunderland usés ce sont les Martin mariner qui ont continué le boulot.
Jean Claude, dans la lutte antisousmarine tu oublies les Sunderland de la 27F ...J"ai passé 3 ans à Dakar où durant toutes ces années ta flottille participait au GASM dans les manoeuvres de l'OTAN.C'était l'époque de la guerre froide.
En 1952 je faisais partie de l’échelon d'accompagnement.Durant les vols d'escorte de convoi je faisait de la veille au sabords arrières
Après les Sunderland usés ce sont les Martin mariner qui ont continué le boulot.
† J-C Laffrat- PREMIER MAÎTRE
- Age : 97
- Message n°771
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Oui Serge,
Effectivement il y a eu les Sunderland de la 7FE, ancien Squadron 343 de la RAF, mais je connais bien l’équipement radio radar de cet avion, il était bon pour la lutte ASM mais c'est tout...
Pas pour faire du renseignement électronique.
D'accord avec toi pour dire que le P5M-2 Marlin était au top du top en matière de détection avec d'excellents équipements, c'est le dernier hydravion ASM de l'US Navy, mais nous ne les avons eu qu'a titre de prêt pour les opérations combinées avec l'OTAN.
Reçus a Bel Air en 1959 et tous rendus aux Américains en 1964.
Ces appareils avaient le même rôle que les P2V-7 avec le MAD dans la queue ; ils préfiguraient les Bréguet Atlantic et ensuite les ATL2 d'aujourd’hui, et étaient performants. Mais à ma connaissance ils n'ont jamais pratique le Renseignement Électronique, qui en fait relève de l'espionnage...
Salut Aéronaval l'ancien, j'espère que tu tiens le cap.
JC
Effectivement il y a eu les Sunderland de la 7FE, ancien Squadron 343 de la RAF, mais je connais bien l’équipement radio radar de cet avion, il était bon pour la lutte ASM mais c'est tout...
Pas pour faire du renseignement électronique.
D'accord avec toi pour dire que le P5M-2 Marlin était au top du top en matière de détection avec d'excellents équipements, c'est le dernier hydravion ASM de l'US Navy, mais nous ne les avons eu qu'a titre de prêt pour les opérations combinées avec l'OTAN.
Reçus a Bel Air en 1959 et tous rendus aux Américains en 1964.
Ces appareils avaient le même rôle que les P2V-7 avec le MAD dans la queue ; ils préfiguraient les Bréguet Atlantic et ensuite les ATL2 d'aujourd’hui, et étaient performants. Mais à ma connaissance ils n'ont jamais pratique le Renseignement Électronique, qui en fait relève de l'espionnage...
Salut Aéronaval l'ancien, j'espère que tu tiens le cap.
JC
VENDEEN69- ADMINISTRATEUR
- Age : 75
- Message n°772
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Que de précisions et de détails dans ce sujet!
Les spécialistes se régalent quant aux autres dont je suis, ils essaient de suivre
Les spécialistes se régalent quant aux autres dont je suis, ils essaient de suivre
''Chaque époque a ses certitudes et le présent est parfois prétentieux quand il juge le passé'' (Nicolas Beuglet)
Noël Gauquelin- MAJOR
- Age : 79
- Message n°773
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Merci Vendéen, nous essayons de faire vivre ce sujet où il y a tant à dire !
Pour revenir sur le post 826, l'armée française dispose maintenant du navire Dupuy-de-Lôme.
Pour revenir sur le post 826, l'armée française dispose maintenant du navire Dupuy-de-Lôme.
Bebert54- MAÎTRE
- Age : 68
- Message n°774
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Bonjour à tous,
Voici un de mes manip, un Junker :
Mais le meilleur est celui que j'ai "fabriqué" pendant l'exercice Dawn Patrol en Méditerranée sur l'Orage en 78.
Je l'ai utilisé jusqu'à mon départ en 90.
Lame de scie véritable, les contacts n'étaient pas formidables.
Comme écrit dessus c'était un manip "Punk" et avec la croix de Lorraine, ma région.
Écrit en dessous de la plaque de bois, tous les indicatifs radio utilisés et toutes les pannes du manip (fil dessoudé, changement de boulon, changement des vis de contact, augmentation de la poignée...) un vrai suivi du matériel !
Voici un de mes manip, un Junker :
Mais le meilleur est celui que j'ai "fabriqué" pendant l'exercice Dawn Patrol en Méditerranée sur l'Orage en 78.
Je l'ai utilisé jusqu'à mon départ en 90.
Lame de scie véritable, les contacts n'étaient pas formidables.
Comme écrit dessus c'était un manip "Punk" et avec la croix de Lorraine, ma région.
Écrit en dessous de la plaque de bois, tous les indicatifs radio utilisés et toutes les pannes du manip (fil dessoudé, changement de boulon, changement des vis de contact, augmentation de la poignée...) un vrai suivi du matériel !
Max Péron- MAJOR
- Age : 81
- Message n°775
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Belle pièce ! En quelle année as-tu fait le Cdt Bourdais ?