Parmi les activités de la Marine en Indo j'ai oublié de mentionner le transport routier....
L'ami COUTIL avec son camion!!!!

Oui ami Michel les camions c'était 6 mois après      6 mois  d' LSSL et 3 ans de camionage de toutes sortes

Contents de vous lire les Anciens , vous nous manquiez.

Bravos les anciens, vous nous manquiez.

Ça fait plaisir de vous retrouver, les vétérans.
Surtout l'ami Coutil, valeureux routier international, bien musclé.
Bon vent.
Bill

Comme mes amis je suis heureux de vous lire à nouveau, continuez vous nous réservez surement de bons récit.

Parmi les activités de la Marine en Indo il y avait aussi les conducteurs cynophiles (chiens), à Tan Son Nuht nous avions 6 chiens bergers Allemands, le mien un beau mâle de 4 ans, son nom ZOLF, nous patrouillons uniquement la nuit, excellent souvenir.
Je ne sais si il y avait des chiens sur d'autres bases.
Le plus dur s'est d'avoir laissé nos chiens en 1956 avant notre rapatriement en France.

Salut Robert,
J'ai besoin des quelques renseignements supplémentaires.
Pendant quelles périodes de l'année faisais-tu les patrouilles à bord de la Jonquille ?
Le plus haut ou je suis "monté" sur la côte d'Annam c'est Tourane et pour deux heures seulement.
Le Cdt devait prendre un ordre de mission pour un grand exercice a effectuer sur l'ile de Cu Lao Ré.
Phan Thiet était la limites sud de nos patrouilles, donc la Jonquille devait nous remplacer pendant la période de la mousson.
Je ne me souviens pas d'avoir aperçu, avec mes jumelles, ton navire.
A propos c'était quoi, comme type de bateau, cette "Jonquille" ?
A plus...

Comme je peux te comprendre Roger, quant tu passes autant de temps avec un berger allemand, la séparation est difficile.
Bon vent.
BILL.

Question pour rogertriton :
Pourquoi n'avez vous pas ramenés les chiens ?
Les pauvres bêtes ont du être bien malheureuses de perdre leurs maitres…

A Roli,
Je ne veux pas répondre à la place de Robert, mais je présume que, vu le nom, la Jonquille était un dragueur de mines, construction canadienne si je me souviens bien, coque en bois, conçu à l'origine pour purger les côtes d'Indo des milliers de mines qu'avaient laissé les japonais.
Et il est vrai qu'au cours des multiples dragages avec le Géranium, l'Aubépine et la Belladone entre autres, nous avons fait exploser des quantités d'engins de ce type, surtout au large de la rivière de Saïgon et en montant jusque Tourane.
Plus au large, les profondeurs ne permettaient plus ce genre de mouillage.
Mais, même en 1952/53/54 on tombait encore sur des mines dérivantes.
On pratiquait le système Oropesa (c'est sur ce sujet que j'ai passé mon certif de dragage) ou le système en cisaille.
Auquel cas on faisait exploser la mine au canon de 20m/m dès qu'elle remontait.
Le camarade Robert devait donc être affecté à la 33ème Division de dragueurs, qui en comprenait six.
A partir de 1953, l'essentiel des missions consistait en patrouille sur le Mékong, jusqu'au Siam, ce que permettait notre tirant d'eau et, au Nord, toute la baie d'Along en remontant jusqu' Moncay.
Les patrouilles en mer nous conduisait jusqu'à l'Archipel Norway et même une fois aux Paracels que se disputent encore actuellement les chinois et les vietnamiens.
J'ai même le souvenir d'une patrouille un peu trop à l'Est où on captait très clairement la météo de Manille, ce qui nous a mis la puce à l'oreille.
Dois-je rappeler qu'on travaillait au sextant et au relèvement d'étoiles, pas de GPS à l'époque.
Il suffisait donc de quelques heures vers l'Est pour sortir de zone.
Quant aux résultats, je témoigne qu'on arraisonnait des jonques assez souvent.
Nous ne sommes jamais tombé sur des armes, mais le plus insolite a été une cargaison de machines à écrire, environ 150 !
Il faut se souvenir que les viets étaient extrêmement pointilleux et tenaient des listes, des états et des dossiers divers à n'en plus finir !
De vrais ronds de cuir !
Nous avons eu aussi une cargaison de bambous, impossible à couler, dispersés à coups de rentre-dedans !
Et deux camions russes.
Et, pour l'anecdote, nous avons contrôlé un jour, un pêcheur de coquillages, japonais, sur une sorte de pirogue de 4 mètres de long sur 60cm de large.
Selon nos calculs, il était à près de 2000 km de chez lui.
Peinard et pas étonné de notre visite !
J'ai eu la chance de faire un an de Sud (Mékong) avec l'Aubépine et un an de Nord avec la Belladone, ce qui m'a laissé une large vue des côtes indochinoises au complet.
Mais la baie d'Along, jusqu'au cimetière marin (au fait, qu'est-il devenu ?) quel rêve !
A l'époque pas de ces centaines de jonques et de sampans comme maintenant.
Le calme, l'eau presque noire, le silence, coupé parfois par quelques singes dans les rochers...
Le paradis !
En tout cas, je vois que j'ai bien fait de relancer la machine, les neurones fonctionnent toujours chez les anciens semble-t-il !

Une petite question,
après l'explosion des mines, après quelques jours restait il du poisson.
Un plaisir de vous lire.

matelot

Merci Timonier Belladone, tu as eu raison de relancer la machine, car il y doit y avoir du monde qui attend vos récits.
Les cours d'histoire reprennent, veille de grêve.
Bon vent
BILL

Bonjour les amis.

Je rejoins mon voisin "craponnois" ; vous nous régalez.
Merci.
Amitiés.

Xavier

Aux anciens des dragueurs;
Votre boulot n'était pas sans danger, c'est le dragueur "GLYCINE" qui a sauté sur une mine placée par les viets dans un Rach, je crois qu'il n'y a pas eu de survivants - Je sui arrivé en Indo en 1950 on en parlait encore.

MCI Timonier - Aperçu à bloc .
Je me doutais que c'était un dragueur, avec ce nom de fleur ! ! ! ! . Mais comme je ne l'ai pas trouvé dans la liste des dragueurs
de l'ACB, j'ai eu un doute . C'est drôle, pendant mes quatre campagnes de six mois passées, soit en Annam soit au Cambodge
on ne voyait pas beaucoup de navires, nous étions toujours seuls, et la cambuse se vidait il fallait faire des achats directs dans
les villages ou la petite ville de Hatien (je parle de la côte Cambodgienne), des conserves que l'on troquait contre des légumes,
beaucoup de poisson que l'on pêchait . Le plus dur, c'était le manque de pain et des fois du vin . Alors quand un gros c.l passait
dans le coin on se précipitais pour qu'il nous fasse des cessions . Nous mangions beaucoup de riz que l'on récupérait dans les
sampans . Mais rassurez vous, nous étions pas comme ceux du "radeau de la méduse" Nous ne sommes pas morts de faim .
C'est normal, j'étais le commis (l'affameur) du bord . Timonerie........Pfff.....jamais - A plus .

Messages 467-470-475
Bonjour à Tous .
Timonier Belladone à très bien décrit le travail des Dragueurs en Indochine .
Roli ,j'étais étonné de ta question:c'était quoi comme type de bateau "cette Jonquille " Ce bateau faisait partie de la 3 (ou 33 ° ?) division rattachée à la DM des dragueurs avec :L'Hortensia- l'Aubépine -La Belladone.
Étonné aussi tu n'as jamais entendu parler de "La Calypso de Cousteau .Ou du drame de la Glycine .Ce sont des bateaux en bois type YMS construit entre1941/1942 aux
U S A.cédés par les Etats-Unis à la marine après les dragages en Atlantique et Provence .La Jonquille "D 20 "Pour des précisions :41m.45x7m,47x2m.45.Puissance de 1000cv
2 moteurs Diesel:Armement 1 canon de 76m/m 2 oerlikon de 20m/m 2 mitrailleuses de 13 m/m.Généralement l'équipage :3 officiers et 25/30 hommes.
Pour répondre à ta question,j'étais à bord de fin 1949 a fin du premier semestre 1950 avant de rejoindre la Pyrotechnie de Thanh Thu Ha
J'ai été rapatrié sur le JASMIN (D23) SAÏGON/BREST (très long retour avec nombreuses escales merveilleuses.
Roli :Je ne sais pas si c'est sur un patrouilleur ou vedette ou j'ai été transféré pour soigner un homme qui avait reçu une balle dans la vessie .Je ne pouvais pas faire grand chose,si ce n'est de prévenir le Cdt d'évacuer rapidement cette homme qui risquait empoisonnement par son urine .
Peut-être en as tu entendu parler ? , Je ne me souviens plus du nom de ce patrouilleur .
A ta disposition si tu as des questions . je peux t'envoyer une photo de la "JONQUILLE si tu veux, il me faut seulement que je retrouve comment on fait pour joindre une photo sur le forum .
Amicalement à tous.

Avé à tous . Pour Robert . Bien reçu 5/5 .
Au premier abord, je me suis douté que c'était un dragueur et après avoir fouillé dans le site 'Dragueur' sur ACB je ne l'ai
pas trouvé....je viens encore de vérifier . Maintenant je sais ce que faisait La Jonquille, je pensait qu'elle nous remplaçait quand
nous partions dans le golfe du Siam . OK - A plus
PS: Au sujet de ton blessé que vous avez secouru, le notre, après avoir reçu une balle dans le ventre, piqûre de morphine et
transporté chez les biffins de Hatien . Balle reçue à 0900 et opéré à Saïgon à.....2300 . A mon retour à Toulon (5ième dépot)
Je l'ai vu et il repartait en Indo, il n'avait pas fait au moins un an et une jour pour que sa campagne compte . Blessure : 12
perforations de l'intestin grêle . Matelot Marion (radio) - Dans mon prochain message tu auras la photo de ma vedette . A plus .

par robert dupond Hier à 23:43
il me faut seulement que je retrouve comment on fait pour joindre une photo sur le forum.

Bonjour Robert, je t'ai envoyé un mail.

Bonjour ROLI,
Ton blessé retournait en Indo pour y avoir une présence supérieure à un an afin que sa campagne soit prise en compte.
Surprenant, une durée de 90 jours en unité combattante donne droit à la carte de Combattant et à la commémo "Indochine".(Mais les délais étaient peut'être plus longs à cette époque). Quand à la médaille "Coloniale" avec agrafe "Extrème-Orient" j'ignore le temps de présence nécessaire pour l' obtenir.

Roli : Voila le type de bateau ....cette Jonquille .


Voila une photo ,tous les Dragueurs la connaissent .Je n'arrive pas à déchiffrer le numéro, il semble D 3.... 12... 3
Si vous avez des informations ,je suis preneur Merci

Merci Charly, j'ai trouvé pour mettre la photo.
A une prochaine fois.
Amicalement

Salut Robert, merci pour cette superbe photo, assez impressionnante.
Je dirais D 312.? mais pas sûr à 100%.
Bon vent.
BILL.