Et où alliez vous vous rafraichir ? Je parle des bars...

Camarade de promo du Malouin à la SMETA d’Auxerre, je me joins volontiers à son appréciation pour notre séjour dans cette école.
J’ai gardé, tout au long de ma carrière, un souvenir reconnaissant vis à vis du colonel Pernin qui a su nous donner une excellente formation et nous faire découvrir un militaire d’exception par sa culture technique et générale ainsi que par ses qualités humaines et il a su être toujours un exemple dans les efforts demandés (tours de cour l’hiver et son trajet domicile – école en vélo).
Le jeudi après midi nous assistions à l’exposé de culture générale du Colonel Pernin.
En attendant son arrivée, l’adjudant de discipline essayait de faire régner l’ordre mais souvent c’était plutôt source de chahuts supplémentaires.
Un jeudi je me trouvais placé sur une rangée de chaises en alignement de l’entrée d’accès ; à l’arrivée de l’adjudant chahut habituel et celui-ci furieux se retourne vers moi pour me demander mon nom.
Le lendemain matin en début de cours j’entends l’annonce suivante diffusée par les haut-parleurs de l’école :
- Le matelot «Pingouin» est prié de se présenter rapidement au bureau du colonel.
Très inquiet sur mon sort, je me présente à son bureau très agréablement surpris par l’accueil souriant de sa secrétaire, qui me conduit dans le bureau du colonel, celui-ci s’empresse de me demander où j’étais placé la veille lors de sa réunion ; je lui fais part de mon emplacement et surpris il me demande de retourner rapidement rejoindre mon cours en me précisant qu’à l’emplacement que je lui avais indiqué il n’existait pas de fauteuils en velours, le motif de la sanction était le suivant ; s’essuyait les pieds sur un fauteuil en velours.
Avant de rejoindre mon cours le colonel m’a demandé de bien vouloir prévenir l’adjudant de discipline pour une convocation chez lui.
Chapeau, Monsieur Pernin, j’ai rarement, par la suite, rencontré des responsables aussi soucieux de ne pas commettre d’injustices.

Bonjour Pingouin volant, je te signale que le 18 juin prochain il y a un repas à Monéteau dans la salle des fêtes avec nos épouses, organisée par des aviateurs mais où les marins sont les bienvenus. J'y suis allé l'année dernière à la même époque (j'étais le seul marin présent) et ce fut très sympathique d'entendre tous les anciens qui se rappelaient eux aussi comme toi et moi du Colonel PERNIN. Si tu veux te joindre à nous contacte-moi. Sois par message personnel, soit en passant par le site des anciens de l'aéronautique navale.

Auxerre 58/59, je ne me souviens plus de la promo, il faudrait que je remonte aux archives... MI49 je pense ; tout ce que vous dites est bien vrai.
Je vous envoie le 8 mai 59 en ville d'Auxerre.



2eme rang, 2eme à partir de la gauche.

Bonjour,

Une question aux anciens de la SMETA, à quand remonte la formation des premiers radaristes Aéro dans cette école, et n'avaien-t-ils pas comme premiers instructeurs, les tous premiers radaristes de l'Aéro formés au Royaume Uni en 1946.
J'en ai connu quelques uns à cette époque, ces noms vous rappeleront peut-être certains d'entre eux :

Fossecave, Gode, Nivaggioni, Sainte Foi, Viret, Gignan ...

Amicalement

CAODAI

Smeta AUXERRE Premiers marins !

Les premiers marins composant la SMETA d Auxerre arrivérent en aout 1949 et formerent la promotion D20 Surpris les.Auxerrois ;;; découvrent avec un certain enthousiasme les premiers pompons rouges …
En fait le périple de cette premiére promotion commença en janvier 1949 alors que glaçés par le vent du nord sur le terrain de Merignac et arrivant d’Hourtin ( Gironde)nous attendions avec impatience l’ avion de notre destinée ! En fait c’était le baptéme de l’air pour la plupart d entre nous En bout de piste un vieux junker oxydé et couvert de noir de fumée rescapé de la derniere guerre attendait son pilote « Alors vous montez ! » Incrédules et soumis nous n avions qu’une issue …. Monter àbord !
L avion décolla transporté par un vent violent et bientôt les cîmes neigeuses des Pyrenées se decoupérent à l’horizon Enfin Perpignan et un brillant soleil sur une mer bleue [page]
Les Baléares , la côte africaine baignée de soleil , Mers el kébir et le souvenir de la flotte française prise au piége par les anglais et totalement détruite
Surpris par la Côte verdoyante en ce mois de janvier ,notre avion et ses ailes immenses nous conduisent vers notre lieu d’études la base école de Lartigue située prés d’ un petit villageTafraoui

Les cours commencent extraits de la traduction de « Principles of radar « document de base en anglais suivis de cours pratiques à l’atelier radio
Mais la direction de l’école avait décidé de nous faire vivre les aléas de l aviation . Ainsi toute notre équipe sur avions ex britanniques Wellington se trouve soumise aux vols d’accoutumance en survolant les djebels et la contrée environnante
En dehors des cours ,rencontres avec les légionnaires au « bal des Loges » lieu de distraction très recherché par la gente oranaise d origine française et ,espagnole ,
Mars 1949 Surprise ! le ministére soucieux de notre sécurité décide de nous envoyer en France dans une base inconnue, la SMETA d Auxerre Est ce la véritable raison ?Ou encore et peut etre le ministére envisage pour ses jeunes marins débutants des cours plus adaptés aux exigences de sa future spécialisation
Grand départ après une visite de Blida et de la vallée de la Chiffa L’Orne vieux LST rescapé du débarquement et chargé de nous faire traverser la mediterranée , nous attend à Alger En cours de traversée un incident d’origine inconnue…. les portes du LST se sont ouvertes et la gendarmerie maritime à Marseille nous attend de pied ferme Après multiples tergiversations nos enquêteurs ne trouvent pas la cause de cet incident [page]
Enfin Auxerre ! c est la grande surprise ,les premiers marins déambulent dans les rues de la ville
Nou étions 9 marins dont j’essaie de me rappeler les noms Notre premier encadrement le lieutenant de vaisseau Baranguer ,le maitre principal Prat et le second maitre x…sont déjà dans les lieux
La SMETA une école d exception ,formant les futurs radio et radaristes de l’armée de l air Un commandant le colonel Pernin rassemblant nombre de qualités ,pedagogue , haute technicité , et une autorité exercée dans la douceur . Il fut sans aucun doute à la base de la notoriéte de l’école et des résultats exceptionnels de ses éléves
En aout 1949 à la rentrée, l’un de nous est manquant , il s’agit de Capponi accidenté en plongeant,en Corse à Propriano et qui restera par la suite paralysé [page]
Un incident pendant ce cours , un avion de tourisme piloté par deux aviateurs belges en formation dans notre école s’écrase sur le toit de notre étude
De service ce dimanche avec mon ami Pennors, nous tentons de sortir la motopompe mais emportés par le poids de notre engin de secours notre précipitation nous fait plonger dans les eaux glaciales de l Yonne Nous arriverons trop tard pour apporter une aide efficace aux deux aviateurs heureusement indemnes
L’instructeur présent en salle d’etudes paniqué par l’intrusion inattendue de cet engin tombé du ciel semble trés choqué et on le comprend .En ce qui nous concerne une partie de nos livres et cahiers ²est hors d’usage

Pour être complet dans ce rappel de souvenirs précisons qu’une promotion de radaristes futurs techniciens de l aéronautique navale nous’avait précédé en Angleterre je veux parler des Nivagioni ,Laffont ,Dominici, Rolland etc…


Jai connu et rencontré à la SMETA d Auxerre le second maitre Gaspard Par la suite radariste à la 27 F il fut victime avec d autres membres de son equipage de l’accident mortel de Port etienne( Nouadhibou ) en vol de nuit sur Sunderland alors que nous volions de concert Le lendemain nous sommes allé accueillir les rescapés sur la digue de Dakar Bel air

Dois je replacer le texte dans cette pagination ?
J'enregistre pour ne pas oublier
Merci pour ton expérience et ta patience.
Prochainement j'écrirai un texte relatif à un cours et une mission aux USA en 62.
J’espère que ce n'est pas hors sujet, pour introduire des photos il faudra que je m'entraine.
L'age est là... présent et j'ai besoin de m'accrocher !!
Très cordialement.
RCH

Bonjour Cornevin-Hayton,
Enfin, quelqu'un de mon âge répond à ma question sur la SMETA...
Je t'envoie un MP.

Les premiers marins sont arrivés à la smeta Auxerre en Aout 1949 pour former la premiére promotion D 20 Nous étions neuf aprés une premiére formation à l ecole du personnel volant de Lartigue( Algérie Tafraoui Oranie)et désignés contre toute attente au milieu du cours pour lla smeta Auxerre Nos ainés avaient été formés en Angleterre
nous avons également effectué plusieurs stages en vol dans le cadre de notre formation sur bimoteur wellington Peut être le ministére a t il considéré que notre formation n'était pas adaptée aux besoins de la spécialité ,? En tous cas nous avons pu apprécier la formation dispensée par les instructeurs de l école tous expérimentés dans leur domaine de formation

Bonjour cornevin hayton,

Tu ne sembles pas avoir reçu mon mail, mais tu réponds à ma question, voici la liste des premiers radaristes formés en UK, après un an de cours ils reçurent tous leur certificat de radariste, tous étaient des radios volants d'origine, certains d'avant 1939.



Parmi eux j'ai connu :

André Gignan, à Tan Son Nhut en 1947
Paul Robert, à Cat Lai en 1948
Antoine Gode, à Agadir en 1949

Pas étonnant qu'ils aient été choisis comme instructeurs, tous ces gars étaient très forts, ils en savaient plus sur le radar que la majorité des Ingés civils français de l'époque. J'ajouterai que comme radios ils avaient déjà des bases, car une initiation au radar faisait partie du cours de Wireless Opérator de la RAF, je n'ai pas fini ce cours mais il men reste quelques bribes ...

Tu parles des Wellington de Tafaraoui, ceux là avaient comme radar l'ASV Mk III, avec des antennes yagi, c'étaient des anciens avions de la 2F. En 1949 as tu volé sur Glenn Martin ?

Au plaisir de te lire

BONJOUR JC LAFFRAT Bien reçu ton interessant message jai connu
Fossecave officier des eq à karouba en 1949 Dominici chef d atelier karouba
Laffont Ban karouba entrepot
Pelleau instructeur à Auxerre sur le mk 3 centimetrique
Gode à Agadir periode du cours de volant et BS( periode Seisme )
Jai travaillé quelques années 1949 50 sur le mark 2 avec antennes yagi
mon ami Pennors sur le Gee
A lartigue ds le cadre de notre promotion de radariste en 1949 je n ai volé que sur wellington et junker 52 ( exercice mitraillage )
Avant notre arrivée en fe 1949 a lartigue un avion de lécole s était abattu sur la ville
Personnellement aprés un cours à key west ( usa )sur engin spéciaux jai quitté en1963 pour la vie civile Il me faut réviser mes infos que je compléterai
Cordialement et heureux d avoir échangé quelques souvenirs a bientôt roger cornevin-hayton

Bonjour,
Mon père, Marcel SEZNEC, s'est engagé mi 1949 dans la marine.
Il a effectué son cours de radariste à l'école de l'air d'Auxerre pendant 15 mois.
Ensuite il a été affecté à la CEPA de Saint Raphaël et le 01/10/51, il rejoint la base d'Agadir pour effectuer son cours de volant.
Le 11/03/52, à sa sortie du cours, il choisit la 9ième flottille de chasse basée à la BAN de Karouba en tunisie.
Puis embarquement sur l'Arromanches, etc...
Vous l'avez peut-être croisé.
J'ai des photos que je pense mettre prochainement sur le forum.
Donc à bientôt
Gilbert SEZNEC
Son fils

J' ai bien connu ton père, j’étais moi même radariste , quelques promos après lui et ai fait la campagne d'Indochine avec lui à la 9F sur l' Arromanches.Il était second maître et moi matelot.
Nous étions 5 radaristes, Ton père et Obrecht Dominique tous deux Second Maître radaristes volant et Migeon , Flétour et moi même matelots radariste.Nous étions une trés bonne équipe et aux escales sortions toujours ensemble.

Bonjour Le Malouin,
Merci pour ta réponse.
J'ai des photos de la 9F et les albums de missions de l'Arromanches en Indochine chez ma mère.
Mais tu dois également les avoir.
Je galère un peu pour mettre des photos sur le forum car ils sont en format pdf mais je vais trouver la solution.
Au plaisir.

Bonjour SEZNEC,