par † PILON Dim 15 Fév 2009 - 10:26
Bonjour
De bien belles photos de mon île préférée, là où l’avenue principale va déboucher sur le lagon.
Effectivement, à gauche, à cinquante mètres environ, il y a un groupe de maisons dans lesquelles habitaient Martial Takararo, le tavana et sa famille, ainsi que Jeanne Kehagatoro, sa fille adoptive, (adoptée aussi par la station).
L’institutrice Apolina, n’habitait pas là à cette époque 1967, mais au milieu de la bourgade, tout près de l’école et de l’infirmerie que détenait notre ami Mathias Mamatui.
Quand à la vieille dame, je ne vois pas qui c’est.
Au sujet de Umi Umi Vete.
Le « spécialiste » comme tu dis, va vous donner un point de vue valable si vous aviez une barbichette comme le précise Jean-Claude et qui se dit Umi Umi, un mot tahitien qui veux dire barbe en général et anciennement Kumi Kumi à Reao, mais également Umi Umi maintenant (le beau langage pomotu, facile à assimiler, avec ses K et ses G, disparaît petit à petit).
Le Vete est aussi un poisson blanchâtre, à queue jaune, muni de deux longs et fins barbillons sous la mâchoire inférieure, avec lesquels il gratte le fond du lagon couvert de « poussière » de corail.
Gros comme un hareng ils aimaient se loger dans le Catalina pe (pourri).
C’est le surmulet sans taches, d’après Bagnis, dans « Poisons de Polynésie ».
Effectivement si vous aviez la barbe, l’ancêtre devait faire une comparaison entre le poisson et l’individu, surtout si c’était un barbichette.
André Pilon
Dernière édition par PILON le Dim 15 Fév 2009 - 15:20, édité 1 fois