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DERNIERS SUJETS
[ARCHIVÉ] DIÉGO SUAREZ - TOME 008
BIGOT- MATELOT
- Résident à l'étranger : Diégo Suarez
Age : 72
- Message n°376
diégo
Bévéziers
Effectivement l'EV1 Girardon Pierre né en 1913 est mort au combat le 6 ou 7 mai 42.L'équipage du Bévéziers combattra à terre aux côtés des défenseurs de l'armée et participera à la défense de la base.D'allieurs plusieurs membres de l'équipages vont mourir aux combats à terre.
Effectivement l'EV1 Girardon Pierre né en 1913 est mort au combat le 6 ou 7 mai 42.L'équipage du Bévéziers combattra à terre aux côtés des défenseurs de l'armée et participera à la défense de la base.D'allieurs plusieurs membres de l'équipages vont mourir aux combats à terre.
dusek- MATELOT D' HONNEUR
- Age : 76
- Message n°378
diego
ouai chapeau la marine super je me régale dire il y a 40 ans il eyait encore bien visible amitie legion charles [img][/img]
dusek- MATELOT D' HONNEUR
- Age : 76
- Message n°379
diego
je suis vraiment nul je n'arrive a vous envoyez des photos en plus je fais des fautes normal tout dans les canes
JUMPER- MAÎTRE
- Age : 70
- Message n°380
Re: [ARCHIVÉ] DIÉGO SUAREZ - TOME 008
Bonjour les amis de la Grande Ile,
Suite de l'extrait de l'article paru dans le bimensuel d'informations et d'annonces LA TRIBUNE DE DIEGO du dimanche 18 avril 2010, écrit par Suzanne Reutt de l'Association Ambre :
Sur les traces de la guerre
Suite de l'extrait de l'article paru dans le bimensuel d'informations et d'annonces LA TRIBUNE DE DIEGO du dimanche 18 avril 2010, écrit par Suzanne Reutt de l'Association Ambre :
Sur les traces de la guerre
Les évènements de 42 ont laissé des traces dans l’histoire : nombreux sont les ouvrages ou les articles qui relatent ces affrontements. L’opération IRONCLAD est même le thème d’un jeu video !
A Diégo même, certains anciens peuvent encore témoigner de la violence de ces 3 jours de combat.
Sur le terrain, on peut encore découvrir les traces de cette bataille meurtrière, notamment la stèle érigée à côté de la STAR près de l’endroit où eurent lieu les combats les plus violents.
On peut se recueillir sur les tombes des victimes (presque tous des jeunes gens !) dans les cimetières militaires anglais et français au début de la route de Ramena.
Tous les habitants de Diégo connaissent les blockhaus du Lazaret ou de la route d’Anamakia (après la SOAM)
Enfin, on peut retrouver – non sans difficulté - les vestiges de la ligne Joffre datant de 1903 : les fortifications d’Orangea, notamment la batterie du Cap Miné (qui avait si mal défendu la passe !) et les forts G (ou fort de la Betaïtra) et le fort H (route d’Anamakia).
Ces deux derniers ouvrages, magnifiques mais laissés à l’abandon, mériteraient d’être dégagés et mis en valeur : ils font partie du patrimoine d’Antsiranana et à ce titre, sont pour la ville, une richesse culturelle et touristique.
Suzanne Reutt
A Diégo même, certains anciens peuvent encore témoigner de la violence de ces 3 jours de combat.
Sur le terrain, on peut encore découvrir les traces de cette bataille meurtrière, notamment la stèle érigée à côté de la STAR près de l’endroit où eurent lieu les combats les plus violents.
On peut se recueillir sur les tombes des victimes (presque tous des jeunes gens !) dans les cimetières militaires anglais et français au début de la route de Ramena.
Tous les habitants de Diégo connaissent les blockhaus du Lazaret ou de la route d’Anamakia (après la SOAM)
Enfin, on peut retrouver – non sans difficulté - les vestiges de la ligne Joffre datant de 1903 : les fortifications d’Orangea, notamment la batterie du Cap Miné (qui avait si mal défendu la passe !) et les forts G (ou fort de la Betaïtra) et le fort H (route d’Anamakia).
Ces deux derniers ouvrages, magnifiques mais laissés à l’abandon, mériteraient d’être dégagés et mis en valeur : ils font partie du patrimoine d’Antsiranana et à ce titre, sont pour la ville, une richesse culturelle et touristique.
Suzanne Reutt
AUGUSTYNIAK- PREMIER MAÎTRE
- Age : 74
- Message n°381
Re: [ARCHIVÉ] DIÉGO SUAREZ - TOME 008
Salut à tous les tafs,
J'ai l'intention de faire un séjour de quelques semaines à diégo avec mon épouse (septembre/octobre 2010), si quelqu'un a une bonne adresse qualité/prix (hotel ou bungalow) sur Diégo ou Ramena ce serait super.
A l'aller nous ferons certainement une halte d'une semaine à la Réunion.
Merci à tous.
Didier
J'ai l'intention de faire un séjour de quelques semaines à diégo avec mon épouse (septembre/octobre 2010), si quelqu'un a une bonne adresse qualité/prix (hotel ou bungalow) sur Diégo ou Ramena ce serait super.
A l'aller nous ferons certainement une halte d'une semaine à la Réunion.
Merci à tous.
Didier
Jean-Léon- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 77
- Message n°382
Re: [ARCHIVÉ] DIÉGO SUAREZ - TOME 008
A Augustyniak
Notre reporter permanent BIGOT assure la veille rue Colbert.
Il pourra te renseigner. Contacte-le par MP.
Notre reporter permanent BIGOT assure la veille rue Colbert.
Il pourra te renseigner. Contacte-le par MP.
Jean-Léon- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 77
- Message n°383
Re: [ARCHIVÉ] DIÉGO SUAREZ - TOME 008
A Jumper
Merci également à notre autre Daniel de la Pointe, lui aussi féru d'histoire antsiranaise pour ses compléments sur l'opération Ironclad.
Merci également à notre autre Daniel de la Pointe, lui aussi féru d'histoire antsiranaise pour ses compléments sur l'opération Ironclad.
BIGOT- MATELOT
- Résident à l'étranger : Diégo Suarez
Age : 72
- Message n°384
diégo
Pas de probléme Augustyniak , j'habite Diégo
A+
A+
Tinto- QM 1
- Age : 73
- Message n°385
Re: [ARCHIVÉ] DIÉGO SUAREZ - TOME 008
Beau voyage en perspective Didier, ça fait plaisir de te revoir.
Tu auras un guide de choix en la personne de notre ami Daniel...
Tu auras un guide de choix en la personne de notre ami Daniel...
JUMPER- MAÎTRE
- Age : 70
- Message n°386
Re: [ARCHIVÉ] DIÉGO SUAREZ - TOME 008
Bonjour les amis de la Grande Ile,
Encore un article historique intéressant, avec cerise sur la gâteau, un petit passage sur les filles de Diégo, paru dans le bimensuel d'informations et d'annonces LA TRIBUNE DE DIEGO du samedi 8 mai 2010, écrit par Suzanne Reutt de l'Association Ambre. Bonne lecture.Vous remarquerez aussi qu'il y avait déjà un Mr Bigot qui vendait des marchandises exclusivement françaises .... ...
Diego-Suarez : à l’origine, une base militaire
Impressions de visiteurs à Diego des 1890
Beaucoup de malentendus entourent la création de la ville. Quand le village d’Antsirane est devenu Diego, dockers arabes, commerçants indiens et militaires français fascinent les voyageurs....
Au hasard des lectures, dans la presse ou sur Internet, on découvre sur les origines de la ville de Diégo-Suarez des affirmations d’une grande fantaisie : créée par François de Mahy, député de La Réunion; fondée en 1903 par le colonel Joffre. Pendant les quelques années où Joffre a commandé Diégo, il a été effectivement à l’origine de nombreuses réalisations ou améliorations, mais – à son arrivée- beaucoup avait déjà été fait!
Rappelons donc brièvement les évènements qui ont été à l’origine de l’installation française à Diégo-Suarez puis nous laisserons parler les visiteurs qui ont, tour à tour, jeté sur la ville naissante un regard quelquefois émerveillé et parfois très critique.Tenue à l’écart des routes maritimes par le Cap d’Ambre difficile à passer, la baie de Diégo resta longtemps peu connue. Il fallut attendre le XIXème siècle pour qu’une reconnaissance de la baie soit menée par le capitaine anglais Owen (1827), puis par le capitaine de vaisseau Bigeault qui avait pour mission de « visiter la baie de Diégo-Suarez et explorer les autres parties du littoral » dans la perspective d’y créer un « établissement militaire et maritime » français. Ce projet se heurta à l’opposition du gouvernement merina qui, après la campagne de Radama dans le Nord en 1824 avait laissé un poste militaire à Ambohimarina dans la Montagne des Français. En 1883 sous la pression de François de Mahy, député de La Réunion, une petite escadre fut envoyée pour lutter aux côtés des sakalaves contre les « hovas ». A la suite de l’occupation de la baie, les négociations engagées avec les représentants malgaches aboutirent au traité du 17 décembre 1885 par lequel (article 15) : « Le gouvernement de la République se réserve le droit d’occuper la baie de Diégo-Suarez et d’y faire des installations à sa convenance »! Voilà pour la fondation de la ville.
Les Filles de Diego
Les ‘filles’ à Diego Suarez font partie de la vie économique et sociale de la ville depuis son origine. Certains voyageurs ou touristes sont frappés par leur omniprésence, d’autant qu’elles ne se cachent et n’ont aucun quartier particulier où elles sont’ ‘parquées’. Pourtant, il ne serait pas exact de les assimiler à des filles de joie ou de manière plus contemporaine, à des pauvres filles qui vendent leurs corps pour survivre.
L’origine de cette présence féminine plonge ses racines dans l’histoire du pays et de la ville. «Les femmes Sakalava et Antakarana», explique Cassam Aly, mémoire vivante de la ville et lui même enfant de métissages multiples, «avaient une tradition particulière: après un an de mariage, un mariage qu’elle contractait pour faire plaisir aux parents, elle pouvait retrouver leur liberté!».
Au début du 20e siècle, cette liberté a été la chance des quelque milliers d’hommes seuls qui étaient venus à Antsiranana pour construire la ville. L’opportunité a été immédiament ‘saisie’ et porté ses fruits: il n’a pas fallu attendre une génération pour voir apparaître dans la ville de petits métis, enfants de filles malgaches et de militaires français, mais égalemnt d’Arabes, de Comoriens, d’Africains ou d’Indiens.
Cette étonnante coutume a fait la ‘fortune’ de la ville. Quand une femme du nord de Madagascar disait quelque part en brousse, «je vais à Antsiranana», cela signifiait «je vais là, où les gens ne sont pas de la même race», soit dans le lieu de la mixité. Mais attention, au bout de six mois de ‘mixité’ libre, ces femmes mettaient un ultimatum: ou le fiancé acceptait d’être présenté à la famille ou la femme le congédiait!
Maintenant emboitons le pas des lointains voyageurs ou résidents, afin de visiter Diégo, ou plutôt Antsirane, -car Diégo-Suarez désignait à l’époque l’ensemble du Territoire de Diégo. D’après la Revue de la Société de géographie de Marseillle, «en 1885, Diégo-Suarez ne renfermait qu’une soixantaine de porteurs et pêcheurs sakalaves». François de Mahy, le député de La Réunion, qui fit escale dans la toute nouvelle colonie, parle « d’une vingtaine de paillottes malgaches». Du modeste village de pêcheurs installé sur le site d’Antsirane, il nous reste quelques gravures. Mais à partir de l’installation française, la ville va rapidement grandir : d’abord en occupant la cuvette d’une superficie de 4 hectares environ, où se trouvait l’ancien village de pêcheurs .Dans ce que l’on appela « la ville basse » s’installèrent la plupart des commerçants. D’après les voyageurs, la ville basse était extrêmement animée. M. de Kergovatz, un naturaliste qui y fit un séjour en 1892, la décrit ainsi : « Une ou deux maisons à étage dominent un enchevêtrement de cases couvertes en tôle, toutes protégées par de larges vérandas. Les commerçants français, indiens, grecs, italiens se sont installés côte à côte le long des trois ou quatre rues qui aboutissent au quai et à la place de la Poste. Au milieu de la rue de la République, ...on a établi une borne-fontaine, la seule où puisse venir prendre de l’eau la population de quinze cents âmes de la ville basse. » La ville basse était essentiellement peuplée de civils, les militaires étant en majorité stationnés soit à Cap Diégo, soit dans les casernements qui commençaient à occuper le plateau.
Mais qui sont dès lors ces nouveaux antsiranais, en dehors des commerçants dont nous a parlé M.de Kergovatz ? Ce qui a frappé les voyageurs de l’époque, c’est avant tout la diversité ethnique : malgaches, (Antakarana, Saint-Mariens, « Antaimoro ») attirés par la nouvelle colonie dans la perspective de trouver du travail ou pour ceux qui étaient esclaves, d’acquérir leur liberté. Parmi les immigrants, il y avait beaucoup de Réunionnais encouragés par François de Mahy à venir chercher une vie meilleure; des Indiens, pour certains depuis longtemps à Madagascar, notamment à Nosy Be et qui furent, pour la plupart, des commerçants; des Comoriens, venus exercer de petits métiers.
C’est cette immigration qui donna à la ville sa diversité, le trait dominant de Diégo-Suarez. Cette animation cosmopolite a été vivement décrite par M.de Kergovatz. «Je me suis volontiers attardé à étudier la population si diverse... Ici , le profond magasin d’un Indien de Bombay, tout rempli de marchandises hétérogènes…A côté, une vaste enseigne m’apprend que MM.Costaz et Bigot ne vendent que des marchandises exclusivement françaises…Justement un chef malgache sort du magasin, suivi de tout un cortège de serviteurs…Chez l’Indien, entre une Créole en chapeau à plumes roses, en robe de soie à fleurs…Des portefaix passent, chargés de caisses et de planches ; ce sont généralement des Antaimours, tribu du sud de Madagascar…Mais les Antaimours ne sont pas les seuls manœuvres. Voici les Makois, anciens esclaves venus de la côte d’Afrique, les Comoriens mêlés d’Arabes et de noirs, …»
Très rapidement, la ville se trouve ainsi à l’étroit dans cette ville basse coincée entre le plateau et la mer, où l’on devait faire la queue pendant des heures devant la fontaine. La perspective de la construction du bassin de radoub obligea les autorités à permettre à la population de s’installer sur le plateau qui, jusque là, avait été réservé aux militaires. Avec la nomination du gouverneur civil Froger, qui, en 1887, succéda au premier gouverneur miltaire Caillet, la ville « moderne » d’Antsirane commence alors à se développer. Mais ceci est une autre histoire…
Suzanne Reutt, Ass. Ambre
Diego-Suarez : à l’origine, une base militaire
Impressions de visiteurs à Diego des 1890
Beaucoup de malentendus entourent la création de la ville. Quand le village d’Antsirane est devenu Diego, dockers arabes, commerçants indiens et militaires français fascinent les voyageurs....
Au hasard des lectures, dans la presse ou sur Internet, on découvre sur les origines de la ville de Diégo-Suarez des affirmations d’une grande fantaisie : créée par François de Mahy, député de La Réunion; fondée en 1903 par le colonel Joffre. Pendant les quelques années où Joffre a commandé Diégo, il a été effectivement à l’origine de nombreuses réalisations ou améliorations, mais – à son arrivée- beaucoup avait déjà été fait!
Rappelons donc brièvement les évènements qui ont été à l’origine de l’installation française à Diégo-Suarez puis nous laisserons parler les visiteurs qui ont, tour à tour, jeté sur la ville naissante un regard quelquefois émerveillé et parfois très critique.Tenue à l’écart des routes maritimes par le Cap d’Ambre difficile à passer, la baie de Diégo resta longtemps peu connue. Il fallut attendre le XIXème siècle pour qu’une reconnaissance de la baie soit menée par le capitaine anglais Owen (1827), puis par le capitaine de vaisseau Bigeault qui avait pour mission de « visiter la baie de Diégo-Suarez et explorer les autres parties du littoral » dans la perspective d’y créer un « établissement militaire et maritime » français. Ce projet se heurta à l’opposition du gouvernement merina qui, après la campagne de Radama dans le Nord en 1824 avait laissé un poste militaire à Ambohimarina dans la Montagne des Français. En 1883 sous la pression de François de Mahy, député de La Réunion, une petite escadre fut envoyée pour lutter aux côtés des sakalaves contre les « hovas ». A la suite de l’occupation de la baie, les négociations engagées avec les représentants malgaches aboutirent au traité du 17 décembre 1885 par lequel (article 15) : « Le gouvernement de la République se réserve le droit d’occuper la baie de Diégo-Suarez et d’y faire des installations à sa convenance »! Voilà pour la fondation de la ville.
Les Filles de Diego
Les ‘filles’ à Diego Suarez font partie de la vie économique et sociale de la ville depuis son origine. Certains voyageurs ou touristes sont frappés par leur omniprésence, d’autant qu’elles ne se cachent et n’ont aucun quartier particulier où elles sont’ ‘parquées’. Pourtant, il ne serait pas exact de les assimiler à des filles de joie ou de manière plus contemporaine, à des pauvres filles qui vendent leurs corps pour survivre.
L’origine de cette présence féminine plonge ses racines dans l’histoire du pays et de la ville. «Les femmes Sakalava et Antakarana», explique Cassam Aly, mémoire vivante de la ville et lui même enfant de métissages multiples, «avaient une tradition particulière: après un an de mariage, un mariage qu’elle contractait pour faire plaisir aux parents, elle pouvait retrouver leur liberté!».
Au début du 20e siècle, cette liberté a été la chance des quelque milliers d’hommes seuls qui étaient venus à Antsiranana pour construire la ville. L’opportunité a été immédiament ‘saisie’ et porté ses fruits: il n’a pas fallu attendre une génération pour voir apparaître dans la ville de petits métis, enfants de filles malgaches et de militaires français, mais égalemnt d’Arabes, de Comoriens, d’Africains ou d’Indiens.
Cette étonnante coutume a fait la ‘fortune’ de la ville. Quand une femme du nord de Madagascar disait quelque part en brousse, «je vais à Antsiranana», cela signifiait «je vais là, où les gens ne sont pas de la même race», soit dans le lieu de la mixité. Mais attention, au bout de six mois de ‘mixité’ libre, ces femmes mettaient un ultimatum: ou le fiancé acceptait d’être présenté à la famille ou la femme le congédiait!
Maintenant emboitons le pas des lointains voyageurs ou résidents, afin de visiter Diégo, ou plutôt Antsirane, -car Diégo-Suarez désignait à l’époque l’ensemble du Territoire de Diégo. D’après la Revue de la Société de géographie de Marseillle, «en 1885, Diégo-Suarez ne renfermait qu’une soixantaine de porteurs et pêcheurs sakalaves». François de Mahy, le député de La Réunion, qui fit escale dans la toute nouvelle colonie, parle « d’une vingtaine de paillottes malgaches». Du modeste village de pêcheurs installé sur le site d’Antsirane, il nous reste quelques gravures. Mais à partir de l’installation française, la ville va rapidement grandir : d’abord en occupant la cuvette d’une superficie de 4 hectares environ, où se trouvait l’ancien village de pêcheurs .Dans ce que l’on appela « la ville basse » s’installèrent la plupart des commerçants. D’après les voyageurs, la ville basse était extrêmement animée. M. de Kergovatz, un naturaliste qui y fit un séjour en 1892, la décrit ainsi : « Une ou deux maisons à étage dominent un enchevêtrement de cases couvertes en tôle, toutes protégées par de larges vérandas. Les commerçants français, indiens, grecs, italiens se sont installés côte à côte le long des trois ou quatre rues qui aboutissent au quai et à la place de la Poste. Au milieu de la rue de la République, ...on a établi une borne-fontaine, la seule où puisse venir prendre de l’eau la population de quinze cents âmes de la ville basse. » La ville basse était essentiellement peuplée de civils, les militaires étant en majorité stationnés soit à Cap Diégo, soit dans les casernements qui commençaient à occuper le plateau.
Mais qui sont dès lors ces nouveaux antsiranais, en dehors des commerçants dont nous a parlé M.de Kergovatz ? Ce qui a frappé les voyageurs de l’époque, c’est avant tout la diversité ethnique : malgaches, (Antakarana, Saint-Mariens, « Antaimoro ») attirés par la nouvelle colonie dans la perspective de trouver du travail ou pour ceux qui étaient esclaves, d’acquérir leur liberté. Parmi les immigrants, il y avait beaucoup de Réunionnais encouragés par François de Mahy à venir chercher une vie meilleure; des Indiens, pour certains depuis longtemps à Madagascar, notamment à Nosy Be et qui furent, pour la plupart, des commerçants; des Comoriens, venus exercer de petits métiers.
C’est cette immigration qui donna à la ville sa diversité, le trait dominant de Diégo-Suarez. Cette animation cosmopolite a été vivement décrite par M.de Kergovatz. «Je me suis volontiers attardé à étudier la population si diverse... Ici , le profond magasin d’un Indien de Bombay, tout rempli de marchandises hétérogènes…A côté, une vaste enseigne m’apprend que MM.Costaz et Bigot ne vendent que des marchandises exclusivement françaises…Justement un chef malgache sort du magasin, suivi de tout un cortège de serviteurs…Chez l’Indien, entre une Créole en chapeau à plumes roses, en robe de soie à fleurs…Des portefaix passent, chargés de caisses et de planches ; ce sont généralement des Antaimours, tribu du sud de Madagascar…Mais les Antaimours ne sont pas les seuls manœuvres. Voici les Makois, anciens esclaves venus de la côte d’Afrique, les Comoriens mêlés d’Arabes et de noirs, …»
Très rapidement, la ville se trouve ainsi à l’étroit dans cette ville basse coincée entre le plateau et la mer, où l’on devait faire la queue pendant des heures devant la fontaine. La perspective de la construction du bassin de radoub obligea les autorités à permettre à la population de s’installer sur le plateau qui, jusque là, avait été réservé aux militaires. Avec la nomination du gouverneur civil Froger, qui, en 1887, succéda au premier gouverneur miltaire Caillet, la ville « moderne » d’Antsirane commence alors à se développer. Mais ceci est une autre histoire…
Suzanne Reutt, Ass. Ambre
Roger 56- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 82
- Message n°387
Re: [ARCHIVÉ] DIÉGO SUAREZ - TOME 008
Bonjour à tous;
Je reviens sur l'attaque de Diégo Suarez par les Anglais.
J'ai retrouvé au SHD - Marine Lorient Réf: 20 A5 / 17, le
Ce document contient 17 pages dactylographiés mais il n'est pas daté, ni signé (la page d'accompagnement n'était pas dans la liasse archivée...).
Nota : en-tête du rapport exactement reproduit (orthographe y compris les fautes de, soulignés, espacement, majuscules, centrage...). Idem pour ci-dessous, partiellement la page finale n° 17.
page finale n° 17 :
En premier tiers de page, la fin de (l'énumération) de la liste avec leurs effectifs des unités de l'Armée Coloniale,
... /
Malgré l'appoint de quelques sous officiers de la Direction d'Artillerie, l'encadrement était par suite extrêment réduit.
Le détachement d'aviation (5 MORANE 406, 3 POTEZ 63) é été détruit au sol avant le jour, 6 MORANE, 5 POTEZ venant de TANANARIVE sont seuls intervenus dans la lutte.
La Marine possédait 1 croiseur auxiliaire ("BOUGAINVILLE") qui a été coulé avant le jour et 1 aviso ("D'ENTRECASTEAUX") qui a lutté jusqu'au bout. Sur 4 sous-marins 3 étaient à la mer, 1 au port ("BEVEZIERS") qui a été coulé avant le jour.
Avec le personnel de la Marine à terre et les rescapés du "BOUGAINVILLE" et du "BEVEZIERS", un détachement d'environ 160 marins a été constitué dans la matinée du 5 et envoyé sur la ligne. Par ailleurs les marins armaient une batterie de côte de 100.
En résumé, au total, la Garnison de DIEGO-SUAREZ atteignait à peine 4.000 hommes parmi lesquels 3.200 indigènes.
DU COTE BRITANNIQUE
Un cuirassé, un* porte-avions, un croiseur de 10.000 T. et 2 croiseurs légers, 8 contre-torpilleurs, 10 corvettes encadraient et protégaient un convoi d'une vingtaine de navires divers comprenant de gros transport de troupes et des transports de chars.
On peut estimer à 20.000 hommes les Unités débarquées entièrement Britanniques, armées et équipées, disposant de nombreux chars et véhicules à chenilles (plus de 100) comprenant plusieurs unités spéciales particulièrement entrainées (commandos). Ces unités étaient en outre appuyées par une aviation de chasse moderne et de nombreux avions bombardiers ou torpilleurs.
C'est donc à UN contre SIX et si l'on tient compte de la formidable différence de l'armement, dans des conditions infiniment plus dramatiques, que les défenseurs de DIEGO ont mené leur combat.
Leur conduite a été en tous points conforme aux traditions de l'Armée Coloniale et de la Marine.
Fin du Rapport et de la page 17.
* Je relève qu'il n'y a qu"un" seul porte avion de signalé alors qu'il y en avait (à priori) "deux" :
- L'ILLOUSTRIOUS venant de DURBAN et armé,
. pour la chasse, des Squadrons 881 & 882 (MARTLET et GRUMMAN),
. pour le bombardement/torpillage des Squadrons 810 & 829 (SWORDFISH et FAIREY).
- L'INDOMITABLE appartenant à l'Eastern Fleet et armé,
. pour la chasse, des squadrons 880 (SEA HURRICANE et HAWKER), 800 et 806 (FULMAR et FAIREY),
. pour le bombardement/torpillage des Squadrons 827 et 831 (ALBATROS et FAIREY).
Ne pouvant pas mettre sur ce site toutes les 17 pages du Rapport, pour tous les fanas de cette période, me contacter sur MP afin de voir ce que l'on peut faire.
A bientôt,
Roger
Je reviens sur l'attaque de Diégo Suarez par les Anglais.
J'ai retrouvé au SHD - Marine Lorient Réf: 20 A5 / 17, le
RAPPORT D'ENSEMBLE
du Colonel CLAEREBOUT, Commandant la Défense
du Point d'appui de DIEGO - SUAREZ
Au sujet de l'attaque de DIEGO-SUAREZ par les
Forces Britaniques au cours des
5, 6 et 7 MAI 1942
du Colonel CLAEREBOUT, Commandant la Défense
du Point d'appui de DIEGO - SUAREZ
Au sujet de l'attaque de DIEGO-SUAREZ par les
Forces Britaniques au cours des
5, 6 et 7 MAI 1942
Ce document contient 17 pages dactylographiés mais il n'est pas daté, ni signé (la page d'accompagnement n'était pas dans la liasse archivée...).
Nota : en-tête du rapport exactement reproduit (orthographe y compris les fautes de, soulignés, espacement, majuscules, centrage...). Idem pour ci-dessous, partiellement la page finale n° 17.
page finale n° 17 :
En premier tiers de page, la fin de (l'énumération) de la liste avec leurs effectifs des unités de l'Armée Coloniale,
... /
Malgré l'appoint de quelques sous officiers de la Direction d'Artillerie, l'encadrement était par suite extrêment réduit.
Le détachement d'aviation (5 MORANE 406, 3 POTEZ 63) é été détruit au sol avant le jour, 6 MORANE, 5 POTEZ venant de TANANARIVE sont seuls intervenus dans la lutte.
La Marine possédait 1 croiseur auxiliaire ("BOUGAINVILLE") qui a été coulé avant le jour et 1 aviso ("D'ENTRECASTEAUX") qui a lutté jusqu'au bout. Sur 4 sous-marins 3 étaient à la mer, 1 au port ("BEVEZIERS") qui a été coulé avant le jour.
Avec le personnel de la Marine à terre et les rescapés du "BOUGAINVILLE" et du "BEVEZIERS", un détachement d'environ 160 marins a été constitué dans la matinée du 5 et envoyé sur la ligne. Par ailleurs les marins armaient une batterie de côte de 100.
En résumé, au total, la Garnison de DIEGO-SUAREZ atteignait à peine 4.000 hommes parmi lesquels 3.200 indigènes.
DU COTE BRITANNIQUE
Un cuirassé, un* porte-avions, un croiseur de 10.000 T. et 2 croiseurs légers, 8 contre-torpilleurs, 10 corvettes encadraient et protégaient un convoi d'une vingtaine de navires divers comprenant de gros transport de troupes et des transports de chars.
On peut estimer à 20.000 hommes les Unités débarquées entièrement Britanniques, armées et équipées, disposant de nombreux chars et véhicules à chenilles (plus de 100) comprenant plusieurs unités spéciales particulièrement entrainées (commandos). Ces unités étaient en outre appuyées par une aviation de chasse moderne et de nombreux avions bombardiers ou torpilleurs.
C'est donc à UN contre SIX et si l'on tient compte de la formidable différence de l'armement, dans des conditions infiniment plus dramatiques, que les défenseurs de DIEGO ont mené leur combat.
Leur conduite a été en tous points conforme aux traditions de l'Armée Coloniale et de la Marine.
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Fin du Rapport et de la page 17.
* Je relève qu'il n'y a qu"un" seul porte avion de signalé alors qu'il y en avait (à priori) "deux" :
- L'ILLOUSTRIOUS venant de DURBAN et armé,
. pour la chasse, des Squadrons 881 & 882 (MARTLET et GRUMMAN),
. pour le bombardement/torpillage des Squadrons 810 & 829 (SWORDFISH et FAIREY).
- L'INDOMITABLE appartenant à l'Eastern Fleet et armé,
. pour la chasse, des squadrons 880 (SEA HURRICANE et HAWKER), 800 et 806 (FULMAR et FAIREY),
. pour le bombardement/torpillage des Squadrons 827 et 831 (ALBATROS et FAIREY).
Ne pouvant pas mettre sur ce site toutes les 17 pages du Rapport, pour tous les fanas de cette période, me contacter sur MP afin de voir ce que l'on peut faire.
A bientôt,
Roger
"Personne ne parle de nous de la même manière, en notre présence et en notre absence."
Blaise PASCAL (Philosope et Mathématicien Français - 1623/1662).
† CYBAL Jacques- PREMIER MAÎTRE
- Message n°388
Re: [ARCHIVÉ] DIÉGO SUAREZ - TOME 008
Merci messieurs pour vos récits toujours passionnants et souvent méconnus...
Jean-Léon- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 77
- Message n°389
Re: [ARCHIVÉ] DIÉGO SUAREZ - TOME 008
A Jumper
Absolument passionnante l'histoire de Diégo que l'on croit connaître et que l'on découvre tous les jours.
Et aussi un point de vue sur les "filles" qui me convient bien mieux que celui d'un bellâtre en rade...
Absolument passionnante l'histoire de Diégo que l'on croit connaître et que l'on découvre tous les jours.
Et aussi un point de vue sur les "filles" qui me convient bien mieux que celui d'un bellâtre en rade...
Jean-Léon- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 77
- Message n°390
Re: [ARCHIVÉ] DIÉGO SUAREZ - TOME 008
A Roger 56
Une fois de plus pour ton travail qui hisse le sujet "Diégo" dans la classe d'excellence.
Une fois de plus pour ton travail qui hisse le sujet "Diégo" dans la classe d'excellence.
jean-claude BAUD- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 83
- Message n°391
Re: [ARCHIVÉ] DIÉGO SUAREZ - TOME 008
Merci pour ces pages d'Histoire.
"Puisqu'on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles".
[James Dean]
bethus jean-luc- QM 1
- Age : 65
- Message n°392
Re: [ARCHIVÉ] DIÉGO SUAREZ - TOME 008
Un grand merci à tous les auteurs des différents posts sur DIEGO et notamment à JUMPER et à ROGER 56. Intéressant, instructif et il faut le reconnaître méconnu des jeunes générations dont je fais parti.
N'hésitez pas à nous faire part de vos connaissances, anecdotes, sur cette région. Merci.
N'hésitez pas à nous faire part de vos connaissances, anecdotes, sur cette région. Merci.
MICHAUX- QM 1
- Age : 73
- Message n°393
Re: [ARCHIVÉ] DIÉGO SUAREZ - TOME 008
Bonjour à tous,
super tes vieux papiers Roger, tu dois en passer du temps aux archives de Lorient
C'est vrai qu'avec ce temps d'automne, il est plus aisé de se mettre au chaud
Merci de nous faire partager ta lecture et l'histoire de cette base qui nous tiens tous à coeur
super tes vieux papiers Roger, tu dois en passer du temps aux archives de Lorient
C'est vrai qu'avec ce temps d'automne, il est plus aisé de se mettre au chaud
Merci de nous faire partager ta lecture et l'histoire de cette base qui nous tiens tous à coeur
BIGOT- MATELOT
- Résident à l'étranger : Diégo Suarez
Age : 72
- Message n°394
diégo
Aujourd'hui arrivée de Georges Pernoud de Thalassa à Diégo,du personnel de son équipe est déjà sur place depuis quelques jours,ils sont au Grand Hôtel.
Le Nouvel Hôtel marche très bien le patron Pichon vient de s'acheter un Hummer H2.
Beaucoup de touristes en ce moment,et toujours 32° et pas de pluie.
Veloma à +
Le Nouvel Hôtel marche très bien le patron Pichon vient de s'acheter un Hummer H2.
Beaucoup de touristes en ce moment,et toujours 32° et pas de pluie.
Veloma à +
Jean-Léon- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 77
- Message n°395
Re: [ARCHIVÉ] DIÉGO SUAREZ - TOME 008
A Bigot
Il faut en vendre des THB pour s'offrir un Hummer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Thalassa au Grand Hôtel: pas vraiment Koh-Lanta
Il faut en vendre des THB pour s'offrir un Hummer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Thalassa au Grand Hôtel: pas vraiment Koh-Lanta
Roger 56- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 82
- Message n°396
Re: [ARCHIVÉ] DIÉGO SUAREZ - TOME 008
Bonjour à tous,
Eh oui, Michaux, les archives peuvent passer pour poussiéreuses mais les salles sont chauffées comme tu le dis si bien. J'ajouterais que l'accueil à Lorient est très sympa et fait "chaud au coeur".
Et puis, en ouvrant une chemise, ON a toujours un peu d'espoir, de trouver ce que l'on cherche bien sur, mais aussi, avec l'esprit ouvert et sans idées préconçues, de "tomber" sur quelque chose d'étonnant, surprenant ou simplement bizarement anachronique...
Par exemple, il y a quelques jours, en farfouillant dans les dossiers de 1950 sur l'origine de la BAN DIEGO SUAREZ (suite aux dires de BAVOUX sur le site BAN Andrakaka) j'ai trouvé un document...
Para 1 : La réglementation actuelle de la Marine ne permet pas de délivrer des draps de lit au personnel dont le couchage est prévu.
Cette réglementation a été rappelée par la circulaire 527 CMa3 du 18.6.49 qui accorde provisoirement des draps de lit aux seuls seconds-maitres.
Celui d'un grade supérieur est invité à approvisionner lui-même les draps dont il a besoin.
Celui d'un grade inférieur doit se passer de draps.
Para 2 : Cette réglementation est contraire à la fois aux règles de l'hygiène et à l'intérêt bien compris des Finances de la Marine.
Il est malsain, surtout dans les pays tropicaux, que le corps soit au contact direct avec une couverture et avec un matelas qui, sous l'influence de la transpiration et de la poussière, sont salis.
Il en résulte des frais considérables pour la Marine qui doit, périodiquement, faire désinfecter ses couvertures et refaire ses matelas.
Les frais ainsi suportés sont bien supérieurs à ceux de l'entretien d'un stock de draps de lit.
Para 3 : La Marine est d'ailleurs le seul Secrétariat d'Etat à la Défense Nationale à ne pas délivrer de draps au personnel dont elle assure le couchage.
Il n'est pas de caserne de l'Armée de Terre ou de l'Armée de l'Air qui ne procure des draps, ou du moins des sacs de couchage, à tout le personnel.
J'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir envisager s'il ne serait pas possible de faire effectuer des délivrances de draps au personnel logé par la Marine dans ses casernes et couchant en lits.
Les "anciens" de Diégo et d'ailleurs,, souvenez vous, aviez vous des draps ? Ou depuis quand ?
Personnellement, je n'avais jamais "supposé" qu'il y avait un tel problème. A mon entrée dans la Marine en 1958, nous étions approvisionnés en draps. En 8 ans, la Marine AVAIT DONC effectuée sa mue...
Et ce qui est assez curieux, c'est la différence de traitements des personnels :
. Le traitement particulier des seconds maitres ?
. Que l'équipage "doit" se passer de draps ?
Et aussi,
. Que penser de l'hygiène de l'époque ?
. Etc...
Votre avis ?
A vous lire,
Roger
Roger
Eh oui, Michaux, les archives peuvent passer pour poussiéreuses mais les salles sont chauffées comme tu le dis si bien. J'ajouterais que l'accueil à Lorient est très sympa et fait "chaud au coeur".
Et puis, en ouvrant une chemise, ON a toujours un peu d'espoir, de trouver ce que l'on cherche bien sur, mais aussi, avec l'esprit ouvert et sans idées préconçues, de "tomber" sur quelque chose d'étonnant, surprenant ou simplement bizarement anachronique...
Par exemple, il y a quelques jours, en farfouillant dans les dossiers de 1950 sur l'origine de la BAN DIEGO SUAREZ (suite aux dires de BAVOUX sur le site BAN Andrakaka) j'ai trouvé un document...
"Délivrance de draps de lit au personnel de la Marine".
(Note N° 26 du 3 Nov 1950 du CF, Cdt la Marine à Madagascar et Dépendances à M Le Secrétaire d'Etat chargé de la Marine).Para 1 : La réglementation actuelle de la Marine ne permet pas de délivrer des draps de lit au personnel dont le couchage est prévu.
Cette réglementation a été rappelée par la circulaire 527 CMa3 du 18.6.49 qui accorde provisoirement des draps de lit aux seuls seconds-maitres.
Celui d'un grade supérieur est invité à approvisionner lui-même les draps dont il a besoin.
Celui d'un grade inférieur doit se passer de draps.
Para 2 : Cette réglementation est contraire à la fois aux règles de l'hygiène et à l'intérêt bien compris des Finances de la Marine.
Il est malsain, surtout dans les pays tropicaux, que le corps soit au contact direct avec une couverture et avec un matelas qui, sous l'influence de la transpiration et de la poussière, sont salis.
Il en résulte des frais considérables pour la Marine qui doit, périodiquement, faire désinfecter ses couvertures et refaire ses matelas.
Les frais ainsi suportés sont bien supérieurs à ceux de l'entretien d'un stock de draps de lit.
Para 3 : La Marine est d'ailleurs le seul Secrétariat d'Etat à la Défense Nationale à ne pas délivrer de draps au personnel dont elle assure le couchage.
Il n'est pas de caserne de l'Armée de Terre ou de l'Armée de l'Air qui ne procure des draps, ou du moins des sacs de couchage, à tout le personnel.
J'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir envisager s'il ne serait pas possible de faire effectuer des délivrances de draps au personnel logé par la Marine dans ses casernes et couchant en lits.
Sigé : Illisible.
Les "anciens" de Diégo et d'ailleurs,, souvenez vous, aviez vous des draps ? Ou depuis quand ?
Personnellement, je n'avais jamais "supposé" qu'il y avait un tel problème. A mon entrée dans la Marine en 1958, nous étions approvisionnés en draps. En 8 ans, la Marine AVAIT DONC effectuée sa mue...
Et ce qui est assez curieux, c'est la différence de traitements des personnels :
. Le traitement particulier des seconds maitres ?
. Que l'équipage "doit" se passer de draps ?
Et aussi,
. Que penser de l'hygiène de l'époque ?
. Etc...
Votre avis ?
A vous lire,
Roger
Roger
"Personne ne parle de nous de la même manière, en notre présence et en notre absence."
Blaise PASCAL (Philosope et Mathématicien Français - 1623/1662).
Jean-Léon- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 77
- Message n°397
Re: [ARCHIVÉ] DIÉGO SUAREZ - TOME 008
A Roger 56
Mon avis cher Roger est que tous les ceusses qui ne portaient pas le grade de second maître n'avaient pas d'autre choix que d'aller dormir à terre.
Ceci afin de ne pas aller à l'encontre de ce qui était " à la fois contraire aux règles d'hygiène et à l'intérêt bien compris des finances de la Marine".
Il faut souligner le sacrifice et l'abnégation de cette catégorie de personnel.
Mon avis cher Roger est que tous les ceusses qui ne portaient pas le grade de second maître n'avaient pas d'autre choix que d'aller dormir à terre.
Ceci afin de ne pas aller à l'encontre de ce qui était " à la fois contraire aux règles d'hygiène et à l'intérêt bien compris des finances de la Marine".
Il faut souligner le sacrifice et l'abnégation de cette catégorie de personnel.
MOUTTE Michel- QM 2
- Age : 88
- Message n°398
Re: [ARCHIVÉ] DIÉGO SUAREZ - TOME 008
bonjour les copains de la Grande Ile ....je ne vous oublie pas je surveille et je regarde si vous avez la forme ,à mon avis tout va bien tant mieux a plus....véloma
rien ne sert de courir ,il faut mieux être en retard au boulot ,que d'être en avance au paradis.....
boonetpat- QM 2
- Age : 71
- Message n°399
bon jour à tous
bonjour à vous tous sur le forum madagascar, j'ai pris le temps de lire tous les post, qui mon appris beaucoup de chose sur diego d'hier et d'aujourdhui, merci pour tout cela.
j'ai constaté que vous appréciez à leur juste valeur les photos en studio, de nos anciennes copines comme on dit maintenant, je vous en prépare deux, une d'une rama bien connue et l'autre d'une dont je n'avez pas noté le prénom à l'époque, je compte sur vous pour cela.
a bientôt patrick
j'ai constaté que vous appréciez à leur juste valeur les photos en studio, de nos anciennes copines comme on dit maintenant, je vous en prépare deux, une d'une rama bien connue et l'autre d'une dont je n'avez pas noté le prénom à l'époque, je compte sur vous pour cela.
a bientôt patrick
Jean-Léon- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 77
- Message n°400
Re: [ARCHIVÉ] DIÉGO SUAREZ - TOME 008
A Boonetpat
Donc une de Mathilde et l'autre de ...Mauricette
Donc une de Mathilde et l'autre de ...Mauricette