Bonjour à tous,et merci Jean Leon pour les renseignements complémentaires qu'il a founis concernant le sinistre du Tanio.

J'ai donc modifié et réédité mon message n° 453 en conséquence.

Alain

A Alain Cloarec



L'union fait la force...

A AlainCloarec

je me souviens de l'OE Sajet,le Robuste était bien garé en face de la DP,et les fameuses entrées de navires au bassin,les pires étaient les cargos pakistanais,le pacha refusait même leur remorques en acier douteux et rouillé,nous faisions toutes les manoeuvres au sifflet,il me serait difficile de me remettre au treuil de remorquage,place de l'elect du bord.

salut la royale en qu'elle année la marine a quitté diego? nous la légion fin aout 73 mais vous féfinitivement ? amitié légion charles

Bonjour à tous

à Charly voici un témoignage du Premier Maitre Fourrier JP Dousse qui a eu l'obligeance de me transmettre ces informations

De Jean Pierre Dousse PM, dernier représentant de la Marine à Diègo en 07/1975

Pour le 1er septembre 1973, les forces armées françaises doivent avoir quittés le territoire national malgache.
Seule exception, la Marine obtient un délai de grâce de 2 ans (4 juin 1975) afin de pouvoir former les cadres malgaches destinés à assurer le fonctionnement de l'arsenal. A ce moment, les activités de la DCAN devront avoir été reprises par la société malgache SECREN (Société d'Etudes et de Construction et de REparations Navales).

merci la royale

Bonjour à tous,

Par ce message je propose de donner une description sommaire, du puisage, du pompage, du stockage et de la distribution d'eau à l'Unité Marine, à l'Amirauté, aux services implantés à la glacière, aux logements de la glacière, à l'arsenal et à la base navale.

Le puisage était réalisé à la source, en amont du ruisseau se déversant dans le fond de la baie des amis.Un canal amené l'eau dans un réservoir aménégé près de la centrale électrique de l'arsenal.
Le pompage vers le château d'eau était réalisé , dans un local situé près de la centrale. Cette opération était réalisée uniquement pendant les heures de travail. Aucun traitement n'était réalisé, l'eau n'était donc pas potable.

Le château d'eau était installé, près des ateliers et bureaux de la Direction des Travaux Maritimes, c'est à dire au point le plus élevé de la Glacière, à l'altitude de 40 m. Il est encore visible parmi les manguiers (point blanc sur la vue aèrienne de la glacière). Ce château d'eau est constitué d'une cuve en acier, montée sur une construction en maçonnerie, pourvue de larges ouvertures, et d'un escalier intérieur. Les personnels chargés du pompage et de la réception au château d'eau étaient salariés de la Direction des TM. Ils communiquaient entre eux par interphones, ou téléphones de campagne. Lorsque la cuve du château d'eau étaient pleine, le pompage était stoppé, sauf lorsque l'opérateur d'en haut était parti tailler une bavette. Dans ce cas on entendait la chute du trop plein dans toute la Glacière. Cette activité avait été reprise par la SECREN en 1975.





Un réseau distribuait l'eau dans les services implantés à la Glacière, à l'Unité Marine, à l'Amirauté, et aux logements construits à la Glacière. Un grand réservoir de 500 à 600 m3 était installé à l'Unité Marine dans le bâtiment situé à gauche de l'entrée, près des cuisines. Je ne suis pas en mesure d'attester si ce réseau alimentait les casernes, foyers et logements de l'armée de terre et de la Gendarmerie.

Ce réservoir, qui devait être maintenu plein en permanence, desservait par gravité les bornes à incendie implantées sur le quai de la base navale, les services de la Direction du Commissariat et de la Direction du Port, et les ateliers de la DCAN, en eau sous pression d'environ 4 bars. Cette réserve à l'Unité Marine devait être suffisante pour intervenir en cas d'incendie sur une unité amarrée à quai. Ce réseau alimentait aussi le foyer "Surcouf" et les logements Marine construits à proximité.

Dans les combles de chaque bâtiment affecté au logement, étaient installés deux fûts de 200 litres, communiquant entre eux, permettant de couvrir les besoins en eau pour la nuit. Le remplissage se faisait par un robinet à flotteur. La pression aux robinets de la cuisine, des toilettes, de la salle de bain était très faible, en tous les cas inférieure à un bar. Il était absolument nécessaire de mettre des couvercles sur les fûts pour éviter que des rats, ou autres animaux, tombent dans ces réservoirs et n'infectent le réseau intérieur de la maison. Dans le jardin et le lavoir la pression était celle du réseau.

Dans chaque cuisine, un piquage était réalisé, avant le robinet de l'évier, pour alimenter un filtre à cartouche en porcelaine pour obtenir de l'eau potable après addition d'une pastille de produit chloré. Cette eau, qui coulait au goute à goute,rendue potable était concervée dans des bouteilles au réfrigérateur et dans des bidons en plastique de 5 litres. La cartouche en porcelaine devait être nettoyée toutes les semaines, car elle était rapidement encrassée par des boues.

J'ai fait cette description de mémoire, sans avoir de plan devant moi.
Lors de mon passage à Diego en 2006, j'ai vu sur la maison que j'habitait, à Ile de France n° 3, de 1975 à 1982, que les fûts de réserve individiels avaient été remplacés et montés sur le toit. Il y a donc tout lieu de penser que cette installation de distribution de l'eau à la Glacière et à la base navale, construite vers 1920, est toujours en fonction suivant le même principe.

Bonjour les anciens de Diego
J'y suis arrivé en 75, un peu avant le coup d'état. Consignés à la base... A Diego... Le rêve qui se transforme en cauchemard...
Bientôt je mettrais en ligne cette histoire.
Mais vous pouvez déjà lire coup de tabac,chicag...
Bonne journée ou soirée cela dépend
Maldemer

J'ai découché le 03,le 04 et le 05 juin 1975 à l'Hôtel de la Poste à Diégo en temps qu'équipage Air Madagascar.
J'ai vu un défilé de civils avec beaucoup de femmes qui pleuraient.
J'ai demandé ce qui se passait.On m'a répondu que c'était la Marine qui quittait définitivement Diégo.

A Alain Cloarec - Château d'eau



Il n'est pas jeune le "Château d'Eau" puisqu'il apparaît déjà sur les cartes postales anciennes.

A moins qu'il est été remplacé par un plus moderne.





Editions DR - Diégo-Suarez - Ateliers de l'artillerie - Château-d'Eau et Armurerie.

Photothèque JPL.

Bonjour Jean Leon,

Merci pour la carte postale ancienne, sur la quelle on voit bien de droite à gauche ce qui était devenu: Le bâtiment de la direction, l'Ecole de Formation Technique, et au premier plan le château d'eau. Cette photo a été prise pratiquement de l'endroit où j'habitais, avant la construction du foyer. Je reconnais aussi le muret et la grille de clôture.

Une fois de plus ma mémoire a flanché. En 1982, la cuve était bien supportée par cette construction en maçonnerie assez particulière que je reconnais. On accédait à la cuve par un escalier.

Je vais donc corriger et rééditer mon message.

Alain

salut la royale ma caerne devaot etre à coté je crois l'antréz etait face au bld sakaramy mais les neurones se bousculent amitié légion charles

la vache j'ai fait des fautes de frappe

A dusek



Effectivement Charly, ta caserne du boulevard Sakaramy n'était pas très loin du Château d'Eau.

Mais l'eau, c'était juste pour la douche ???????

Bonjour à tous,

Dans mon message n° 444, j'avais fait une description du bâtiment de la Direction de la DCAN. La photo ci joint montre mieux la structure particulière de ce bâtiment tel qu'il était en 1972, que celle que j'avais jointe. Voilà un bâtiment qui a donc plus de 110 ans, car Jean Leon nous a montré une carte postale ancienne de 1900 de ce bâtiment qui était à l'époque "La Direction de l'Artillerie"



Dans ce message, il y avait lieu de lire "Semblable à celui du grand marché de la rue Colbert", à la place de "Semblable à celui du petit marché".

Alain

A Alain



Le bâtiment de la direction de la DCAN a effectivement une architecture remarquable.

La photo mise par tes soins ci-dessus - en gros plan - le montre bien.

Merci,à toi Alain cloarec,ce bâtiment était en face de chez nous,c'était les administratif de la dcan!

Salut bibic67C
Dans le groupe de Malgaches que tu as vu passer il y avait une jeune fille, qui pleurait c'est sûr.
Avant que la marine ne parte , on était presque fiancé...
Mariana elle s'appelait.
Quand l'Altair est sorti des passes j'ai eu envie de me foutre à l'eau.
A bord,il y en avait un paquet comme moi qui avait les boules.
Bientôt une nouvelle sur cette épisode sera en ligne
Mais tu peux déjà lire 'Chicag' et 'Coup de tabac' pour te mettre en appétit
Salutations du Brésil
Maldemer

La Château d'Eau sous un autre angle.



Autre cpa du Château d'Eau et de la Direction de l'Artillerie.





Editions DR Charifou Jeewa - Diégo-Suarez - Le château d'Eau et la direction de l'Artillerie.

Photothèque JPL.

Bonjour à tous,

Désolé de revenir sur le sujet, mais ce bâtiment abritant la Direction de la DCAN ne se trouvait-il pas à gauche à l'entrée de l'UM ?

Pour duseck: entre la chateau d'eau et la Légion, il y avait quand même toute l'Unité Marine et l' Amirauté

Merci

salut la royale maintenant je me souviens le batiment que l'on voit il y avait au pied des marches une fontaine fraiche mais notre caserne était dans le meme secteur amitié légion charles en traversant tout les corps de batiment on arrivait chez nous et la caravele

Bonjour à tous,

En réponse à Albert Lacaille, je lui indique que le bâtiment, qui a été décrit précédemment, qui, jusqu'à 1975 abritait la direction de la DCAN, et depuis le départ de la Marine Nationale française, abrite la direction générale de la SECREN (Société d'Engénérie, de Construction et de Réparation Navale), se trouve dans une enceinte close dont la porte principale est juste en face quand on monte le boulevard militaire. Après avoir laissé l'Unité Marine sur sa droite, on arrive à un croisement de 5 rues:

- A gauche, la rue du lieutenent Vaucheret, qui permet de rejoindre le boulevard Sakaramy, la rue Lavigerie qui permet de rejoindre la rue Lafayette, et la rue Galliéni qui est interne à la cité de la Glacière,

- A droite, la route de la Marine qui permet de rejoindre la rue des Quais et la porte principale de l'arsenal (ou base navale si tu préfères ou chantier naval).

Je joints un extrait de la vue par satellites des lieux, avec la mention des 5 noms des rues citées.

Bonjour à tous,

Merci tout particulièrement à Jean-Léon qui nous a mis une troisième carte postale ancienne de ce qu'était vers 1900, la Direction de l'Artillerie à Diégo.

De 1974 à 1977, j'ai eu mon bureau dans l'arsenal, près du bassin de radoub. En 1977, j'ai été invité à quitté le chantier pour les raisons que j'ai déjà indiquées, et la direction de la SECREN m'a attribué un bureau à l'étage du bâtiment que l'on apperçoit à gauche sur la photo et à gauche du château d'eau. Nous occupions l'ensemble du bâtiment à 4 personnes: deux assistants techniques français et deux experts du PNUD (Programme des Nations Unis pour le Développement), un américain et un yougoslave.

Jusqu'au départ de la Marine Nationale française de Diégo en 1975, ce dernier bâtiment était occupé par les services techniques de la Direction des Travaux Maritimes, et en particulier le bureau d'études. Ce bâtiment était assez confortable, car tous les locaux en façade avant étaient consacrés aux galeries et escalier. Les locaux étaient bien aérés, nous n'avions pratiquement pas besoin de climatisation.

Sur la vue par satellite précédente, ce bâtiment a une toiture de couleur bleu et blanche.

Alain

A Alain Cloarec et à tous



Une photo de 2006 de l'entrée de la SECREN avec le haut du Château d'Eau bien visible.





Photo (c) JP Lecouvey - Diégo-Suarez - La SECREN - Le 31 mai 2006.

Donc,Alain,c'est bien celà,tu rentrait par la gache et centre-auto par la droit,ont était juste en face de toi,j'ai retrouvé une secrétaire de ce batiment DCAN,!