Normal qu'ils aient la tête en bas... Ils étaient aux antipodes

Ton scanner Jean Claude fait le carnaval en ce moment ??

Il y avait un Zippo du Cdt Bory en plastique pour le réservoir et le haut métallique.
Le commissaire a été mal inspiré pour ce briquet.

cette chanson sur un bel air

J-M

BORY 1975/ 1977
Bonjour à tous les anciens du "Commandant BORY "
Je constate que, comme ses Pescaras, son forum démarre mal.

Après sa refonte machine, le BORY a quitté LORIENT en octobre 1975 et a effectué son CEF à Toulon avant d’appareiller pour PALERME Le 22 novembre 1975 avec escale du 24 au 28, puis cap sur ALEXANDRIE (contrairement au MSG 001)
J’atteste également que les containers de Mémé (mémer 38) non ! MAYNERIS étaient bien GRIS ! et que JANETTE a bien embarquée sans l’accord de JEAN DENIS à PORT LOUIS ile MAURICE le 28 ou 29 janvier 1976.
Le Bory n’avait pas non plus de plateforme hélico, mais aurait peut être pu remorquer une grande barge plate pour poser le CONCORDE PRESIDENTIEL avec Valéry Giscard d’Estain à bord lors de son survol au dessus du bâtiment à quelques centaines de mètres du BARRACHOIS à Saint Denis La Réunion.
Hélas, je n’arrive pas à remettre la main sur cette photo !

J’ai embarqué comme maitre BS Trans sur ce bâtiment atypique à la fin de sa refonte en août 75 à Lorient, et participé aux derniers essais (ou les mécanos rencontraient quelques problèmes …) Mais cela faisait déjà très longtemps que son équipage était en esprit campagne.
Notre commandant était le capitaine de frégate …O’ BYRNE, bon pacha mais seigneur et quelque peu distant, puis au cours de campagne dans l’Océan Indien il fût remplacé par le capitaine de corvette TESSIER dit Mimile, officier de formation TRANS, il venait de L’Etat Major Marine /OPS/TRANS.
Peu de temps après avoir pris son commandement début mars 76 et avoir fait sa première manœuvre d’accostage au quai en bois à Port des GALETS où il laissa un peu de peinture !, il me suivit au PC TELEC (à l’étage au dessous de la passerelle) et me dit « je suis beaucoup plus à l’aise ici qu’en passerelle, vous me verrez donc très souvent » . Ce qui s’avèrera exact mais également, il devint rapidement un fin manœuvrier.
Les premiers mots qu’il prononça sur la diffusion du bord en s’adressant aux officiers, OM et QM/Mlots « c’est le commandant qui vous parle, sans vous je ne peux rien, je compte donc sur vous tous pour mener à bien notre mission et je vous fais confiance »
Comme dit sur le forum précédemment, ce fût non seulement un très bon pacha, et qui plus est classé meilleur commandant par l’ensemble des équipages de la ZMOI, mais, il était aussi le commandant de bâtiment le plus apprécié d’ ALINDIEN et de son état major. Ce qui nous a permis de sillonner la l’Océan Indien du nord au sud et d’est en ouest, mais hélas en même temps de perdre le régime de solde TFAI, alors que l’on aurait pu se la couler douce à Djibouti.
J’ai gardé un souvenir inoubliable de ces dix sept mois passés à bord, et j’ai bien entendu gardé en mémoire les bonnes têtes de nos JEUNES et dynamiques insouciants de l’époque en commençant par SANSOUCIS (et pour cause !), CONSOLO et tous les autres….
Egalement une pensée particulière pour les jeunes qui hélas nous ont quittés prématurément au cours du premier semestre à la Réunion.

Pour COPY , on c‘est croisé quelques jours, j’ai fait partis du charter dernier vol DC6 du Cotam le 6 Décembre 1976 !
Décollage DJIBOUT 50 ° en VOL pas d’éthylotest et heureusement ? PARIS -15° et grève ……

C’est avec grand plaisir qu’avec vous, je veux bien participer a retracer le sillage de notre fier aviso.

Bien cordialement aux divers équipages du Bory.

Merci Boubou de tes souvenirs précis et vivaces
A JC Millet, je ne connaissais pas cette chansonnette le "Quatre-vingt deux Bory"
82, c'est l'année ou le nombre de marins d'équipage

Je ne connaissais pas non plus cette chanson !
Par contre celle-ci , je l'ai bien connue




Il n'y a pas d'eau sur le BORY ..... ET on est bien mieux ici !!!

Marsouin a écrit:82, c'est l'année ou le nombre de marins d'équipage

82 c'est un peu juste pour l'armement en équipage on peut aisément multiplier par 2

Je dirais une bonne centaine en 1976. Mais il faut savoir que la mission de l 'AE à l'origine n'était pas la même et qu'au fil du temps l'équipage à beaucoup grossi et qu'il fallu modifier à plusieurs reprises les différents postes OM & équipage.

Bonjour BOUBOU, et à tous
Nous avons vécus la même aventure, je suis arrivée sur le Bory en Février 1975, pendant la refonte à Lorient et l’ai quitté en Juin 1977, à la Réunion et je confirme tes dire et la photo que tu recherches, la voici.

Pardonne-moi d’avoir du mal à te reconnaître, pourtant on a dû se croiser une paire de fois à bord, mais ce n’est pas hier. A quelques éléments près, nous étions 180 à bord. A oui ce Mimil (Emile Tessier) c’était quelques chose. Souviens-toi du Noël 76 ou du jour de l’an 77, je ne me souviens plus, où il était passé par tous les postes, prendre l’apéro en finissant par le poste 4, celui du groupe énergie propulsion. Il a fallu l’aide d’un ou deux matelot pour le ramener dans ses quartier tellement il était ému. Si je me souviens bien, nous étions en patrouille autour de Mayotte et en plein milieu de la nuit, l’officier de quart nous a fait mettre au mouillage, considérant que la majorité de l’équipage n’était plus apte à poursuivre sa mission. Il faut dire que l’on avait sérieusement abusé ce jour-là. Ça reste vraiment des bons souvenirs.

ET oui LINO BRUNO c'était bien la photo que je recherchais; merci de me remémorer cette époque, Si je comprends bien tu étais un des sbires de notre président MAGNIN Maître ELEC dont l'ami SANSOUCIS se mélange les pinceaux et parle de 82/83 alors que c'était 75/77.
On a donc été près d'un an et demi ensemble, mais j'ai débarqué le 6 décembre 1976.

Pour tes observations concernant NOEL ET JOUR DE L'AN , je me souviens qu'à notre arrivée à Mayotte 75/76 je ne sais plus, ce qui c'est passé, j'ai dû m'endormir la veille de NOËL et je me suis réveillé que pour les ROIS !!!!!!!

Mais tu as aussi raison pour MIMILE et en voici une preuve au poste O.M


Sur cette photo: Le Pacha (un TRANS) en face Boubou (un autre TRANS) à gauche le BOSCO (celui qui sauta de la plage avant sur le coffre de DZAOUDZI pour reprendre le poste de mouillage), alors que l'on rebroussait à toute vitesse notre chemin, talonné par un cyclone) et en face les deux FOURRIERS.

A l'époque la tenue était très décontractée...
même en présence du pacha

Il faut aussi prendre en compte que même si la tenue au carré doit être exemplaire et d'autant plus en présence du commandant, que par des températures au dessus de cinquante degrés, sous le pont et certainement en avarie de climatisation ce jour là d'où la présence du pacha qui vient prendre la température de sa maistrance, il est très difficile de conserver le costume,cravatte.

Cela me fait penser à nos collègues du LCT d'à coté qui trouvaient qu'il faisait bon à notre bord ,alors que sur leur bord c'était la cocotte minute... Et MIMILE encore lui les avait invités à subsister chez nous .

En effet Boubou, avec ces températures cela ne devait pas faire de différence avec la salle des machines !

Oui sans clim en outre mer il fait chaud on voit d'ailleurs le hublot ouvert et le ventilateur en fonction, en tous les cas photo exceptionnelle car être torse nu en salle à manger
Merci Boubou de nous faire partager tes photos

Papier peint et nappe de table bien dans l'époque.

Je vois JOËL que tu as toujours le bon œil ! Pour ce qui est la clim, c'était hélas assez régulier d'en avoir une en rideau et pourtant elles étaient bichonnées et on peut remercier nos mécanos.

En ce qui concerne Mimille, il était plutôt paternaliste et facile de contact. C’était, je crois, son dernier commandement en mer. Il nous avait autorisé l’alcool à bord à condition de ne pas abuser évidemment, ce qui fait que tous les postes équipages possédaient une malle remplie de bouteilles et il choisissait, de temps en temps, un poste pour venir prendre l’apéro et débattre de divers sujets. Ce n’était pas banal ni vraiment très militaire tout ça, mais c’était Mimille.
Je me souviens aussi, de cette escale à Djibouti où nous nous étions mis à couple de la ‘Charente’ qui était alors le bâtiment Amiral. Les factionnaires, à la coupée, devaient être armés, suite à des évènements s’étant déroulés en ville. Mais, notre cher Mimile ne voulait pas, et il l’a fait savoir à l’Amiral « Pas d’armes sur le Bory !». Du coup, appareillage aussi sec. En mer le bateau de croisière ! On ne peut pas dire, qu’il était très jugulaire notre pépère.

Pour LINO,
Ce n'était quand même pas la croisière s'amuse , pour ce qui est de notre appareillage de Djibouti sans préavis, ce n'était pas pour les évènements qui se passait en ville, où pour un refus d'armer le factionnaire de coupée mais tout simplement pour des raisons politiques et c'est PARIS qui a demandé à ALINDIEN d'envoyer un bâtiment d'urgence aux COMMORRES. Le Commandant Bory tout frais arrivé de métropole était le seul à pouvoir appareiller tout de suite, ce qui fût fait . Cela nous est arrivé une seconde fois en pleine nuit, pour aller à la rescue de la CHARENTE (bateau amiral) qui était en carafe et à la dévive en mer d'OMAN ! C'est aussi grâce à cela que le Bory a prouvé que ce n'était plus le bateau pourri mais bien un bateau opérationnel... D'où la côte de l'état major, tant et si bien qu' ALINDIEN embarqua très régulièrement à bord, ce qui n'était pas de tout repos pour le personnel TRANS (entre autres).

Si tu le dis, Boubou, je veux bien te croire, mais ce n’est pas ce qui se disait à bord, ce qui n’enlève en rien à ce que le bâtiment était opérationnel. Les patrouilles autour de Mayotte étaient planifiées à l’avance entre divers bâtiments, et pourquoi nous faire accoster à Djibouti pour appareiller une paire d’heures plus tard ? Enfin bref, ce n’est pas important aujourd’hui. On a bien d’autres anecdotes à raconter sur cette campagne.

à tous les anciens du Bory
Quand j'étais sur la Charente (79/80) et qu'un AE venait à couple on en profitait pour faire du transfert de "bibine" clandestin mais je ne me rappelle plus dans quel sens allait ce transfert et pourtant en 80 j'étais Prés' du carré OMS

Après le canal de SUEZ , dès le début décembre 75 , il était également prévu une escale au YEMEN à Hodeidha, Cette escale avait été supprimer pour des raisons de sécurité, le climat était déjà mal sein à cette époque. Suite à la réception de ce message, et pour éviter une baisse de moral de l'équipage, le commandant avait demandé de ne pas divulguer cette information.
PourJOËL , tu as raisons et je peux te dire qu'en 75/76 c'était bien dans le sens RAVITAILLEUR/ ravitaillé.... il y avait toutes sortes de carburant à bord.

Salut les anciens,
Pour ma part sur le Cdt BORY (68-70)
on a toujours était opérationnel jusqu'à
Avril 70 (problèmes machines).
Le transfert de "liquides" se faisait en toute
discrétion (La Réunion).