Dis donc, Max, il y avait "les uns et les autres" ! Pendant mes 3 années à Rivière Salée, les seules permissions que j'ai pu avoir (quelques jours), c'était à l'occasion de l'oral du concours de major, et encore, il avait fallu négocier dur ! Ce sont ma femme et mes enfants qui en ont profité ! Par contre, les cfc au retour ...Et je n'ai même pas pu les prendre en entier, il m'en est resté jusqu'à mon départ à la retraite.

A Fort de France j'ai pu bénéficier d'une perm de 8 jours, je suis allé aux Saintes en famille aller en Transall, retour en bateau , une horreur, nous n'étions que deux sur un tas de boue prévu pour les fjords, je vous dis pas le passage du canal de la Dominique...
A Tahiti, en 4 ans et demi, une seule perm de 8 jours, en famille, une virée en voilier, Bora/Raiatéa/Huahiné.
A la Réunion, pareil, une semaine d.e perm pour aller à Maurice (madagascar interdit), et encore, je comptais faire du Beach combing pour raison de misère (QM2).
donc, si je récapitule, en 4 campagnes, 4 semaines de perm, Max, tu me laisses rêveur !

@Max message325, oui en definitive tu as raison, n'ayant pas fait une tres longue carrière j'ai quand meme vu un max de pays, peut-etre que le ronron d'une base à terre ne m'aurait pas convenu, je ne me serais d'ailleurs jamais engagé dans l'armée de terre (peut-etre la Legion par obligation) ou l'aviation pour leur sedentarité (du moins à l'epoque).
En ce qui concerne mes memoires j'ai commençé à les faire il y a 5 ans et je reconnais que grace à ACB et aux recits des camarades beaucoup de souvenirs me reviennent en tete.
Il y a d'ailleurs certaines peripeties que je n'ose pas raconter de peur de faire rougir (si ils arrivent à y croire) les futurs lecteurs !

Quelques souvenir de ma campagne sur la Croix du Sud (07-63 à 07-65):
La Croix du Sud


Je quittais donc le Clem le 13 juillet 1963, pour embarquer au Havre sur l’Ascania, un paquebot italien qui faisait la liaison France-Antilles. Tenue civile obligatoire cette fois et « dolce vita » pendant 10 jours jusqu’à l’arrivée à Fort de France, où j’embarquai sur La Croix du Sud. C’est ainsi que je suis passé du plus gros bâtiment de la Marine française, à l’une de ses plus petites unités. La Croix du Sud, dragueur de mines dont la coque était entièrement en bois pour éviter de déclencher le système d’explosion des mines magnétiques, mesure 45 mètres de long, avec un tirant d’eau d’à peine 2,40 mètres. On verra plus tard que ce détail est important pour la navigation fluviale. L’équipage comprenait outre le Pacha, 3 officiers, 7 officiers-mariniers et 24 hommes d’équipage. L’ambiance à bord était beaucoup plus décontractée que sur le Clem. Quand nous n’étions pas en mer, nous étions de service, c’est-à-dire contraints de ne pas quitter le bord, un jour sur trois. Les deux autres jours nous embauchions à 6h30 et étions libres à 13 h. On appelait ça le service colonial. Pour effectuer les principales corvées à bord, nous avions un « boy ». Civil payé grâce aux cotisations de tous, chacun au prorata de son salaire. Pour l’entretien du linge, nous pouvions faire appel aux « doudous » qui pour une somme mensuelle modique lavaient et repassaient nos vêtements. Ce n’était pas un luxe car outre-mer la tenue blanche est de rigueur. Et les doudous mettaient un point d’honneur à nous rendre un linge immaculé.
Il nous restait ainsi beaucoup de temps libre pour visiter les lieux et surtout aller à la plage, où nous pratiquions la pêche sous-marine. A vrai dire, nous pêchions assez peu en Martinique, réservant cette activité à nos escales dans les plus petites iles, où poissons et langoustes pullulaient, et où les distractions étaient rares. Nos meilleurs fonds se trouvaient aux Saintes, où nous pouvions louer une saintoise (barque de pêcheur) pour la journée, pour environ 5 francs, à Saint Martin , Saint-Barthélémy, la Désirade et Marie-Galante. Dans cette dernière île il y avait abondance de gros oursins blancs dont nous remplissions de pleins sacs. Le cuisinier du bord nous préparait ensuite du ‘’blaf d’oursin’’, une spécialité locale délicieuse. Je m’étais spécialisé dans la prise de langoustes, (ma plus grosse prise accusait 2,5 kg sur la balance) de raies, (mon record 17 kg), murènes et barracudas. Mais nous pêchions aussi beaucoup de poissons-perroquets, vieilles (sorte de mérou), et de délicieux poissons rouges appelés localement « juifs ». Nous réservions ces derniers à notre consommation sur la plage. Nous nous étions associés pour acheter un voilier type ‘’requin ‘’, ce qui nous permettait de faire des balades dans la baie de Fort de France, et de mouiller dans des criques difficiles d’accès par voie terrestre, donc désertes. Nous y organisions des parties de pêche et grillades. Quelques « ti-punchs » pendant que le feu préparait la braise, un bout de grillage sur lequel quelques petites langoustes coupées en deux étaient grillées et flambées au rhum, puis nous faisions cuire les « juifs », accompagnés d’un verre de rosé. Extra !
Cette pêche sous-marine avait aussi son utilité. Comme nous prenions beaucoup plus de poissons et de langoustes que nous ne pouvions en consommer sur la plage, nous ramenions le reliquat à bord et le cuistot en faisait profiter tout l’équipage. L’économie ainsi réalisée grâce à cet apport de denrées gratuites, permettait au Commis aux vivres de nous offrir quelques extras lors des fêtes, surtout sous forme de vin bouché. A bord nous ne buvions que très peu de vin, car c’était une infâme piquette, mais nous avions droit à notre quart réglementaire. André Girard, le Commis aux vivre du bord, alias Gus, avait trouvé la solution. Dans les îles anglo-saxonnes il échangeait ce picrate contre d’autres denrées. Ces foutous anglais étaient très contents de pouvoir déguster du ‘’french wine’’ à bon marché, si mauvais soit-il. Quand nous faisions escale en Guyane, c’étaient les marins pêcheurs bretons, venus faire la pêche à la crevette, qui nous échangeaient notre pinard, contre des paniers de crustacés.
C’est à l’occasion de l’une de ces parties de pêche que je battis mon record de plongée en profondeur en apnée. C’était dans l’île Britannique de Saint-Vincent, nous étions partis à la chasse sous-marine avec le zodiac du bord. Une belle pêche que nous avions déposée dans un filet au fond du bateau. Une maladresse au moment de monter à bord et voilà le filet au fond de l’eau. Un premier plongeur descend sans pouvoir atteindre le fond. Je prends le relais et je réussis à remonter le produit de notre pêche. Nous avons alors sorti la « corde à nœuds » qui sert à mesurer le fond : 15,50 mètres !
Quand nous étions à Fort de France, notre port d’attache en Martinique, compte-tenu de l’exiguïté des postes d’équipages, nous avions des logements à terre dans les locaux de l’Unité Marine qui occupaient le vieux Fort Saint-Louis.. Les quartiers-maîtres logeaient dans des baraquements qui avaient un temps hébergé une compagnie de CRS. Bien qu’en bois, ces logements étaient assez confortables. Chaque logement, mitoyen des autres, comportait une chambre avec deux lits et une pièce à vivre. De plus nous étions assez éloignés des autres logements, tout en haut du fort. Cela nous laissait une certaine liberté pour faire un peu de bruit lors des fiestas. Ce qui arrivait assez souvent. Toutes les occasions - anniversaire, fête, promotion ou tout simplement retour de mission - étaient bonnes pour organiser grillades, méchouis et autres réjouissances, toujours largement arrosés.
Nous avons même passé un cochon à la broche à la suite d’une sortie mouvementée. Il y avait sur la Savane, la place principale de Fort-de-France qui borde la mer, un bistrot qui se situait presque devant l’entrée du Fort Saint-Louis. C’est souvent dans cet endroit que nous prenions le dernier verre avant de rentrer au Fort. Le propriétaire avait un cochon noir qui se promenait en liberté entre les consommateurs. Un soir où nous devions être un peu ’’chauds’’, nous avons réussi à convaincre le propriétaire de nous le vendre ! Nous voilà de retour dans nos baraquements avec notre cochon en laisse, nous efforçant d’étouffer ses cris pour ne pas ameuter les habitants du Fort. Le lendemain, il fallait bien prendre une décision : que faire de l’animal ? A l’unanimité il fut condamné à être grillé. Beaucoup se targuaient d’avoir déjà vu tuer un cochon et prétendaient que ce n’était pas bien difficile… mais mis au pied du mur, plus un seul volontaire pour égorger la pauvre bête. Ce fut le canonnier du bord qui trouva la solution. Lors de notre voyage aux USA –j’y reviendrai plus tard- il avait fait l’acquisition d’un révolver, en vente libre dans ce pays. Il lui logea proprement une bastos entre les deux yeux et l’affaire fut faite. Le bestiau fut ensuite promptement vidé, peut-être pas dans les règles de l’art, mais toujours est-il qu’au soir, le goret était embroché pour notre plus grand plaisir.
J'ai retrouvé quelques photos, mais je ne me souviens de la procédure pour les publier.

Magnifique Forestas ton recit,c'est des histoires comme les tiennes qui font regretter de ne pas avoir connu de petites unités durant ma carrière.
En ce qui concerne le vin, notre commis avait fait l'inverse de toi, nous etions aux Marquises et il echangeait avec les pecheurs du coin un ou deux cubes de vin (pas trop fameux) contre des sacs de langoustes (tailles des sacs comme les postaux).
Nous avions donc langoustes matin midi et soir , en verité nous en etions degoutés (certaines personnes vont etre horrifiées en lisant ceci !)

Forestas, merci pour ce récit qui me rappelle aussi quelques souvenirs.
loulou, tu sais ce qu'il te reste à faire !

Quand on était en poste à terre dans les DOM-TOM ou à l'étranger, les autorités supérieures n'aimaient pas trop qu'on quitte le territoire pendant plusieurs jours. Elles avaient sans doute peur qu'il arrive "quelque chose" durant notre absence.
En nous faisant travailler le samedi matin par exemple, le tableau de service était souvent établi de telle sorte que nous ne pouvions pas partir en week-end du vendredi soir au lundi matin.
A Dakar en 68-70, quand il y avait des élections locales importantes, le Comsup nous interdisait d'aller nous balader en dehors de Dakar et "conseillait" aux familles de rester à la maison, de ne sortir que pour faire des courses. Un confinement - déjà ! - qui ne disait pas son nom.

Revenons en Martinique
A deux ou trois reprises, je suis resté à la station durant le week-end, des renseignements "de source bien informée" indiquant qu'il y avait un risque d'attentat contre le dépôt de munitions de la Pointe des Sables. Ce qui explique peut-être pourquoi certaines sentinelles avaient la gâchette facile.

La perm pour les USA en 1985, je n'ai eu aucun problème pour l'avoir. A mon retour, le commandant m'a posé plein de questions sur mon séjour. Lui et son épouse avaient eux aussi l'intention de passer quelques jours de vacances en Floride. Du coup, par obligation, mon épouse et moi les avons invités à la maison, au fortin de la PDS, pour leur raconter en détail nos vacances, les conseiller, et leur montrer toutes les photos que nous avions faites.
Flashback sur la 1ère photo de mon précédent message (juste après le titre de perm) :
cette photo, je l'ai prise lors de ma visite de Cypress Gardens. Sur un cours d'eau, on visite le site à bord d'une barque. Sur les rives, des décors de rêve dans le plus pur style de "Autant en emporte le vent" avec des jeunes femmes habillées comme Scarlett O'Hara.

En 1964, toujours à Fort de France, ma première perm pour les USA avait été beaucoup plus difficile à obtenir.
A cette époque, le règlement n'autorisait pas un militaire à séjourner plus d'un mois à titre privé à l'étranger. Il fallut donc solliciter auprès de Paris une dérogation et une autorisation exceptionnelle pour passer quatre mois de permission aux Etats-Unis. J'obtins ce précieux document, signé par un vice-amiral ! Probablement le directeur de la DPMM.

Côté consulat américain à Fort-de-France, juste en face de la cathédrale, je connus également quelques tracasseries administratives. Le consulat refusait en effet de m'accorder un visa d'entrée aux USA si je n'avais pas de billet d'avion aller-retour Martinique - USA ou un titre de transport maritime ou aérien pour le retour USA - France.
Pour mon retour des USA vers la France, j'avais choisi la compagnie islandaise Loftleidir ... qui n'était représentée dans aucune des agences de voyage de Martinique. Donc, impossible d'acheter sur place ce fameux billet de retour et de le présenter au consulat US.
Finalement, je me suis retrouvé dans l'obligation d'acheter un billet d'avion aller-retour Fort de France - New York, sachant très bien que je ne reviendrais pas en Martinique. Et c'est ainsi que j'obtins enfin mon visa.

Le 5 mai 1964, pour la première fois de ma vie, je montais à bord d'un avion de la compagnie américaine PANAM. La première au monde à l'époque, disparue depuis.
And now, à moi, l' Amérique !

1985 Après la Pointe des Sables, Cap Canaveral.
The first man on the moon was ..... ??
Mais oui, bien sûr, c'était lui !

Merci pour ses récits de votre passage dans la marine.
LOULOU, tu n'est pas le seul, je n'ai pas fait les iles, mais à Kébir, toute les cinq minute, on balançaient, une grenade
dans le port. Après on récupéraient le poisson, que les cuistots nous préparaient. Alors le poisson, ou langouste

MESSAGE 322. Max. le radio qui est avec les fus. c'est Esparza;

sur la photo du terrain de volley. je suis sur le terrain en blanc je joue avec Vatasso qui est au premier plan de dos torse nu. enfance je reconnais Golebiewsky que j'ai revu il y a peu en major réserviste à l'arsenal de Toulon.

tabletop, pour une photo qui n'est pas très nette, tu as un sacré sens de l'observation !
Côté droit du filet, il me semble reconnaitre Bernard ?
Aujourd'hui, Golebiewsky est donc major dans la réserve.
Question à cent balles :
aujourd'hui, un ancien radio "TSF" qui effectue une période de réserve, il porte toujours l'insigne de radio "TSF" ou l'insigne de SITEL ?

Alain,
si cette perm ne t'a pas été accordée, c'est sans doute à cause de ton (jeune) âge. Aux Etats-Unis, la majorité était à 21 ans. Pour entrer dans un bar ou au casino (juste par curiosité), il fallait que je présente mon passeport !
Quand j'ai posé cette perm pour les USA en 1964 et que j'ai demandé un visa au consulat US de Fort-de-France, je venais tout juste d'avoir 21 ans.

Je ne me souvenais plus de tout l'historique de l'ancien terrain de volley.
Quelques photos qui vont te rappeler des souvenirs :

Photo Max Péron
1984 la station vue du fortin : une antenne directive au premier plan, "ton" terrain de volley, l'antenne HLO, le bâtiment technique.

Photo Max Péron
1985 je viens d'apprendre que l'antenne HLO va être démontée (coût d'entretien trop élevé). Je prends mon appareil photo et je monte tout en haut pour réaliser des photos "aériennes" de la station et du fortin. Histoire d'avoir quelques souvenirs.

Photo Max Péron
1986 voilà, c'est fait, l'antenne HLO a disparu.
Pour suivre l'avion du président de la République en voyage officiel sur le continent américain, il n 'y avait pourtant pas mieux que cette HLO, antenne directive orientable depuis le pupitre de l'opérateur radio.

quand je suis parti en 2008 ça commence à dater tu gardait ta spé (un peu comme les tailleurs ou les cordonniers les spé que l'on ferme ) par contre un radio qui allait au bs devenait sitel

J'ai passé le permis bateau à Fort de France, gratuitement avec des biffins de l'autre coté de l'ile, un centre commando.
Vu les difficultés de circulation entre la Pointe des Sable et le Fort Saint Louis, et, ayant un ponton, je me suis toujours demandé pourquoi nous n'avions pas l'allocation d'un zodiac pour faire la liaison, c'eut été bien plus rapide et, ma foi, fort maritime...
Dommage.
Pour ce qu'il en est de plonger autour de la Pointe des Sables, en 88/90 il n'y avait pas que la raffinerie, il y avait aussi la décharge, pas question de se baquer la dedans !

Bien amicalement TUR2

Vu ma spécialité, timonier, j'ai obtenu mon permis bateau hauturier pas simple validation à La Rochelle, sans avoir à passer quoi que ce soit. Hélas je n'ai jamais eu de bateau...!

je me renseigne Max. sur l'insigne de radio

J'ai aussi passé mon permis bateau à FDF permis A avec épreuve conduite sur Zodiac , lol , ensuite passé le permis B à Saint Mandrier au GEM en ayant que le timbre fiscal à payer . J'ai eu 3 Zodiac et un voilier péche promenade .

Qulqu'un peut me rappeler comment poster des photos. Je ne m'en souviens plus.

Comme Alain, j'attends avec impatience les photos de Forestas. Nous avons le même âge et nous étions aux Antilles à la même époque.

Inspection de la Marine aux Antilles par l'amiral Yves Leenhardt, chef d'état-major de la Marine.

Je commence par la fin.
(décembre 1985) Dernière formalité, comme pour toutes les autres visites officielles ou inspections générales : entretien en tête-à-tête avec l'amiral dans mon (petit) bureau.
Il se montra globalement très satisfait de cette inspection de la Pointe-des-Sables et me félicita (confirmation quelques heures plus tard par message officiel du CEMM). Je n'eus droit qu'à deux remarques :
- Dans la garde d'honneur de la station, deux marins étaient vraiment trop petits à son goût. J'ignorais qu'il y avait une taille minimum pour faire partie d'une garde d'honneur ! La PDS, ce n'est pas la Garde Républicaine.
- Tous les panneaux réglementaires "Défense d'entrer. Danger de mort" " (avec tête de mort) étaient à changer : trop défraichis, peinture non réfléchissante et pas assez nombreux.
S'il n'y a que ça ...

Suite de cette visite, quelques semaines plus tard :
Début 1986, l'ingénieur principal Galland, directeur des Travaux Maritimes, m'annonça une excellente nouvelle : dans la rubrique "sport et loisirs", Paris venait de mettre à sa disposition un crédit vraiment très important pour la station radio de la Pointe des Sables. Un crédit qui, jusqu'à présent, n'avait jamais été prévu et uniquement pour la PDS !
Il y eut évidemment quelques jaloux du côté du fort Saint-Louis. Certaines de mes doléances ont dû être prises en considération mais je n'en demandais pas tant.

Je souhaitais avoir une piscine, les crédits étaient suffisants. M. Galland, lui, préférait un court de tennis. J'insistais, il ne voulut rien savoir. Le plus gradé a toujours raison. Quelques mois plus tard fut donc inauguré en grande pompe le court de tennis de la Pointe des Sables. C'est une entreprise spécialisée métropolitaine qui réalisa le court proprement dit. Le revêtement de sol répondait aux normes professionnelles les plus sévères. Ce tennis de la PDS coûta une petite fortune. A se demander si les TM n'avaient pas des actions dans cette entreprise. Je plaisante.

Août 2021 souvenir de la PDS
Suite aux remarques de l'amiral Leenhardt, j'ai reçu une centaine de ces panneaux alors que la moitié suffisait.
Je sais, ce n'est pas bien, mais j'en ai gardé un - un seul - en souvenir. Il est dans mon garage, sur le grand panneau en bois où sont rangés tous mes outils.

Toujours dans mon garage, sur le même panneau où sont rangés mes outils.
Cohabitation entre le colibri de Martinique et la vahiné de Tahiti

Pour en revenir à mon affaire de Zodiac, j'en avais parlé au chef de station, qui m'a dit son impuissance. Pourquoi lui en ai-je parlé ?
Je ne me rappelle plus si c'étaient nos chers amis dockers ou nos chers amis transporteurs qui avaient carrément verrouillé les accès à Fort de France... Ah, liberté chérie !

Max. qu'en je pense que nous aurions pu avoir une piscine!!!!!!!

Michel, à l'occasion de grèves ou autres mouvements sociaux du même genre, il est déjà arrivé que la liaison PDS - fort Saint-Louis se fasse par la mer, l'embarcation étant fournie par l' Unité Marine.
La Pointe des Sables avait la chance d'avoir un ponton mais pas d'embarcation. Dommage. Mon voisin du fortin a eu un bateau personnel qui était amarré à ce ponton. Mon fils aîné et Bernard ont fait de la planche à voile à partir de ce ponton. Il a donc quand même servi un peu à quelque chose.

tabletop, pourquoi un tennis et non pas une piscine ? Un court de tennis ne coûte presque rien à l'entretien. Par contre, une piscine, il faut l'entretenir en permanence. Je pense que c'est pour cette raison que les Travaux Maritimes n'ont pas voulu installer une piscine à la PDS.

Sorties des familles, suite :

1984-1987 sortie station PDS sur une plage du sud. Ce n'est pas forcément la même sortie que celle du message précédent.
Mon épouse et autres dames de la PDS devant une bouteille de 7Up. Bizarre. C'est pour la photo qu'elles ont planqué le rosé sous la table ?

1984-1987 Brochettes partie à la PDS avec les familles. Les plus malins se sont mis à l'ombre.
Le grand barbu, c'est Calvet.
A droite, la grande porte, c'est l'entrée du PC radio.

1984-1987 Avec les familles, brochettes partie à la PDS
Contre le mur extérieur du PC radio, dans une des deux grandes gamelles, planteur maison (léger) à volonté. Cet après-midi, ce sera "repos et sac" pour tout l'équipage.
De G à D, on reconnait, entre autres, Calvet, M. et Mme Roguet (mes voisins du fortin), le capitaine d'aviation L. et son épouse (chef de l'antenne DGSE, son bureau était à la PDS, son épouse étant sa secrétaire), mon épouse en grande discussion avec Mme ..., Mme Dorveaux, Mme Dussart ....
Je pense que mon épouse discute avec Denise Neimann. Elle porte un bébé dans ses bras et c'est en novembre 1985 que la petite Amélie Neimann a eu un petit frère prénommé Nicolas.
Après la PDS, Bruno Neimann a fait radio volant et a été affecté à Nîmes Garons.

1984-1987 un amiral cinq étoiles à la PDS.

Les photos précédentes, ce sont en fait des tirages papier que j'ai scannés.
Je viens de retrouver la numérisation HD d'une diapo d'origine (3100 p), plus nette.
Avec un peu de chance, je retrouverai peut-être les autres.

Du coup, à gauche, je remarque une bien jolie jeune femme, probablement Martiniquaise et très bien entourée.
tabletop la reconnait peut-être ?

Je vous rassure, avant de prendre leur quart à 12H00, le chef de quart et les opérateurs de quart au PC radio (juste derrière la porte) n'ont pas été oubliés.

Voilà les premières photos.

Juste un détail, j'ai vu plus haut une photo de 2 dragueurs, dont le M734 qui était la Croix du Sud et non pas le Canopus ou l'Altaïr comme laissé entendre.
Bientôt d'autres photos suivront, maintenant que j'ai compris le système.

msg 351

la sortie à la plage. j'en ai fait une ou deux avec toute la station dont une mémorable dont je me souviens bien :
sur le sable nous avions un demi tonneau pour faire le bbq. après le repas bien qu'éteint il a fallu jeter les cendres à l'eau nous avons donc a plusieurs tiré le demi fut vers l'eau je me suis positionné pour le pousser vers la mer. erreur!!!!! en bougeant le fut j'ai marché a l'endroit ou il se trouvait. le sable était brulant mon pied a doublé de volume en trois secondes. j'ai cinq grosses cloques sur les orteils tune énorme sous la plante du pied!!! direction le toubib

pour les photos. sur la seconde non numérisé avec Calvet il y a le blond je ne me souviens plus de son nom mais il était super sympa. quant à la martiniquaise je ne connais pas car quand je suis arrivé DORVEAUX n'était plus là . par contre nous avons eu deux choux (Calvet et Quéré) qui se sont marié avec deux soeurs. je crois savoir que le mariage de Quéré n'a pas résisté au retour à brest oùnous nous sommes revu.

Avant la PDS, Bruno Neimann a bien fait Nouméa. Après la PDS, il a fait radio volant et est retourné en campagne "Aéro" à Nouméa. Son épouse étant originaire de Nouvelle Calédonie, ceci explique cela.
Après la PDS, nous nous sommes revus en métropole.

tabletop, le gars blond et super sympa dont tu parles, n'aurait-il pas fait sous-marinier après la PDS ?

Forestas, pour le Vaval martiniquais, un de tes collègues s'est déguisé en Fidel Castro.
Dans ces années 1962-1964 aux Antilles françaises, les Cubains n'étaient pas particulièrement nos amis. Bien au contraire.
En tant que radio au pc trans/pc radio, j'en ai vu des messages sur ce sujet ...

Sans rien révéler de confidentiel :
à l'époque, la grande crainte des autorités françaises en Martinique/Guadeloupe, c'était le débarquement de mercenaires ou guérilleros cubains en Martinique et/ou en Guadeloupe qui, avec l'aide de complicités locales (indépendantistes), auraient tout fait pour soulever et entraîner avec eux la population contre les "colonialistes" français et réclamer l'indépendance de l'île qui serait ainsi devenue une amie et une alliée politique de Cuba. Une sorte de Baie des cochons à l'envers.

Mariage de Quéré et Calvet avec deux sœurs martiniquaises :
mon épouse et moi étions invités à ce mariage mais, ce jour-là, nous ne pouvions pas y aller.
Quéré, je l'ai revu à Brest. Il m'avait alors annoncé que sa femme l'avait quitté et était retournée en Martinique.
La vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille.

Sorties station
il y avait deux autres types de sorties :
sortie "entre hommes", sans les épouses
et, au niveau du carré, sorties resto OM/OMS à Fort-de-France.

1984-1987 sortie station "entre hommes" dans le Nord de l'île.

1984-1987 sortie PDS "entre hommes", suite. Dans l'extrême Nord de l'île, il y a un petit sentier qui relie la côte Atlantique à la côte Caraïbe. Ce circuit, assez sportif, on ne peut le faire qu'à pieds. Dépaysement garanti, rien à voir avec les belles plages (trop) touristiques du Sud. J'ai bien aimé.