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Merci Jean-Léon, il m'en reste encore d'autres à numériser puis effectuer le montage, mais petit à petit ça prend tournure. Et c'est toujours un plaisir de revoir ce que l'on a vécu il y a de nombreuses années!!:
Voici un petit film que j'avais tourné un dimanche en 1975 à Arta. A la fin du film, on y voit très rapidement la piscine du centre de repos militaire.
Je poursuis aujourd'hui des extraits des films que j'avais fait en 1975-77 lors de mon séjour à Djibouti. Voici le film de deux "expéditions" que j'avais faites, la première avec des collègues + familles de l'infirmerie-hôpital militaire (appelé plus tard hôpital Bouffard), et ensuite celle faite avec des amis de l'hôpital Peltier. J'avais lors de la première année de mon séjour la Land Rover bâchée, que je conduit (j'ai une casquette orange sur le film). C'était, à partir de la route qui mène à Dikhil, une piste très mauvaise, et il fallait plus de 4 heures pour atteindre le lac Assal. Nous avions tous ramené des blocs de sel (j'en ai encore dans ma cave!). J'avais cédé la 2ème année de mon séjour ma Land Rover au carré des officiers du Cdt Bourdais (avec qui j'étais allé aux Seychelles) et avais gardé ma Méhari, qui m'était bien utile pour circuler sur des routes et pistes plus carrossables.
Voici le film:
Dernière édition par jeanlepogam le Sam 29 Juin 2013 - 8:21, édité 1 fois
Merci Jean, c'est bien l'image que j'avais en mémoire de la première "excursion" au lac Assal, une dizaine d'années plus tard.. Nous avions mis 11h00 à partir de Djibouti (2 étapes, arrêt pour la nuit au Goubet , qu'il me semble reconnaître au début de la vidéo ?)
Je n'avais pas ramené de sel, mais des cristaux de gypse :
La seconde fois, une route toute neuve avait été construite, beaucoup plus rapide mais tellement moins "folklorique"...
Oui, c'est bien le Goubet que l'on voit au début de la vidéo. Ceux qui sont allés au lac Assal ne me démentiront pas: c'est l'endroit, à mon avis, où il fait le plus chaud du territoire. On est à environ 300 mètres en dessous du niveau de la mer.
Effectivement, il y fait très chaud... Je suis allé dans l'eau jusqu'à mi-cuisses, en sortant de l'eau ça cuit...heureusement il y avait pas loin une petite mare d'eau douce, comment l'expliquer ?
Survolé 2 fois en Bréguet Atlantic, ça fait drôle de voir l’altimètre passe le zéro et partir en sens inverse...Sur le certificat de vol il est indiqué 500 pieds soit environ 150 mètres, mais l'altitude de sécurité ne permet pas d'aller au-delà, donc il est possible que le niveau soit d'environ 1000 pieds en-dessous de la mer...
Super sympa ces vidéos. Je suis comme Pingouin Nostalgique, j'ai un diplôme qui ressemble au sien... Nous avion loué un avion (avec pilote bien sur) pour faire le survol du lac Assal et du lac Abbé et il est vrai que voir l'altimètre passer en dessous de 0, ça surprend... Vivement la retraite que je sorte mes films et mes photos pour vous montrer cela.
Dernière édition par mataf77 le Sam 29 Juin 2013 - 17:11, édité 1 fois (Raison : Rajout de mot)
Un grand merci pour ces Vidéos sur Djibouti - ca n'a pas grand chose a voir avec la période que j'ai passé dans ce pays ( 58 - 60 ) Djibouti c'etait 5 a 6000 habitants, les djiboutiens habitaient dans le quartier du coté de la mosquée - les commerces etaient tenus par des Grecs principalement et des arabes qui vendaient de tout - a l'époque nos sorties etaient d'aller sur les Paquebots en escale pour Madagascar ou l'extreme orient, cela environ tous mois - etant dans les Trans, je captais la France en ondes courtes pour les nouvelles- c'etait vraiement le Bled - on etait bien, moins saturé que maintenant par la Télé ou autres!!!!. Neufs jours de bateau pou aller et 18 heures de vol pour rentrer, le modernisme est passé par la, c'est nostalgique -
En 1975 ce n'était pas non plus comme maintenant: on écoutait la radio de France par ondes courtes également. Quant à la télévision, on avait une seule chaine, djiboutienne, en noir et blanc, et le programme des émissions télévisées était plutôt succinct!
Après la ballade au lac Assal, voici celle au lac Abbé. Vous y verrez notamment l’existence de sols mouvants, l'épouse d'un collègue l'ayant expérimentée (et personne pour l'aider à s'en sortir, moi je filmais!) et les innombrables flamants roses.
Une sortie d'un dimanche près de la frontière éthiopienne, au poste du GNA (Groupement Nomade Autonome) d'Assamo. L'épouse de mon confrère avait préparé un délicieux pique-nique. :
Merci Jean, je ne suis jamais allé au lac Abbé, j'aurais éventuellement pu, puisque l'Armée de l'Air proposait parfois aux équipages d'Atlantic arrivants de faire un peu le tour des sites en hélico, mais comme j'avais déjà fait le survol territoire j'ai laissé les "nouveaux" découvrir Djibouti. Je ne connaissais pas non plus Assamo, les chemins bordés de pierres peintes en blanc rappellent l'entrée de la Légion à Djibouti...
Je poursuis la série des ballades autour de Djibouti lors de mon affectation en 75/77. Pour Noël 1976, j'étais allé avec plusieurs camarades de l'hôpital militaire au Day. Nous avions pris le bac entre Djibouti et Tadjoura puis étions montés dans la forêt du Day jusqu'à la maison que nous avions réservée. Du fait de l'altitude, c'était le lieu où la température était la plus fraiche du territoire, d'où le feu dans la cheminée, que l'on voit sur le film. En début de ce film, vous verrez les nombreux bâtiments de la Marine Nationale dans le port. A la fin de ce film, vous verrez un rapide survol en hélico de la forêt du Day, suivi d'un méchoui organisé par le détachement de l'ALAT, dont j'avais été invité !
Comme toujours, belle vidéo et des souvenirs qui remontent à la surface...10 ans plus tard pour moi, quelques photos et toujours en mémoire cet accident de l'ATL 19 , le 18 mai 1986... Dans la forêt du Day, (Dittilou exactement), un Djiboutien qui avait fait des études d'ingénieur agronome en France ( d'après ce qu'il nous a dit) arrivait à faire pousser à peu près tout , grâce à un système d'irrigation à base de troncs d'arbres évidés, et nous logions dans ces petites "huttes":
Dans cette forêt, on nous avait recommandé de faire attention de ne pas toucher certains arbres, au tronc jaune comme du soufre, il paraît qu'ils étaient très urticants. Est-ce que ça te dit quelque chose ?
Non, Pingouin nostalgique, je n'ai pas connaissance de cet arbre à l'écorce urticante. Par contre, je ne suis pas étonné qu'il soit possible de faire pousser beaucoup de végétaux. L'altitude qui permet d'obtenir une température moins élevée et surtout la présence d'eau dans le sol le permet.
C'est au volant de cette jeep que j'ai fait début 1977 le tour complet du nord du territoire, sur 4 jours, en faisant étape à chaque fois dans un poste du GNA (Groupement Nomade Autonome). Ces postes étaient situés près de la frontière, éthiopienne d'abord, puis érythréenne ensuite. Ci dessous, vous verrez le film fait à l'époque. J'étais parti faire ce circuit avec deux amis, pilotes d'hélicoptère de l'ALAT, l'un ayant emmené femme et enfant. Le 2ème jour, nous avons eu la chance d'être ravitaillés par hélico en produits frais, champagne et glaçons... Je garde de cette expédition un souvenir inoubliable des paysages traversés, des pistes souvent très difficiles et de la gentillesse des occupants de chaque poste de goumiers. Lors du dernier poste (Khor Angar) nous avons vu passer des convois d'armes se dirigeant vers l’Érythrée, à l'époque en guerre. Devant reprendre notre travail à Djibouti le dernier jour, nous sommes rentrés par avion, laissant le soin au 5ème RIAOM de rapatrier par bateau nos véhicules. Ce film est le dernier que je peux vous présenter qui a été tourné sur l'ex TFAI.
Prochainement, je mettrai dans ACB le film que j'avais pu faire lors d'une visite au Yemen en 1975 quelques mois avant mon départ.
J'étais à Djibouti de sept 76 à mai 77 sur l' EE Kersaint en mission renfort pour l'indépendance. j'ai été affecté également à l' UM Djibouti comme chef Télec en 87/88, j'avais ramené comme souvenirs typiques entre autres une bouteille fondue, et un bloc de sel du lac Assal et 25 ans aprés le bloc est tjrs dans mon salon, bon il a quand même diminué par 3 mais tjrs vaillant. Je suis repassé en 97/98 avec le Duguay trouin qui remplaçait la Jeanne d'Arc. La ville avait changé mais pas les charmantes naias !!!!!!