par Au sujet de la très grande diversité des compétences qui étaient demandées aux radios et à leurs éventuelles conséquences, une histoire dramatique me revient à l'esprit.
B. et moi étions du même BAT, le 29ème Cosaque. Dans les années 70, sans doute avec le grade de PM BS, il était affecté à l'ambassade de France à Tokyo. Du jour au lendemain - ou presque - il s'est retrouvé chef de la station émission de La Réunion. Si j'ai bonne mémoire, cette station était provisoire, en remplacement de celle de Diégo, et constituée de shelters mobiles venus de métropole. Donc, très peu de place pour se mouvoir à l'intérieur.
Il est mort électrocuté en dépannant un émetteur HF. L'amiral Alindien est venu à ses obsèques. Très bien mais la Marine avait peut-être une part de responsabilité, non ?
Quand j'étais à Kerlouan de 96 à 99, un des OMS radio venait de l'ambassade de France au Caire en Egypte. Il nous expliquait que son travail en embassade n'avait rien à voir avec la radio : il s'occupait des bâtiments de la Marine Nationale en escale en Egypte ou transitant par le canal de Suez.
Dans les années 60 à Rufisque, un SM radio chef de quart était également mort électrocuté en dépannant, seul et de nuit, un émetteur. Qui était responsable ? Je crois bien que c'est ce drame qui a entraîné la modification du plan d'armement afin que le chef de quart ne soit plus seul pendant la nuit.
