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En 1878, le général Émile Mellinet, vice-président de la Société des bibliophiles bretons, insérait dans un volume de « Mélanges historiques, littéraires et bibliographiques », publiés par les soins de cette société, une relation de la descente des Anglais à Camaret en 1694.
Dans votre moteur de recherche : retro29.fr/1694-descente-anglais-camaret
J'ai pris le temps de lire vos récits, dans ce sujet que j'avais quelque peu "omis", très intéressants, même pour quelqu'un qui ne connaît pas Brest. Le passé qui ressurgit est passionnant, et pour moi qui apprécie les "vieilles" photos, je suis gâté. Merci à tous pour ces contributions.
1871 - Les insurgés de la commune de Paris à Brest et à Lorient
Le nombre total des prisonniers à Brest le 14 juin, date du dernier convoi arrivé, était de 10,973. De ce nombre, 1,159 ont déjà été mis en liberté, 486 sont à l'hôpital et 190 sont morts : il y en a donc encore à Brest 9,100 ; les vieillards et les enfants au-dessous de 16 ans sont sur un ponton spécial. Les autorités maritimes n'ont absolument rien à faire avec l'examen des prisonniers et la préparation de leurs dossiers ; c'est l'œuvre de capitaines-instructeurs, envoyé s de Versailles, et qui expédient directement leurs rapports aux autorités militaires de cette ville.
La suite dans votre moteur de recherche : retro29.fr/1871-insurgés-commune-brest
Bonne lecture
Malé, alain EGUERRE, MILAN Patrick, medoc2, Xavier MONEL et pinçon michel aiment ce message
Les renseignements contenus dans ce chapitre sont dus à l'obligeance de M. le Dr Ad. Duchateau, professeur de clinique médicale à l'École de médecine navale.
Brest est un de nos grands ports de guerre, un de nos arsenaux les plus importants ; sa population fixe en fait une des premières villes de France, car elle est de près de 70,000 habitants ; sa population flottante, représentée par le personnel des différents corps de la marine et de l'armée de terre qui y sont casernés, par les étrangers venus de France ou par ceux que les navires y débarquent incessamment fait monter ce chiffre à plus de 90,000 individus.
Au point de vue de la prostitution, Brest est donc une ville intéressante à étudier. La suite sur votre moteur de recherche : retro29.fr/1889-prostitution-brest
Bonne lecture
alain EGUERRE, Xavier MONEL, pinçon michel et Gillou29S aiment ce message
Pour la première fois devant vos yeux ébahis : une course de tramways sur la place des Portes ! Et en couleur, mar plij.
En tête, le tram’ emmené par « Oxygénée Cusenier » (ce n’est pas de l’eau oxygénée, c’est de l’absinthe…) et soutenu par les Dames de France, à destination de la Grand’Rue, suivi de très près par son meilleur challenger, le tram’ « Chocolat Meunier », l’éternel second.
Le chocolat ne s’avoue pas vaincu, mais il accuse un certain retard et semble ne pas pouvoir suivre la cadence des Dames (dopées ?) à l’absinthe. Par dépit, marqué par le désespoir du vaincu, il s’élance à corps perdu vers la rue de Siam. Il sait fort bien que cette rue est constamment encombrée, mais perdu pour perdu, il s’abandonne à devoir réduire l’allure, sinon à commettre l’irréparable...
Comme le disait un camarade : « T’auras pas ça dans l’civil ! ».
jym, alain EGUERRE, MILAN Patrick, medoc2, loulou06000, Xavier MONEL, dan83143 et aiment ce message
Brest, 6 novembre 1820. Cette ville a été le théâtre de la plus plaisante aventure. Pour l'intelligence de l'anecdote, il faut que je prenne la chose d'un peu haut. Les journaux ont parlé diversement de scènes tumultueuses qui ont eu lieu à Brest dernièrement, mais le mal a été fort exagéré par l'esprit de parti. Tout s'est borné à des rassemblements où le cri de Vive la charte ! a été dominant, à une fête donnée à un député libéral et à des charivaris exécutés sous les croisées d'autres députés du bord opposé. Ces derniers étaient des magistrats de haute volée, et sans doute il a été de la dernière indécence de les bafouer ainsi. Dans cette circonstance, les autorités n'ont pas montré la fermeté nécessaire ; il aurait été facile d'arrêter un tel scandale dès l'origine, et Brest n'aurait pas eu l'affront d'être signalé comme une ville rebelle, de voir désarmer sa garde nationale, destituer son maire, son sous-préfet, etc., etc.
La suite dans votre moteur de recherche : retro29.fr/1820-plaisante-aventure-brest
Bonne lecture
alain EGUERRE, Xavier MONEL, pinçon michel, semperfi et Gillou29S aiment ce message
Je n'avais pas vu ton article sur la prostitution, intéressant. Pour en avoir écrit 50 pages dans mon bouquin je n'ai pas grand chose à critiquer, peut-être deux points:
Le docteur dit que les maisons sont au maximum de 27 en 1877, je dirais que le maximum a été atteint en 1880 avec 29 maisons.
Quant à la syphilis, le docteur parle d'une stagnation, non les contaminations n'ont fait qu'augmenter jusqu'à atteindre un stade très préoccupant en 1888.
Pour la suite chronologique, les maisons se sont réduites et cantonnées rues Suffren et Kleber, jusqu'à la guerre. Il a fallu distraire les Allemands. Un hôtel de la rue du Château a été réquisitionné et transformé en maison, pour Allemands.
Une dernière époque dont on parle peu: le camp Américain de Pontanezen entre 1917 et 1920... Elles avaient leurs entrées...
Quant à la dernière photo que tu as mis en illustration avec le pont et la roche, la vue date de 1870.
Kenavo !
MILAN Patrick, Xavier MONEL, Christian Suné et pinçon michel aiment ce message
1895 - Les heures de cloche dans l'arsenal de Brest
L'amiral Vallon, député de Brest, profondément ému du tableau des misères qu'éprouvent, par ces temps de froid et de neige, les ouvriers du port de Brest dans l'accomplissement de leurs devoirs quotidiens, vient d'adresser à M, le ministre de la marine la lettre suivante : ...
Dans votre moteur de recherche : retro29.fr/1895-heures-cloche-arsenal Bonne lecture.
Merci Gillou pour tes remarques sur le sujet de la Prostitution à Brest en 1889 : retro29.fr/1889-prostitution-brest
Pour la date de la prise de vue du quartier des Sept Saints, je corrige l'erreur.
Quand aux éléments produits par le Docteur Reuss en 1889, il sont du même acabit que ceux que nous recevons actuellement par les différents "Conseils de Santé, de Défense, Médicaux et tutti quanti" ...
La seule chose que l'on peut dire c'est que l'excuse du "bug informatique" ne tient pas... Bonne journée.
Xavier MONEL, pinçon michel et Gillou29S aiment ce message
Carte postale écrite à Saint-Pierre-Quilbignon le 21 décembre 1915. C'est ma grand-mère maternelle qui écrit à son marin de mari pour lui souhaiter une bonne et heureuse année 1916. ".../... et je ne souhaite qu'une chose, que l'année prochaine soit plus gaie que cette année mais malheureusement ça n'a pas l'air. Enfin, vivons dans l'espoir. .../..."
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir". (Tristan Bernard)
HèmBé43, loulou06000, Xavier MONEL, dan83143, JACQUEZ, pinçon michel, Barrois René et aiment ce message
Dans le sujet "station radio Kerlouan", morbihannais et moi avons parlé des lits-clos bretons dans lesquels dormaient nos grands-parents et arrière grands-parents. Extrait des mémoires de ma mère, période BREST 1908-1920 :
"Mère décréta que je dormirai dans le lit-clos avec Marie-Corentine. Elle se réservait de partager le grand lit découvert avec ma sœur Yvonne. L'intérieur du lit-clos ignorait superbement les couvertures, la laine, le crin le duvet et le coton. Rien que deux draps de chanvre et deux couettes gonflées de balle d'avoine, l'une dessous, l'autre dessus. La balle d'avoine faisait office de matelas, de couverture, d'édredon, de traversin et d'oreiller. Je me glissais au milieu, dans ma petite chemise et me poussais vers le fond, contre le mur. L'avoine me grattait partout au dos, au ventre, à la poitrine. Il m'en rentrait dans l'oreille et dans le nez. Je manquais d'air. J'avais chaud. J'étouffais. La couette du dessus, trop lourde pour moi, m'écrasait. Je tournais et me retournais sans trouver le repos.
Grand-mère se déshabillait sans hâte, ôtait sa coiffe du jour, son corselet, son tablier, sa lourde jupe bleue, ses gros bas de laine. On eût dit un fantôme dans sa longue chemise de toile. Elle enserrait ses cheveux dans un bonnet de coton qu'elle nouait sous le menton. Puis, dans cette tenue nocturne, s'agenouillait sur le coffre jouxtant le lit-clos, fermait les yeux, joignait les mains et priait. Cela durait, durait ...
Ensuite, le long fantôme se glissait dans l'étroite ouverture et me rejoignait dans la balle d'avoine. .../... Je passai trois ou quatre nuits atroces .../... "
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir". (Tristan Bernard)
Matelot, MILAN Patrick, HèmBé43, Xavier MONEL, lefrancois, Christian Suné, pinçon michel et aiment ce message
L'amitié est comme les algues : quand on s'en approche, elles s'éloignent, et quand on s'en éloignent, elles se rapprochent N'y fihavanana tahaka ny volon-kotona : hatonina, mahalitra ; halavirina, manatona !
jym, loulou06000, Xavier MONEL, dan83143, Jean-Pierre DAFFNIET, JACQUEZ, Christian Suné et aiment ce message
Cette très belle photo du hall de la gare de Brest en 1969 me rappelle des souvenirs de 1970, au même endroit.
Retour de Dakar/Rufisque en 1970. Après les CFC et avant de retourner aux Bormettes pour le BS radio, passage obligé par le Dépôt des Equipages.
Nous étions en juillet-août, donc en période de congés d'été. Je pressentais l'avenir à très court terme. Comme tous les ans, le "château" (amirauté + services associés) et les stations radio allaient envoyer plus de 50 % de leurs personnels en permission et demander au Dépôt de combler les vides. Service par bordée garanti, quart de nuit et passation de suite quasi nulle. Travailler dans ma spécialité, oui. Mais être pris pour un c.., non !
Nénesse (le bidel des Disponibles) cherchait des seconds maîtres volontaires, de toutes spécialités, pour faire chefs de patrouille en ville et à la gare SNCF. Il n'en trouvait pas ou pas assez. Après avoir bien réfléchi, je me portai volontaire. Un jour de service suivi de deux jours de repos à la maison. Cela me convenait parfaitement, dès l'instant où ce n'était que provisoire. En tenue de sortie avec ceinturon et pistolet, je sillonnais la ville de Brest en voiture avec deux ou trois matelots ou quartiers maîtres casqués et équipés de matraques. Aux heures de grands départs de permissionnaires (comme sur la photo de Jean-Pierre), j'arpentais les quais de la gare SNCF où nous disposions d'un petit local pour nous reposer entre deux départs de train. Je n'ai jamais eu à sévir. Une patrouille de PM, ça impressionne toujours et les gens se tenaient à carreau dès qu'ils nous apercevaient.
Nénesse était content de m'avoir à son service et me "protégeait" : à chaque fois que le château ou le Service TER téléphonaient pour demander un second maître radio, il répondait qu'il n'y avait personne de disponible. Voilà, c'est ainsi que se déroula mon court séjour au dépôt des Equipages de Brest, juste avant de rallier l'école des radios des Bormettes à La Londe-les-Maures.
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir". (Tristan Bernard)
HèmBé43, loulou06000, Xavier MONEL, Christian Suné, pinçon michel, GOURVES et ALAIN 78 aiment ce message
Trouvaille de mes vacances en Bretagne. En partage cette vieille carte postale de Brest. En légende (au dos) : BREST Pont National vers Recouvrance. Éditions Gaby
Sbab, JM GUYOT, loulou06000, Xavier MONEL, dan83143, Christian Suné, pinçon michel et aiment ce message
@JM GUYOT Je ne saurais dater cette carte postale, mais d'après le timbre on peut penser qu'elle date des années 1910/1915 TIMBRE-POSTE FRANCE; rétro vintage Français 50 centimes (0,50) POSTES; République française; Publié dans les années 1900;; Rare
CHRISTIAN63 a écrit:Je ne saurais dater cette carte postale, mais d'après le timbre on peut penser qu'elle date des années 1910/1915
La photo est bien plus tardive. À gauche on aperçoit l'avant d'un torpilleur ou d'un contre-torpilleur dont les premiers sont entrés en service à la fin des années vingt. En outre les tenues féminines sont clairement d'après PGM.
Amicalement Yvonnick
Xavier MONEL, Christian Suné et CHRISTIAN63 aiment ce message
@Ivo35 Un agrandissement de partie haute à gauche de la carte postale, qui te permettra peut être de reconnaître le type des bateaux présents par leur silhouette. Merci
Xavier MONEL, dan83143, Barrois René et † JONCQUET aiment ce message
Bonjour à vous tous. Ah la gare de Brest que de souvenirs, donc moi aussi aux 'disponibles' à mon retour de Muru, j'ai levé la main quand le Capitaine d'Armes a demandé deux volontaires. Pourquoi parce que une fois les volontaires désignés pour les corvées et bien on avait plus rien à faire et moi me ballader dans une caserne pour attendre le dégagé c'était pas mon truc. Donc casque, guêtres, ceinturon et matraque direction la gare avec un collègue et un SM ....pas très motivé. Cette corvée n'était pas désagréable beaucoup de monde dans la gare à certains moments. Première anecdote, une dame certainement une femme d'officier allait louper son train avec une grosse valise et m'a demandé si je voulais l'aidé dans la marine on est galant, par ici ma bonne dame, je lui ai livré la valise dans son compartiment, elle m'a remercié et donné une pièce...Et puis les permissionnaires arrivent de l'arsenal bien souvent au pas de course pour avoir une bonne place dans le train, on ralenti on salue la patrouille et c'est bon, sauf un qui nous regarde et qui crache par terre devant nous, mon sens militaire n'a fait qu''un tour mais lorsque j'allais saisir le fautif pour lui apprendre à vivre le SM m'a dit de laisser tomber.....Et puis tout d'un coup moins de monde, donc je vais faire un tour dans la gare et paf je tombe sur une de mes anciennes conquêtes de Porspoder enfin le Zodiac quoi..donc bien sur elle me reconnaît je lui indique que si elle souhaite me voir je suis très souvent après le dégagé au 'Globe', mais avec le casque la matraque je devais pas faire l'affaire, d'autant plus que un train arrivant en gare j'avais regagné ma place et je l'ai vu tombé dans les bras d'un biffin.
jobic, HèmBé43, Xavier MONEL, pinçon michel, Barrois René et ALAIN 78 aiment ce message