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Quelques photos souvenirs !...

A Constant

Merci Jean d'avoir mis ces photos.
La Cavalas et son frère Pipady...Nous nous prenions pour des marins lors de la traversée de la rade, surtout si il y avait un petit coup de houle dans la passe !

Super le Cavalas .!!!!!!!!
Bill

Photos émouvantes, merci Constant.
Amitiés ,Gérard

[b]Bonjour , JEAN ! Tes réponses plaisent toujours . @ + (www.aaeemef.asso.fr) .

Avec le "CAVALAS", je me demande si ce n'est pas le "FANTASQUE" en arrière plan. A mon époque (1954-55), c'est à son bord que nous allions démonter, remonter, prendres des croquis de circuits divers pour nos travaux pratiques "Vapeur". Quand à la photo de l'entrée de l'EAMF, je me demande si elle n'est pas "à l'envers" dans le sens horizontal, bien entendu...

Pour Daniel Bonnerue,
Il s'agit du Contre Torpilleur "Tigre" qui fut condamné par décision du 04.01.1954 et remplacé par "Le Fantasque", lui-même condamné le 02.05.57. Il a ensuite été remplaçé par le "Jules Verne et l'Alphée" mais çeux-ci étaient utilisés par le Centre amphibie. Le Dixmude a pris leur place par la suite.
La photo de l'entrée de l'EAMF est dans le bon sens; on peut très bien lire qu'il s'agit de l'Ecole des Mécaniciens Chauffeurs et Scaphandriers.
J'ai une photo du Tigre que je mettrai sur le site.

[b][i]Pour constant

Je viens de regarder sur le carnet d'atelier le dessus de forge sur lequel j'ai oeuvré moi aussi...Exercice n°4.Il faut dire que j'en ai pas gardé un souvenir impérissable...Mes compagnons non plus !Ce satané machin qui s'obstinait à ne pas vouloir être plan,Dieu sait s'il en a énervé plus d'un.Je remarque d'ailleurs le temps passé:16 heures pour 20 heures de temps alloué qui montre bien qu'il était temps d'en finir!!!La note(14),et les observations pas trop flatteuses sont tout à fait révélatrices...Il aura fallu les exercices 15,16 et17 pour parvenir à la plénitude!
Entre temps quand même l'apprentissage de la brasure sur forge,et bien des tubulures de cuivre brûlées...
Je ne me souviens pas du nom des instructeurs ,mais plutôt de la conception pédagogique de l'un d'entr'eux qui consistait suivant l'heure à laquelle on lui demandait conseil,à s'éclairsir la voix avec un léger hurlement,puis à faire valser notre malheureux essai au diable!...Pas toujours,mais il vallait mieux être d'atelier le matin...

Pour CONSTANT :

Très juste mon cher camarade. C'est le mur situé sur la gauche de la porte qui m'a induit en erreur. De plus, je me souvenais avoir monté la garde, de nuit, dans la guérite qui était située de l'autre côté, soit à gauche de la porte d'entrée.

Voici le Tigre en 49 - 51. Nous faisions les T.P. à bord avec le P.M. Rocariès .
Puis l'entrée de l'EAMF vue du côté BAN.
La coupée du Tigre était sur l'étrave, donc assez haute. Au retour des T.P. le jeu consistait à descendre cette coupée, en glissant, jambes surles rambardes; un vrai plaisir ! avec une chute plus ou moins réussie !.
Un jour, étant le dernier à prendre la coupée, j'ai reçu un magistral coup de pied au c.l du PM Rocariès au moment du départ. Belle descente, certes, mais arrivée pas très glorieuse. Je n'ai plus renouvellé l'exploit !
J'ai revu l'OPE Rocariès 13 ans plus tard, quand j'étais OE2. On a bien rigolé ensemble de cet anecdote.

Fanch 56 a écrit:Quand je pense à cette époque, je me dis qu' il fallait en vouloir à cet âge là.

Qui en veut? Et qui se souvient des douloureuses piqûre TABDT? Une par mois le premier trimestre, le samedi matin. La queue dans le couloir de l'infirmerie avec un mélange d'odeurs de teinture d'iode et d'ether. Nous étions torse nu en file, attendant chacun son tour l'exécution en chaîne, un spectacle peu encourageant, car du couloir,nous avions la vision de la suite, nous devions passer à tour de rôle sur plusieurs chaises disposées à l'envers, les coudes appuyés sur le dossier, présentant notre dos au premier infirmier qui répandait une large ration de teinture d'iode depuis l'épaule droite jusqu'au dessous de l'omoplate. Puis on change de chaise , ici un second infirmier tire la peau et dans celle-ci plante une aiguille. On change de chaise pour recevoir cette fois la dose d'injection, une douleur vive et paralysante s'empare de l'épaule, du cou jusqu'au bas de l'omoplate, puis la seringue est retirée, encore un coup de badigeon et c'est le retour à la carrée dans le hamac, le dos endolori et paralysé pour 48 heures, fièvre et jeûne obligé sauf du thé au lait presque imbuvable, (j'ai par la suite été des années sans pouvoir reprendre de cette excellente boisson!). En principe, pas de cinema le samedi soir, ( l'école disposait d'une salle de cinéma qui pouvait aussi servir d'amphi, avec séance le samedi soir, le dimanche après-midi et le dimanche soir), un veilleur en tapant sur l'épaule de chaque entrant vérifiait l'état du spectateur, avec un retour assuré vers le hamac en cas de douleur exprimée! Et le lundi matin, la reprise à l'atelier était des plus douloureuse, l'épaule encore bloquée et endolorie rendait difficile la tenue de la lime devant l'étau! Et il fallait tenir debout jusqu'au repas de midi!

quelle belle description, j'en ai encore mal, disons que ce n'est pas mon meilleur souvenir :affraid: :affraid: :affraid:

Nous étions 3 gamins depuis une semaine à l'Amirauté d'Alger pour des premiers tests de sélection. Direction Marseille, Voyage tous frais payés sur le "Ville d'Oran" à l'avant du rafiot en troisième classe (cale et chaise longue) quelle traversée, mer démontée, moi malade de chez malade, premier contact avec la marine négatif ! ... Arrivée en gare de Toulon vers 15 h direction le quai, la chaloupe grise de liaison et rebelote avec la mer vent et pluie Pas trop frais les 3 jeunots sur le quai de la darse, passage des portes direction les quatrièmes Bt à droite rez de chaussée: attente, distribution de hamacs, assiettes quarts couverts en alu. Interdiction absolue de tout ... repas et boscotage pour apprendre à gréer les hamacs... ( le +beau est venu après quand le couvre feu a sonné combien se sont retrouvés par terre ) Pour les déjà incorporés, 19h appel et direction salle de cours, pour nous interdiction d'être dans les coursives pour regarder. Quand à nous néophites quartier libre ds un lieu inconnu. Par bandes nous nous sommes dirigés vers l'entrée (aubette pour les initiés) la grille fermée nous pouvions voir au large la "Liberté" : la rade de Toulon éclairée. Tout à coup : Foutez moi le camp rien à faire ici. Quel coup de gueule, ns allions apprendre à connaître ces gens "Les Saccos" Moi qui sortais d'un milieu militaire avec tout ce que cela comportait, vie en famille, caserne, discipline, coups de gueule, j'ai été choqué, pensez à ceux qui venaient de quitter les jupons de maman... Je n'ai jamais rien regretté, une école de la vie ...super.Je voudrais ajouter qu'entre mars et septembre 59 il y eu des changements impensables.
- les grilles et les murs de la porte d'entrée furent abatus au profit de la "belle entrée" existant toujours. Jean CONSTANT notre encyclopédie peut il confirmer ?
- Les hamacs et les portiques de suspention les petits placards 50x50x100 à 3 étagères avec range hamac dessus (le bastingage) disparurent au profit d'armoires et lits superposés par carré de 8 ; enfin un peu d'intimité. Avec quelle joie j'ai retrouvé les hamacs à bord de l'ARRO quand nous tournions autour de la Corse pour jouer à la petite guerre avec les Ricains.
- Les gamelles et bidons pour les repas du midi et soir disparurent au profit du réfectoire tout neuf.
- Les cigarettes : 16 paquets (troupe emballage jaune portant la tête des 3 armes terre air mer) deviennent des gauloises bleues mais seulement 8 paquets la campagne anti tabac a commençé il y a très longtemps
- Les douches : FAVEAU dit environ 50m², dans mes souvenirs la pièce était bien plus grande puisque ns y allions par contingent (330) Ns ns trouvions à 4 ou 5 par pomme d'arrosoir, B à C en se frottant mutuellement le dos. Jean Louis et D MOREL pourront confirmer, ns étions ensemble au quatrième j'étais Chef de Bordée tribord.
Pour GUERIN le calot se retournait donc à l'envers et les bordures se roulaient, la vareuse commençait à sortir du pantalon, privilège accordé au 1er et au 2ieme !!!
Au fil du temps j'ai retrouvé très peu d'Arpetes mars 59 septembre 60 (5 sur les 330 que nous étions de mon contingent)
PROBLEMES pour joindre des photos de cette époque, becane neuve .... je rame.
Suite au prochain post et sur d'autres rubriques A +

Rectificatif il s'agit bien de Daniel MAUREL et non MOREL. Désolé d'avoir massacré le nom, mes + plates excuses.

Bonsoir Gallaud, effectivement cela me revient quand je regarde ta photo, heureux de te retrouver.

Jean Louis a écrit:Claude Galaud dit: " Les douches : FAVEAU dit environ 50m², dans mes souvenirs la pièce était bien plus grande puisque ns y allions par contingent (330) Ns ns trouvions à 4 ou 5 par pomme d'arrosoir, B à C en se frottant mutuellement le dos. Jean Louis et D MOREL pourront confirmer, ns étions ensemble au quatrième j'étais Chef de Bordée tribord."

Je confirme, une fois, (on était tellement serrés) nous étions tous sous les pommes de douche en attendant que le chouf permanent veuille bien ouvrir les vannes.
L'eau arrive...froide au début bien sûr, puis un copain dit "ça yé l'eau chaude arrive!
Que non! c'était tout simplement un gros noir bien baraqué qui pissait sur la jambe du gars.
Je me souviens encore du nom de ce noir d'origine sénégalaise que j'ai retrouvé à Lartigue.
Un gars super sympa, taillé comme Stallonne, son nom= >Sil...de
Bonne soirée à tous.
Jean Louis.

Comment ne pas repenser à ces douches ( une fois par semaine ?), l'eau chaude puis l'eau froide pour nous faire sortir, les odeurs dans la vapeur de toute une compagnie, il ne fallait surtout pas laisser s'échapper la savonnette, car gare à celui qui se baissait pour vouloir la rattraper...!

[b]Ah ! Les douches ! Cela a bien changé , et , heureusement . Nous n'avons pas pu vérifier lors du Congrès de Fréjus en 2006 ! Claude GALAUD du 31 , tu y étais peut être , et , nous nous sommes vus ? www.aaeemef.asso.fr . , je tenais le bureau de vote . Yves BODIN du 49 , je ne sais ?. Il a peut être des camarades , à voir sur le site précité . Amicalement à vous tous . :D

Etant chaudronnier, nous prenions pratiquement une douche chaque jour, donc nous étions les plus propres malgré notre travail salissant. Nous étions exemptés de la séance de douche hebdomadaire, il n'y avait pas de plaisir de se doucher avec toute la compagnie alors que nous profitions de tout l'espace avec nos compagnons de galère, les fondeurs et les forgerons.

Pour Maurel

En 52/53,les chaudronniers ne bénéfiçiaient pas encore des douches spécifiques... :x ,mais de celles communes à la compagnie qui étaient hebdomadaires,si bien qu'on traînait tous un fumet qui disparaissait pendant quelques heures dans le meilleur des cas de figure...Curieusement personne ne se plaignait de cet état.Et quand on passait l'inspection pour sortir,on s'arrangeait pour être sérieusement propre,.....non pas pour faire plaisir à l'Officier de garde,mais pour ne pas avoir la honte avec les demoiselles de Chicago :oops:

Bonjour Le Roux Bienvenue sur ce forum ,tu etais aux arpettes en même temps que moi,j'ai fait la 2C Aero,nous ne sommes pas trés loin dans le matricule car le mien est 7981T54,au plaisir