Eh oui Jean-Claude, mais tout arrive !... et là pan... il faut tout recommencer !

Jolies photos les amis, j'espère qu'il y en a d'autres.

Bonjour.

Ah ! quelle bonne vie sur Aukéna pour ceux ou celles qui aiment la solitude.
Ces kilomètres de sable pur sans pollution pour nous seuls.
C'est magnifique, superbe et paradisiaque.
Si le monde pouvait ressembler à cette île idyllique se serait l'Eden sur notre planète et il ferait bon d'y vivre n'importe où .

Bonne journée à tous.

En 1976 je suis allé à Toté pour mettre en place les nouveaux programmes de radiosondage qui étaient utilisés avec les calculateur HP, je ne me souviens plus qui était le chef de station à l'époque ?

Salut mon ami Laurent,
en 1975 étant chef de station à Hao j'avais un pomotu qui fabriquait l'Hydrogène tous les jours et, il a mis le feu au hangar en nettoyant au jet, l'eau est allée dans les boites de soude mal vidées, heureusement les pompiers étaient en face car il y avait 12 bouteilles pleines !!!!!

Catastrophe évitée.
Oui, très bons souvenirs de Totegegie en 70 ET 73.
Merveilleux endroit ou il fait bon vivre.
Que c'est loin tout ça...

Salut Daniel.
As tu connu Le Clézio ??? très bon Copain.

Jean

Bonsoir Krausse.
Oui j'ai bien connu Le Clézio un très bon collègue, que je n'ai pas revu depuis plusieurs années.
Je me souviens que lors de mon passage à Totegegie le légionnaire chef de poste, avait sa table (au mess) surélevée.
Il fallait attendre son arrivée qui était annoncée par un piqué de cloche pour pouvoir commencer le repas...

Bonsoir Daniel et Jean.
Excusez-moi, je ne suis pas les messages.
J'ai travaillé sur ces calculateurs HP, ce devait-être en 1972, je ne me souviens plus si c'était à Muru ou Turéïa.
A Tureïa justement, j'ai aussi eu un chef de poste légionnaire.
Lui, son unique loisir, c'était les maths et il ne pouvait pas comprendre qu'on puisse faire autre chose de notre temps libre !.
Promis, je vais être plus vigilant...
A+

Jean, ne serait-ce pas plutôt le bâtiment des radios au fond :?:

Oui, jean Claude tu as raison.
La météo est bien à gauche cachée par le cocotier, bien vu !!!

Pour réparer ma bévue, voila 2 autres photos polarisées prises à 3 années d'intervalle ou l'on voit la météo et les transmissions, comparez.

A + Jean

Jean, c'est pour la clim que des tôles en plastique ont été rajoutées sur le côté nord du bâtiment technique météo :?:
Il y a un cocotier qui a perdu son plumage...
Salade de cœur pour améliorer l'ordinaire :?:

Bonjour Jean claude.

Je m'aperçois que tu es un excellent observateur, Félicitation.

Quand au cocotier déplumé, sa salade de cœur à dû être un peu coriace.

Je pense que tu reconnaîtras ce bâtiment.

Certes, notre fare bar restaurant où nous avions crée un poste des Maîtres pour agacer le pitaine chef de poste qui venait de Paris, et était un peu dépassé par les évènements, et se méfiait un peu des marins...
Notre Bidou était le S/C Féroldi météo, nous avons eu aussi un transfuge de la table du pitaine qui a quitté la table en plein repas en disant que lui le vieux colonial n'avait plus rien à faire à cette table de coincés...
Il s'est figé au garde à vous et a chanté la chanson :
Après 15 ans dans l'Armé Coloniale
L'Armée me renverra dans mes foyers
Pour épouser une pucelle imberbe
Avec laquelle il me faudra procréer
Le soir des noces, prenant la Créature
Je lui dirai va tourne moi le dos
Le c.l vois -tu c'est contre la nature
Mais c'est si cher au cœur des coloniaux... :!:

Un froid dans l'assistance, applaudissements au poste des Maîtres, et voilà notre adjudant qui se met au garde-à vous devant moi et me dit :
Président je vous demande l'autorisation de m'admettre en tant que membre.
Accordé fut ma réponse...
- Le Clézio ouvre le bar et ramène 5 bouteilles de vin de précision sur mon compte... Dit l'Adjt radio Languenou...
Ce qui fut fait, nous étions 9 à table si mes souvenirs sont bons...

QUELLE AMBIANCE... :!:
Nous étions à 3 Maîtres à tenir le bar donc pas de problème pour améliorer la buvance, en plus le S/M Commis Breton à table...
Que du bonheur... :!:

Je trouve que cette anecdote a bien sa place un 14 juillet... :D
Et des anecdotes de cette époque Totegegie 70, j'en ai d'autres en soute...

C'est vrai Gérard, parfois il fallait taper du poing.
Étant chef de station à Hao j'avais une méhari en ruine qui démarrait quand bon lui semblait cela posait des problèmes, car la station était très loin de la base vie.
Un jeune lieutenant chef du détachement de la légion avait une voiture flambant neuve, tout cela pour parcourir au maxi 200 m, je l'ai signalé au responsable du centre auto, le lendemain le jeune lieutenant vient me voir me traite de petit con et me dit je vais vous mettre au pas...
J'étais à l'époque MP, j'ai signalé cette situation au colonel chef de Hao et le lendemain il me faisait des excuses et me donnait les clefs de sa voiture, (c'était en 1975 nous n'étions plus très nombreux sur Hao).

Duffond ,je me permets d'intervenir au sujet de ta dernière intervention..
Je suis arrivé dans les tous premiers à la météo CEP en mai64.
Le grand patron était le Cipal Uguen...
En station nous étions seuls entre méteo ,nous incombait l'approvisionnement vivres, bibine et comptabilité soit UR4 (?) soit vivres isolés.
Certains chefs de stations ont eu une gestion vivres lamentable, d'autres ont estimé qu'ils n'avaient pas à jouer aux commis...
Bref les stations prenant de plus en plus d'importance avec l'approche des 1ers tirs: augmentation d'effectifs météo ,radios armée de terre tous très gradés même pour faire du morse, plus les dépanneurs...
Il a bien fallu trouver quelqu'un pour gérer tout ce beau monde et s'occuper de l'intendance car si les météo se sont occupés de la bouffe, cuisine etc...
Ce ne sont pas des adjts-chefs qui allaient le faire...
A compter de 65, il y avait inter-armes c'est le plus gradé qui avait la responsabilité du poste
Puis on nous a envoyé un juteux chef de poste, (en général de la Colo qui était juste bon pour orchestrer l'ensemble et envoyer les heures de travail des employés civils à PPT pour établir les fiches de payes...).
En 66 on nous à fourni un aspi ou sous -lieutenant appelé avec les fonctions de chef de poste.
Dans les grands postes il y avait un Capitaine...
Par la suite a été créé l'OPP (organisation des postes périphériques), et c'est revenu à la Légion ce qui était normal puisque leur revenait aussi l'agrandissement, l'entretien de l'ensemble du poste...
En général un juteux -chef qui était Chef de Poste avec tout ce que cela implique : gestion, relations avec la population civile..et bien sûr discipline ,que ça plaise ou non aux autres armes..
La répartition des corvées lors des arrivées de bateaux, catilinas, hélicos... lui incombait et il avait parfois besoin du personnel météo que cela plaise ou non.
Au chef de station météo de savoir être lucide et avoir des relations militaires et humaines avec le chef de poste et savoir défendre sa boutique et son personnel si les choses se passaient mal...

Quand l'Amiral ou tout Officier Supérieur arrivait en visite ou en inspection c'est bien le chef de poste qui allait réceptionner les Autorités...
Je suis resté en station pour ainsi dire sans interruption de 64 à 71, et cela a toujours été comme cela : le chef de poste était le responsable de tout le personnel présent sur le site, il n'avait aucune autorité sur le travail technique de chaque spé bien entendu mais tout ce qui concernait la discipline lui incombait, et c'est normal...
Si chaque Arme fait ce qu'elle veut pour faire caca les autres ça ne va plus...
Conclusion le chef de station météo était sous les ordres du chef de poste pour tout ce qui ressortait de la discipline et du fonctionnement du poste...

C'est comme si les chefs de stations météo de Hao ou Muru se considéraient n'être pas sous les ordres du Cdt de la base...

Cela se passait ainsi au moins jusqu'à fin 71...

Tout à fait exact Jean-Claude.
Petit détail à Hao le chef de la station météo avait rang de chef de service, le Cdt de la base étant un colonel de l'armée de l'air.

Oui Maineult j'ai fait Hao début 66 et en 68 pour les tirs...

Quoi qu'il en soit, nous avons eu en 73 à Totegegie pas mal d'accrochages avec le l' A/C chef de poste de la légion qui se croyait encore à Aubagne.
Mais on ne peut lui en tenir rigueur.

Salut à Tous
A+
Jean

Pour Jean Claude, bien vu l'ambiance dans le faré restaurant en 70.
J'étais également présent mais dans une autre table non moins agitée.

Il ne restera pour moi dans le souvenir de Totegegie que la beauté de son environnement magique .

Ayant fait Totegegie en 1979, c'était encore cette forme d'organisation qui était en place avec parfois des altercations entre chef de poste et Cipal Météo.

En définitive nous ne savons pas qui faisait la pluie et le beau temps sur cet atoll :lol: :lol: :lol:
HATOUP

D'une manière générale, c'est normale que des conflits se produisent entre chefs de poste (armée de terre) et météo (marine, voir armée de l'air).
Les mentalités sont différentes, le marin est " marin d'abord, militaire ensuite ! ", qui plus est s'il est météo et sur atoll.
Comme dit dans différents posts, le météo sur site avait ses sondages à faire de jour comme de nuit, à courir même pendant les périodes de tir.
Entre les sondages il fallait préparer et entretenir le matériel, fabriquer l'hydrogène etc...
Alors si le chef de poste n'avait pas bien intégré ça, et qu'il venait demander au météo sortant d'une nuit de sondages de faire un boulot à côté ou d'avoir une tenue militaire, bien sûre que parfois il y avait incompréhension mutuelle !!!...
Mais j'ai connu ça aussi sur base en métropole ou l'adjudant de compagnie voulait envoyer en corvée un météo qui terminait son service de nuit, (par exemple).

De plus nous marins avions des Matelots et Q-M donc par conséquent corvéables, alors que les radios biffins étaient Sous-Off voir Juteux -Chefs..
Ils assumaient les quart et puis lève rames, pas question de participer à quoi que ce soit, trop gradés..
Ils avaient tous leur permis militaires mais quand il fallait décharger les BDC, ils refusaient c'était le boulot des hommes du rang...
TOTAL, pour faire vite car le temps n'est pas toujours clément et le Pacha toujours pressé nous prenions le P-M Martignol, le S-M Commis Breton et moi même sans permis les GMC et on se payait le déchargement y compris les fûts d'essences, gazole situés sur le pont supérieur avec montée en marche arrière...
Polyvalence volontaire pour le bien de la communauté, mais après il ne fallait pas nous agacer avec des futilités militaires bêtes...