Ah ! voilà le bus pour Cap Malheureux qui passe !
Pas grave je suis en taxi : car Grand Bay / Mahébourg en bus cela doit être long avec 3 changements !

A l'ombre pour regarder la plage.

"Spécial For Tourist" tout juste si l'on ne m'a demandé de payer pour ma photo.

Jolie poussette non.

Belles photos de Cap Malheureux, merci GUILLO, un magnifique et paisible endroit avec sa petite église au toit rouge en bord de mer, face au lagon, par où les sujets de la perfide Albion ont débarqué pour nous foutre la patée, cette fois, et nous mettre dehors de l'Ile de France .... Le retour des pêcheurs y est sympa.

Merci également à Alain pour son oeil toujours très observateur de la vie à Maurice (et peut-être même des Mascareignes et de la Grande Ile !) et pour ses beaux paysages et reportages. Grand Baie, même si cela reste un nid à touristes avec tout ce que cela implique comme inconvénients, même des vols, a tout de même une belle plage et une belle baie .... Pour le reste, tout à fait d'accord, il vaut mieux seulement y passer que d'y séjourner, les restos et hôtels ne sont pas terribles, même les mauritiens n'en raffolent pas, c'est peu dire !

A Alain, bien vu, c'est, effectivement, bien moi, en plan éloigné ... …, avec nos 2 gosses, qui ont, d'ailleurs, bien grandi depuis, devant cette église dont le rouge de la toiture était vraiment d'un rouge vif « pétant », à l'époque. Nous y sommes passés en juillet 1999 avec un séjour de 15 jrs à Pointe-aux-Sables (sur les terres de TUR2 ... :...) et en juillet 2001, avec un séjour de 15 jrs à Flic-en-Flac. J'ai, bien sûr, d'autres photos et regrette de ne pas avoir acquis un APN dès 1999 ... .... car je vais devoir scanner !
Pour ceux qui ne l'auraient pas vu et qui seraient intéressés, repasse demain à 22H45, sur M6, un reportage « enquête exclusive », déjà passé sur l'Ile Maurice (rêves, fortunes et trafics au soleil), et l'envers du décor comme souvent pour de nombreuses « îles de rêve » ou s'affichant ainsi. Si ma mémoire est bonne, on y voit une reine de la nuit, conduisant un coupé sport qui habite justement à Pointe-aux-Sables. Notre ami TUR2 a, certainement, dû la connaître jeune, pour pas dire « bébé » ... ... !

Pour les même raisons que toi, je suis retourné à Maurice avant de remettre le pied à Diégo en 2005.
J'avais déjà envisagé de retourner à Diégo, bien avant, avec Daniel, le petit reporter, mais pour diverses raisons, liées à l'âge de son fils et à l'achat de sa maison, en plus du peu d'infos sur les problèmes sanitaires et politiques de la Grande Ile, cela n'a pas pu se faire avant car trop hasardeux en famille avec de jeunes enfants.
J'ai donc fait le choix de retourner une première fois à Maurice en juillet 1999 avec le souvenir d'une nation arc-en-ciel d'une grande tolérance. J'ai bien fait, février à septembre 1999, fut la période la plus tourmentée de son histoire depuis son indépendance en 1968, suite à la mort, en prison, du chanteur de seggae (mix de séga et de reggae), d'origine créole, Kaya, le 21 février 1999.
Les premières violences eurent lieu à Rose Hill, justement. Les postes de police de Rose Hill et Quatre bornes ont été saccagés.
A Maurice, les créoles sont les personnes d'origine africaine, contrairement aux Antilles, en Guyane et, peut-être, même à la Réunion qui sont d'ascendance européenne.
Ce furent les premières émeutes en 30 ans d'indépendance. De nouvelles tensions inter ethniques entre créoles et hindous eurent lieu le 23 mai 1999, à l'occasion d'un match de foot. Des cocktails Molotov furent lancés contre le cercle de jeux chinois de Chinatown « L'Amicale », qui existait déjà en 1972, situé près de la mosquée Jummah.
Lors de notre escale en 1972, les hindous constituaient presque 52 % de la population mauricienne. Les communautés, alors, représentées, étaient : hindoue, musulmane, sino-mauricienne et la population générale regroupant les personnes d'origine européenne (blancs ou franco-mauriciens), les créoles et les métis.
Pour résumer : les hindous détiennent le pouvoir politique, la minorité franco-mauricienne : le pouvoir économique, les musulmans et les chinois : les réseaux commerciaux, les créoles se retrouvant généralement exclus de cette répartition des pouvoirs.
Cela n'a, aucunement, pas altéré notre séjour et à aucun moment, nous n'avons ressenti la moindre animosité, au contraire. Nous prenions les bus, à l'anglaise, des nombreuses compagnies qui écument l'île stationnées au terminus à la gare routière de Port Louis, polluée par tous les pots d'échappement des bus stationnés dont les moteurs tournent en permanence. C'est le plus sympa pour voyager et sympathiser avec les gens qui rentrent du boulot, en sari ou autre, les écoliers en uniforme de leur école, etc …
Je me suis, bien sûr, essayé à chaque séjour, à la conduite à gauche en louant une voiture mais on peut se faire peur, surtout sur les 3 voies ou les ronds-points, par exemple !
Merci aux appels de phares d'en face qui m'ont parfois remis dans l'axe … ... , enfin le bon !
Les gens sont toujours très gentils et serviables, les paysages superbes bien que le bétonnage commençait déjà à se faire de plus en plus sentir en 2001 sur certains sites touristiques.
Nous avons conservé des liens avec une famille créole de Pointe-aux-Sables dont certains membres ont fait des mariages mixtes en France.

Tu as raison pour Rodrigues, les Mauriciens, eux-même, aiment bien y aller de temps en temps et pour les Chagos, devenues une base américaine secrête, il ne faut, certes, pas oublier leurs habitants venus se réfugier à Maurice, faute de pouvoir rester sur leurs iles.

Je suis passé à côté, dommage, car je sais maintenant que c'est l'un des plus grands fonds photos du monde et un des trésors de Maurice ... ... On peut, même, y acheter des retirages de ces vieilles photos ... ... Merci pour le tuyau, je ne passerai pas à côté à la prochaine occasion !
Je me suis limité au Mauritius Institute, près de l'hôtel du Gouverneur, avec sa collection d'animaux naturalisés et au Musée Postal, près de la Grande Poste, installé dans la première poste de l'ïle construite en 1868, déjà très intéressant avec ses tampons, plaques, vieux télégraphe, balances antiques, boîtes à lettres, instruments et documents divers, et surtout de beaux timbres ... Les timbres les plus chers du monde, à l'époque, le one penny rouge- orange et le two pence deep blue édités en 1847.
Je pense que Jean-Léon aurait été aux anges dans ce Musée Postal ... : ...