Il ne me semble pas avoir écrit que l’on a créé des passes pour entrer dans les lagons de Tureia, de Reao et même de Puka Puka, et ressemblant à celle de Fangataufa, qui là, dans ce cas, unique au CEP, est une véritable coupure dans le béton du récif qui, comme sur chaque atoll s’étend de l’océan au lagon, et cette large passe, à Fanga, une fois ouverte, permettant d’y faire rentrer des bâtiments ou autres barges de volumes importants.
Sur nos autres atolls, il a été crée des échancrures dans le récif, en forme de petit port ou d’abri côtier, de façon à y faire pénétrer de petites embarcations seulement, ce qui met ainsi fin au franchissement du récif par les baleinières, portées en surf par la vague, comme tu connais.
Les embarcations peuvent ainsi accoster, les passagers débarquant passent directement sur le roc du récif et les colis palettés peuvent être manutentionnés avec un engin comme nous voyons plus haut à Tureia.
On voit très bien ces réalisations, portuaires, dirait-on, avec Google Earth
A Reao, l’un de ces « ports » se trouve au bout de la rue principale du village, à l’emplacement de l’arrivée des baleinières en surf.
On sait que ces embarcations n’atterrissaient pas n’importe où, mais en des lieux privilégiés dont deux situés près du village, choisis au coup par coup, en fonction de la direction des vagues et de l’emplacement des rochers, seuls les baleiniers polynésiens gérant l’affaire étant les vrais connaisseurs.
La seconde, de Reao, se trouve au bout de la rue qui part de l’église au 240 environ, vers la cocoteraie puis vers le récif sud ouest.
A Tureia, c’est au bout du village également, là où les baleinières atterrissaient, et comme à Puka Puka.
Il y a probablement d’autres atolls sur lesquels ces petits ports ont été créés, je n’ai pas vérifié et mon ordinateur est défectueux pour Google Earth en ce moment.
André Pilon