Bonjour les amis,
J'étais à la Prefecture Maritime de Cherbourg de 1948 à 1949 ,le soir et en particulier à la sortie du cinéma,nous déambulions dans les rues oû les bars ne manquaient pas il y avait sur les trottoirs des vendeuses de poissons,de la petite friture qu'elles préparaient sur un fourneau à charbon ou à bois et les servaient dans des cônes en papier ces poissons étaient délicieux,mais si je n'ai pas oublié le goût,il n'en est point de même pour leur nom,qui pourrait me le rappeller ? Merci.

Amitiés et hommages à vos chères familles.

mon vénéré ancien
Je pense que tu veux parler de ce petit poisson qu'est le Lançon.

Salut Joel,

Oui ! Joel ! il s'agit bien de lançons le nom m'est vite revenu,merci de ta rapide réponse,tout ça n'a l'air de rien mais il s'agit de nos vingt ans;nous avions encore faim de la derniére guerre,il fallait voir avec quelle voracité nous avalions ces pauvres poissons.

Amitiés à toi et mes hommages à ta chère famille.

A Hourtin j'en ai attrapé avec un ami.
C'était demandé par les touristes, on leur donnait les lançons.

Bonjour les Cherbourgeois,
Cherbourg il y a 64 ans!Lemonnier promu Vice-Amiral d'Escadre,Jour de l'An orageux ,violente tempête sur la Manche,a&u Théhâtre Municipal on passait "La  Belle de Cadix";ma prise de quart à la P.M.était à 20 hje me rendis sur le port,entrais dans un petit restaurant,fréquenté par des pêcheurs,je commandais une bonne bouteille de rouge et deux douzaines d'huitres mais dis-je à l'aubergiste "sans beurre,donnez moi à la place ail et persil rapés",le pauvre homme en resta ébahi,mais il faut dire que non seulement j'aime ça mais mon esprit taquin m'y poussa....
Je pris donc ma veille et quelques heures aprés j'entendis un SOS du paquebot "Queen-Mary" qui était en trés mauvaise posture et réclamait d'urgence des remorqueurs....Par ailleurs la P.M. recut un message indiquant que le Maire de Cherbourg Mr Soufflet se rendait sur les lieux à bord d'un bateau de pêche.......Par ces lignes je ne voulus point vous épater mais seulement souligner qu'il reste encore des temoins ou des
participants à ces évenement gravés à jamais en leur mémoire de vieux marins.

                                                         Cordialement à tous.

L'Officier Marinier de avril 2017



J-M

Quelqu'un peut-il nous dire le nombre de bâtiments militaires qui sont de nos jours stationnés à Cherbourg ? Je pense qu'il ne doit plus y en avoir beaucoup.

Bonjour

Le fort militaire de Querqueville près de Cherbourg est à vendre aux enchères à Évreux le 15 mai au tribunal de grande instance, à 9 h
Insolite. Ce lundi à Évreux sera mise aux enchères une forteresse implantée en bordure de Manche sur un terrain de 60 000 m2. Situé près de Cherbourg, ce bijou patrimonial est mis à prix 50 000 €.

Quel gamin n’a pas rêvé de posséder un fort d’où il pourrait toiser l’ennemi en brandissant son épée de bois du haut des remparts ? Ce rêve de gosse pourrait devenir votre réalité si vous emportez les enchères organisées au tribunal de grande instance d’Évreux qui porte sur le fort de Querqueville, un « site unique et remarquable » juge son copropriétaire eurois, Xavier Taburiaux, gérant de société de la région de Bernay (27) Info Paris Normandie
G.Tragin

Personne n'est intéressé par cette bonne affaire ? Y faire un centre de remise en forme ou de vacances pour les membres du Forum !!!
G.Tragin

Oui Tragin; la question avait déjà été posée dans le sujet " les ports militaires Cherbourg" car il y avait eu la vente d'un autre fort ( Chavagnac) et il semblerait que lorsqu'il y a achat, l'on retrouve le fort en vente au bout d'un certain temps ; bonne affaire pour les commissaires priseurs..!
Voici ce que j'avais mis comme message pour le fort de Chavagnac:

" En dehors des îles Anglo Normandes ( je ne dirai pas nos amis les Anglais) sont susceptibles de pouvoir encore se rapprocher, d'acheter le fort et l'armer en navire de guerre . Je ne les laisserai pas faire Qui souhaiterai constituer une SCI avec moi pour empêcher cette invasion..? "

Personne a répondu ...! : j'ai placé mon (petit) argent ailleurs

Pour Querqueville, on pourra peut être le retrouver a vendre dans quelque temps..!

Oui Revert mais, certainement à la baisse car, pas trouvé d'acheteur. Un groupe d'éoliennes pourrai s'y implanter.... sans gêner personne.
G.Tragin

J'espère bien qu'il ne viendra à personne l'idée saugrenue d'installer des éoliennes dans le fort de Querqueville.

No comment.!!!
G.Tragin

Source : Ouest France numérique du 15/05/2017




Mais où s'arrêteront les enchères ! ?

Pour en faire un établissement étoilé , il va y avoir du boulot a moins que ce soit pour en faire un dortoir ? c'est a voir.
Par contre achat en septembre 2013 pour 50000 euros et revente en mai 2017 pour 500000 euros: ça c'est une bonne affaire, mais c'est la Marine qui s'est faite avoir..!
L'Etat récupérera quand même autour de 180000 euros au titre de la plus value a la revente.
Certains membres ACB qui ont fréquenté les lieux en ont gardé un souvenir rafraîchissant ( pas besoin de climatisation..! ).

Aucun acheteur n'ayant surenchéri, le Fort de Querqueville a été définitivement adjugé
500 000 €.
Source : La Manche Libre du 31 mai 2017

Au vu de la société adjudicataire : Quid de l’utilisation du fort ?

Bonjour
Parc éolien ? Centre de Thalasso ?
G.Tragin

Je reviens sur la Préfecture Maritime.

Appelé en mai 72, j'ai été affecté à Cherbourg après mes classes à Hourtin. J'ai déjà passé quelques jours au foyer Chantereyne avant d'être muté à la Préfecture Maritime, bureau Opérations. Je me souviens de l'aubette, en effet à droite en entrant, et du bureau du bidel. Je ne me rappelle plus son nom.

Dans la cour, à droite également, le bar des officiers, à l'époque, le vrai bureau du bidel.

Le préfet maritime était le vice-amiral Clotteau. C'était mes camarades appelés du bureau Opérations et moi qui étions chargés du ménage dans ses locaux. Il paraît qu'il fallait des personnels de confiance !
Très humain et accessible, cet homme. Plusieurs souvenirs à son propos.
Dans son salon de réception, il y avait un assortiment de cigarettes et cigares à la disposition de ses visiteurs, et il nous invitait à nous servir quand on venait passer l'aspirateur.
Un midi, il débarque dans notre réfectoire et demande ce qu'on a à manger. Quand il voit de quoi il s'agit, il trouve que c'est infect et il donne l'ordre de ramener tout à la cuisine (dans l'arsenal, si je me souviens bien) et exige qu'on nous prépare quelque chose de correct. Il va sans dire que, venant du grand chef, nous avons été particulièrement soignés à partir de ce jour là, les cuistots ne voulant pas avoir à se faire remonter les bretelles une deuxième fois !
Dernière anecdote, un jour que j'étais allé dans l'arsenal pour je ne sais quelle raison, je discute avec un autre appelé qui était en train de peindre un local. Il m'apprend qu'il était étudiant en histoire et qu'arrivé au bout de son sursis, il avait été affecté à l'arsenal. Bien sûr, barbouiller des murs à longueur de journée, il avait rêvé mieux. Dès qu'arrive mon tour de faire le ménage dans les locaux de préfet, je me paie le culot de lui parler de cet appelé. Dans la semaine qui suit le camarade en question est affecté aux archives de l'arsenal.

C'est sans doute à son exemple que tous les officiers et sous-officiers de la Préfecture Maritime étaient très corrects avec les appelés comme moi. Notamment, nous étions tacitement dispensés des marques de respect et de subordination telles que garde-à-vous et salut. Ils nous demandaient seulement de le faire en dehors des murs de la PREMAR.

Il n'y en avait qu'un qui nous cassait les pieds pour ça, c'était un officier de l'armée de terre (OLAT, il me semble, Officier de Liaison de l'Armée de Terre), lui très à cheval sur ces marques de subordination. Un truc qui l'agaçait au plus haut point, c'était qu'en bon "marins", nous lui donnions du "commandant" au lieu du "mon commandant" des biffins: "Oui, commandant, merci commandant, très bien, commandant". Il avait beau menacer de nous faire sanctionner, nous savions qu'au pire nous risquions un léger rappel à l'ordre de notre hiérarchie qui ne l'aimait pas beaucoup non plus. Quand on est tout en bas de la coupée, on n'a que ces petits plaisirs un peu mesquins pour se venger de ceux qui sont tout en haut.

L'Amiral Clotteau (je ne sais si c'etait comme cela le nom,tu t'en souviens certainement mieux que mois) était super tout le mode l’appréciait
A l'époque j’étais sur le ""Fougueux"" et nous avions eu un Pb avec la douane
(il y avait également ""l'Opigniatre""source de nos ennuis ),notre pacha lui a demander d'appareiller pour mettre la cargaison (whisky ,cigarettes ,etc) à l'eau . Il nous a répondu qu'il était trop tard pour cela et qu'il était désolé de ne pas répondre par l'affirmatif

J-M

bjr j ai etait servir je ne sait combien de repas et de cokteille chez l amiral