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Échouage du Sichem Osprey à Clipperton : Aucune pollution à ce jour le 26 février 2010 à 11:33 | source: Tahitipresse
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le 10 février le navire chimiquier Sichem Osprey s’est échoué sur l’île de Clipperton, placé administrativement sous l'autorité du Haut Commissaire en Polynésie Française qui a mis en demeure l’armateur de faire cesser le danger représenté par le navire avant le 15 mars 2010.
Photo : DR-Tahitipresse Le 10 février le navire chimiquier Sichem Osprey s’est échoué sur l’île de Clipperton, placé administrativement sous l'autorité du haut-commissaire en Polynésie Française qui a mis en demeure l’armateur de faire cesser le danger représenté par le navire avant le 15 mars prochain.
Un bâtiment de la marine nationale, arrivé sur place ce jour, a indiqué qu'il n’y a, pour l'instant, aucune fuite de produit ni aucune pollution.
Selon le communiqué émanant du haut-commissariat de la République en Polynésie française, le Sichem Osprey, navire de 170 mètres de long, battant pavillon maltais, transporte 10 500 tonnes de Xylène, produit toxique et inflammable, 6 000 tonnes de suif et 6 000 tonnes d’huile de soja.
Le navire échoué sur une longueur de 97 mètres est de construction récente, avec double coque, et il n’y a à ce jour aucune fuite de produit ni aucune pollution (...).
Après plusieurs tentatives, de déséchouement par la société d’assistance mandatée par l’armateur celui-ci a reculé de 15 mètres, toutes les tentatives de remorquage ultérieures pour remettre le navire à flot ont été infructueuses.
La frégate Courbet de la marine nationale est arrivée sur zone ce matin, avec une équipe d’évaluation des opérations, dont un expert antipollution.
Cette équipe a été hélitreuillée à bord du Sichem Osprey et confirme que les opérations en cours se déroulent conformément au plan initial de remise à flot.
Selon le communiqué, "l’équipe d’experts français a confirmé que la situation était stable (...).
Des navires de pompage et de transfert de la cargaison sont attendus en début de semaine prochaine pour alléger le navire en vue de procéder à de nouvelles tentatives de remorquage à la faveur des marées de fin de mois.
Le haut-commissariat indique qu'une "enquête préliminaire a été ouverte pour infraction au code disciplinaire et pénal de la marine marchande et pour mise en danger de la vie d’autrui.
A ce titre, un officier de police judiciaire de la gendarmerie maritime, embarqué sur le Courbet, a débuté les auditions du capitaine et de l’équipage.
A ce stade de l’enquête, précise le communiqué, il n’est pas possible de se prononcer sur les raisons de l’échouement.