Max, je crois que tu fais une petite erreur : A la date de la visite de l'amiral Leenhardt, le commandant du TVL n'était plus le LV Préaux, mais le LV Le Pivain. J'avais appris qu'ils se connaissaient tous les deux (l'amiral Leenhardt et le LV Le Pivain) ce qui, je pense, avait grandement facilité les rapports lors de la visite. Après la Pointe des Sables, il était venu à Rivière Salée et avait aussi manifesté le désir de visiter la villa de fonction du chef de station (moins attrayante que celle de la PDS). J'avais juste eu le temps de prévenir ma femme si bien que lorsque nous sommes arrivés, elle était encore en train de sortir la poubelle ! Mais comme chez toi, la visite s'était passée de manière très décontractée, presque amicale, ce qui, vu la réputation de l'amiral, était assez extraordinaire !

Pour les photos, comme j'ai bien pris la précaution de le mentionner, je n'étais pas sûr de moi à 100 %.
Mais alors, si ce n'est pas l'amiral Leehnardt, c'est qui cet amiral à cinq étoiles ***** ? Quelqu'un connait la réponse ?
Des amiraux à cinq étoiles susceptibles d'inspecter la PDS et RS en 84-87, ça doit se compter sur les doigts d'une seule main.

17H26 / nous avons également été inspectés par le Major Général de la Marine et par l'Inspecteur général (?) de la Marine.
Sans doute s'agit-il de l'un d'entre eux ?

Effectivement, Max, le "5 étoiles" de la photo n'est pas l'amiral Leenhardt, ni non plus son prédécesseur, l'amiral Lannuzel que j'avais eu en inspection à la DP Toulon. Peut-être comme tu le mentionnes, un inspecteur général ou le major général, mais là, je n'en ai aucun souvenir.

Photos de Max l'amiral ressemble fort a l'Amiral DENIS qui a du etre major general de la marine

facilelavie nous a donné un nom, amiral DENIS. Merci ! J'ai été voir sur internet. Sauf erreur de wikiki, le VAE Alain DENIS a bien été MG de la Marine en 86-88.
Sur les photos, cet amiral a cinq étoiles et non pas quatre. D'autre part, d'après Nono, cette inspection se situerait bien avant décembre 85.
Il n'y a personne qui reconnait cet amiral cinq étoiles ? Et quelles étaient ses fonctions en 84-85 ?

Bonjour Max, je viens de lire ton message n°125, sur la deuxieme photo je trouve une etrange ressemblance avec ton amiral et le CV Brac de la Perriere commandant de la Jeanne campagnes 1973-74 et 1974-75.

L'affectation à la PDS ne me laisse pas un souvenir impérissable. Trop de désagréments, bien que logé dans une "villa" marine, villa simoun dans les hauts, l'environnement était détestable, voisin rasta enfumé en permanence et agressif, en bord de route la route de Moutte et dieu sait le boxon au niveau circulation, les filles à l'école non loin mais 10 métros sur 600 gosses, on est loin du confort du fortin.
La circulation infernale, l'éloignement des plages, les prix élevés vu le niveau de la solde (bien sur on conservait les SUFA, mais suppression des Allocations Familiales), l'attitude de certains Antillais, difficile à comprendre pour un ancien de Polynésie ou de la Réunion, non, l'affectation à la PDS ne supporte pas la comparaison du moins pour un chouf ou un second qui avait de la brioche. En dessous du niveau de MP ou de PM, cette affectation n'aurait pas du être en campagne famille, du moins pour ceux qui avaient des enfants.
Et surtout, l'impression d'être déconsidéré quand on vient te dire que les points de Pim que tu mérites seront plus utiles aux petits jeunes, bref, c'était pas l'apothéose de ma carrière qui s'est d'ailleurs achevée là bas.
Dommage je portais la casquette, sinon j'aurai mis le fameux ruban "Allez y moi j'en viens".
Désolé d'avoir l'air de plomber le sujet, j'ai aimé les rubans Marine La Réunion, (j'ai été un des premiers à le porter) et Marine Papeete, mais bon, j'avais mangé mon pain blanc.
Seul point positif le retour en avion "surclassé".
Bien amicalement TUR2

Effectivement, TUR2, tout n'était pas idyllique à la Martinique, mais il faut aussi reconnaitre que le comportement de certains personnels y était aussi pour beaucoup. Pour ma modeste part, ayant vécu pendant mon affectation à Rivière Salée dans une maison en bordure du village, dans un quartier réputé "difficile" je n'ai eu aucun problème, ni à l'école pour mes enfants, ni de voisinage avec les habitants du quartier. Mais ça ne fut pas toujours le cas pour d'autres chefs de station ...

Je te rejoins TUR2 sur tes propos , tu ne plombes en rien le sujet mais tu dis simplement la verité ! je ne suis passé que 2 fois aux Antilles françaises, Martinique, Guadeloupe les Saintes etc... C'est vrai que ce ne sont pas mes meilleurs souvenirs à part le paysage.
Bien que sortants en civil on nous reperait vite et les "cougna manmao" "get manmao" et autres noms d'oiseaux nous etaient balançés en pleine gueule sans que l'on sache pourquoi croyant meme que c'etaient des paroles de bienvenue.Quelle difference avec les Antilles anglaises par exemple ou on etait respectés ! j'espère qu'ils ont changé depuis au prix ou nous coutent ces territoires !

Oh non, Loulou, c'est même pire !

C'est triste alors, Noel !

Noel,

Pour ma part, je n'avais pas les moyens de faire des sorties resto ou autres, et je n'ai pas donc pas constaté d'écarts de la part de personnels militaires et n'en ai pas entendu parler, bien que bidel à la station. Par contre, au petit centre IGESA de Sainte Anne, j'ai fréquenté des Wallisiens, nous avions sympathisé car je pratiquais la chasse sous marine, j'en ai entendu de leur part des vertes et des moins mures. Même en pratiquant la chasse sous marine, un pêcheur a voulu me passer dessus avec sa barcasse, et pourtant il m'avait vu, j'avais une bouée de plongée avec moi. J'ai d'ailleurs rencontré à l'hopital un camarade biffin victime de cette mésaventure, 5 cotes découpées par l'hélice...
En y retournant en vacances, à la demande de mes filles, nous avons été insultés, au marché de Fort de France, et même en traversant Sainte Anne à pieds, sans raison aucune, nous étions juste des passants.
Mon épouse a travaillé quelques temps chez un notaire de FDF, ses collègues lui ont parfois fait comprendre qu'elles auraient préféré, dixit " avoir un madras qu'un pompon".
Bof...
Heureusement, il restait le terrain de tennis de la station et la piscine de Desaix.
Jamais, je dis bien jamais, je n'ai ressenti ce genre de sentiments en Polynésie ou dans l'Océan Indien et pourtant, un marin sait s'adapter partout sans préjugés (je n'en avais d'ailleurs aucun avant de partir).
Alors les visites d'Amiraux, les rapports sur le moral et autres billevesées, je le répète, ce type d'affectation ne devrait pas être famille en dessous du grade de PM.

Bien amicalement TUR2

Pour revenir au msg de Noel concernant Rivière-Salée et les anciens voisins, j'y suis retourné cinq ou six fois accompagne parfois de petits-enfants ou d'enfants qui y avaient vecu , me fille parlait Créole.
chaque visite , ce fut la fete , tout le quartier venait nous voir, j'étais présent pour les obsèques de Madame Bache, Monsieur Bache est decedé l'annee derniere.
La Fille de Ravin va acheter le terrain de l'ancienne villa de l'adjoint pour en faire une piscine. Bref j'ai toujours eu de bons rapports avec les Martinquais meme avec les indépendantistes qui m'avait dit " Tu ne te feras jamais sauté", ce ne fut pas le cas pour la gendarmerie
voila pourquoi la station n'a jamais été gardée par de fusiliers durant mon séjour.

msg 131 de loulou / Bel homme, du charisme. Du coup, j'ai été voir la biographie de Brac de la Perrière sur internet.
en 84-86, il était bien cinq étoiles et "inspecteur général de la Marine Nationale".
sur mes photos, c'est donc lui que l'on voit à la PDS. Merci loulou !

Campagne aux Antilles françaises, la solde, le racisme anti-métros, etc : là, effectivement, il y a beaucoup à dire.
Peut-être même un peu trop pour TOUT dire sur ACB.

Sur le plan protection-défense, le chef de station était "commandant militaire" du site PS/ZMS interarmées de la Pointe des Sables (station radio + la pyrotechnie). La garde était assurée par onze hommes du RIMA, sous les ordres d'un GPD, gradé protection-défense (d'adjudant à deux galons).
Tous les matins, le GPD quittant venait se présenter à mon bureau pour me rendre compte de sa garde et pour me faire signer les documents réglementaires. Ça fait tout drôle de voir un jeune lieutenant claquer des talons devant vous et vous saluer ! La fonction prime le grade ...
Ce gradé avait pour adjoint un sergent ou sergent-chef. Quant aux hommes du rang, il s'agissait pour la plupart d'Antillais effectuant leur service militaire. Ce n'est pas pour être mauvaise langue mais 90 % des problèmes, voire des incidents, liés au service de garde étaient dus à ce personnel. Je n'ai rien oublié. Un exemple parmi beaucoup d'autres :

Ce jour-là, les soldats martiniquais étaient "fiu" comme diraient les Tahitiens. Ils restaient assis à même le sol le long du bâtiment de garde et refusaient de prendre le service (mirador) et de partir en ronde ! Le sergent, ancien boxeur, leur demanda à plusieurs reprises de se lever. Ils n'obéissaient toujours pas. Un peu énervé - qui ne le serait pas ? - le sergent ex-boxeur les mit debout un par un, à la force des bras. Rien de plus.
Vu sa carrure, son regard et sa détermination, personne n'osa lui résister. Par contre, ils désertèrent tous la PDS pour se rendre directement ... dans le bureau du général COMSUP !!! Incroyable mais vrai.

Devinez ce qui arriva ? Ce fut le sergent qui passa au rapport pour "brutalités envers des subordonnés". En Martinique / Guadeloupe, quand un métropolitain avait des problèmes avec des "locaux", on lui donnait presque toujours tort. Même s'il avait raison. Au nom de la paix sociale et pour ne pas être accusé de racisme ou de néocolonialisme, les deux insultes suprêmes.
Certains "locaux" savaient parfaitement en jouer, à la PDS et ailleurs.

C'est vrai, pour faire campagne là-bas, il valait mieux être OMS ou plus. A l'intérieur de fortin, j'étais bien logé et en toute sécurité. Par ailleurs, pour ceux qui en ont les moyens, la zone qui va de la Floride jusqu'au Brésil est exceptionnelle sur la plan touristique. Cherchez bien, il n'y a pas beaucoup d'autres campagnes outre-mer où, dans une zone géographique aussi restreinte, il y a autant des pays différents à visiter. En ce qui me concerne, avec ma petite famille, j'ai été visiter la Guadeloupe, les Saintes, la Guyane et la Floride.

Mon fils ainé, qui avait une douzaine d'années à l'époque me disait encore le weekend dernier que les 3 années passées à Rivière Salée restaient pour lui le meilleur souvenir de son enfance.

Loulou,

Merci de me rappeler ces "mots de bienvenue" (counia manmaw et guet manmaw) que j'avais oubliés...

Un peu de lecture instructive :

Tinto :

Merci Tinto pour cette petite instruction, faut dire que ce n'etaient pas les seules insultes (et aussi en français) dur dur pour un petit blanc qui faisait escale pour la premiere fois aux Antilles sans aprioris. Heureusement qu'il y avait les Saintes et Marie-Galantes pour attenuer la premiére mauvaise impression !
Sans parler des anciennes Antilles anglaises, Trinitad,Tobago,la Dominique et bien d'autres ou c'etait (à l'epoque) le jour et la nuit avec lesAntilles françaises, nous etions respectés.
C'est vrai aussi qu'il y avait un antagonisme entre martiniquais et guadeloupeens qu'on ne comprenait pas .Je ne parle meme pas d'Haiti ou les habitants n'osaient meme pas regarder un militaire dans les yeux quelquesoit sa nationalité, faut dire que bébé Doc venait de prendre la suite de son père papa Doc décédé, dictateurs de pere en fils, agrementés d'une garde pretorienne : les tontons macouts

Dans ses msg 132/137, notre ami Michel alias TUR2 nous fait part du souvenir très mitigé, doux euphémisme, qu'il a conservé de la Pointe des Sables. Seul point positif à ses yeux, le court de tennis. Un sujet que je connais bien. Flashback.

Je demande une piscine, on m'offre un tennis.

Début 1986, l'ingénieur principal Galland, directeur des Travaux Maritimes, m'annonça une excellente nouvelle : dans la rubrique "Sport et Loisirs", Paris venait de mettre à sa disposition un crédit vraiment très important pour la station radio de la Pointe des Sables. Uniquement pour la PDS ! Il y eut quelques jaloux du côté du Fort Saint-Louis. 

Je suppose que le Père Noël était l'amiral Yves Leenhardt en personne ou un des autres amiraux qui inspectèrent la Pointe de Sables au cours de l'année 1985. Je rappelle qu'à l'issue de chaque inspection, j'avais un long entretien en tête-à-tête avec l'amiral inspecteur. Certaines de mes doléances ont dû être prises en considération mais je n'en demandais pas tant.

Je souhaitais avoir une piscine, les crédits étaient largement suffisants. Mr Galland, lui, préférait un court de tennis. J'insistais. Il ne voulut rien savoir. Le plus gradé a toujours raison. Au cours du second semestre 1986 fut donc inauguré en grande pompe le Tennis de la Pointe des Sables. C'est une entreprise spécialisée métropolitaine !!! qui réalisa le court proprement dit. Le revêtement de sol répondait aux normes professionnelles les plus sévères. Ce tennis de la PDS coûta une petite fortune (plusieurs centaines de KF). A se demander si les TM n'avaient pas des actions dans certaines entreprises ...

Toujours est-il qu'Ivan (mon fils aîné) et ses copains/copines de terminale de la Pointe des Nègres en profitèrent ainsi que Bernard (mon adjoint) et quelques autres accros de la petite baballe jaune.

Photo Max Péron / 1986 Mon fils aîné (à gauche) et Bernard, mon adjoint (à droite), ont été parmi les tout premiers à inaugurer le superbe court de tennis de la station radio de la Pointe des Sables. 
Pour le même prix, et même moins cher, avec une entreprise locale, on aurait pu avoir une piscine !

Photo Max Péron / 1986-1987 Vue d'ensemble du tennis de la PDS, tout beau, tout neuf.

Bonjour Max Péron,
Moins d'entretien un court de tennis, qu'une piscine !

Vu sous cet angle ..., tu as sans doute raison.

Je pense comme Momo : Une piscine a un cout d'entretien très élevé (un de mes fils en a fait l'amère expérience) et nécessite une surveillance sanitaire permanente.
Cela dit, nous avons aussi bien profité du court de tennis

Didier, les filles en mini jupette sur les courts de tennis, c'est pas mal non plus.

En quelques minutes, ce court de tennis pouvait également se transformer en terrain de volley.
Au pied de l'antenne HLO, près du fortin, l'ancien terrain de volley, c'était ça :

Sous mes pieds, 20 ou 30 m plus bas, l'ancien terrain de volley, en piteux état.
J'ai pris cette photo du haut de l'antenne HLO.

Pour info, la même antenne HLO, vue d'en bas. Ce jour-là, mon fils aîné m'accompagnait. Il est déjà arrivé tout en haut.
C'est une antenne directive, orientable sur 360°, commandée depuis le PC radio.
Lorsque l'avion du Président de la République survolait l'Amérique du nord ou l'Amérique du sud, cette antenne permettait d'avoir des liaisons radio d'excellente qualité (liaison "Circus fauve" du réseau COTAM).

Tout n'était pas négatif, loin de là, j'ai, par exemple aimé faire des plantations avec des arbres récupérés, par troc auprès de la pépinière de l'ONF, Des caisses de munitions (vides) en bois contre des plans. Palmiers Royaux, arbres fruitiers, Bougainvillers, etc...
La station était aussi plus facile à entretenir qu'à Supermahina, sauf que le fonctionnement de notre tondeuse-tracteur-tricycle n'était pas à la portée de tous...
Le PC radio, par contre n'offrait aucune vue sur l'extérieur, dommage. La mangrove et le bord de mer était inaccessible, dommage, parfois des odeurs venant de la décharge ou de l'espèce de raffinerie embaumait l'air, dommage.
Les sorties aux salines du week-end, selon la circulation tenait parfois de l'expédition, mais, arrivé sur place, on était bien. Malheureusement le caractère dangereux de cette plage n'était pas signalé, en un mois, alors que nous y étions en famille, non loin de nous, deux disparitions, on n'a jamais retrouvé les corps.
N'espérez pas, passer une nuit tranquille dans un hamac, les guèpes de feu, s'occuperont de votre réveil, et ne le tirer pas entre deux producteurs d'acide, je cite les mancenillier dont les troncs sont cerclés de rouge...
Le fait de vouloir à tout prix préserver l'image "tropicale", ou l'inconscience ?
Le terrain de tennis, qui nous servait aussi pour le volley, était la bienvenue, car, habitant Fort de France, les lieux tranquilles, étaient rares sapassns avoir à se déplacer loin.
On a eu de bons moments quand même.

Bien amicalement TUR2

Onyx, Clitoris, Biquette, Gaston, Canette, Nutsy, Mickey et les autres,
nos amis les animaux de la station PDS

Onyx
Le fortin avait ses animaux, la station aussi. La mascotte de la station, c'était Onyx, un berger allemand "offert" à la PDS par un OM qui ne pouvait pas - ou ne voulait pas ? - le ramener avec lui en métropole. Mascotte ne veut pas dire chien de garde. Onyx était trop gentil pour cela. C'est le seul qui se permettait d'entrer régulièrement dans le fortin sans prévenir et sans invitation.

Clitoris
Clitoris, Clito pour les intimes, était un tout petit chaton recueilli par les Mlots et QM de la station. N'ayant plus de mère, il se blottissait contre Onyx et faisait ses griffes sur son ventre ! Le brave Onyx baissait la tête, regardait tendrement le minou et laissait faire, sans broncher.

Biquette, une tondeuse 100 % bio, lâchement assassinée par Rivière Salée
Biquette était une chèvre "trouvée" (défense de rire) par des matelots de la station lors d'une balade dans le sud de l'île. Attachée à un piquet avec plusieurs mètres de bout, nous utilisions ses services pour désherber la station sans bruit et sans pollution. Tous les jours, nous la changions d'emplacement.

Guyon était un SM radio chef de quart à la PDS. Il ne se plaisait pas à la station. Dans la spé de radio, il préférait le côté technique au côté exploitation. Dès que l'occasion se présenta, son souhait fut exaucé et il rejoignit la station d'émission de Rivière Salée.
Un dimanche midi, invité par le chef de quart / officier de garde, il revint à la PDS, en famille et accompagné de son chien, un très GROS chien. Pendant toute la durée du repas, il laissa son chien divaguer à l'intérieur de la station, sans aucune surveillance.

On retrouva la pauvre Biquette, dévorée par le chien de Guyon. C'était un dimanche, personne n'a entendu ses cris.
Le lundi matin, Guyon est venu me voir pour me présenter ses excuses et me proposer un dédommagement.
Ses excuses et son argent, j'en avais rien à f..tre. J'étais très en colère contre lui. Je ne pense pas qu'il soit revenu à la PDS.
Sur ACB, un ancien de la PDS a-t-il une photo de Biquette ? Sa photo sur ACB serait une façon de lui rendre hommage pour les services qu'elle a rendus à la station. Tout ce qu'elle a tondu, l'équipage n'a pas eu à le faire !

Onyx faisait partie de la station, même pour les visites d'amiraux.

Onyx est venu dire bonjour aux habitants du fortin. Il est un peu crade. Mon épouse et mon plus jeune fils décident de le laver. Il n'aime pas trop (oreilles baissées) mais il se laisse faire. Juste après, il aura droit à une petite récompense.