pour dalioli

nous n'étions pas nombreux à la 31 à connaitre cet accident - mais je sais que mentalement cet accident avait beaucoup marqué GENDROT dit "brutus"

bonjour

merci a tous pour ces temoignages.
amicalement

Et oui c'est ça Brutus,avec son chéche et les ray-bans.IL faut quand même un sacré caractére pour se relever d'un accident pareil!Pilote dans l'aéro ce n'ai pas toujours on long fleuve tranquille!Salutations.Dalioli.

Bonjour,
Merci pour tous ces témoignages .
Ca remue .
Cordialement christian 84

Peut-être un ancien de l'Arromanches a-t-il connu Robert Sanquer, de Plougastel, charpentier de son état, qui était affecté sur l'Arromanches pendant son séjour en Indochine ? C'est un cousin éloigné (un peu à la mode de Bretagne) qui a fini sa carrière à la base de l'Ile Longue.

Merci pour cet émouvant récit qui donne beaucoup a réfléchir. Se lever pour aller prendre son quart devait être vraiment difficile dans de telles conditions.

Les détails, importants, sont décrits avec minutie .

Merci d'avoir "retrouvé" GENDROT dit BRUTUS dont j'ignorais totalement le sort après cet accident.
J'ignorais aussi qu'il était appelé BRUTUS, mais cela me "frappe"...
En effet on a prêté à BRUTUS de l'antiquité qui, se retournant vers ses amis, leur parla ainsi : « Puisqu’il en est donc ainsi, je ne suis plus utile en quoi que ce soit à ma patrie..."
Et c'est bien l'état d'esprit dans lequel il était après le soir du 14 avril 1952 car on craignait qu'il envisage le pire pour lui-même.
Dieu merci il a continué le chemin.
Merci à tous de l'intérêt que vous avez manifesté à mon récit et de m'encourager.
Bien amicalement à tous.
M.G

"BRUTUS" est passé OE 2 ou 1 (OE ou quelque chose comme ça enfin 2 ou 3 galons) après déc. 1962 date à laquelle j'ai quitté la 31- ce qui est certain ou pas loin c'est qu'il devait etre 3 galons en 1968 - promotion bien mérité pour lui

GENDROT -

DOUZEF a eu la gentillesse de m'informer que "BRUTUS" a terminé sa carrière comme OCE (officier en chef des équipages de la flotte)

"BRUTUS" est dcd en 2009

Merci à MOUGIN, pour la triste nouvelle de la mort de Brutus, bien que nous sachions tous, et en particulier pour les vieux matricules, qu’étant tous condamnés à mort, l’exécution est proche pour ceux qui ont bénéficié du sursis.

A bord, et pendant cette campagne 51-52, nous avions un profond respect pour nos pilotes, qui, eux, allaient non seulement au charbon, mais au plus près du brasier.

Pendant ce temps, ce n’était pas autant que l’équipage de l’ARROMANCHES (dont j’étais l’infinitésimale individualité) jouait « la croisière s’amuse », mais nous ne connaissions pas les risques d’emboutir le pont, de nous payer un boulevard, d’aller au bain dans l’eau salée au catapultage pour cause de moteur qui tousse, de nous faire descendre par la D.C.A, de nous retrouver dans une rôtissoire volante, de jouer au piéton chez les viets si l’on avait pu s’éjecter sans que les bretelles ne nous sectionnent nos vertèbres, ou de nous crasher au terme d’un piqué sans avoir pu redresser le veau à temps.

Au central information, pendant les vols, nous entendions une partie des conversations radio, et connaissions donc, en temps réel, incidents et accidents, je peux te dire que c’était à chaque fois un suspens et une épreuve partagée.

De nombreuses années après avoir quitté la marine j’ai été amené, dans des conditions fortuites, à un peu servir le devoir de mémoire, en mettant en contact la famille de l’E.V LAUGIER, qui pilotant le 3F 11, ayant décollé de l’ARROMANCHES, le 9 avril 1954, avait été abattu au dessus du camp retranché de Dien Bien Phu par la D.C.A viet-minh, avec l’homme qui avait tout vu.

Cet homme était alors Capitaine de la légion Étrangère, et il commandait la 3ième compagnie du 1er bataillon de la 13ieme Demi-brigade de la Légion, qui tenait Éliane 2.

Il avait suivi l’attaque du SB2C de la marine, les impacts de la D.C.A sur l’appareil, l’éjection du pilote, suivie immédiatement de l’ouverture du parachute, de la descente d’un corps inerte et de l’atterrissage de celui-ci dans le no-mans-land qui le séparait des viets.
Il était sorti sous le feu avec ses légionnaires et avait ramené à Éliane 2 le corps sans vie du L.V LAUGIER.

Cet homme était le Capitaine Roland CAPEYRON, Légionnaire oui, mais qui avait commencé sa carrière militaire à l’école des mécaniciens de SAINT-MENDRIER, puis dans l’aéronavale à ROCHEFORT, matelot, Q.M, Second Maître, la seconde guerre mondiale, etc.…

C’est encore lui qui a récupéré le L.V KLOTZ, à la nuit tombante, un bras retourné par l’ouverture de son pépin, etc., etc.

La Colonel Roland CAPEYRON et son épouse Renée, pour lesquels nous éprouvions une piété filiale, ont été pour mon épouse et moi nos très chers amis, nous avons accompagné Roland CAPEYRON jusqu’au moment où il été transformé, derrière la cloison, en cendres.

Renée, une vraie femme de marin, est partie à son tour voici quelques années.

C’était notre devoir, notre solidarité d’amis et de marin, envers celui qui n’avait jamais oublié son col-bleu et son tricot rayé.

Je mijote de vous raconter cette histoire au complet au prochain numéro.
Bien amicalement à tous.
devouleme

Voici la photo de Roland CAPEYRON et de Rénée, à l'occasion de leur mariage à ROCHEFORT, avant guerre, et qui termina sa carrière en qualité de Colonel de la Légion, après avoir en 1954, récupéré sur le champ de bataille du camp retranché de DIEN BIEN PHU, le corps du L.V LAUGIER, puis quelques jours après le L.V KLOTZ.
L'histoire complète est en gestation.
Bien amicalement.
devouleme

Ce petit fanion (10 cm X 14) est toujours accroché dans ma bibliothèque depuis que le Colonel Raymond CAPEYRON me l’avait offert à un retour de PAU, chez les paras de la légion, ou s’étaient réunis les anciens de DIEN BIEN PHU, et où il avait retrouvé l’Amiral KLOTZ, et leurs souvenirs concernant la récupération de ce dernier.
Le petit insigne de l’ARROMANCHES (envergure 3 cm), est celui que portait le Père LAFITTE, Aumônier de la division des Portes Avions, et qui était à bord (sauf erreur) pendant la dernière campagne d’Indochine.
J’avais fait la connaissance du Père LAFITTE à l’occasion de mon premier embarquement sur le Croiseur Emile BERTIN, en décembre 1949, à la sortie de l’École des Détecteurs.
Il occupait, avec sa sœur, à TOULON, une maison, au lieu-dit « le Rigoumel », sur le FARON.
C’était le lieu de rassemblement d’une douzaine de familiers, embarqués sur des bailles diverses y compris des « soums », qui au gré des sorties possibles des dimanches se retrouvaient autour de la table, dans une ambiance familiale et simple, sous l’œil de la vigilante gouvernante et sœur du Père LAFITTE.
Ils trouvaient, tous les deux, que nous étions mieux ainsi avec eux qu’à errer dans Chicago, et c’était vrai.
Le Père LAFITTE n’était pas un intégriste, il ne cherchait pas à évangéliser les païens, il ne confondait pas le dogme et la liturgie, il n'y aavait pas de séminaristes parmi nous, il nous écoutait refaire le monde et réformer la Marine, avec un sourire en coin devant nos délires, et trouvait toujours les mots justes pour les limiter.
D’août à décembre 1952, il était Aumônier du P.A LAFAYETTE quand j’ai été embarqué sur ce P.A.
J’aurais (j’espère) l’occasion de vous en reparler à propos de l’ouragan dans lequel nous nous sommes retrouvés le 2 décembre 1952.
Bien plus tard, « dans le civil », j’ai retrouvé le Père LAFITTE et sa sœur.
Le Père LAFITTE venait d’arriver, en qualité de curé, à l’église de VIENNE EN VAL dans le département du Loiret.
Je suis allé souvent le voir à la cure, où officiait toujours sa sœur, et où j’ai rencontré quelquefois des « anciens ».
Lui et sa sœur sont maintenant disparus.
J’ai été particulièrement touché quand leur nièce, après leur disparition, vint me remettre, de la part du Père LAFITTE, ce petit insigne, depuis accroché au fanion, dans mon bureau.
On dit que la mémoire est toujours aux ordres du cœur, mais ces objets, qui n’ont d’autres valeurs que de maintenir dans notre tête et dans notre cœur les souvenirs de ces années de marine, et de ceux que nous avons côtoyés, nous protègent d’ALZHEIMER…
Bien amicalement.
devouleme

Salut devouleme! Dis moi , aurais tu connu, sur Arromanche à cette époque un second maître pilote Jean Collonges, nous étions ensemble au cours de mec mot à Rochefort, puis il es devenu pilote.

A Serge BAVOUX.
Cher Ainé,
Non, à mon avis il n'a pas été à bord lors de la campagne 51-52.
Bien amicalement.
devouleme

Bonjour à tous,


Suite à une rencontre, d'un ancien Louis BITCH ( Armaé ), j'ai pu obtenir un reportage photos de l'ARROMANCHE .
" CAMPAGNE EXTRËME - ORIENT " 1953/1954 .
Que de souvenirs, quelqu'un l'a-t-il connu ?
Si vous êtes intéressé contacter moi.
Bonne journée.Gérard 06.

Réponse à la Recherche de JAOUEN - Hier à 8:26

Bonjour

Aurais tu connu un François Abalea "Cannonier",il est DCD sur l'arromanches à cap saint Jacques en octobre 1951?

c'etait mon oncle!!merci

amicalement

JJ

Cher JAOUEN
Oui je l'ai connu, et il a été notre premier mort de l'équipage proprement dit.
Sa photo figure sur l'album concernant la campagne 5I-52

Tu sais que l'ARROMANCHES était découpé en tranches, et les membres de l'équipage y étaient regroupés par spécialités.
Il n'était pas usuel d'aller se balader le nez au vent dans ce qui constituait la salle à manger-chambre à coucher de ces regroupements, et d'une manière générale les spés ne se mélangeaient pas.
Toutefois, les détecteurs et les boums partageaient l'immense privilège de se retrouver en commun à toutes les corvées imaginables du S.I.
Rien n'était épargné, les gardes, la propreté, les travaux de docker, la rouille à piquer, la peinture dont je me permets de te rappeler l'adage "peinture sur zut = propreté", etc
C'est à l'occasion de ces corvées que je l'ai connu.
Lors de sa mort le dimanche 28 octobre 1951, (dont par contre, pardonne moi, je n'ai plus souvenir des causes et circonstances), nous étions au cap Saint-jacques après avoir quitté la Baie d'Along le 20 octobre, disons pour refaire les pleins.
Nous étions en pleine saison des pluies avec des rinçages quotidiens.
J'ai gardé un souvenir attristé de cette disparition dont tu me donneras sans doute la cause, réveillant certainement des détails enfouis.
Bien amicalement.
devouleme

Voici la photo de François ABALEA, décédé au Cap Saint Jacques, le 28 Octobre 1951

Photo extraite de l'album ARROMANCHES 1951-52, dernière page "A nos morts".
devouleme

Bjr

Infiniment,merci pour ces éléments.Je n'avais pas ni cette photo ni connaissance de ce livre,sur son registre matricule il est stipulé décès accidentel,c'est tout pas d'autres precisions.Son corps a été rapatrié en 1954

Puis je utilise cette photo sur notre site familial?

merci

bon dimanche

Jean Jacques Jaouen

Cher Jaouen,
Cette photo, elle est d'abord à toi et aux tiens, et tu en dispose totalement.
Je l'ai extraite de la dernière page de l'album de la mission 51-52, dont, si tu le veux, je peux, par un courrier ordinaire, te faire parvenir une bonne photo.
Dans ce cas communique moi par un message personnel l'adresse à laquelle je dois l'expédier.

Bien amicalement.
devouleme

Je vois que mes "anciens" sont sur le pont et plein de souvenirs. Les miens sont moins anciens mais datent quand même de 48 ans.....
Par ce post je veux rendre hommage à un "appelé" (comme on disait à l'époque) qui est a priori membre d'ACB (mais je ne le retrouve pas dans la liste) il s'agit de Daniel Charles Bourdon qui m'a retrouvé grâce à un autre site de recherche d'anciens camarades. Pour vous "brosser" le tableau de cet hommage que je veux lui rendre un petit historique s'impose
Fevrier 1964 je sors en bonne place du cours de Q/M Electricien et choisit comme affectation le PA Arromanches. Mon expérience pratique à bord est pratiquement nulle puisqu'entre mon BE Elect (sept 62/janvier63) une seule affectation celle du sous marin Doris c'est donc le grand écart............. Sous Marin/Porte Avions, point commun l'alimentation en courant continu ......
Bref me voilà jeune Q/M 1 Maistrancier Elect qui "patauge" au début à bord et c'est là qu'un "appelé" affecté comme moi aux Installations Aviations (à bord avant moi) m'apprends mon métier. Cet appelé Daniel Charles Bourdon il m'a reconnu en photo prise sur l'Aro moi je ne me souvenais pas de son nom (un ch'ti pourtant comme mon père) On s'est téléphoné hier pendant un long moment et même si je ne suis pas resté à bord longtemps (passé S/M en sept 64 je fut débarqué) on s'est rappelé notre séjour commun à bord puisque nous étions du même service et avions les mêmes fonctions (Miroir appontage, Grue, Ascenseurs, et autres IA)
J'ai débarqué presque à la veille de l'appareillage de l'Aro qui partait à Norfolk chercher les Crusaders.
Voici 2 photos appartenant à Daniel Charles Bourdon je vous en fait profiter.De cette époque il a retrouvé 3 autres noms Gerard Wolff, Serge Sadier et Yves Montambault.
En légende des photos sous toutes réserves d'autres noms.

Bonjour,
C'est bien l'Arro avec les barres de suspension des hamacs .
Souvenirs ...Christian 84