Pierre LOTI et Jean LABORDE
Un ami ayant voyagé sur le Jean LABORDE en 1963, m'affirme l'existance d'une piscine sur ce paquebot, mais réservée uniquement pour les voyageurs de 1ère classe.Etant en 4ème ou 5ème classe, nous ignorons donc sa présence.
Bon WE

Il y a un site de musique malgache où l'on peut écouter en mp3 tous les vieux morceaux
des années 60 de Diégo, les jockers, les vikings, les matadores etc... dont "La Taverne" "Trompette sega" , "Ramena" "je viens de très loin" et d'autres de Papperi ...

Il y avait une chanson qui commençait par "les fille de Diego...mais je ne l'ai pas retrouvé et je ne me souviens plus des paroles ?

Bonsoir Fernand, c’était bien Ahmed, son collègue à l’avant se nommait Ali.
Je vais te faire un aveux, je ne suis jamais allé au poste avant, je n’ai jamais dépassé le bureau du cipié, et le bureau ou tu officiais.
Tu as vu les images du lavage à l’eau de mer sur le post Robert Giraud, tu es certainement dans le groupe.
Imagine quand on remontait de la machine la nuit, en mer sans eau au robinet.
Une petite douche, lavabos commun et un seul WC pour le poste arrière, mais personne ne se plaignait, le soir tout le monde était pressé d’aller à terre.
Je pense au mérite de notre « boy » Vasaha, jamais nous n’avons manqué de linge blanc lavé et repassé pour sortir, mérite encore plus grand quand nous étions en mer pour les tenues blanches aux escales.

Heureux temps en effet, celui de l’insouciance, ou nous avions tout à découvrir.
Souvenirs heureux à terre à Diégo . . . Souvenirs de nos vingt ans.

Amitiés Daniel

Merci Plume, je vais essayer de trouver.

Albert, c'est une certitude, sur chacun des quatres paquebots de la ligne, il y avait une piscine, accès pour les premières et les secondes classes.
Les officiers du bord y avaient également accès.

Amitiés à tous les deux Daniel

Beaucoup d'info sur Mada:TV Plus Madagascar


Et un petit tour en avion:



Allez,une petite dernière:

Bonjour Jean-Pierre, bonjour à tous
Petit tour sur la passerelle pour remercier jean-Pierre de ses vidéo qui nous font très plaisir et sont toujours empreintes de mélancolie
bon we à tous
véloma
michel

Salut a tous,
merci a JP pour les Vidéos, en ce qui concerne la Piscine sur le Jean Laborde, il est vrai qu'elle était réservée aux Premières et Secondes classes a des heures différentes, et au personnel de la Cie qui travaillait a ces niveaux, mais a des heures ou les passagers ne pouvaient s'y rendre.
Mes collègues et ma pomme avions opté de travailler durant la traversée avec l'Equipage du Bateau, j'ai été affecté au Bar des Premières Classe, pour presser des jus et faire la vaisselle et le ménage, Michel BEGUEC devait aider le Deckman pour le cinéma, les transats et tout ce qui touchait les loisirs en Première.
Nous n'avons pas regretté de faire ces corvées, car au regard des avantages qu'elles nous procuraient, nous portions une tenue de l'Equipage, veste et pantalon rayé de bleu clair qui nous permettait de circuler dans tout le Bord, étions logés dans des cabines de quatre avec l'Equipage, prenions nos repas au réfectoire Equipage, profitions des sorties en Escale toujours avec des membres de l'Equipage , qui connaissaient les bons coins, et bien sur prfitions de la Piscine.
Petite anecdocte, une des taches qui consistait a laver les verres au bar des premières, ne me plaisait pas, et a force de leur casser des verres (plutot volontairement), j'ai été exempté de cette corvée car la casse venait en déduction des traitements du Barman et de ses Aides.
A cette époque, le Barman qui embarquait, "achetait la charge", c'est a dire, payait au Barman débarquant, une somme correspondante aux restants non consommés et a l'inventaire du matériel pour servir.
Je ne sais pas si cette pratique est toujours d'actualité sur les Bateaux de Croisière.
Aprés ce baratin, deux photos prises en Décembre 2010, de la terrase de l'Hotel Panoramique chez" NONO" a Ankify, on peut voir a doite Nosy Bé et a gauche Nosy Komba.

Terasse de l'Hotel


Vue sur les Iles

Bonjour à tousl les "malgaphiles"!
merci Claudel de nous faire profiter de ces intéressantes vidéos! Est ce toi qui en est l'auteur et si tel est le cas je t'en félicite. du vrai travail de pro, exécuté avec gout et sans les longueurs d'amateurs non avertis.
Sur que je vais les visionner plusieurs fois. Ma nostalgie de ce pays où j'ai eu mes 20 ans en sort encore renforcée.
J'ai particulièrement remarqué les rush sur les coquillages, je suis collectionneur. Les miens qui sont communs aux espèces indopacifiques ont été pèchées en Nouvelle Calédonie.

1950- Y a de la castagne chez Pelloche à Diègo !
Tous les messages et échanges que j’ai avec les anciens, qui comme moi, ont pérégriné dans l’océan indien, ont pour effet de faire remonter des oubliettes, des souvenirs enfouis depuis plus de soixante ans.
Etant de nature assez disert je vais tâcher de vous faire revivre cette anecdote semblable par certains cotés aux rixes de marins dans les bas fonds portuaires à la mode d’Hollywood.
C’était un samedi soir, j’étais sorti avec un copain et nous étions allé souper chez la Germaine, une plantureuse métisse mariée à un petit bonhomme maigre et sec, ce qui faisait d’eux une sorte de couple à la Dubout. Nous l’aimions bien cette Germaine à qui nous avions bien souvent chouravé un cendrier, ou un article publicitaire, ce qui la faisait nous regarder d’un air scrutateur et méfiant quand nous quittions son restaurant.
Sortis de chez elle, nous avions un peu erré au hasard pour aboutir finalement chez Pelligrini, dit Pelloche, sorte de grand café-bistro fréquenté par les trouffions, les matelots, marsouins et marins, ainsi que par les équipages des navires civils qui relâchaient à Diego. Certains y venaient avec leurs ramatoas, ces jeunes femmes indigènes méprisées par la gent européenne puritaine. On y voyait rarement des civils du cru, des officiers mariniers et autres sous-offs :-pas assez bien pour eux- !
Les pingouins et les radios de Caméléon ne fréquentaient guère cet établissement, nous avions d’autres ponts de chute
Tous ces gens « de bas étage » faisaient la fortune du sieur Pelligrini que la rumeur disait interdit de séjour en métropole. Une bonne partie des payes que la République versait à ses défenseurs en campagne remplissait les tiroirs-caisses de ce tenancier. C’est ce qu’on appelle le transfert financier ! On y pratiquait aussi le crédit sous la forme du taratasoa ce qui permettait à ces jeunes militaires de finir le mois en s’endettant davantage sur le mois suivant ! Bien qu’il y ait eu parfois des « drapeaux plantés » par certains rapatriés oubliant de régler leurs dettes au moment du retour, cela ne nuisait guère aux affaires du patron, les marges bénéficiaires comblaient largement ces manques !
Ce soir là il y avait une foule nombreuse et il régnait une grande animation. Mon copain et moi accoudés au zinc dégustions nos bières fraîches, sous le regard morne d’un « Bonaparte manchot Courvoisier » en faïence qui trônait au milieu de dizaines de bouteilles de spiritueux alignées sur des étagères ornant le mur derrière le comptoir, et observions ce monde bigarré.
Tout à coup, on ne sait pourquoi, des remous se produisent au milieu de la salle, des cris et des clameurs élèvent. Des gens parmi lesquels on reconnaît des marins du cargo « la Ville D’Amiens » sont en train de se colleter avec ceux d’un cargo américain, dont la coque noire sur le port s’orne en lettres blanches d’un « Clyde Line » de leur compagnie. Que s’est il passé, offenses d’ivrognes ou rivalité due aux femmes présentes ? Au milieu de ces individus qui s’affrontent émergent deux mecs, force de frappe des américains, deux mètres de haut, près de cent kilos de barbaque musclée : un noir semblant échappé d’un film de King-kong et un blanc du genre Brutus, venu tout droit d’une bande dessinée des aventures de Popeye. Ces puissantes brutes, sont le centre de cette mêlée qui reflue sous leur poussée. L’un deux soulève une table et la lance devant lui, un français lui balance un chaise sur la tête ce qu semble lui faire autant d’effet qu’une piqûre de moustique. Bien que plus nombreux les gars de « la ville d’Amiens » semblant être en difficulté ; des marins de « la Capricieuse » et de « l’Alidade », emmenés par un grand chouf bosco ou timonier, leur apporte une aide inattendue. La bagarre prend de l’ampleur, des verres, des bouteilles, et des tabourets volent dans les airs. La confusion est totale. ! Les serveuses se sont prudemment retirées de la zone de combat et observent effrayées et impuissantes l’évolution de ce pugilat général. L’enchevêtrement des acteurs est tel que l’on ne devine même plus qui combat qui ! La folie est contagieuse, mon copain qui est debout près du comptoir empoigne une carafe et la lance dans les rangées de bouteilles derrière lui, quelle dégringolade !! Grisé par cette ambiance j’empoigne à mon tour une bouteille vide et je la propulse dans « le Bonaparte manchot Courvoisier » qui entraîne avec lui d’autres bouteille dans sa chute ! C’est un cadeau que nous faisons à Pelloche !!.
Depuis combien de temps dure cette bagarre : trois ou quatre minutes tout au plus ! .Près de nous passent en courant un marsouin, et sa doudou, qui nous lance en passant : « Gaffe !la patrouille ! les gendarmes ! »
La bagarre perd d’intensité, ça fuit par toutes les issues possibles, portes et fenêtres. Nous décampons aussi précipitamment par une porte secondaire et filons en direction de la baie des amis où nous effarouchons quelques crapauds buffles qui sommeillent dans la vase. Toujours en courrant nous montons, à Caméléon, ça grimpe, à travers des sentiers boueux. Nous rejoignons notre baraque, et nous nous couchons après nous être rapidement nettoyés. Quelle heure est il, minuit passé. Quelques minutes après nous entendons des bruits de motos arrivant sur le terre-plein de Caméléon. Nous sortons de nos baraques et prenons hypocritement l’air étonné des autres gens sortis de leur sommeil. Le maître gendarme, un chic type, (il me connaît pour avoir volé sur notre JU52) nous interpelle : vous n’étiez pas chez ¨Pelloche tout à l’heure ? Bien sur que non ! Il n’est pas dupe, mais en reste là. Ouf !
Le Lundi les gars de « La Capricieuse » sont consignés à bord et devrons -conjointement avec ceux de « la Ville d’Amiens » et de la « Clyde Line » participer au règlement du préjudice causé !
Soixante ans après, il y a prescription ! Je ne me sens toujours pas fier d’avoir bombardé le « Bonaparte manchot Courvoisier » !
VELOMA!

Très beau récit, qui nous rappelle un temps ou nous avions la main et la jambe leste et les reins solides, avec un zeste d'inconscience , la fougue de la jeunesse, les murs de la taverne et de l'hôtel de la Poste et les rues de Tanambo en ont vu passer des verres et des bouteilles et autres chaises et les souvenirs remontent ...

Bin mon Bavoux c'est pas bien de se venger sur le Napoléon !!!!
Tu as eu du pot que la Pelloche ne t'ait pas vu, c'était peut-être un cousin...

On était à Diégo en te lisant Bavoux, Pelloche était toujours en place début des années 60

Amitiés Daniel.

Bavoux,
Bien ton récit genre "Pirates des Caraïbes"...
Par contre pas bien de s'être esquivés sans payer les consos... Y a prescription ?
Les bastons rangés c'était bien mais en tenue de mataf, car au moins on restait "groupir" les pompons rouges et pas d'erreur sur l'adversaire...Mais bon fallait pas perdre son bachi légendé car la flicaille autochtone remontait facilement la piste des fauteurs de trouble.
La chance était d'avoir quitté le quai avant l'arrivée des pandores...
A l'abordage mes frères...On s'ennuyait pas pendant nos virées à terre, c'était mieux que les soirées cinoche à bord, plage arrière...Hein les vieux choufs...?

Troisième port du pays, Diégo-Suarez est le meilleur site portuaire de Madagascar.

C'est un vrai port à la fois naturel et aménagé. C'est un port de commerce dédié à la pêche, au ravitaillement de la région en hydrocarbures et en marchandises conventionnelles.

Depuis le 24 février 2010, le port de Diego-Suarez peut accueillir efficacement et à toute heureles différents types d'activités: bateaux de pêche, pétroliers, marchandises conventionnelles, conteneurs (y compris frigorifique), bateaux de croisière.

A Bavoux - Napoléon Courvoisier

Serge, la question qui me tenaille ( ) est de savoir qui a été le plus lésé dans cette terrible affaire: Napoléon ou Courvoisier ?

A Jean-Pierre
ok pour ce que tu dis,le port a été refait par la Colas pour 11 millions d'euros en prêt non remboursable,mais le seul hic c'est qu'il n'y a pas de grue de déchargement à Diégo,les bateaux qui viennent ici doivent avoir des mâts de charge,c'est le seul probléme
Daniel

Windsor Castle autrefois

Pour clore, pour l'instant, le chapitre "Windsor Castle", une carte postale ancienne du rocher.


Edition DR - Diégo-Suarez - Vue du rocher de Windsor Castle .
Photothèque JPL.

Petite vue du port:

A Loulou (message 450)

Tu as eu de la chance d’avoir une cabine à l’équipage Loulou, voici une petite précision qui j’espère ne tombe pas trop dans le hors sujet :

A bord des paquebots, le personnel dont tu dépendais était appelé ADSG, agents du service général, et leur statut à bord était à part, c’était le personnel civil.
L’équipage, pont et machine n’employait pas « d’extra» militaires
Les paquebots des Messageries avaient leur port d’attache à Marseille, avec équipages majoritairement du Sud, Dunkerque pour les cargos, avec équipages en majorité Bretons et du Nord.

Amitiés Daniel

Bavoux, ton récit est un véritable petit diamant qui m'a rappelé pas mal de sortir "musclées" avec le La Pérouse.
Encore merci pour le souvenir de Pelloche
Véloma
Michel

Un Hôpital pour Diégo

Le projet existe. Une pencarte aussi.
Les terrains sont prêts et n'attendent plus que les travaux....


Photo (c) Michel501 - Diégo-Suarez - Le futur hôpital - Octobre 2010.

Diégo-Suarez : le beau temps est là certes, mais la viande de zébu atteint le prix incroyable de 8 000 Ar...
La ville d’Antsiranana n’a pas été affectée par le cyclone tropical Bingiza. C’est le constat soulagé des habitants. La pluie apportée par le météore n’a pas duré longtemps non plus, et le beau temps (soleil, ciel bleu) est noté dans la ville. Cependant, le prix des denrées alimentaires ne cesse d’augmenter, dans cette localité réputée pour le coût de la vie élevé. C’est ainsi que le kilo de la viande de zébu atteint le prix incroyable de 8 000 Ar. Le prix du riz, comme presque partout à Madagascar, demeure à un prix compris entre 1 500 Ar et 1 800 Ar.
Espèrons que çà ne fasse pas comme les pays du Magreb!!!

8000 ar= 2.95 euros

Un hôpital pour Diégo,
Salut à tous
A Jean-Léon - sais-tu où sera implanté le nouvel hôpital de Diégo ?
A l'emplacement de l'hôpital principal ?( Mon fils y est né en mars 1970)
merci

Bonjour à tous

ouais ce serait interessant d'en connaitre l'emplacement

à Albert 41 ans déjà !!! qu'est ce que je faisais bien en mars 70, il y avait déjà 8 mois que j'étais à Diégo
il faudrait retrouver les journaux de bord !

j'ai trouvé j'étais chez Alice

Belle photo d'époque, Legros était déjà en forme à ce que je vois, le barbu c'était pas La Canne (Masson) le cuistot du bord pas sûr mais il lui ressemble ? En mars 70 je fétais mes 23 ans, celà a surement été bien arrosé !!!