A JEAN-PIERRE CLAUDEL

J'ai perdu de vue notre brave Queuille lors de mon débarquement du Bourdais à Djibout en 75.

A MICHAUX

A part un coup de peinture bleue, la porte d'entrée de l'arsenal est restée dans son jus.
Avec le petit portillon à droite en principe réservé aux permissionnaires.

Une anecdote: Début 75, lors de la malgachisation, la marine malagasy avait pris la relève de la gendarmerie maritime et montait la garde au portillon.
La consigne était de demander l'identité des rentrants.
A l'officier dét qui rentrait de terre, le jeune marin gasy lui demanda de décliner son identité.
Réponse du LV: Commandant Bourdais.
Et le jeune marin de se figer dans un garde-à-vous impeccable accompagné d'un salut très militaire et de balbutier ses respects.

Bonjour à MICHAUX et à JEAN-LEON ainsi qu'à tout l'équipage : Je suis toujours trés content de voir
des reportages et photos de DS où j'ai séjourné de Janvier 1973 à MARS 1975 . Je connais trés bien
la porte principale ou j'ai passé plusieurs jours et nuits et j'ai vu à plusieurs reprises des permissionnaires
qui rentraient à bord et qui ne savaient pas comment ils avaient descendu les escaliers que tout le monde
connait . J'étais Gendarme Maritime et nous étions présents à cette issue au moins jusqu'au 17.03.1975 ,
date de mon départ de Madagascar . Celà faisait déjà un moment que nous faisions " équipe " avec les
Gendarmes Malgaches et un peu plus tard avec les marins de la COFUMA , compagnie de fusiliers marins
malagasy . D'ailleurs à ce sujet , je vais vous raconter une histoire vraie qui s'est passée à cette porte où
depuis un moment nous assurions le service sans armes , de jour comme de nuit . Un aprés-midi , j'étais
de service quand un marin malgache en tenue camouflée sans insigne de grade vient me trouver et s'adresse
à moi d'une façon irrespectueuse , je lui fait remarquer , en montrant mes galons , que j'étais un Sous-
Officier français , qu'il devait être poli et je lui ai montré les drapeaux Magache et Français qui flottaient
à la porte , que j'assurai mon service comme j'avais été commandé par mes supérieurs et que je n'avais pas
à répondre à sa demande qui ressemblait beaucoup à un ordre . Il est reparti et un quart d'heure plus tard ,
je vois arrivé le Capitaine commandant la COFUMA , le Commandant la Compagnie de Gendarmerie Malgache
et un autre Officier . Le matelot avait raconté que c'est moi qui avait voulu lui donner un ordre , que j'avais
était impoli avec lui , en résumé , il avait renversé les rôles . Je précise qu'entre temps , j'avais rendu compte
à mon supérieur qui se trouvait à l'U.M. , en pensant qu'il viendrait m'épauler . Je suis resté seul à m'expliquer
avec les Officiers Malgaches et à la fin " je leur ai dit , tout en restant poli et respectueux , qu'ils préviennent
ma hiérarchie et que j'étais prêt à quitter le territoire Malgache dans les plus brefs délais . A la fin de ces
entretiens avec ces Officiers , j'ai été défendu par mon Chef qui comme moi était Gendarme, mais Officier
de Police Judiciaire alors que moi je n'étais qu'Agent de Police Judiciaire " O.P.J et A.P.J " . Pendant mon
entretien avec le Capitaine de la COFUMA , le Commandant de la Gendarmerie Malgache se tenait en retrait ,
et à un moment , il m'a regardé avec un petit sourire , je le connaissais car il venait voir ses Gendarmes à la
porte , il répondait à notre salut et il nous serrait la main , je pense qu'il a dû dire un mot au L.V Malgache ,
car ils sont partis et je n'ai plus entendu parler de cette histoire . A partir de ce moment , je n'ai eu qu'une
envie c'est de quitter au plus vite ce territoire . J'ai revu le Commandant de la Gendarmerie Malgache à
l'aérodrome lorsque le 17.03.1975 , j'ai pris l'avion , le premier aprés un long moment sans départ par suite
des évènements , cet officier m'a serré la main , il surveillait la fouille des valises . Pour moi , Diégo-Suarez
a été une affectation comme une autre , ce que je regrette le plus , c'est la Plage de RAMENA , le Centre
de repos de Joffreville , quand nous pouvions , ma famille et moi , en profiter , mais ce n'était pas souvent ,
car nous n'étions pas quand même en vacances , enfin il y a eu de bons moments quand même ,
nous avons eu une case à Ramena pour deux mois et lorsque j'étais de repos , nous passions des moments
formidables . J'espère ne pas avoir été trop em . . . dant . A plus . J.P.P. 29 N .

A JPP

Effectivement, la relève malgache à la porte s'est montrée, parfois, un peu trop zélée...
Surtout au début.
Ensuite, devant la réactivité des marins français, l'ardeur des nouveaux promus a baissé nettement.

PS: Entre 73 et 75, tu as dû me voir passer plus d'une fois. Parmi d'autres.

Jean-Léon , ah mon LV Det.. Le malot Gazy a du avoir peur... :affraid:

A JC

Forcément impressionné par le moustachu-barbichu le factionnaire qu'il était !!!!!!!!

:pirat:

Bonjour à tous ;de retour de Diégo le 23 je n'ai pas eu le même temps qu'a Tana. a 08H. du matin il faisait 27°8 au Jardin Exotique rue Brunet.
Pas trop de touriste en ce moment à Diégo et les thonniers espagnols repartent en Juillet.
Quand à moi je repars à Diégo du 04 Juillet au 03 Octobre je serais à la Bodega rue Colbert si vous passez pas là; le patron Cyril me connais bien.
Bien ton retour le 18 Juin Jean-Léon.

Mbola tsara

Le 26 juin c'était la fête à Diégo comme partout à Mada. L'an dernier le 17 juin le portail de Caméléon était de cette couleur :(



5 jours plus tard la couleur avait changé!!!!! peut-être grâce à la fête :P

Bonjour les amoureux de la grande île.
Merci Yves pour tes photos. Il est bien de voir que certains lieux sont encore entretenus, ce qui n'est pas le cas pour d'autres :suspect:

La Grande Ile, le pays de l'ambre, mada, autant de synonymes pour décrire Madagascar.
Madagascar est aussi appelé l'île rouge en raison de la couleur de sa terre.
Cette terre latéritique, chaleureuse, est une invitation à la découverte de cette magnifique région du globe.



L’artisanat, qui s’illustrait jadis dans des domaines fort divers (rabanes, vannerie, marmites et lampes en chloritoschiste, poterie, tissage, forge d’armes et d’outils, fabrication d’objets cultuels, sculpture sur bois….) s’est beaucoup transformé sous les influences occidentale et asiatique, notamment la broderie et le travail du bois.


Photos Patrice HARDY - MADA 04/2008

A YVES

Pour le changement de couleur du portail de Caméléon ( je n'ai pas dit camé Léon ) l'explication est des plus simple.
Elle est contenue dans le nom même de ...Caméléon.

A Michaux

Fort heureusement mon cher Alain, il reste encore un véritable artisanat du bois fait dans l'esprit malgache.
Je déplore ces vilaines copies d'inspiration africaine ( et encore ) qui envahissent maintenant les stands.
Ce doit être la mondialisation !

Bonsoir Jean Léon,
C'est vrai que nous avons connus bien mieux lors de nos séjours. :affraid:
Je ne me souvennais pas d'avoir fait des achats de ce genre ailleurs que lors d'escales africaine.

A Michaux

Le pire est qu'à Ambositra, capitale du travail sur bois, les artisants fabriquent maintenant ces affreux bouts de bois.
Il faut croire qu'il y a une clientèle pour cela !

Le circuit des « 3 baies »

Il s’agit d’une succession de 3 baies ; baie des dunes ; baie des pigeons ; baie des Sakalava ; qui sont d’immenses plages sauvages ouvertes sur l’océan Indien.

La baie des Sakalava est formée d’une longue plage de sable blanc. Régulièrement ventée, elle est la préférée des planchistes qui évoluent sur de superbes vagues.



La baie des pigeons et la baie des dunes sont bordées de plages de sable blanc de toutes beautés et comme celle des Sakalava, elles sont désertes et offrent une belle vue sur la mer d’émeraude ainsi que sur la passe de la baie de Diego. La baignade y reste délicieuse.




Photos Patrice HARDY - MADA 04/2008

C'est sur Jean Léon, avec le tourisme tout est bon (c'est comme dans le cochon )
Seuls les connaisseurs apprécient le vrai artisanat made in Malagasy :twisted:

Pour accéder au circuit des 3 baies, une route ou plutôt une piste, passant par l'ancien camp d'Orangéa :pirat:



Le cap Miné où les vestiges de canons et de fortifications attestent de l’histoire de l’armée française et de son rôle de surveillance de la passe et du phare qui se trouve toujours en activité. :study:



L'entrée des passes au niveau du cap, encore un petit moment avant de débarquer à terre :cheers:



Les Baobabs centenaires et endémiques à l'île rouge de la montagne des Français à partir de la route de Raména :geek:


Photos Patrice HARDY -MADA 04/2008

Bonjour les amoureux de la grande île......et de l'océan indien

La dernière série du reportage de Patrice sur son retour à Diégo ancien du Protet 71/73

Cette route s'appelle la rue des Quais et passe devant le Foyer Surcouf,
en direction de l'ex entrée de l'arsenal...........maintenant entrée SECREN
ou nos camarades gendarmes maritimes étaient de faction. :suspect: :cyclops:

Ce qui est surprenant d'après notre ami Daniel de la Pointe, c'est que l'on ne voit plus toutes les épaves de commerce qui jonchaient le port .
Soit la prise de vue à été faite d'un angle où on ne les voit pas ou ils ont commencé à les découper comme ils devaient le faire depuis longtemps déjà.
C'est la question que nous posons à Daniel, notre Tintin reporter dans l'Océan Indien
il doit savoir....avec tous ses séjours à suivre sur l'île rouge ! :study: :afro:



A droite le port de commerce avec en fond la tête et la pointe de cap Diégo


Photos Patrice HARDY - MADA 04/2008

Le coefficient de marée est important sur ces photos et il doit être facile de cueillir les différentes coquilles pouvant se cacher dans cet endroit :twisted:
Je tiens à remercier nos amis Patrice pour son partage des photos et Daniel alias JUMPER, pour ses commentaires avisés et fiables.

A Michaux

Mon cher Alain, la réponse est simple sur la disparition progressive des épaves.
Elles sont cannibalisées petit à petit par des ferrailleurs.
Travail de fourmi, certes, mais efficace.

Bonjour Jean Léon,
merci de ta réponse sur les nouveaux cannibales de la grande île et plus particuliérement de cet endroit de Mada :affraid:
C'est vrai qu'avec de grande marée comme celle de la photo, c'est plus facile.

Tout cela nous rappelle le bon temps ( merci pour les photos )

à Jean Léon et Alain
à titre de comparaison voici une photo des têtes que j'ai ramenées en 71 achetées à Tana
j'espère que c'était du bel art Malgache

Je me souviens d'un match de rugby lors de mon séjour à l'UM Diégo avec le groufumaco en 73.
Mais je me souviens surtout de nos survêtements (verts) qui avait la couleur de la latérite à la fin du match.

Bonjour les amoureux de la grande île,
effectivement Gérard c'était ce genre d'objet que nous trouvions au Zouma de Tana avant notre départ.

A GERARD MANNIEZ

Effectivement, beau et authentique travail.
Mais il devient de plus en plus difficile de trouver cette qualité actuellement et il faut y mettre le prix.