Mon casque est déclassé depuis longtemps :


et je n'ai jamais porté le dernier homologué (le F1 dont j'ai étudier l'enquête technique de la CEPSECU quand j'étais à l'EMM/MAT/ST mais parti RCA avant mise en oeuvre )

Il etaient pas mal ces casques,enfin un peu style mineur de fond.


J.M

Je crois que l'on peut annoncer sans que cela soit prématuré si vous voyez ce à quoi je fais allusion l'attribution au chantiers Pirioux de Concarneau du marché de remise en condition de P 400 et du Batral Francis Garnier désarmés qui vont faire une nouvelle carriére dans la Marine Kazhaque. Il y a déjà longtemps que les choses étaient dans l'air, mais traînaient du fait des tractations de cession des navires. Plusieurs pays notament africains avaient manifesté des intentions d'acquisition sans leur donner véritablement de suite sérieuse faute de financement probablement alors que le Batral était pratiquement offert en paquet cadeau.

Ainsi le chantier concarnois va recevoir d'ici quelques temps les deux P 400 et le Batral qui vont échapper à l'équipe brestoise de notre ami Jobic. L'ami Georges nous fera sans doute de belles photos de ces Unités en travaux dans son port lors de leurs passages

HATOUP

Voilà une bonne nouvelle, pour l'emploi local

et puis au moins ,trois de nos anciens qui finiront pas sous les coups des démolisseurs (du moins pour le moment) .
une deuxième vie est toujours bonne a prendre
bonne journée à tous

Oui Jobic c'est à considérer, même si je comprends ton




Pour le reste, pas de commentaire

HATOUP

Il semble selon des sources dites généralement bien informées, que le sort du Batral ne soit pas évoqué dans les déclarations d'intention d'achat des Kazhaques, alors attendons de voir la suite nous verrons si le Francis Garnier ira grossir les rangs de ces vieux serviteurs promis à la démolition tels ces anciens bugalets mis définitivement "au sec "à Lorient



HATOUP

ne sont ce pas ce qu'on appelait aussi "Marie salope" à une époque?

il y a deux BUG ( bugalets) qui servaient à stocker du matériel ou à transporter torpilles, mines, caisses à munitions et un CIEMG ( citerne à mazout et gazole ou huile). Pas tout à fait des marie salopes qui à l'origine étaient des chalands à clapets servant à mouiller au large toutes sortes de détritus dont les munitions périmées ( prohibés depuis et remplaçés par des déchetteries dans les bases navales, sauf pour les munitions). Il n'y en plus dans la marine mais certaines existent dans le civil pour évacuer les boues de draguage ( clapage).

Oui Jobic en fait le terme de Marie Salope est utilisé essentiellement pour les barges de dragage des boues et des vases ainsi que les chalands automoteurs qui procèdent à ces travaux. En ce moment par exemple à Lorient on voit ce navire circuler dans la rade





Le côte de Bretagne



HATOUP

merci les érudits

Position étonnante de ce syndicat inféodé à un parti qui n'a jamais voté un seul budget de la défense et qui a présent defend le port militaire; probablement du à la diminution des ouvriers d'Etat faisant autant d'encartés en moins.Quant à sa volonté de créer une chaîne de déconstruction, cela dénote bien d'une méconnaissance du dossier ou d'un aveuglement partisan.L'approche du Winner est révelatrice.

Merci pour l'info Jobic et pour mettre un peu d'humour ci joint cette photo (en montage pour qu'elle soit réduite) d'une maison de Belle Ile en mer dont les inscriptions sont pleines de bon sens......du moins à mon sens

Bien vu!et ce n'est pas un non sens de le dire

Il n'y a pas que les vieilles coques (ou les vieilles bicoques !) qu'on devrait déconstruire... ou raser

Marine nationale : 60 coques à démanteler


Le Rari et le D'Entrecasteaux, deux navires récemment désarmés, en Penfeld.« Qu'il s'agisse d'inventaire ou de déconstruction, nous tenons à ce que le travail soit bien fait », souligne le vice-amiral Hubert Jouot.

Le vice-amiral Hubert Jouot, chargé de mission auprès du chef d'état-major de la Marine, fait le point sur le démantèlement des bâtiments désarmés.
Entretien
Combien de coques la Marine s'apprête-t-elle à faire démanteler ?
Dans l'immédiat, deux marchés sont en cours de passation. Le premier concerne deux ex-bâtiments de débarquement de chars, l'Argens et la Dives, et un pétrolier ravitailleur, la Saône, en attente à Toulon. Le second, l'ex-escorteur d'escadre Bouvet, qui sert de brise-lames à Lorient. Les procédures sont lancées, on espère notifier les marchés dans le courant de l'année 2011.
Où en est-on pour les autres coques, comme celles stockées à Landévennec?
Concernant des navires plus anciens, comme les escorteurs d'escadres, avisos escorteurs et avisos A 69 en attente à Landévennec, un appel à candidatures sera lancé prochainement. Une réflexion concerne également les petits navires, vedettes, citernes, chalands, etc...Dans les premiers mois de l'année 2011, nous connaîtrons le planning précis des désarmements jusqu'en 2014. Cela concerne 60 coques.
Comment prépare-t-on la déconstruction?
Le chemin est long avant d'arriver à la déconstruction. Il comprend le désarmement, la sécurisation, la conservation, la phase d'inventaire avec appel d'offres, enfin la déconstruction avec mise en concurrence des industriels. Qu'il s'agisse d'inventaire ou de déconstruction, nous tenons à ce que le travail soit bien fait. Je rappelle que la France a reçu les félicitations de la Communauté européenne pour la déconstruction de l'ex-Clemenceau en Grande-Bretagne.
Où en est la phase d'inventaire des matières dangereuses?
Ces deux dernières années, un marché a été exécuté par la société Tecnitas, filiale du Bureau Véritas, sur un échantillonnage de bateaux pour l'attribution du « passeport vert ». Cela concerne 16 coques récentes dont le Rari et le D'Entrecasteaux. Actuellement, des négociations sont en cours pour un second marché d'inventaire. Il concerne toutes les coques restantes ou celles à venir, dont le Colbert, la Jeanne d'Arc, etc...
Comment sont attribués les marchés de déconstruction?
La déconstruction implique un appel d'offres européen. Quatre ou cinq sociétés sont retenues et font une offre. Le Service de soutien de la flotte (SSF) a le pouvoir adjudicateur du marché. L'assurance de la traçabilité, le respect des réglementations, la sécurité du personnel sur le chantier, les performances économiques, sont des éléments incontournables à prendre en compte pour attribuer un marché.
Ouest-France  

Bonsoir Jobic,
60 coques en rade ? Ca ferait donc bien 100 000 tonnes au total comme tu le suggérais il y a quelques semaines ?
Il y aussi un article consacré au démantèlement dans le dernier numéro de Marines et Forces Navales. Mais surtout un état des lieux très pessimiste sur la" flotte au creux de la vague".
Le genre d'article qu'on ne trouve pas dans Cols Bleus...

Joyeux réveillon de la Saint-Sylvestre à toi, tes proches et aux ACB :

C'est un sujet abordé du bout des lèvres sous le terme "rupture capacitaire", nous aurions dit perte des capacités opérationnelles ou paupérisation ou perte des moyens.

En thermo, on apprend que Qe= Qs, à présent, ce serait plus Qe inférieure à Qs et le To est passé depuis longtemps. Y en a qui partent, y en a pas qui arrivent!!
Bon, j'ai encore du taf pour l'an prochain

Merci pour tes voeux; Bloavez mad, ur bloavez leun a blijadur à toi et aux tiens

Merci pour ce rappel de cette loi de physique
L'état-major souligne qu'il a 60 coques à désarmer... Ca fait moins "lourd" que 100 000 tonnes !
A l'année prochaine

Oui d'autant que les coques vont du CLM à la chaloupe en passant par les EE, A 69 et transrades.... mais la vraie donnée, c' est le tonnage ( sans l'ex Clem).J' en ai 24 000 à mon actif ( dans la réserve)

Courage Jobic... Il en reste encore 76 000

Depuis 2008, on a regressé en tonnage ( pas en qualité) mais aussi en âge qui est un facteur important engendrant un MCO prohibitif, nous sommes quasiment à égalité avec l'Inde, talonné par l'Italie. La chute la plus spectaculaire sera en 2011 celle de la Royal Navy qui nous rejoint dans le peloton de queue des grandes marines. Le CEMM estime que le redressement interviendra à partir de 2015, d'ici là, nous chuterons encore car la réduction du nombre de navires perdure jusqu'en 2014, qui verra le début de retrait des F70 ( il n'y aura plus de F 67).

Une filière française se met en place en toute discrétion; en allant sur le site de la société, vous verrez que ce chantier a déjà traité les bugalets, chalands et autres marie salopes qui trainaient à Lorient.

Ci dessous article et photo du Télégramme

Après une carrière entamée en mars 1976 et qui s'est terminée en 2008, le patrouilleur rapide L'Epée a quitté Brest, , en remorque du Chambon-Noroît, à destination du Havre. À l'issue de ses 32 années de carrière passées en majorité outre-mer (il a longtemps été stationné à Mayotte avant de regagner Lorient où il avait été attribué à la gendarmerie maritime), le patrouilleur, construit par le chantier Constructions mécaniques de Normandie de Cherbourg, va maintenant être déconstruit par la société Toppdecide, un groupe dont les activités englobent le maritime, le nucléaire, l'énergie et la défense.

Chantier certifié

La démolition se fera sur un site créé en 2007 par Gardet et de Bezenac, aux anciens Ateliers et chantiers du Havre (ACH). Un chantier certifié aux normes environnementales qui pourra traiter des navires jusqu'à 130 m de long et qui a nécessité 5 M€ d'investissements. Cette déconstruction sera le deuxième contrat passé par ce chantier avec la Marine nationale, qui lui a déjà confié la démolition de citernes et de bugalets ,petits chalands, qui se trouvaient à Lorient. Pascal Dupalut, le directeur technique du chantier, était, cette semaine, à Brest, afin de superviser l'opération de transfert du patrouilleur. D'un déplacement de 150 tonnes, l'Épée est long de 40,70m pour une largeur de 5,90 m. Le convoi devrait mettre deux jours à rallier le port normand.

La possibilité de recevoir au Havre des batiments de 130 m est intéressante. A part la Jeanne & le Colbert tous les navires en attente de déconstruction en manche et atlantique pourraient être traités au Havre.
La forme 7 qui servait autrefois au carénage du France et du Normandie et plus récemment à la construction des caissons constituants les quais de l'extention du port (port 2000), permettrait de dépasser la limite des 130 M. La politique du Port du Havre restant logiquement axée sur le dévelopement du trafic conteneur, il est je pense, illusoire pour le moment, de voir des aménagements spécifiques se faire pour accueillir des bateaux plus grands. Evidemment, si le prix de l'acier continu de grimper...
Bonne journée à tous.