Les Iles Mucha & Maskali
Un classique de la balade en mer au départ de Djibouti en n'oubliant surtout pas le liquide car le soleil cogne dur sur ces deux ilots.


Djibouti - Iles Mucha & Maskali.
Collection JLéon.

Bien ta photo Jean Leon, je me suis pris de sacrés coups de cagnards là-bas , par contre il nous arrivait en rentrant de pecher à la traine derrière la baleiniere et de remonter un beau poison que nous faisions preparer par notre cuistot, ancien de l'Elysée si je me souviens bien et nous avions aussi un maitre saucier et un boulanger hors pair ! dur dur les calories !

Sur Loulou le coin est très poissonneux. Bonites et barracudas entre autres.

De beaux souvenirs

Les eaux y étaient effectivement très poissonneuses. Notre Cdt. en second, le CC Tardiveau pêchait parfois depuis sa planche à voile, la ligne amarrée à la cheville. Une fois il avait rejoint les OMS sur la grève pour cuire nos prises sur la braise. Les OMS sortaient souvent en mer sur les voiliers "tourdumondistes" en escale. Joël doit se souvenir , je crois avoir posté des photos.

Puisque l'on est sur le thème des sorties aux iles, je vous (re)mets ci-dessous le film en super 8 que j'avais fait à l'époque !

Et oui La Touline je me rappelle bien de nos sorties aux iles avec ton ami navigateur Jean avec qui j'ai navigué(avec mon fils 11ans en vacances pour le Noël 79) et puis le chanteur Antoine c'était mon affectation Charente 79/80
Djibouti fut ma dernière escale de ma carrière (du 28 au 30 novembre 1988) c'était avec le Colbert au retour de ma mission Australie mais nous y sommes passer à l'aller du 16 au 19 août.
Djibouti fut également ma 3ème escale de ma carrière avec le Charner du 19 au 27 novembre 1965(aprés Beyrout et Port Soudan) Oui Djibouti ne m'est pas inconnu
Photo de mon album Colbert

Alain et Jean   merci pour vos photos et film d'époque.
Il est vrai qu'il faisait extrêmement chaud à Maskali et qu'il fallait prévoir du liquide en quantité.

Merci pour tous vos documents photos et vidéos qui nous font rappeler le bon temps de notre jeunesse.
Là c'est une photo prise en 75 en escale avec le DPT (mission Nérée) à partir d'Arta avec une vue magnifique sur le Ghoubet, les barbelés empêchaient l'incursion de terroristes (période de pré-indépendance, nous etions encore en TFAI) et en même temps celles des babouins, redoutables en bande.


Là c'est lors de mon deuxième passage avec le Charner (82/83), c’était vraiment un camp de repos, on dirait que je fais la gueule j'avais du être contrarié par quelque chose ?

merci pour ces reportages et ces super 8 pour moi 77/78 l'indépendance et le palmier en zinc pour les iles pas fréquentées par nous qui étions sur les patrouilleurs les motos nous attendaient sur le quai pour nous défouler avant ces soirées en boites jusqu'aux petit matin couvre feu oblige

Pour moi Djibouti c'est aussi ça à bord de la Charente 79/80

Hier soir j'ai regardé un documentaire d'Arte sur la ligne de train Djibouti-Adis abeba, je n'en revenais pas rien n'avais changé depuis un peu moins de 40 ans
Nous avions fait une sortie ( folklo) avec le service et j'avais pris quelques diapos




Je les ai envoyées à ma fille, la pauvre elle n'avait que 4 mois lorsque j'ai ete designé sur le Charner

Le train du khat Loulou!

Un train qui déraillait fréquemment.

Air conditionné dans, et sur, le train Loulou.
Je suis juste un peu jaloux ne n'avoir pas vécu cette aventure. L'un de mes grands regrets de DJ.

Pour une aventure c'etait une aventure, toujours en train de faire le c.n j'etais debout sur le toit et regardant vers l'arriere, heureusement qu'un gars m'a demandé de vite me baisser, effectivement j'ai evité une ligne electrique ou telephonique qui traversait la voie en plein desert.
Je lui dois certainement d'etre encore !

@ Jean-Laurent, sacré casse cou que tu étais, mais apparemment tu n'étais pas seul, vu le monde sur le toit du train... Et tu l'as échappé belle...  Pour ma part comme Jean-Léon, je n'ai pas vécu cette aventure lors de mon séjour en 1977...

Les bergers du désert.

Il faut être rudement costaud pour survivre dans le désert djiboutien..nous, nous ne tiendrions pas longtemps !

Document DR A.Bourlon - Djibouti. Un berger et son poignard traditionnel.
Collection JLéon.

En 1976, j'ai pris ce train mais dans des conditions beaucoup plus agréables.

21 octobre 1976. De Djibouti, je pars en "mission" au Harrar en Ethiopie pour accompagner et surtout encadrer pendant huit jours une douzaine de jeunes marins du Commandant Bourdais dont je suis personnellement responsable. Pour ce long voyage, j'emprunte la ligne ferroviaire Djibouti - Addis-Abeba. Un séjour très mouvementé mais ceci est une autre histoire.

Les wagons étaient quasiment d'époque. En tant que premier-maître chef de mission, j'eus droit à une véritable suite royale pour moi tout seul avec salon, salle de bains, ventilateurs et petite terrasse couverte. Le pied ! Mes jeunes matelots étaient en admiration devant mes appartements dans le plus pur style de la Belle Epoque.
Premier impératif avant le passage de la frontière : planquer mes billets de banque éthiopiens dont l'importation depuis Djibouti était formellement interdite. Où ? Eurêka, j'ai trouvé : dans les rideaux à enrouleur. Je déroulais complètement un des rideaux à enrouleur de ma suite. Je glissais une première liasse de billets sur toute la largeur du rideau. Je remontais le rideau d'une vingtaine de centimètres et y glissais une deuxième liasse. Ensuite, je remontais complètement le rideau. Ni vu, ni connu.

A la frontière, le train s'arrêta et des militaires éthiopiens en armes montèrent dans tous les wagons. Deux gradés vinrent me voir. Ils pénétrèrent dans ma suite mais restèrent à l'entrée. Ils connaissaient parfaitement les grades de l'armée française (même "premier-maître") et furent très corrects avec moi, se contentant de vérifier mes papiers et mon passeport (visa obligatoire). 

Après ce contrôle à la frontière, le train reprit sa route. Au bout de quelques heures, le paysage changea radicalement en seulement quelques dizaines de kilomètres : du désert, nous passâmes ... à la montagne ! Avec de l'herbe bien grasse, des bovins qui y paissaient, des arbres fruitiers. Incroyable. On se serait cru en Normandie. 
Venant de Djibouti, le contraste était vraiment saisissant. Quant à la température, elle était tout simplement agréable. Il faut dire que la ville du Harrar est implantée à plus de 1 800 mètres d'altitude. Ceci explique cela.
J'arrête mon bavardage. Il y en a pour huit pages ...

"I'am a poor lonesome cowboy and a long way from home"
Lucky Luke ? Non, Lucky Max dans les montagnes du Harrar en Ethiopie.

Un jour, je faisais une balade à cheval dans la montagne du Harrar. Un gamin qui n'aimait manifestement pas les Français donna un violent coup de bâton sur l'arrière-train de ma monture. L'animal détala comme une flèche. Cent ou deux cents mètres plus loin, je chutais par terre (je n'ai jamais fait de cheval) après avoir perdu mon chapeau et mes lunettes (que j'ai retrouvées). 
En toute logique, j’aurais dû flanquer une bonne raclée à ce sale gosse. Vu le contexte - militaire français isolé dans un pays marxiste en pleine ébullition - j'ai jugé préférable de ne rien faire, me contentant de le sermonner.

J'ai bien acheté ce timbre à Dibouti mais certainement pas en 76.
En 76, on était encore dans le TFAI.

Dans un contexte moins réjouissant je suis en contact depuis hier avec le frère (Pascal Parvé un ancien Marsouin ayant fait ses classes à Nouméa) d'un de nos camarades assassiné le 18 mars 1987 lors de l'attentat de l'Historil. Alain Parvé était Q/M Elarm sur le Charner le voici a l'école d'arme en 1982
Je vais mettre les photos que sont frère m'a autorisé à publier

En 76 c'était toujours TFAI et Djibouti est devenue République en juin 77 et à cette époque l'Ethiopie était un pays relativement aisé mais les révolutionnaires communistes menés par le futur président Mengistu Haile Mariam commençait à ruiner le pays

Effectivement,Gerard, lors de mon passage à Djibouti en 75 nous etions encore en TFAI,il commençait à y avoir des incidents d'ou fils barbeles en ville,quartiers interdits, j'ai relaté d'ailleurs dans "anecdotes" mon intrusion dans un de ces quartiers ou j'etais le seul europeens pour aller manger une sorte de ratatouille epicée chez mon pote ahmed, tout en me planquant chaque fois qu'une patrouille de la legion passait !
Max , tu etais dans un veritable train de luxe, nous nous etions obligés de monter sur le toit pour echapper à la chaleur ainsi qu'à l'odeur, la meme que celle des billets pour ce qui ont la memoire olfactive.
Voici quelques photos faites le long du parcours