Je suis moi aussi passé par Pont Réan du 15 juin au 31 juillet 1955. J'ai bien sur connu les mêmes turpitudes à l'arrivée en gare de Rennes, sauf que les camions étaient des Citroen P45. Je suis passé par Tahiti avant d'être affecté à la Cie Duquesne,(voir photo de groupe) barraque Junon. La piqure de TABDT était toujours aussi douloureuse et moi j'y ai eu droit le jour de mes 20 ans! Pour le tir, je l'ai fait avec un fusil allemand Mauser,aussi brutal pour les épaules que les autres. Je ne me souviens plus de ce que nous chantions en allant souquer sur les baleinières, je crois qu'il était question de cow-boys! Je suis repassé à Pont Réan il y a 4 ans. Le château, la place d'armes et la chapelle existaient toujours (en mauvais état pour le château) et le reste du site était occupé par une maison de retraite d'une tristesse infinie. Je crois qu'elle est maintenant fermée. Je joins quelques photos vieilles de 55 ans.[justify]

Toutes mes excuses pour l'absence des photos promises, elles ne sont pas passées. Je vais réessayer après avoir reconsulté le didacticiel.

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Mon choix pour la marine etait sentimental,et non comme certains qui pensait eviter l'algerie.arrive avec avec une belle barbe,un matin le sako est arrive escorte et ma dit tu la rase ou ont le fait.au tir avec le lebel,on nous a promis une perm si le resultat max etait atteint;pas de chance pour eux , je le fait.un des sako a pris mon fusil et fait un peu moins,je lui propose sa revanche avec une arme de poing il a pas eu de chance(entre nous ma reussite a tenait a un long entrainement).quand a la perm evidement elle etait pipeau.
Dans ma chambree il y avait des appeles maritime,genre marin pecheur, je suit sorti avec dans pont rean et pris une mefflee,la premiere de ma vie,et que mon bachis en est tombe dans la riviere.mais reglo,ils ont dit au sako qu'ils etaient responsablent de mon etat.
Le jour ou notre affectation fut declaree(vrait beaucoup pleuraient).moi rien je devait voir le Capitaine,il me felicitas pour mes tirs,et me proposat une place de chauffeur garde du corps au ministere.J'ai refuse par esprit de corps avec les copains que j'avaient un peu charrier.Etant plongeur PRO de la SOGETRAM,il me fit une lettre pour l'UMOran qui en avait besoin.

Je viens de retrouver au dos d'une vieille photo deux noms de copains de la Cie Duquesne en juillet 1955. Il sagit de Jean Delannoy et Jean Le Vaillant. J'aimerai beaucoup avoir de leurs nouvelles. Merci de faire suivre.

Mon expérience dans une compagnie alors que l'on se souvient très bien de ses collègues de cours dans une spécialité je ne me souviens pas de mes compagnons pendant ma formation au CFM de Pont Réan - Par ailleurs nous avons je crois au moins 3 années de décalage dans nos souvenirs.

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Souvenir de mon père (c'est celui qui se trouve au milieu) , MARICOURT Bernard - 2215 C 48 - lors de son séjour à Pont Réan entre 14/10/48 et le 01/01/49.

Voici enfin les photos annoncées dans mon post du 25 janvier. Celles de l'hydravion représentent ce que la Cie Duquesne avait fait pour la fête du CFM, en transformant l'une des embarcations du plan d'eau derrière la château. Sur la 1ère photo je suis paré pour ma 1ère garde au portail.
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L'hydravion en construction
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L'équipe des constructeurs devant son oeuvre terminée (2/7/1955)
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La chapelle en 1955

Je viens de m'appercevoir que j'ai oublié une photo de Pont Réan (la principale) la photo de groupe de la Cie Duquesne en juillet 1955. Je répare cet oubli! Je suis au 3ème rang, le second en partant de la gauche
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Quelques renseignement du CFM PONT RÉAN : Centre de formation militaire, on commence par te déboiser "la colline" et la coupe est très "rase" elle pouvait être à l'époque où j'ai fréquenté ce centre plus ou moins rase selon que tu étais 1° Breton, musicien, sportif. Les questions étaient posées à la porte "du merlan" qui à l'époque était SM Canonnier et clairon. Ensuite on faisait l'apprentissage "du UNE, DEUX..." et là en été c'était viable mais en hiver ! j'ai eu la chance de le faire du 25/5/1954 au 1/8/1954 deux mois et demi pas trop long mais assez fatigant surtout le canotage sur la Douve on avait tous des ampoules sur les mains et le "deux" répété en cadence nous faisait en rêver la nuit. Le seul moment reposant était la fine branche avec un fil et un bout de pompon pour la pêche à la grenouille, qui ne l'a pas fait ? pour moi ces deux mois et demi ont été assez rapides mais le premier contact pour certains avec le "système" plus ou moins "maffieux"...était un mauvais début de carrière avec la Marine Nationale. Puis c'était le grand départ vers une carrière selon aptitudes personnelles.

Ce n'est pas toujours facile de choisir une spécialité dans la marine
L'orientation pour une spécialité dans la marine dépend de toute une série de critères régis par des textes officiels concernant l'aptitude physique, psychologique.... : SIGYCOP : "médicaux (corpulence, vue, audition, personnalité psychologie détectée par les divers tests médico-psycho-techniques, le niveau de culture. Il faut ajouter à tout cela les besoins de la marine.
Voici mon expérience :
Lorsque je suis arrivé le 17-12-1951 au CFM de Pont-Réan j'avais la ferme intention de choisir la spécialité de charpentier, du fait de ma formation de menuisier ébéniste - 3 années d'apprentissage - Je pense même que d'emblée l'institution n'était pas défavorable >> la preuve : je suis envoyé à l'atelier de charpentage pour faire mes corvées comme tout le monde. D'ailleurs, on me donne des travaux à faire dans ce camp. Je suis chargé de réparer les jets d'eau de certaines fenêtres en mauvais état "pièce de bois au bas des deux ventaux" rejetant l'eau vers l'extérieur" - Je vais donc dans les baraquements de chaque compagnie ayant ce problème et j'exécute ces travaux. J'ai même l'impression d'avoir l'entière confiance des gradés m'ayant donné l'ordre d'exécuter ces travaux de réparation. Il est prévu également que je serai soumis à un essai professionnel pour obtenir le brevet provisoire de charpentier. Il s'agit d'exécuter la clé de Jupiter. Parallèlement je passe des examens pour mes yeux en particulier pour un astigmatisme myopique de l'oeil droit, j'ai 2/10ème de vision pour cet oeil. Je suis envoyé pour cela à l'Hôpital militaire Ambroise PARE à RENNES devant un spécialiste. Conclusion je ne peux pas être classé dans les spécialités du pont et de la machine à cause de cette anomalie supérieure à 2 dioptries. Je dois porter des lunettes obligatoirement mais incompatibles pour exécuter certaines missions. Je dois choisir une spécialité de l'administration, des vivres ou de la santé. Après avoir bien réfléchi je choisirai la spécialité d'infirmier. Lorsque je passerai devant le capitaine de compagnie chargé de la commission pour le classement des apprentis marins dans une spécialité ; il me précisera pourquoi mon problème de vue n'était pas compatible avec, en particulier, la sécurité à bord. Les charpentier font automatiquement partie de l'équipe de sécurité à bord, ils doivent porter des équipements spéciaux qui ne tolèrent pas de lunettes et d'autre part ces hommes participent à la passerelle à la surveillance de la navigation (surtout à cette époque). Il faut avoir une vision sans faille. Je souhaite vraiment rester et continuer dans la marine. Lorsque je quitte le C.F.M. Pont-Réan c'est pour rejoindre mon école de spécialité dans un Hôpital Maritime. A partir de jour là je peux dire que je me suis épanoui parfaitement dans cette spécialité. Je n'ai pas du tout perdu au change. J'affirme aujourd'hui avec fierté que grâce à la marine et à la formation qu'elle m'a donnée j'ai réussi ma vie d'homme, ma vie professionnelle, ma vie tout court pour une moitié 15 années et demi dans cette institution "La Marine Nationale" et que j'ai quitté avec beaucoup de regret et l'autre moitié dans les hôpitaux publics pendant 26 ans et demi. Je suppose que beaucoup de cols bleus et pompons rouges ont connu des expériences de ce genre. Jo

Pont Réan est un centre de formation pour les nouveaux recruts.Il est situé à 30km de Rennes environ. C'est un camp construit pas les allemands.
J'y ai passé 2 mois mémorables.
Dès l'arrivée, la douche, tous à poil les mains dans les poches ! Nos habits civils et affaires personnelles sont mis dans un carton sur lequel nous avons marqués notre nom et adresse, il sera expédiés si nous signons l'engagement sinon il nous sera rendu.
Au sortir de la douche nous recevons une tenue provisoire blanche pour nous différencier des anciens qui ont 15 jours de plus que nous !..
Nous logeons dans des cabanes en bois qui ont été construites par les allemands.
C'est le premier contact avec la vie militaire, nous avons des chaussures à semelles en bois que nous trions dans un grand tas pour trouver 2 de la même taille et de la bonne pointure, ceux qui comme moi ont apporté des chausons sont presque à l'aise dedans mais ceux qui sont en chaussette vont souffrir pendant ces 15 jours.
Nous logeons dans les cabannes en bois situées en haut, prés du bois, C'est Tahiti !

J'ai oublié de dire que je suis rentré à Pont Réan en avril 1950.
La suite au prochain numéro.

lorsque j'arrive au CFM Pont Réan le 25 Mai 1955, après les vaccinations obligatoires (TABDT, un délice) je choisis la spécialité de fusilier marin, Joseph Kupiecki ( notez les mêmes initiales que les miennes Jean Kermonnach), mon camarade de chambrée à la compagnie "La Primauguet", opte pour la spécialité de radio.
Résultats: il est devenu fusilier et j'ai débuté la formation de radio aux Bormettes.

bonjour a tous les anciens -dans tous les messages envoyes quelqu'un a t'il parlé du voyage sncf pour rallier les écoles de spécialités en 4eme region (toulon et ses environs) c'était un voyahe folklo quand je repense a ce que nous endurer - enfin nous etion s jeunes et costaud lulupam 29

Bonsoir lulupam 29
Rennes ! Tout le monde descend.
Embarquement dans les camions Direction Pont-Réan Compagnie Duguay Trouin 26/11/53 au 01/02/54.
A+
G.Tragin

A Pont Réan il y avait un maitre ou premier maitre que l'on nommait Jésus Dur dur qui en a entendu parler c'était fin 49

Bonjour Jolehe
Très bien la photo en blanc ,et je remarque que vous aviez une ceinture (veinard ) car quand je suis arrivé octobre 49 en guise de ceinture on avait un
boute ,quand j'ai dis une ficelle je me suis fait traiter de biffin.Et à la distribution du matériel il y avait deux brosses une à chaussure et l'autre à laver
Premier séjour au lavoir qui était en plein air en hiver avec les autres je lavais mon pantalon comme il était taché je me suis servi de la brosse,le second qui était derriere moi a empoigné la brosse et l'a balancée au bout du lavoir et m'arrachant le pantalon des mains il s'est mis à le laver en me disant on ne se sert pas de la brosse ,je me suis demandé alors a quoi sert t'elle . voila pour le moment
Amicalement Claude Coutil

Salut Claude Coutil,
Il y a tellement de choses à raconter sur la Marine et en particulier sur le centre de formation de Pont Réan que j'en ai fait un petit bouquin que je distribue à mes enfants (5) dès que je fini un chapitre.
De temps en temps j'en raconterais quelques anecdotes mémorables.

Merci Jolehe
C'est avec plaisir que je lirais tes anecdotes qui sans doute me rapellerons certaines choses qui me sont arrivées et j'en ferais profiter mes 9 petits enfants Nous avions en gars qui ronflait beaucoup ,il couchait au dessus de moi ,alors je reçevais les gros godilleaux que les gars lui envoyait
nous étions à saïgon je crois il y avait un petit lac a coté du batiment .C'était fin novembre 49 il fesait froid les gars ont dégagés son lit et l'ont sorti dehors quelle rigolade pour nous quand il est apparu à la porte mais lui ne rigolait pas le pauvre ,voila une petite histoire parmi tant d'autre.
Amicalement Claude Coutil

Le chant de marche de la compagnie DUQUESNE lors de mon passage à Pont Réan (12/12/56 au 15/02/57) était "La Marche de la 2ème DB". Je me souviens fort bien de celui qui "donnait le ton"! Il s'appellait DESAULTY, mais qu'est-il devenu?

On a du être à Pont-Réan en même temps (06/11/56 à 20/12/56 ).Je ne me rappelle plus du nom de la compagnie ,mais je me rappelle de la chanson qui était "Au près de ma Blonde".

Le chant de la marche en sabots était nous sommes les fameux corsaires c'était début novembre 49 pour aller défilé à Rennes le 11 le second qui nous commandait disait en avant mourche

Quand je suis arrivé octobre 49 à Rennes les camions qui nous ont pris pour Pont Rean étaient des Citroën P 45 pas encore les GMC .Pour nous rendre à la base nous avons traversés unaérodrome coupant la piste en deux ,certains doivent se souvenir et ensuite l'arrivée ,les sabots et tout ce qui a été raconter ,il y avait aussi la corvée de patate,heureusement il y avait une machine qui les épluchait nommée La Parmentière.
et les permes à Rennes ou on allais boire la bolée de cidre à 5 franc et le parc du Tabor
pour ceux qui étaient fauchés il y en a beaucoup à racontér .à vous la suite
Amicalement Coutil

Claude, Tu me parles du petit étang qu'il avait à Pont Réan, tu me rappelles une petite anecdote. Un vieux cipal surnomé Jésus, en fin de carrière sans doute avait pour seule occupation de punir des gars pour n'importe quelle raison afin d'avoir le plaisir de les faire marcher en "canard" c'est à dire accroupi, tout autour de cet étang, ce qui n'était marran que pour lui.
Ma barraque, la "Boussole" je crois, était juste à coté de l'étang, nous sortions pour regarder le spéctacle, ceci n'a pas plus à Jésus, sans rien dire il s'approche et me prend par le bras, je me dégage violement et part vers une autre barraque pour qu'il ne sache pas que j'étais de celle-ci, il m'a suivit un moment en pestifirant " revenez ici, vous êtes sur la peau de bouc etc.." puis il est retouné vers les gars qui sont resté l'attendre puisqu'il avait leur noms mais il n'avait pas le mien aussi je suis retourné au spectacle, cette fois nous nous sommes franchement foutu de lui ! j'ai cru qu'il allait avoir une attaque.
Je suis retourné à Pont Réan il y 5 ans, l'étang est toujours là, il y a une cloture et des moutons vivent là tranquilement ! Sans Jésus.
Jo