Christian 84,
Belles photos d'appontages.
Sur une L'Arromanches ravitaille un rapide, en l’occurrence le Béarnais F775.

Merci Gilbert aucun mérite de ma part, car c'est le photographe du bord qui quelques fois nous faisait passer des photos, peu fortuné en ce temps là je n'avais pas d'appareil.

Bonjour,
Le capitaine de corvette de Gaulle commandait le PICARD en 60 !!

Merci Jean.

La photo du ravito est prise entre Mars 60 et Mars 63, désolé pour le peu de précision et de mémoire.
Rien de tel que les appontages pour garder la forme.

Christian,
Merci pour ces clichés d'époques, les PA de l'époque n'était pas bien large.
Salutations.

Bonjour à tous,
J’ai découvert dans un fond de hangar lors de la Journée portes ouverts des 100 ans de l'aéro de Hyères, un curieux personnage avec une curieuse machine, une maquette du Foch, et en plus elle parle.
A l’aide de micro moteurs et de système audio, il reproduit les phases principales de manœuvre des aéronefs sur le pont

Je vous engage à consulter son site : http://yvesmaquettes.free.fr (pour les modérateurs, cette info d'adresse me semble être parfaitement dans l'esprit du forum).

Je l’ai retrouvé à la JPO de Lorient

Il se bat depuis des dizaines d’années pour parfaire sa machine, sans grande aide de la marine.

Les anciens de l'aéro en particulier de l'aviation embarquée qui ont croisé sa route essayons par tous les moyens de lui donner un coup de main.
Il nous sollicite pour des info sur les barrières.

- "J'aurais par ailleurs besoin de précisions sur la "barrière d'arrêt" car je voudrais pouvoir la rendre fonctionnelle sur ma maquette.
Bien entendu ce n'est pour l'instant qu'un projet mais si j'arrive à obtenir les prescriptions techniques bien spécifiques au PA Foch, je me ferais un plaisir de concrétiser cette réalisation.
Je sais simplement qu'elle est constituée de deux bras hydrauliques, qui sont déployés grâce à un circuit hydraulique, la barrière est quant à elle fixée en partie haute du bras de levage par l'intermédiaire d'un fusible et quand l'avion entre dans ce filet, le fusible casse et les lanières viennent envelopper la voilure.
L'effort de freinage est alors transmis à des sangles horizontales qui le répercutent sur un gros frein.
Ma problématique actuelle est que je je ne connais ni le tracé ni le passage exact des câbles, à savoir si ceux-ci sont raccordés aux brins d'arrêt n°4 (par exemple) ou à un autre endroit bien spécifique.
Je vous remercie sincèrement par avance pour toutes les précisions que vous voudrez bien m'apporter".

Toute réponse technique ou photos seront les bienvenues
Amicalement
PL

Une photo d'une barrière installée pour entraînement au cours de l'opération "prométhée" (voir le Post page 7 et suivante).
Le câble supérieur a cassé quelques secondes après la photo.
Le système d'arrêt est composé de câbles accolés les uns aux autres et cousus (je crois) de sorte que, en cassant, ils amortissent l'énergie cinétique, sinon l'avion rebondirai en arrière.
Cette explication est très, très sommaire et les spécialistes seront bien meilleurs que moi qui n'ai qu'une idée partielle sur la question.

Effectivement pour ce qui concerne le montage de la barrière d'arrêt, la partie suppérieure est reliée à la pointe des mâts par ce qu'on appelle une bosse cassante (boucle en nylon qui casse dès que l'avion tire sur la barrière).
La partie inférieure est reliée à la base des mâts par bosse cassante également, mais aussi à des sacs de barricade disposés de chaque côté du pont et reliés d'un côté au pont d'envol par une grosse manille et de l'autre côté à la barrière.
Suivant le type d'aéronef qui se présentait à l'appontage, on plaçait un (pour alizé) ou trois sacs (réacteurs).
Dans ces sacs étaient disposés des torons de câbles en nylon disposés en aller-retour sur la longueur des sacs et qui s'étiraient, sous l'action de la traction générée par l'avion, jusqu'à cassure les uns après les autres.
Chaque toron opposait donc une certaine résistance à la traction avant cassure et permettait ainsi de ralentir progressivement l'avion jusqu'à l'arrêt complet de celui-ci.
Je dois dire que je n'ai, pour ma part, jamais vu fonctionner cette barrière en réel (sauf sur film à l'EPPE).
Par contre lorsque nous étions en océan indien, puisque nous travaillons sans terrain de déroutement, nous nous entraînions très souvent au montage de cette barrière.
Le temps impartit pour cette opération était fixé entre trois et quatre minutes, les équipes PEH et IA positionnées à leur poste d'appontage réglementaire.
Grâce à cet entrainement soutenu nous étions parvenu à un score de moins de trois minutes pour le montage complet et repositionnement des équipes au poste d'appontage, pont vert pour l'avion.
Minutes gagnées précieuses pour le pilote en attente d'appontage. précision également concernant les sacs de barricade.
Chacun d'eux contenait un certain nombre d'éprouvettes de test qui permettaient de vérifier le bon état de chaque sac.
Pour ce faire, périodiquement, une éprouvette était prélevée dans chacun des sacs, puis avec l'aide d'un tracteur de pont d'envol, on étirait celle-ci jusqu'à rupture.
On mesurait alors sa longueur et la différence entre éprouvette étirée et non étirée devait rester dans une tolérance maximum.
Si non le sac était réformé.
Chaque sac avait une durée de vie déterminée et possédait donc autant d'éprouvettes nécessaire pour sa durée de vie.
Autre précision, en cas de montage de barrière pour un Crusader, un ensemble de tremplin était positionné en entrée de barrière fixés au pont afin de permettre au nez de l'appareil de se relever lors de l'engagement de celle-ci.
Pour la raison je vous rapporte à des photos d'appontage de Crusader, vous pouvez constater que celui-ci, après l'impact du train principal, se cabre sur son train avant et de ce fait le nez de l'avion est très proche du pont.
Il est donc nécessaire de le forcer à retrouver une position idéale pour que la barricade l'enveloppe convenablement.
J'espère que ces explications répondent en partie aux interrogations.

- Pour répondre à la question sur les catapultages au sabre.
Ceci est une tradition qui perdure toujours même sur le CDG, j'ai eu l'occasion de la pratiquer quelquefois en tant qu'officier de lancement.
Cette tradition est réservée pour le dernier catapultage d'un pilote, manière de l'honorer pour son parcours sur les ponts d'envol.
Cette tradition est toujours assez émouvante car entre pilotes et officiers de lancement se nouent toujours des rapports particuliers et amicaux et voir partir un ami est toujours une émotion forte.

Merci pour ces premières informations.

Bonjour à tous les IA,
J'ai été IA2 sur le Foch d'octobre 77 à juillet 81, puis chef IA en 83 et 84.

Pour Kéké29 le record de catapultages dont tu fais mention (104 avec 2 catapultes) a été battu en 84 avec plus de 200 sur une seule catapulte (la seconde était en avarie : perte d'un Crusader - pilote sauvé - par décapelage de l'élingue... juste avant une escale à Brest qui du coup n'a pas eu lieu...).

Pour l'occasion, catapultage d'un avion... en bois.
Le patron de la catapulte était le P/M Viala (combinaison blanche).
Ce jour là je n'étais pas à bord du Foch mais sur le Clemenceau où je remplaçai mon homologue (LV Clerc) pour quelques jours suite à grave évènement familial.

papiserge,
Sans doute nous sommes nous croisés quand tu as remplacé le L.V CLERC sur le CLEM.
J'étais I.A 4.
J'étais très copain avec lui, je ne sais pas ce qu'il est devenu.
Si tu as des échos, contact en M/P je t'en remercie.
Le chef IA à cette époque était le CC GIACOBI remplacé par le CC Estrade.
Sur le Foch, tu as du connaître les LV Montagne, Thépaut, et peut-être l'I.A.1 Koutseff.
Tout ça ne nous rajeunit guère...

J'étais aussi sur le CLEM en temps que patron ascenseurs en 80/81.
LE CC ESTRADE comme chef IA et l'EV JACMARD dessous.
Il me semble aussi me rappeler du LV BROCK aux catapultes avec les incontournables OFF MAR LOUIS, SALAMBIER, LE BONDE...

Je remets cette photo, l'équipe catapulte lat Clemenceau, janvier 79 à la fin du carénage.
Patron, Simonet en bas à droite.
L'officier à gauche au pupitre, je n'ai plus le nom.

Accoudé au pupitre, le LV CLERC.

- Pour matricule66,
Nous ne nous sommes pas croisés à bord du CLEM car j'ai débarqué le 31/12/79.
Je n'ai donc pas connu ni Jacqumart ni Brock.
J'en ai seulement entendu parler.
Quant-au CC ESTRADE, il a embarqué avec un certain handicap car c'était son premier poste d'IA il ignorait tout des Installations Avia.
En général, les chefs IA avaient l'expérience mais pas lui me semble-t-il.
Heureusement qu'il était secondé par l'IA2 (LV Clerc) qui connaissait parfaitement la boutique.
Il s'était en tous cas vite mis au courant.
Je ne l'ai pas connu très longtemps, mais j'en garde un excellent souvenir.
Quant-à Salembier (de mon BS), je crois qu'il est décédé il y a déjà pas mal de temps.
C'est lui qui était Officier de quart à la Cat lat quand elle s'est déclenchée intempestivement et qui nous a couté 2 morts, le pilote (LV MANAUD), le Chien Jaune et un Étendard.
Cet accident a été relaté à plusieurs occasions sur le forum.

Encore une photo du 5.000 ° catapultages du Foch , le dernier avant visite totale en 1980

Autour de la banderole, à gauche le S/M Iovane, à droite le Mtre Blir et à ses côtés le P/M Viala, patron de la catapulte Avant.Une tres bonne équipe comme celle de la laterale.

Bonsoir à tous,
Voici rassemblé tout le personnel de la Catapulte latérale du PA FOCH en Mai 70.
De gauche à droite :
1er rang : SM FIRMIN, Maitres LEROY et LAGADOU, SM THOMAs et THOMAS, SM MEVEL et QM FERRARI
2ème rang : Votre serviteur, RIO, Enseigne VAN............, X, X, POULET, QM2 SABI, RAVACHOL, X, QM 1 VAILLANT.

Une photo du LV Jacquemard en 87 (opération Prométhée).

Où sont les chiens jaunes Dommage Cmbil que ta photo soit en noir & blanc...
Derrière l'Etendard ou le SM, qu'est-ce que c'est : vitrage, cockpit

J'en ai trouvé un Marsouin

MARSOUIN, pour moi, c'est un gros hélicoptère , Super Frelon.

Bien vu Pingouin 33, l'oeil du pro !

Merci aux spotters.
Le cockpit et la cellule sont tellement imposants vus sous cet angle très fermé que j'ai songé un moment à un Hercules C-130.
Je sais les Pingouins vont me dire, complètement marteau ce marsouin.
Mais les Américains avaient bien fait décoller (sans catapulte !) des bombardiers de l'USAAF d'un porte-avions.

Bof...pourquoi pas ?

Excellent Pingouin nostalgique
Mais l'ATL n'a pas sorti la crosse et n'est-il pas un peu trop cabré

Catapultes et Freins d'appontage mis au rancart ?
En tous cas spectaculaire !
Qu'en pensez vous?