Tu as raison Timonier chez les  Boeufs il y avait des bons et des mauvais  Comme dans le civil et chez les ponpons c'était la mème chose Sur le LSSL 2 quand j'étais au canon de  76 il y avait un chef qui reçevait les ordre de la passerelle  il avait un tire douilles dans la main car des fois  l'obus restait coincé dans la culasse  souvent certains avaient du mal a charger le canon  il fallait avoir de la force dans le bras     ce chef était bon Mais quand j'étais a l'école derriere un 75  j'avais mis mes doigts dans mes oreilles  le second m'a collé un coup de tire douilles sur les doigts me disant  vous ne devez pas vous boucher les oreilles                mais jetant un regard dans un couloir il y avait un lieutenant qui faisait comme moi  je dis au chef  le montrant vous ne lui en donnez pas un coup a lui  il me répondit taisez vous ou je vous en colle un deuxième et voila Le tire douilles c'est comme un tisonier

Oui on disais toujours les boeufs de mème les canonniers les boums ça as du rester je pense comme les sm chef ét les maitres patron il fallait employer des termes marins sans cela on nous traitaient de biffins

Hervé, les chefs ont toujours raison, c'est vrai, mais à mon embarquement sur le Casa, mon MP, m'a appris:" tu verras plus souvent un poteau électrique en fleurs ,qu'un adjudant en sueur" Ou chercher à comprendre, c'est commencer à désobéir.
Ces phrases me sont restées, je ne sais pas pourquoi ?.
Bon vent.
BILL.

La version que je connaissais:
" Tu verras plus souvent un poteau télégraphique en fleur, qu' un ouvrier de l'arsenal en sueur " - Pas sympa pour les ouvriers de nos arsenaux qui nous construisaient quant même de beaux bateaux..

Je me souviens de la chanson (à charge) que l'on chantait dans les postes avant (les matelots de pont), concernant les ouvriers de l'arsenal . Et pardon aux Margats si ça les froisse, en fait c'est pas méchant :
Dormir toute la journée
Dormir demain encore
Voilà la destinée
Des ouvriers du Port...
Refrain :
Avec sa gamelle
Au p'tit pas p'tit pas p'tit pas
Avec sa gamelle
Au port il s'en va !
Et enfin, concernant les appellation dans la Marine, il faut quand même être dans le coup et il y a de quoi rire : Un Gambi, on l'appelle Lieutenant. Mais un Lieutenant de Vaisseau on l'appelle Capitaine. Le Capitaine de Corvette ou de Frégate on l'appelle Commandant. Quant au vrai Commandant on le désigne sous le nom de Pacha ! Le second Maître on l'appelle Chef et le Maître on l'appelle Patron !
Allez expliquer ça à un civil ...

Oui Timonier Belladone, mais que fais-tu les bœufs, des PM, et de MP ?
Ne les oublions pas ils font partie de la famillle.
Bon vent.
BILL.

Et vous Bill et Didier des crabes chefs

A l'origine les "Boeufs" auraient été les S/Mtres, lorsque l'ancienne Marine n'a plus embarqué d'animaux vivants, les locaux libérés ont été affectés aux S/Mres qui n'avaient pas de poste.( cette version vaut ce quelle vaut, je n' ai pas vérifié)
Quant à l'arithmétique dans la Marine : Faire le quart par tiers - la demi-double était la moitié d'un quart...
Mais je crois que nous sommes un peu hors sujet..

par Michel GUILLOTEAU Aujourd'hui à 15:58
Mais je crois que nous sommes un peu hors sujet

Bien vu.
Et si nous revenions à notre sujet ?

Salutatous,

Un numero spécial de Paris Match il y a 70 ans consacré à l'Indo et à l'Algérie a été publié récemment. Avec rappel des grands reportages de Pierre Schoendoerffer, Philppe Labro et Yan Quéffelec


Je ne sais si il est toujours en kiosque mais c'est de la bonne lecture...

JC

J-C,

Ce hors-série du mois de septembre 2019 je l'avais acheté et lu bien sûr... Voir mon message n° 170...

Salut Tinto

Oui je suis comme les carabiniers ... toujours un métro de retard , normal because les grèves ...

Je suis remonté jusqu’à ton message 170, ce qui m'a permis de lire plusieurs de tes messages, certains assez évocateurs pour moi ... Comme la série de slows pour emballer .... Love me tender
Mais où conclure ? that is the question !

Du coup ça m'a rappelé une anecdote de la vie nocturne à Saïgon arrivée en 1949 . A l'époque à Cat Lai on ne pouvait aller en ville que le week-end à cause des attentats sur la route Cat-Lai Giong Ong To; le Than My Loi , Thu Thiem. La route arrivait presque en face de la rue Catinat et on prenait le bac pour passer la rivière le samedi. Avec retour le lundi matin par le convoi de la corvée de vivres. Dès fois c'était en LCM on passait par Tan Thuy Ha et le Nhabé avant de remonter la rivière (je suis un peu long mais pour mieux situer l'ambiance)

Alors forcément quand on déboulait à trois ou quatre , on dormait pas trop pendant les nuits à Saïgon.
C'était l'époque du cognac soda ...on faisait tous les bars de la rue Catinat en particulier Au Chalet au 69 ...à gauche en remontant, le Bar s’appelait Chez Jean et il avait un orchestre de Philippins qui jouaient des airs de jazz avec Aimable un accordéoniste que j'allais écouter Bd Bonne Nouvelle à Paris pendant l'Occupation. Pour dormir c'était variable , un soir on avait dormi à Cholon dans un hotel chinois à bas prix, une autre sur un Liberty Ship dans la piaule d'un marin Yankee, rencontré dans un bar qui nous avait invité à faire un poker sur son cargo .. Et une fois dans des boites d'allumettes à côté de la gare.

J' arrive au fameux soir où avec deux SM de la 8S on passe le week end à Saïgon, à cause de l'insécurité on avait le Colt à la ceinture. Vers les 11 h minuit, un peu chauds, pour mettre un peu d'ambiance , on avait tiré des coups de pétard en l'air Bd Charner . Pas de bol il avait deux flics de Saigon qui nous ont attrapés et sermonnés ... "Ca va pas les gars vous êtes bourrés ou quoi, vous devriez rentrer à Francis Garnier Fissa ..." Mais cette nuit là comme on savait qu'à côte du Saïgon Palace en bas de Catinat à droite, il y avait un local avec des lits Picots qu'étaient loués pour la nuit, alors comme le gardien devait roupiller, on s'est glissés dans la piaule et s'est couchés dans les plumards vide en soulevant les moustiquaires.

Après un moment tranquilles, on a entendu des bruits et y deux gars qui rentrés en allumant des lampes torches ... D'un seul il y a un qui à soulevé ma moustiquaire en me flanquant sa lampe en plein les yeux .... Vous allez par le croire , c'était l'un des deux flics qui nous avaient arrêtés deux heures avant .... "Et en plus vous nous piquez nos plumards c'est pas possible" .... Les deux mecs ont fini par rigoler et finalement on a terminé la nuit par terre avec des couvrantes.... Même si ça fait 70 ans j'ai toujours ça en mémoire .... Alors pourquoi pas la raconter

J'ai une photo prise avec mes potes sur le bac de Thu Thiem et une coupure de journal montrant le Chalet de la rue Catinat.




Bonne journée les anciens

JC

Bonjour GUET
je viens de lire ton matricule ainsi que ton parcours pendant 7 ans
Mais pourquoi as ru rempile ? de plus pour 7 ans.
je suis arrivé a Pont Rhéan trois mois avant toi et je pense que a l'époque tu as du avoir le meme piege que moi engagement 3 ans on m'a demandé pour avoir une spécialité il fallait s'engager 5 ans sinon 3 ans sans spécialité avec formation de 2 mois a Brest.
J'avais demandé la spécialité de radio mais après 2 mois a la compagnie Jean de vienne on m'annonce que je dois faire encore un mois et demi dans une autre compagnie et en plus a l'issue de ce passagé on m'annonce qu'il n'y a pas de stage radio on me donne a choisir transfiliste ou timonier. ils ont profité de ma jeunesse pour monter leur manege. Sans doute également ton cas ?

Bonjour Geneslay.
Pas de réponse car c'est hors sujet. Le règlement c'est
le règlement. J'ai fait la bêtise en parlant des casquettes
que c'était celles de gambi jusqu'au étoiles.
L'erreur est humaine.
A toi comme a tous les anciens mes amitiés.
Guet.

J'ai lu pas mal de livres intéressants sur l'Indo, du Général Bigeard, LV Yannick Guiberteau, Général Georges Longeret, Erwan Bergot, Paul Grauwin (médecin à Diên Biên Phu), Adjudant Maurice Mansaud, Paul Bonnecarrère, Amiral Romé, Général Henri de Brancion, Commandant Henry-Jean Loustau, Pierre Schoendoerffer, Jean-Pierre Pissardy, Colonel Roger Trinquier, Roger Bruge, la Marine Nationale en Indochine (tomes 1 à 5), etc...

Je viens de terminer à l'instant celui de Geneviève de Galard "Une femme à Dien Bien Phu".
Cela me conforte dans ma colère, lorsqu'on constate cet acharnement des vainqueurs à faire tout leur possible pour faire mourir des prisonniers blessés compris.

pour charly.il faut lire le livre de guy lebrun: le lieutenant aux pieds nus.