Très bon récit Roli. Ca met en forme pour le matin. Une bonne brochette de chien.
Bon vent.
BILL.

Oui, trois il me semble: Port Saïd, Colombo et peut-être Singapour ? Au retour, oui . Singapour(Achat de deux grandes serviettes)
Colombo (bu un pot dans un mess anglais, sans commentaire) Djibouti (je n'ai pas bu un pot au "Palmier en zinc") Oran (pour
débarquer les nord africains) et 24 heures après Toulon (ouf...) l'air était plus respirable . A plus

Pas trop une croisière d'agrément. Mis à part Singapour, rien de très mirobolant pour l'époque.
Merci des récits.
Bon vent.
BILL.

De tous les bateaux transporteurs de troupes vers Saigon le plus rapide était le Pasteur avec 17 jours, car il filait entre 20 et 22 nœuds et ne faisait pas beaucoup d'escales ...Time is money

Le Pasteur en route vers vers la Métropole -Photo prise d'un Catailna de la 8F de Tan Son Nhut en 1949


En janvier 1947 j suis parti avec le PA Dixmude (son premier voyage sur l'Indo) Il filait 10 nœuds ( cargo transformé en PA d'Escorte aux US) on a mis 33 jours mais avec pas mal d'escales. Port Said - Djibouti (été au Palmier en Zinc ...bof) - Trincomalee -Singapour -Saigon


En juillet 1949 je suis rentré avec le Maréchal Joffre des Messageries maritimes, il filait 16 nœuds, on a mis 23 jours ; je me rappelle seulement de Colombo et d'Aden et là même marchands qu'a Djibouti ....

Mis à part le Dixmude, les autres sont des bateaux de ligne ?
bON VENT.
BILL

Bien sûr des bateaux de commerce de la Marmar Bill sur le Dixmude comme passagers nous étions logés à l'avant sous le pont d'envol ... , les anciens nous avaient filé des hamacs

Le Dixmude était haut et ne tanguait pas beaucoup , mais dans l'Océan Indo le temps était gros et là il roulait comme un malade... Ceux qu'avaient des bannettes étaient pas heureux

Bonjour à tous .
Mon message -481- JONQUILLE.
Merci Bill.
Le bateau qui lève le nez -481- et bien le 312(Y M S. U S NAVY=63 .Transféré en 1944 à la M.N à la 33° Division des Dragueurs de Mines. Dénommé D 312.En 1947 il prend le nom de TIARÉ et rejoint le Dumont dUrville à île de THURSDAY .Ensuite NOUMEA-PAPEETE
.Il est transformé en patrouilleur No coque : D 312 -D 30 -P .659.


D 20 JONQUILLE Timonier Beladonne -492-
La JONQUILLE avait bien la lettre D ,chiffre 20. Cliché personnel pris sur place en Indo.
Je crois que le changement a été fait environ vers les années 50. Ils sont devenus M (Mine Sweeper Coastal ou Océanic ) M S O etc...
Ce n'était pas un navire neuf sortant de chantier ,malgré une apparence acceptable J'ai reçu suffisamment d'eau dans ma bannette pour dire que le pont n'était pas étanche.

J'ai perdu mes notes sur la JONQUILLE.
J'ai retrouvé pour le JASMIN avec lequel j'ai été rapatrié.
Pour Hervé -494-
Por rejoindre Saïgon : BIZERTZ . ALEXANDRIE. PORT SAÏD. Le Canal de SUEZ .DJIBOUTI. ADEN. MARBAT .BOMBAY. TRINCONALEE. SABANG. SINGAPOUR pour atteindre SAÏGON le 24 décembre 1945.
J'ai fait à quelque chose prés le même trajet pour le retour sauf MARBAT - BOMBAY -TRINCONALEE - Par contre une grande escale à COLOMBO.Équipage invité par les Anglais ,somptueuse réception ,visite de la dent du Boudha à KINDY ,visite des plantations de thé ,tri emballage etc..Visite du jardin botanique de la Reine .(Bière anglais presque à discrétion . Le retour à bord n'était pas triste ...le lendemain comme sorcier j'avais du boulot !
Le Jasmin :
Y M S 29 (U S NAVY ) sur cale en avril 1941 aux cahntiers de GREENPORT BASSIN and CO (Long Island )
Lancé en mars 1942 .Cédé par les U S A à la M.N en octobre 1944 .Il devient le D 335. le 11 septembre 1948 il devient le JASMIN D 23 incorporé à la 30° divison des Dragueurs .Il quitte TOULON le 22 Octobre 1945 pour s'amarrer à SAÏGON le 24 décembre 1945.Retour en France à Brest en 1951 (j'y étais) ) affecté à la 32° division mis en réserve normale .Réarmé le 11 janvier 1955 sur DJIBOUTI affecté comme stationnaire .Désarmé en réserve spéciale B le 6 février 1962 .Condamné le 5 juin 1963.

Tous les Sorciers des Dragueurs ,nous nous retrouvions à L'infirmerie de Francis Garnier .J'avais un copain de cours de l'Hopital Maritime de Rochefort sur la CAPUCINE. Le voyage de retour : Cdt .L.V .LELONG E.V 02 JULLIEN E.V 03 De KERROS
Je suis aussi en relation avec le Timonier du Jasmin (Léo Bouhier qui habite La Rochelle ) nous nous sommes rencontrés devant un bon verre de Pineau ,joint à la Galette Charentais !!..
Bien amicalement à tous .
Merci CHARLY pour ta patience ,je crois avoir compris ,l'ordinateur n'est pas de ma génération ,j'ai pu avancer grâce à toi encore merci.

Bonjour J .C LAFFRAT
Content de savoir que pour toi tout va bien .Mais c'est évident que tu ailles bien après les bons soins de ma part !! Oui oui j'ai vu tes fesses ....j'en ai aucun souvenir ! après 71 ans !
Ton carnet de soins a été signé par Mr BECKER -Le Chef VAUTRINAT- RICHARD -DUPOND
Le PELVEN équipe de l'infirmerie de Cat Laï
Je me souviens bien de Monsieur Becker mais encore plus de son épouse qui était très belle .

Photos du CF Rollier , LV à l'époque ..

LCT 635.


Beatché baie des cocotiers .

Bonjour Robert,

Merci de ton retour , les neurones sont au top chez toi ... les sorciers médicaux ont des potions magiques c'est bien connu , une cuillerée à soupe tous les matins au petit déjeuner et les petites bestioles sont revigorées.

Tu parles de la belle femme au docteur , je ne l'ai pas connue suffisamment pour m'en rappeler. Est ce que tu te souviens qu'à Cat Lai nous avions des ouvriers des CN qui vivaient avec leurs familles dans les petites maisons aux toits rouges parmi les officiers. Il y avait la famille Vola de Toulon je crois, lui était chef mécanicien ...Il avait une fille adolescente qui s'appelait Edith ... Quand elle venait en vélo sur le terre plein elle affolait tous les matafs avec sa jupe courte ... courte au raz du bonbon pour être précis ... Je me rappellerai toujours s'un électricien qui était complètement gouroutisé par la belle Edith ... Il faut se souvenir qu'on allait pas tous les jours à Saigon en 1948 et seulement le week end ...dur dur pour certains

Portes toi bien cher vieux camarade , je n'oublie pas que c'est toi qui à ouvert ce sujet sur l'INDO
JCL

bande de voyeurs devergondes

Merci à Tous pour le partage de vos photos.

Merci pour ces photos les anciens. J'adore ces vieilles images en noir & blanc.
Bon vent
BILL.

Une des rares escales du Pasteur en Baie d'Along, en attente

Pour Robert (Rép. message 477)
Je t'envoie une photo de la VP 13 (P753 ensuite) sur laquelle j'ai navigué . Est-ce sur un engin pareil que tu as soigné
ton blessé à la vessie ? En 49-50 je n'étais pas encore en Indo (51-53) . Je suis reconnaissable, je suis sur le pont et
j'ai les yeux verts .

Superbe la photo du Pasteur en baie d'Along….

Roli - 524-
Oui apparemment c'est le même type.
Je ne me souviens pas du mat aussi important...
J'ai aussi fait un petit quart de nuit pour soulager l'homme à la barre.
Le rendez vous était pris pour retrouver la JONQUILLE pour que je puisse rembarquer.
Mon embarquement : un après midi, une nuit et une matinée.
Tous sympa à bord.
Je regrette maintenant de ne pas avoir noté le nom.
La date c'était forcement fin 1949 ou début 50.

Bien reçu Robert.
Si tu me donnes l'endroit ou cela c'est passé, je peux te donner le N° de la vedette.
Je n'en ai pas entendu parler de cette blessure.
Il y avait 4 vedettes réservées à la mer (sans blindage, 2 en mer et 2 en carénage).
La VP 22 (la mienne et la 24).
Elles naviguaient à l'Est de l'Indo.
La VP 13 (la mienne et la 1) naviguaient dans le golfe du Siam et toujours hors mousson.
Pas question de voir l'étrave piquer les vagues comme je l'ai vu plus haut.
On était peut être idiots mais pas C.ns.

Pour Paugam (mess 525).
Tu as peut être raison, je venais d'apprendre que j'allais être rapapa très rapidement, et c'est de joie que je pleurais, mais il faut, quand même, avoir une bonne vue pour voir cela.
A plus.

ROLI -529-

Je suis bien incapable de répondre à ta question.J'ai retrouvé quelques notes :du 04/01/49 nous étions en surveillance dans le golf de Siam.Le 13/01/50 quittons le quai de l'Amirauté face Francis Garnier.pour Ile de Cadaï avant Nhatrang .Le16/01/50 dimanche nous sommes libres pour aller à terre .Le 18/01/50.Je fais hospitaliser le 1er Maitre Kern pour oedeme des membres inférieurs ,à l'Hopital de L'aviation.le 20/01/50 patrouille dans le Sud Annam.Le 21/01/50Nous allons dégager un poste de la Légion (je crois VINH HUY poste en montage isolé (Camp Viet à 2 kms .Nous dégageons au 75 pour protéger l'évacuation.Débarquons ,patrouilles accrochages ,protection Un Légionnaire blessé.Aprés le chargement du matériel du poste à bord ,après évacuation, tous à bord .La Légion fait tout sauter ,dynamite ,mines etc...appuyons par le 75 .Le 26/01/50 embarquons à CA-DAÏ des Légionnaires pour Ile TÂGNE (petite Ile camp disciplinaire de la Légion.Les surveillants la plupart anciens SS ,pas tendres ,pas tendres .Je donne de l'eau fraîche et quelques soins .le 27/01/50 .Nous assistons un groupe de combat des Légionnaires disciplinaires pour le nettoyage d'une Île qui fabrique des munitions pour le Vietminh.Nous arrivons tous feux éteints,débarquement ,communication radio,plus personne dans l'Île !!29/01/50 retour à Nhatrang pour vivre frais ..et deux jours de repos.Le 16/02/50 Nous rejoignons le Cap ST.Jacques escale à PHAN THIET.Reception des officiers armée de terre .Temps épouvantable .Au retour contrôle des jonques ,vérification des papiers ,achetons du poisson.Le 21/02/50 Cap St Jacques Postes de garde pour remonter la rivière .
Mes notes s’arrêtent là.comme j'ai dis plus haut, inondation du caisson ,presque rien de récupérable. Je le regrette.
A l'occasion de mes voyages je n'ai jamais pu situer le poste de la Légion , dans le fond d'une baie entrée très étroite est difficile .La Légion n'a jamais répondu à mon courrier ...

Ok Robert, bien reçu .
Comme je n'en ai jamais entendu parler à bord de la 22, tu as du "opérer" sur la VP 24 (Puis en 52 = P 764) Pratiquement sur ! ! !

La photo d'une parenthèse au paradis !
15 jours dans l'archipel des Paracels, ces chiures de mouches que se disputent encore maintenant le Vietnam et la Chine.
Nous y sommes allé pour construire un réflecteur radar car, très bas sur l'eau, ces îlots étaient le théâtre de nombreux naufrages.
A l'image : Le matelot charpentier Poupon, dit bout de bois.
Votre serviteur him self.
Le matelot canonnier Heintz, de Illkirch-Graffenstaden en Alsace.
Ce qui me faisait râler chaque fois qu'il écrivait à ses fiancées, car c'est moi qui faisait les enveloppes !
Et qui, paraît-il avait été enrôlé de force dans la Kriegsmarine comme "malgré-nous".
Caché derrière, le matelot sans spé Aubry, terreur des filles du BMC d'Haïphong, en raison d'une nature qui l'avait dit-on trop bien pourvu !
Le matelot électricien Pascal.
Le Q/M1 Le Cann, qui devait être foudroyé quelques mois plus tard par une balle de mitrailleuse Hotchkiss à deux pas de moi.
Le porte-flingue n'est autre que notre pacha du moment, le LV Le Goff.
Sa carabine servait pour les tortues.
La plus grosse, 140 kilos !
Un goût de veau un peu rance...
En revanche des milliers d'huîtres, ce qui nous faisait débarquer avec une touque de pinard !
Voilà qui nous changeait des patrouilles à la frontière, vers Moncay et autre.
Heureux temps !

Drôle de plage, il n'y a pas de nanas.
Pourtant !!!
Bon vent.
BILL