DAKAR 3.
Il est vrai que des histoires sans photos : C’est pas la joie, mais enfin...
Tu parlais des clubs de la corniche, mes moyens me le permettaient « CHOUFF » Pour ceux qui peuvent se poser des questions, les clubs étaient les RDV des régions françaises (Bretons-chtis-méridionaux et autres) où nous côtoyions le gratin des européens vivant à DAKAR.
Avec J. P RENAUD nous fréquentions essentiellement les bretons, et il pouvait s’adonner aux danses folkloriques de sa région natale.
Il se consommait un produit, le « SPECIAL » qui se vendait sous le comptoir dans des bouteilles sans aucune marque, et pour cause, il était interdit au Sénégal, en France nous appelons ça « LE JAUNE » je n’ai jamais su le pourquoi de cette interdiction.
Vous savez qu’à la 27 F il y avait des vols avec quelques rampants, direction ABIDJAN, aller-retour 14 à 15 h de vol c’est donc de cela que je vais vous entretenir.
Je ne citerai ni marque, ni produit même s’il y a prescription.
Au départ du vol 2 ou 3 rampants, en remplacement ou en plus de l’équipage pour 4 jours de « permes».
Bien sanglés à l’arrière de la carlingue, un bruit infernal dû au choc de l’eau, avec le palonnier le pilote faisait fonctionner deux ailerons HYDRO… ? sous la ligne de flottaison pour stabiliser le P5M2 avant le déjaugeage.
Après ouverture de la porte latérale, quelle vue aquatique ou terrestre !!!
Enfin l’arrivée dans un lagon à Abidjan près de la base de l’armée de terre ou nous avions le gîte et le couvert, le rêve… et le soir direction Trèchville (orthographe à définir)…
Au départ de DAKAR, des légumes frais étaient embarqués (le maximum), et au retour il y avait des produits liquides en bouteilles, puisque Abidjan faisait partie d’une zone non «douanière ».
Malgré les deux réacteurs supplémentaires JATO mis en place à cet effet, le déjaugeage a été extrêmement périlleux...
Pendant quelques jours la douane arrêtait presque toutes les voitures sortant de la base le soir, aux permissionnaires.
Il a fallu attendre que tout rentre dans l’ordre.
Pour faire plaisir une bouteille de «SPÉCIAL» ouvrait toutes les portes de la société européenne Dakaroise.

Bravo ! quelle agilité !!! et tes souvenirs sont très Sympa , quelle bonne maguouille "marine " comme on les aiment tant !
SUPER

Bonjour à tous.
Après ce week-end électoral je passe à la lecture de vos posts qui jour après jour nous apportent de nouveaux détails sur nos activités.
Bravo Alain Galaud pour ton récit de l'aventure à laquelle tu as participé au cours des norias vers Abidjan.
Tu nous permets par tes explications de mieux comprendre quelques aventures de la base que nous avions vaguement su et qui restaient un peu secrètes.
A Schmoll, tu as gardé tant de souvenirs de tes prisent de poisson et ton passage séjour à Gorée t'aura permis de participer à la vie locale.
Heureux de voir que nos camarades viennent prendre connaissance de nos aventures et à ce sujet nous accueillons avec joie l'ami Lemonnier.
Sur mon dernier post de vous ai promis quelques photos de Port Étienne.
Pour aujourd'hui, je vous joint 2 photos de nos appareils en rade.

Pour info : " l'ami Lemonnier " est un abonné très régulier a toutes vos "aventures".
Salut les " z'africains " !!!

Un petit salut à la coupée (et a tous) en montant à bord.

En lisant l'article sur les boosters de Marlyns "Jato", je me suis souvenu que je n'avais pas envoyé les photos de la St Eloi 1960.
On y voit un bricolage de missile, à partir d'un " Jato" qui avait été tiré face à la mer ( et qui nous est revenu sur la tête... ), heureusement il nous a loupé et s'est "écrasé au bas de la falaise avec de belles flammes vertes, il n'y avait plus qu'à se consoler avec le Punch et le Méchoui grandiose.
Pour passer à autre chose, que sont devenues toutes ces vieilles voitures en cours en réparation /bricolage sur la base ?
J'avais même entendu dire qu'elles marchaient à l'essence d'avion.

Lemonnier.
Heureux de savoir que tu suis avec beaucoup de plaisir nos souvenirs de bel -air, Port-Étienne.
LE BRUN, avec toutes ces photos nous pouvons revivre avec beaucoup d'émotion les bons moments de festivités de la base.
Depuis le début notre forum nous donne l'occasion de visualiser de nombreux évènements que nous avions pas eu la chance d'immortaliser lors de nos séjours.
Je vous joins quelques photos de Port-Étienne elles représentent notre seule et unique route qui allait de l'aéroport à Cansado environ 15 km les deux autres vers le village de Cansado cité du port minéralier.
Afin de compléter le récit de notre camarade Claude Galaud au sujet de nos ravitaillements en alcools et cigarettes.
Nous devions nous rendre dans le territoire espagnole du Rio d'El Oro à La Gouérra à 15/20 km.
Pour atteindre cette localité avec notre vieux Dodge 4X4 ou 6X6 nous prenions la piste caillouteuse qui traversait la pointe du cap blanc.
Dans ce village nous trouvions de quoi enivrer nos soirées solitaires.

A tous et à certains !!!
Bonjour, un silence ne veut pas dire que je ne suivais pas l'évolution du sujet, même a la retraite on peut manquer de temps.
Quelques commentaires suivent :
LE BRUN :
Le poisson lune j'avais fait un post sur ce sujet un peu plus haut, en effet logés ou nous étions (mécanos et boscos), il nous arrivaient assez souvent d'en attraper, quelques fois même involontairement, on les trouvaient en remontant les lignes que nous laissions la nuit pour les calamars.
Je confirme la difficulté pour les décrocher, nous avions un spécialiste (mécano Sénégalais) qui nous débrouillait bien les affaires...
Si aucun n'a fini dans mes valises, le bricoleur sur place nous en avait monté en veilleuses, dans nos baraquements assez vétustes ça changeait un peu.
Claude GALAUD :
Belle aventure sur l'Ancerville et belle débrouille surtout.
Pour ma part je suis bien arrivé a Dakar par cette voie mais avec le Lyauté, je crois il faut que je regarde mes archives, j'ai une photo prise sur le pont avec le groupe (et une Nana), mais très militaire.
Par contre pour le retour, j'ai échappé a la formation de l'équipage réduit constitué de gars en fin de séjour ou presque, et qui ont convoyés La Croix du Sud sur la France, je suis rentré par l'Ancerville en 2éme classe en tant que chef de détachement d'un groupe d'une dizaine de gars, le voyage est quand même plus agréable.
Les escapades a Abidjan sont bien réelles, je confirme.
Au retour pour éviter toute bousculade le zing restait au mouillage bouée et le "matériel" était débarqué par nos plates et autres remorqueuses, j'ai participé à la "corvée" secrète.
Les contrôles, je confirme également sauf qu'en direction de Gorée ou logeaient quelques volants c'était plus facile.
Au passage les acteurs n'étaient pas avares de cadeaux, certains sont sur des photos de rugby mises en ligne, ou à mettre encore, bref il fallait bien vivre manger et... se distraire un peu, surtout que comme beaucoup je suppose, je n'avais pas encore ma grosse paye !!!
Des insignes BAN, il en existe deux, je pourrais mettre le second si sa intéresse.
Bravo a toi Claude, tu as bien fait de nous rejoindre et un peu relancer la machine.
MOREL :
Belles photos que la baie de Port Étienne, elle a bien changée, ta deuxième photo est remarquable, car monter 3 avions en même temps a Port Étienne c'est plus tôt rare !!!
La disposition de "Nichons" est bien comme tu le dis, je mettrais des photos en ligne pour confirmer.
J'aurais également des vues de 2004 de la route de Cansado, et du village lui même, en plus de celles déjà mises plus haut.
LATOUR :
J'ai beaucoup apprécié les clichés de St Louis.
Il existait un point de mouillage sur le fleuve pour nos Marlins, nous étions chargés de son entretient il m'est arrivé d'y aller deux ou trois fois.
La photo jointe, si elle est de Port Étienne, montre quand même ce que nous étions obligés de faire.
Lors de ces déplacements nous avions bien sur de la visite et les enfants ne manquaient pas de venir chercher, soit du CFA ou du ravitaillement... nous avions toujours quelque chose pour eux.
Nous faisions des échanges quoi !!!
SCHOLL : belle prise s'il en est mais sans vouloir être rabat joie, j'ai la même photo mais elle, elle vient du service photo de la base.
A l'époque il avait été dit que cette bestiole avait été trouvée échouée sur la plage de la base !!!!
De cette série il y a le scorpion, (déjà mis en ligne plus haut) un singe et sa noix, un chien et d'autres.
Au dos de ces clichés il y a un cachet d'identification, (voir ci joint.
On pouvait assez facilement se procurer des agrandissement auprès de ce service surtout qu'ils faisaient également des photos aériennes.
J'espère quand même que tu as passé de bonnes vacances et retrouvé des sensations après tant de temps.
Maintenant qui se souvient du nom des endroit, parc de rassemblement de dizaines d'artisans bijoutiers et autres qui vous faisaient en quelques heures tout ce que vous vouliez, en argent ou en or, tout cela devant vous ??????
Le nom m'échappe, c'était un peu le RDV des gens en fin de séjour pour les cadeaux typiques et bien moins chers qu'ailleurs, si quelqu'un se rappelle je suis preneur du nom, merci d'avance.

Bonjour à tous.
Lors de mon dernier passage à Port Étienne en 63, j'ai été surpris de voir que le port était équipé de quai pour les bateaux de pêche.
Les marches arrières devaient être délicates, comme en témoignent ces photos d'un Dooge.
On a réussi à sauver le bateau et le moteur du power...
LBN.

Bonjour.
JCGT, je m'empresse de répondre à ta question sur le lieu de tes emplettes, il s'agissait de La Cour des Maures, située à gauche du marché de Sandaga. J'emploie l'imparfait car, il y a quelques années, à la suite de révoltes ethniques assez violentes, ce marché aurait disparu.
J'y allais comme toi, plusieurs fois, pour y acheter des bijoux (bracelets, croix d'Agadès...) ou des sculptures en bois.
Pour ce qui est du fameux requin, il s'agissait bien sûr d'un clin d'oeil, j'avais d'ailleurs intitulé mon post " 1 chasseur, 1 pêcheur = 2... menteurs", c'était la boutade favorite de mon père.
Selon une version différente, ce requin aurait été tué lors d'une mission de grenadage et aurait ainsi échoué sur la plage.
Plus honnêtement, mes talents de pêcheur sont plus que modestes, pour ne pas dire inexistants, au grand dam de mon patriarche.
Dans ton récit, tu parles d'un chien, il y en avait un surnommé "Thyl" (du même nom qu'un l v pilote) qui était devenu notre mascotte, il a été tué dans des circonstances curieuses, jamais élucidées.
Nous en avons tous été très affectés, il y a même eu une manif dans la base, du jamais vu !
Ce chien a été enterré au pied du bâtiment équipage, une croix en signalait l'endroit ainsi qu'une épitaphe "A notre ami Thyl - l'équipage".
Durant mon séjour, j'ai pu faire partie de l'équipage d'un Marlin, l'ingénieur mécanicien GOUZARD m'avait à la bonne, jeu de mots approprié car une de mes corvées consistait à l'entretien de son bureau.
Je lui avais alors demandé si je pouvais voler au moins une fois, il m'accorda l'autorisation tant espérée contre la remise d'une décharge précisant que j'étais volontaire, en tant que simple appelé ; l'armée était ainsi couverte en cas de crash.
Équipé, comme les autres volants, de la combinaison, mon poste à bord fut celui du mitrailleur de queue.
Une fois, nous sommes allés chercher des officiers supérieurs à Port-Étienne, une autre fois, il s'agissait d'une séance de grenadage, j'en ai encore des frissons, la trouille de ma vie : tu me mettais une olive où je pense et il en sortait cinq litres d'huile.
Au début, tout allait bien, ils délimitaient la zone de tir à l'aide de fumigènes de différentes couleurs.
Des africains en pirogues, très en retrait, attendaient le grenadage.
Grâce à mon casque équipé d'un petit micro, j'étais averti du début des opés : et un passage sur tranche à bâbord, et un autre en pique, puis un autre encore à tribord ; dans un bruit sourd, je distinguais des gerbes de flotte immenses, et puis on remontait : c'était les montagnes russes grandeur nature, j'apercevais la mer, puis le soleil, puis le ciel bleu, puis de nouveau la mer, vous voyez le tableau.
Au bout d'un certain temps qui me parut une éternité, ce fut enfin l'accalmie.
J'entends encore au moment de l'amerrissage le p.m CADIOU, le seul à être debout près de la porte, hurler dans le micro : "reverse ! reverse !".
Heureusement, il n'avait pas oublié le réconfort : la marmite et les bibines nous attendaient au sol, et furent les bienvenues.
J'en ai été quitte pour une bonne trouille, mais j'en garde un fameux souvenir.
Un nouveau détour par Gorée, je revois la petite place du marché et les canons du Barrage de l'Atlantique squattés par des hippies.
Qui se souvient de Maurice dit "Pench'àgauche" sa tête étant inclinée de ce côté, un sacré personnage !
Il y avait également Monsieur DIALLO le conservateur du musée...
Bon, j'arrête là mon bavardage et vous attends au zinc, Jean-Claude et les autres.
A bientôt.
Schmoll

DAKAR 4
Salut les COPSSSSS

J’ai passé beaucoup de temps dans l’eau (volontaire ou involontaire) et sur la digue pour pêcher des langoustes au trident.
J’en ai tellement mangé que je me demande comment je n’ai jamais été allergique.
Au petit déjeuner vers 9h (casse croûte obligatoire pour les plongeurs) à 13h quand le repas au poste des CHOUFS ne me convenait pas, le soir vers 19h, quand je revenais à la pêche de nuit équipé avec les lampes EYLAU de la visite, qui n’étaient pas encore rechargées à l’embauche de7h.
On les faisait cuire (entre le hangar et le petit bâtiment des plongeurs et des volants) dans des fûts d’huile (200 l) coupés en deux, le court bouillon durait la semaine chauffé a l’essence des « taxis » accompagnés des «clacos » que nous «empruntions» dans les caisses à vivre des volants à leur insu .
Nous les laissions murir dans les pieds des poteaux de soutient du hangar 2 à 3 jours.
Combien de fois les ont-ils cherchés !!!!! Vu la prescription la cachette est dévoilée…
NOËL 1963, (Après midi précédant le réveillon).
Admirez le joli sapin de NOËL !!
Quelques branches d’un Pin.
La préparation des chambrées, car le soir du réveillon il y avait concours de décoration… des lots, des bouteilles de champagne, que toutes les « piaules » de la base ont remportées.
Au fond du parking attroupement, un petit HELICO à droite de la photo, c’est le PÈRE NOËL qui vient d’arriver, à la grande joie de tous les petits du personnel de la BASE ; photo que j’ai prise du hangar côté tour de contrôle, pas de zoom et avec une boite à savon.

SCHMOLL à toi de prendre la suite : photos et histoires... NOËL, SAINT–ELOI etc... etc...

Félicitations à tous pour vos récits et toutes les photos...
Je pense que nous pouvons méditer tous ses bons souvenirs et que nos camarades visiteurs auront beaucoup de plaisir à vous lire.
Je te remercie JCGT40 pour la qualité de la photo représentant deux de nos bâtiments de la B.H.E.
Possédant encore quelques photos de P.E. je vous joins une petite série.

Bonjour à tous.
Aéro Port Étienne... Aéro Port Étienne, ici le camp de base de Timiris à vous.
En 62 à 70 km au Sud de Port Étienne (sur le banc D'Arguin) un petit camp de base de 3 personnes avait été établi pour y monter une chaine de Radionavigation Torran ( qui guidait la Compagnie Générale de Géophysie pour la recherche pétrolière, et le Beautemps Beaupré pour l'établissement des cartes marine de port Étienne au Banc d'arguin).

Ça redonne un peu de chaleur...
LBN..

Bonjour à tous,
J'ai retrouvé quelques photos, de Gorée avec ses canons et des iles des Serpents, je n'y ai jamais débarqué mais on y faisait des pêches extraordinaires, je me souviens d'un corvée de poisson pour le BB, on était à 3 sur une vedette, avec 3 lignes de traine hameçon de 5 cm muni d'une plume, 20 cm de fil d'acier, un beau plomb et 50 m de cordelette nylon, on tirait 3 lignes, une de l'arrière, et deux sur des tangons à l'extérieur... à chaque fois que l'on voyait une gerbe d'écume on réduisait la vitesse et on remontait.
En l'espace de 4 heures, route et casse croute compris, on ramenait 250 kg de maquereaux bonites et d'hirondelles, des bestioles de 70 cm à 1 m pour les plus belles.
Il fallait les attraper par la gorge pour les faire bailler et retirer l'hameçon, puis on les jetais sur le pont et on leur cassait la nuque avec la barre de secours... pour éviter les coups de queues avec un gros cartilage...
Au retour on marchait sur 50 cm d'épaisseur de poissons pleins de sang...

Bonjour à tous.
Comme vous l'a dit mon ami voilier57, j'ai effectué un séjour de deux ans en coopération à Nouadhibou de 1991 à 1993.
J'étais affecté à l'AMF.
Nous étions 6 marins français : 1 CC, 1 LV et 4 MP, 2 MECAN, 1 ELECT et 1 RADIO.
La fameuse cité "Nichon ville" existait toujours, mais était à l'abandon.
Je vais essayer de mettre des photos de Nouadhibou si j'y parviens.

Bonjour à tous.
Mon dernier message m'a échappé des mains avant que je n'ai le temps d'y rajouter la photo des madeleines (iles des serpents) j'essaie à nouveau.
Cordialement
Lbn..

Je souhaite à tous un agréable week-end avec pour certain d'entre nous soleil et chaleur, ce qui n'est pas le cas de la plus part des métropolitains que nous sommes.
Très heureux d'accueillir notre ami Bernard Cote qui aura certainement beaucoup de choses à nous raconter de son séjour Mauritanien, et plus particulièrement du devenu de notre base de Port - Étienne.
Merci l'ami Le Brun pour tes photos de Gorée et aussi pour tes souvenirs de pêche que beaucoup d'entre nous ont gardé en mémoire.
Il est vrai que jeune matelot ou quartier maitre avoir la chance de monter à bord et participer à une séance de pêche à la traine était un vrai bonheur.
Je reviens encore un peu sur Port-Étienne, car il me reste quelques photos à diffuser.
Je vous adresse deux photos du fort des Tours Bleus.
Ce fort était situé entre Port-Étienne et Cansado entre sable et mer.
Il était tenu par les coloniaux, il servait de centre de repos pour les troupes méharis dispersaient dans les oasis Mauritaniens de Atar, Tichit, Chinguetti et autres.

Salut à tous.

Juste un petit mot pour dire que les tours bleues ne sont plus que des murs à l'abandon
à peu près à la hauteur de la "gare" (là ou les gens montent ou descende des wagons de minerai), de la SNIM ex MIFERMA.

Pour La Guerra, ex ville espagnole, elle est maintenant complètement recouverte de sable, et le peu de bâtiments encore utilisables ont été repris par l'armée Mauritanienne qui s'en sert de stockage de munitions.

Tout le territoire le long de l'atlantique jusqu'au Cap Blanc est Mauritanien.

Je vous donne rendez-vous pour d'autres histoires sur Nouadhibou.

DAKAR 5
Bonjour, bonjour.
Le village des Pêcheurs de JOAL.
Il faut que vous sachiez, que j’ai fait seulement 2 FLOTTILLES «33 F et 27 F» dans ma carrière.
Ceci est un intermède dans le sujet DAKAR.
Au cours de la croisière de Printemps Février-Mars 1965, la 33 F était embarquée sur le CLEM, votre serviteur aussi.
Donc quelques vues de ce village + 1 anecdote réelle.
Nous sommes en 1965, pose d’HELICOS sur la plage, invitation spontané par le CHEF du village à nous rafraichir chez lui.
Case en terre (photo), frigo électrique, à l’intérieur de l’eau dans une peau de chèvre, éclairage avec des lampes tempêtes (pétrole) : il n’avait pas l’électricité, comme quoi le modernisme…
Et pour notre retour à bord, vue des docks, du pont d’envol.
Photos perso, toujours avec ma boite à savon !!!

Dojo de la BAN DAKAR BEL-AIR.

Bonjours,
Oui je confirme aussi que ce nichon-ville a été le premier construit chez les marins et ceci en septembre octobre 1954.
Il a servi à former l'équipe de volontaires de la BAN et de la 27F pour aller à Port Étienne.
Ce modèle de construction existait déjà dans la Médina à DAKAR.
La marine l'a racheter.
Le maçon qui formait l'équipe était sénégalais.
Je possède des photos de la première construction avec les personnels qui sont partis à Port Étienne le 04/11/1954 à bord d'un Sunderland.
Si je connais ces détails c'est bien simple, j'en faisais partis, nous avons dû surement se rencontrer "joël 28".
J'avais mes quartier juste à coté du Cordonnier dit "le bouif", entre janvier 1952 et janvier 1955.
Dès que je me serais familiariser avec le Forum, je mettrais les photos en ligne, ainsi que celle sur les Sunderland, car je vois que l'on parle de la 27F avec les Marlin et peu sur les Sunderland.

Bonjour à tous.
Bienvenu à nos camarades Bernard CÔTE et Mes Genoux.
Notre camarade mes genoux nous a rejoint, j'espère qu'il nous donnera beaucoup de renseignements sur cette période des années 50 et avec Joël28, ils nous ferons partager leurs souvenirs de la vie à cette époque des Sunderlands.
Beaucoup de chemin a été parcouru depuis cette période des années 50/52 et celle de l'équipe qui a participé à la vie de la période Marlin Martin et la dissolution de nos bases de bel-air et Port Étienne.
Chaque jour, des photos et des récits sont portés à notre connaissance, un jour nous vivons dans les années 50/52 ou bien dans les années 60/64 sans oublier tous ceux qui ont au cours de leurs séjours ou affectations viennent témoigner de ce qu'ils ont vu et connu dans les années suivantes.
Il me reste quelques photos de Port-Étienne et des environs que je vous joins, elle ne sont pas particulièrement significatives, je pense qu'elles témoignent de l'environnement de la vie de ce lieu.

Salut à tous,
Si Morel ce sont de très belles photos, dans le jus de l'époque... le goudron a encore l'air bien frais...
J'avais fait pas de films à cette époque et je suis en train d'essayer de remettre en route le vieux projecteur 8 mm pour essayer de translater cela en numérique...
J'ai déjà un appareil qui permet de filmer en vidéo k7, la sortie du projecteur 8 mm, puis après j'imagine qu'avec une carte vidéo on doit pouvoir faire quelques choses...
Y a t il un endroit sur le site ou on puisse passer de la vidéo ?
Car j'ai peur que le film image par image ne soit très flou...
A Bientôt.
LBN.

Voici quelques photos pour aviver, si besoin était, la nostalgie que nous avons du temps passé et en l'occurrence de ce coin perdu de Port Etienne, que j'ai connu pour ma part très peu de temps, mais qui semble avoir particulièrement marqué quelques collègues du forum.
Il faut dire que cette base était très importante pour les équipages de Sunderlands qui prenaient cette direction.
Les Hydro. se faisaient vieux.
Pour "Mes genoux", qui vient d'embarquer, il y a deux photos du singe du "bouif" de Bel Air, cordonnier de la base que nous avons bien connu.

Salut à tous.
Depuis mon premier post (page 9), sept autres ont été remplis.
Nos commentaires et photos nous ont permis de mieux nous connaître, et de se « lâcher » un peu.
A l'évocation des mots suivants : Gorée, Boufflers, pêches miraculeuses, nichons ville, fusée Jato, (merci Claude ) croix d’Agadès et j’en passe… ressurgissent de nouveaux souvenirs. Même avec des notes derrière nos photos ça ne revient pas toujours, et il faut « secouer » comme l’a dit Le Brun.
Le parc autos était composé de voitures un peu anciennes : Citroen 11L/15, Peugeot 203, Vedette, Buick ou encore des motos : BMW R65/75, Ngome Rhône, Guizzi, Norton, et j’en oublie.
En 61, j’ai pu récupérer un Vespa caché dans l’atelier pour être refait, tout beau.
Qu’est que j’étais heureux d’enfourcher cet engin, cela me permettais de mieux gérer les rendez-vous… amou, amou... chuuuttt !!

Question à Gaudin :
Sur ton post (page 13 )tu présentes une photo : Est-ce une Traction Citroen, (je pense que oui).
A tous, comment s’appelait à l’époque le resto à G du Boufflers, son nom sur un plan ci-joint ne me dit rien : Keur Beer.
La photo aérienne de Gorée est trop bien, de quelle date est-elle Monsieur Brun ?
A Joel 28 : En surfant sur notre forum, j’ai découvert le Pseudo suivant : « Guy49 », qui parle des Sunderland, et c’est comme cela que j’ai obtenu la réponse que j’avais posée (page 13).
Ci-dessous quelques photos souvenir.
A + Daniel

Bonjour à tous.
Une excellente semaine se termine, elle nous a permis de retrouver de nouveaux camarades avec des récits et des photos de leur époque.
Je salue nos anciens Mes Genoux et Joël28 qui nous permettent de suivre leurs activités et leurs souvenirs des années Sunderlands, j'espère que d'autres camarades de leur époque nous rejoindront.
Merci à Galaud pour la série de photos avec le Clemenceau au port de Dakar.
Bravo à Le Brun pour toute la série de photos et leurs commentaires sur ses séjours sur les plages de Gorée.
Je remarque une belle équipe de camarades heureux qui doivent tous garder un bon souvenir de leur séjour à Dakar.
A Bel-air pour notre moral nous avions une personne indispensable qui nous permettait de maintenir le lien avec nos famille, je veux parler du vaguemestre !
Mes souvenirs me rappellent un second-maitre en fin de carrière, il avait servi durant la dernière guerre mondiale comme sous-mariniers, je pense que mes camarades des années 62/64 ont gardé un souvenir de cet homme serviable et gentil qui nous réceptionné dans son agence en toute simplicité.
Pour compléter ma question, je vous joins quelques timbres de notre époque.
A tous bon Week-end...

En attendant de la doc en préparation, félicitation a tous pour toutes ces nouvelles photos et narations d'histoires de l'époque.
Nous sommes de plus en plus nombreux et loquaces, ça promet pour l'avenir et c'est tant mieux.
Une vue de Gorée (site GOREE).
L'emplacement de la navette que l'on aperçoit est exactement l'endroit ou l'on accostaient avec notre pinasse ou la vedette rapide sauf que nous avions obligations de nous accoster a l'inverse soit de bout a la sortie, ce qui nous amenaient a faire un demi tour dans l'anse lorsque nous arrivions.
On faisait cette manoeuvre au ralenti, car la plage n'était pas loin avec les vents et la houle, il y avait des risques puis les fonds n'étaient pas énormes.
Si avec la vedette rapide et ses deux moteurs c'était du gâteau avec la pinasse longue et haute, il fallait jouer du manche et de la barre.
Ah qu'elle belle époque quand même.
Une précision sur la vue de Gorée plus haut dans le sujet, j'ai cette carte postale :