Voici encore quelques vues de vestiges du royaume de Champa, au sud de Tourane (Danang de nos jours).

Spoiler:

Photos Didier Chaux 2008

A. P.

Et voici, trouvé sur internet, Saigon en 1881, d’après Favre, capitaine de l’infanterie de marine, vous pouvez comparer avec le plan ci-dessus, message nr 691.
A l’agrandissement, c’est parfait, René le Gal devrait y voir sa maison, tout au moins son emplacement, car attention, ce n’est pas une photo. La cathédrale est construite, il y a un an qu’elle est terminée puisqu’elle a été bâtie de 1877 à 1880 et elle a déjà ses toitures en pointe.
Alors Wikipédia fait erreur ? il nous dit que l’on ajouta deux clochers et six cloches en 1895. Il ne faut surtout pas prendre tout internet comme bon argent. A moins que le plan de Favre soit plus tardif, ou bien qu’on lui apporta une correction sur la cathédrale.

André Pilon

La Burniche

Je me fais le messager d'une photo envoyée par Guy Saubesty.
Il nous en dira plus.
Photo retirée.

Sur la photo, il s'agissait de Jacques Burnichon, rescapé du Commando FRANCOIS à NINH BINH, et ancien du Commando Montfort.
Il a pris sa retraite à Tahiti.

Bonjour à tous.

Photos de Serge, suite.
HANOI, temple de la littérature :


HANOI, un notable :


Suite des photos d'Eugène Dalonis, poste d'An Lôc (Cochinchine).
Abords du poste et village :


La cuisine en travaux :

Et voici maintenant une série de photos de Saigon prises il y a deux ans par Didier Chaux :


André Pilon

Grand Merci à vous
pour toutes ces photos
et commentaires.

Bonsoir a Tous
Attention de claudinbar - Message 698
Parmi les nombreux bouquins que je possède sur l'Indo, j'ai retrouvé le carnet de bord de La Boudeuse de 1946 a 1948 écrit par
Pierre Guittet Q/Mtre Détecteur avec de nombreuses photos
Amicalement

Salut Tourous,
C'est vraiment une bonne nouvelle pour moi aujourd'hui!
Figures-toi que j'ai appris l'existence de ce document il y a seulement deux semaines. Je l'ai vainement recherché (sur Internet) pour l'acquérir mais en vain.
Embarqué à Toulon sur La Boudeuse le 22.9.1946 à destination de l'Indo, je suis resté à bord jusqu'au 1.8.1947. J'ai donc vécu une bonne partie des faits relatés par Pierre Guittet.
Je suis heureux de "rencontrer un ancien", ce qui prouve qu'il en reste encore!
Pour revenir au livre de Pierre Guittet, serait-il possible de le photocopier ? Bien entendu, je couvre tous les frais.
Merci d'avoir pensé à moi.
Amicalement

Voici, de la part de Claude Coutil, une vue de la base marine de Cantho, au Sud Viet Nam, dans les années 50.



André Pilon

Encore des photos de Saigon datant de 2008

Spoiler:

Toutes photos prises par Didier Chaux

A.P.

Les dernières photos de Saigon de la série

Spoiler:

photos Didier Chaux

A.Pilon

Merci pour toutes ces photos....
Bill

Bonsoir les copains,
Voici longtemps que je ne suis pas venu sur le site (je suis impardonnable). Je viens de parcourir une dizaine de pages, c'est vrai qu'il n'y a qu'ici que nous pouvons parler de notre jeunesse passée loin du pays et ou beaucoup de nos copains reposent. Que des souvenirs. Des très belles photos, Saïgon a bien changer mais la vie fluviale semble la même qu'on a connu.
Bien amicalement à tous
Guy

voici quelques vues des environs du Cap Saint Jacques, qui s'appelle Vung tau de nos jours.

Spoiler:

Photos Didier Chaux, 2008
A.P.

A Guy Saubesty

J'ai lu que, parmi les rescapés du Commando François, un camarade de "la Burniche" se nommait Cazeau.
J'ai connu un homonyme, bidel sur le BB médoc en 67/68 et ancien d'Indo.
Serait-ce le même ?

Bonjour à tous
C’est toujours avec intérêt, que je lis tous les messages du sujet Indochine, et que je regarde les photos anciennes, comme les plus récentes de Saigon avec beaucoup de nostalgie.
Je suis trop jeune bien sur pour avoir connu la présence Française en Indochine, mais à partir de 1963, à la fin de Diem et madame Nuh, j’ai fait régulièrement escale dans ce port avec les Messageries Maritimes, pendant la présence Américaine, jusqu’à son départ.
L’escale était toujours aussi agréable les premières années, Kanhoï était toujours le même, avec ses bistrots (aux fenêtres grillagées pour les grenades), les filles toujours aussi belles, mais au cours des années qui ont suivies, la situation s’est détériorée.
Au cours des remontées et descentes du fleuve, la passerelle des bateaux de commerce était protégée par des sacs de sable, et il était interdit de circuler sur le pont.
La plus forte attaque avait été dirigée sur le Sindh, cargo de 8300 tonnes de ma compagnie, trois obus de mortier, dont l'un a perforé la tôle et est entré dans la cabine du second capitaine, sans exploser.
Ces attaques avaient lieu, malgré la destruction de la végétation par les défoliants (triste spectacle, avec un paysage dévasté) peut être une manière pour le Viet Công de montrer sa présence, les bateaux étaient de belles cibles, vulnérables, difficiles à manquer s’ils avaient voulu nous couler.
Ce même cargo, qui ne devait pas avoir de chance sera plus tard bloqué pendant des années à Suez dans le grand lac Amer, suite à la guerre des 6 jours, et j’y séjournerai 4 mois pour une relève de l’équipage réduit à 12 hommes, en 1969, mais ceci est une autre histoire.
Il fallait voir le matériel débarquant des transports Américain, et les cargos en attente au mouillage au Cap Saint Jacques (beaucoup de Victory).
Même l’eau douce arrivait de cette manière, débarquée par des hélicoptères.
La nuit, pour ceux qui connaissent Saïgon, l’autre coté du fleuve, au niveau du port, quartier de Kanhoï, des tirs avaient lieu, dirigés sur la ville, malgré le quadrillage des innombrables hélicoptères et les fusées éclairantes.
La rue Catinat s’était mise à l’heure Américaine, les Vietnamiens s’étaient adaptés à leur nouvelle situation, le dollars était devenu roi.
J’avais un collègue mécanicien qui était Vietnamien, il avait un fils au nord, l’autre au sud…
Un petit commerce, avait lieu à l’époque, les pièces de quatre CV Renault, étaient recherchées, (d’occasion), mais aussi casques en liéges, sandales en plastique, cigarettes… ce qui nous permettait d’améliorer nos sorties à terre, les payes n’étaient pas très grosses…
La vie à bord était devenue difficile à cause des vols, l’accès à bord des bateaux de commerce était libre avec une centaine de dockers à bord, ou pouvaient se glisser toutes sortes de gens indésirables.
Les acheteurs de cigarettes qui embarquaient encore en route dans la rivière de Saigon, en manœuvre, machine en marche, et plongeaient avec leur butin, achats ou vol dans un sac en plastique.
Leur technique pour monter à bord était simple : l’embarquant, d’un sampan, montait en haut d’un bambou, dressé à hauteur de la lice, il n’avait qu’à sauter à bord.
Au cours de mon dernier passage dans cette zone de guerre, en 1971, à Sihanoukville (Kompongsonville) au Cambodge, le courrier venant de Pnom Penh avait été censuré, j’ai encore l’enveloppe portant la tampon : le peuple Cambodgien, lâchement agressé par le peuple Nord Vietnamien, on commençait à voir en ville des gosses avec des fusils aussi grands qu’eux, la suite, on la connaît.
Je ne peux qu’avoir une pensée et du respect, pour tous ceux qui quelques années auparavant, on combattu le Viet Minh dans des conditions et avec des moyens qui n’avaient rien à voir avec ceux gigantesques des Américains.
J’espère ne pas avoir trop débordé du sujet Indochine, mais cela m’a fait du bien de parler de tout cela.

Amitiés Daniel

Beau témoignage Daniel
J'ai fait trois traversées avec les messageries Campana ,cap Tourane et kergelen et j"en ai eu de bon souvenir des équipages 28 jours pour aller de Marseille à Saigon avec des escales Port Said Djibouti (le palmier de zinc)Colombo et (le Mount Lavinia) la ville de Singapour traversée sur l'arriere d'une moto avec un militaire anglais que de bon souvenir tu as du connaitre cela et moi j'ai trouvé ton récit formidable .On n'oublie pas tout cela
Amicalement Coutil

Par la suite, Burnichon, que je connaissais depuis 1965, qui était bidel sur le Trieux a quitté la Marine et a trouvé un emploi au CEA, affecté à Mururoa.
Je ne sais pas quelle y était sa fonction précise, peut-être responsable d'un gardiennage ou d'une police quelconque.
A.P.

Voici quelques vues, selon Claude Coutil, pour Daniel, de la rivière de Saigon et du port de commerce, vers 1952.






André Pilon

Merci pour ton message Coutil ( je préfèrerais t’appeler par ton prénom).
On ne peut en effet avoir passé une partie de sa vie dans ces régions sans en garder des traces.
J’ai navigué sur toutes les lignes d’Extrême Orient, et un an et demi sur l’Indonésie à la Djakarta Loyds (Java Sumatra les Célèbes)
J’avais perdu l’habitude de parler de ces moments devant l’incrédulité des gens à qui je racontais mes souvenirs, allant jusqu’à me faire traiter de menteur le jour ou j’ai parlé de l’immersion d’un collègue décédé sur un bateau en Atlantique.
Ma découverte de l’ordinateur relativement récente, m’a permis de reprendre plaisir à communiquer avec des anciens comme toi, qui on connu ces pays à des périodes plus antérieures à la mienne, mais pas très différentes et qui peuvent comprendre.
Je suis à la fois ancien de la nationale (3 ans et demi), et ancien de la marchande, les transports de troupes s’effectuaient sur des paquebots et des cargos comme ceux que tu as cité, et qui rendent certains de nos souvenirs communs.
Pour ceux qui sont intéressés voyage vers l’Indochine sur le trooper Campana.

> http://www.duhamel.bz/apres%20la%20guerre/depart.htm

Ce serait dommage de perdre tous ces souvenirs, comme ceux par exemple de René Le Gal, que je salue. Est-ce que la pointe des blagueurs ou le parc à buffle rappellent encore quelques souvenirs ? Les bâtiment de mon ancienne compagnie sont devenu le musée Hoh Chi Ming à Saigon …
Merci à Pilon pour ces images pleines de souvenirs, l’aviso ressemble au Robert Giraud sur lequel j'ai fait campagne à Madagascar, mais le numéro d’identification ne correspond pas, peut être le Paul Goffeny, le Marcel Le Bihan était légèrement différent je crois.

Amitiés Daniel

Oui Daniel mon prenom est Claude c'est vrai c'est plus sympa de s'appeler par son prénom
.Tu parle du parc a buffle ne serais-ce pas le parc a autruche du boulevard Galliéni?
J'aurais aimé aussi etre dans la marine de commerce ,mais la il n'y a pas de canonniers
Amicalement Claude