Nous avions 2 autres chiens à Tourane un petit basset Moumousse qui voulait toujours venir avec moi dans le GMC et une chienne


Et voici le Moumousse

et voici la 3 ème mascotte de de marine Tourane une chienne que l'on voyait bqu'aux heures des repas

Salut Coutil .
Dis, le chien Tonton il était polyglotte ? Il comprenait le jap, ça c'est sûr.....mais le français ?
Heureusement (pour Tonton) que les jap n'avaient pas les mêmes coutumes que les vietnamiens,
ils auraient pu le manger plutôt que le laisser aux gentils "ennemi"
A plus - Roli

Tu as raison Roli mais ils auraient été comme lui sans dents car il devait être coriace le Tonton Notre ami rozo le connaissait bien

Tonton fait de la voltige le gars qui le lance c'est le cuisto de marine Tourane

Sacré voltigeur le "Tonton" ....

Tourane autorisation du Pacha d'emmener les gars ble dimanche après midi a la baignade presqu'ile de Tourane

On aperçoit derrière , camion et jeeps Coutil

Oui Hervé tout cela sous la surveillance des légionnaire de la presqu'ile car l'endroit n'était pas trop sure

Bonsoir Coutil , Bonsoir à tous,
Je vois que vous aviez dégoté un bateau - panier.

Bonjours HemB43 Oui ce bateau panier appartenait a des pêcheurs dont le village était sur les bords de la plage environ a 6 ou 700 métres avant notre baignade nous passions toujours devant leur village voyant cet engin au mème endroit Un jour je m'arette et demande aux pêcheurs s'ils veulent nous le preter non dirent t-ils en nous insultant nous n'avons pas insisté Mais le dimanche suivant je dis aux copains prenez un bout et un grapin et je ralentirais pour attraper le panier et nous avons réussi la preuve est sur la photo Après cela nous avons pris nla direction du retour dans l'intention de leur rendre mais surprise ils nous attendaient avec des tas de pierres pas moyen de passer alors demi tour et je vais trouver la légion leur chef me dit pas de problême on y vat avec un crabe nous voila repartis les pêcheurs nous voyant arrivé filèrent dans l'eau en se moquant de nous et nous insultant mais surprise ils ne savaient pas que le crabe allait dans l'eau alors la c'est nous qui rigolions car les légionnaires leur ont fait boire la tasse mais sans leur faire de mal nous sommes entrés a la base tous contents .


Au mème endroit sans le panier

Sacrée équipe.....!!!!!!!!

Peut être que certains se reconnaitrons t-il ?

Merci pour tes photos COUTIL
car elles montrent des moments
de détente et de camaraderie.

Belles photos Coutil, et No problem pour rouler sur le sable avec un GMC ....

Bonjour les amis,
J'ai peur d'agacer certains avec mon histoire triste et par trop personnelle ( extraite de mes "Mémoires") Tant pis, je continue.
LCI 101 (suite 8)
Donc, nous avons des idées de meurtre. Voila où nous en sommes arrivés.
Avec le recul, la folie de l'intention apparaît. Risquer le conseil de guerre et la prison (ou plus) pour meurtre paraît fou.Mais dans le contexte du moment, cela n'était pas si fou, car nous vivions une vie de fous. Il semblait que notre calvaire ne finirait jamais, que nous aurions ce salaud sur le dos toute notre vie, en tout cas que sa psychopathie aurait une incidence sur toute notre vie. En effet, pour moi, l'incidence a été un retard d'avancement de plus d'un an et la décision de quitter la marine au terme de mon engagement. L'avancement est très long dans notre arme. Le risque, après des années d'effort, de voir sa carrière brisée par la fantaisie d'un officier mal équilibré mais tout puissant , m'a décidé, malgré l'attachement que je portais à ce métier, à ne pas renouveler mon engagement.
Si mon avancement n'a été retardé que d'un an, c'est parce que, paradoxalement, après l'affaire de la "Glycine",ce ........... m'a proposé pour une deuxième citation . Je suppose que, s'il fallait la donner à quelqu'un au regard des services rendus pour son avancement , à lui, il ne pouvait pas faire autrement. Et puis, il y avait aussi deux enseignes , dont l'un était mon chef direct , qui ont peut-être dit leur mot, en dépit du fait qu'ils étaient complètement court-circuités par X... Nous ne le savions pas, mais notre calvaire n'était pas loin de toucher à sa fin, ce qui a sans doute évité le pire.

Cette nuit, nous naviguons sur le Mékong, moteurs en avant toute vers je ne sais quelle destination, je ne sais quelle opération urgente. Tous nos feux sont éteints, bien sûr. La lune est absente, Les timoniers sur la passerelle foncent dans le noir. Ils se repèrent vaguement par les taches sombres des chenaux autour des bancs de sable plus clairs. Nous n'avons jamais rencontré de bateaux civils sur le fleuve en pleine nuit. S'ils naviguent, les civils sont contraints, tout comme nous, de le faire sans feu. Un grand choc sur l'avant ébranle le bateau. Une gerbe d'étincelles monte dans la nuit. Un sifflet à vapeur retentit. Des cris percent la nuit noire. On ne peut distinguer d'où ils proviennent. On ne voit rien. du sifflet, des cris, des étincelles, on peut déduire que nous avons abordé une chaloupe à passagers, ces chaloupes qui chauffent au bois, avec deux ou trois ponts, qui les font ressembler aux antiques "steam boats" du Mississipi. Le sifflet lance toujours ses plaintes désespérées.. Nous avons à peine ralenti tant notre vitesse était élevée. Peu à peu, les cris se font plus rares, les étincelles ont disparu, le sifflet s'est tu. Le bateau a un énorme trou à l'étrave. Le temps de vérifier la cloison étanche, nous reprenons notre allure "en avant toute". La chaloupe est sur le fond, bon nombre de ses passagers noyés. Nous sommes en mission de guerre et X... n'est pas du genre à porter secours à des naufragés. Il faut dire à sa décharge que le fait d'allumer des projecteurs nous aurait immédiatement fait repérer et risquer un allumage.

A plus.

A suivre ... message n°592

Très bien tes récits Albert j'ai hate de lire la suite En 51 je naviguais sur ,le Mékong et nous faisions a peu près comme vous navigation de nuit a grande vitesse parfois mais sur le LSSL nous nous dirigions au radar et quand il y avait des points suspect nous allumions les projecteur les Viets ne s'attendaient pas a cela ils naviguais près de la rive et je t'assure quand on allumait au 20 mm ils sautaient( a l'eau cela se passait sur le Co Chien ou Bassac

Albert tes récits nous tiennent en haleine.
On les "vit" presque.
La suite est attendue
Amitié

Merci ALBERT (et les autres ) pour vos récits.

La souffrance et derrière,et nous,nous attendons toujours la suite.

par sagnimorte albert Aujourd'hui à 09:53
J'ai peur d'agacer certains avec mon histoire triste et par trop personnelle (extraite de mes "Mémoires").

Non cher Albert, tu ne nous agaces pas, c'est vraiment un plaisir de suivre ton récit.

On attend la suite avec impatience Albert.......

Oui l'EM à paniqué après la chute de Dong Ké et le désastre de Cao Bang, malgré les sacrifices des Paras et de la Légion lors des combats de la RC-4 ... Il faut plutôt relire Bonnecarrère "Et pour le sang versé" ... Et on connait la suite qui amènera à la chute de Dien Bien Phu ... Tous ceux de l'Aéro ont en mémoire le message du Camp retranché lorsque les Viets arrivent, adressé au dernier Privateer qui survole alors la cuvette " De Torri Rouge ... Adieu César ... c'est fini" avec l'amère conclusion résumée par le célèbre "Et tout ça pour en arriver là" que tous ceux qui s’intéressent à l'Indochine connaissent, on peut le lire dans les bouquins du regretté René Bail ... Mais une fois qu' on a dit ça on ne peut pas refaire l'histoire, c'est comme la branlée de 1940, il y a plein de coupables ...

Alors à quoi bon remuer tout ce passé, bien loin de nos souvenirs de marins .... à moins de vouloir régler des comptes ... et comme les coupables présumés sont tous morts à présent ... Personnellement, comme j'ai eu la chance de m'en tirer, je me contente de rendre les honneurs aux camarades de toutes les armes tombés en Indochine. Ce qui bien sûr n'engage que moi.

Merci pour vos encouragements qui me vont droit au cœur.
Je m'absente quelques jours.
Rendez-vous à la semaine prochaine.
Amitiés.