Bonsoir Joël

Comme dit JM on ne te mettra pas sous cocon mais on va te cocooner
L'ex Charente n'est plus à Toulon, elle a du être détruite mais je ne sais pas où et quand!

Pour les ex Henry, Détroyat et Jean Moulin, ils seront tous les trois sur un appel d'offres prochain, probablement dans la foulée des deux EE brestois

Tout passe pour nous tous, sur mes treize affectations, il n'y a plus que le LV Lavallée et le Latouche Tréville en service ( et trois frégates de Taïwan mais celles là comptent pour du beurre ou du washabi quoique japonais)

Ce Jobic a vraiment un humour désarmant...

Mais aussi des propos constructifs .... heureusement

HATOUP

aprés un retour sur les derniers messages, un messge parlait de la charente, il me semble que ce bâtiment a été deconstruit vers1982 à karatchy au pakistan.a l'epoque j'étais affecté à la brigade de gend.mar.à l'unité marine (a vérifier)

Pour Joseph
Je crois avoir vu sur un autre Forum la photo de la Charente (ou de ce qu'il en reste ) dans la rade de Toulon et la photo daterait de cet été.
Après la fin de ses fonctions en Océan Indien comme Batiment de Commandement elle est rentrée à Toulon en 82 et le chef "mail" devait être celui que j'ai connu en 1980 le LV Guenegues (orthographe non certifié).
Nous avons un ami membre ACB qui était à bord lors de son retour

Bonsoir,
Il s'agit de l'Ex Saone qui est en rade de Toulon en attente de démolition.
Cdt
Douzef

Fred comme quoi le seul Forum digne de confiance est ACB; Quant à ce Pétrolier qui rouille en rade de Toulon pas étonnant que je n'ai pas reconnu "ma" Charente même "décapitée" puisque c'est l'ex Saône on ne peut pourtant ne pas confondre une coque Française avec une coque Norvégienne.

Joël, c'est vrai que La Charente était rentrée à Toulon pour son désarmement. Quand le bâtiment avait été reversé au GBC, j'étais allé à bord avec mes potes de ce service. La curiosité était la chambre du commandant qui disposait, et ça devait être la seule de toute la marine, d'un lit à deux places !

Lit à 2 places "vestige" du fait qu'avant d'être notre Pétrolier Ravitailleur, puis Pétrolier Ravitailleur Batiment de Commandement il fut Pétrolier civil Norvégien donc bâtiment marchand. J'avoue durand mon affectation de 18 mois n'être jamais entré dans la chambre du Pacha et pourtant le responsable Sécu que j'étais se devait de connaitre tous les locaux
Mais tout ça nous amène loin, voir très loin du sujet j'attends une intervention de notre spécialiste Jobic la coque devait porter le N°Q636 (condamner le 30/12/83 à vérifier) et elle a été........ dit on...... "démoli"......bizarre ce terme

Joël, tu ne suis pas toutes les infos du forum;la réponse apparaissait sur un post. Fatigue municipale sûrement

Ah l'histoire du plumard biplace me fait penser à notre baignoire sur l'Ile d'Oléron, y'aurait-il eu un bâtiment armé d'un bidet ?

Les bâtiments des GBC ont reçus bien des visites... Et certaines pièces telles les hublots et autres pièces de laiton.... C'est sur ces anciens bâtiments marmar avaient d'autres équipements que l'on ne trouvait pas sur les notres. Mais comme l'a déja dit l'ami Jobic, beaucoup de choses ont du être récupérées et reversées parfois à des musées.

Qu'est ce le GBC et oui je ne connais pas.......Un ancien chantier de démolition à La Seyne sur Mer.

Groupe

Bâtiments

Condamnés



Là bas au fond du coté de la pyro, mais pas seulement, en face de la DP et canal Suffren, selon le nombre

Pour préciser ce qu'écrit TUR2, le GBC, groupe des bâtiments condamnées était un petit service dépendant de la DP, Toulon, basé sur le Pétrel amarré en face des locaux vie de la DP, composé de deux ou trois OMS et quelques QMM, et dont la fonction était la surveillance des bâtiments désarmés qui étaient effectivement mouillés en face de la pyro pour les plus grands, et dans le canal Suffren pour les petits.
J'accompagnais quelquefois mes collègues de ce service pour des visites ou des opérations de récupération de matériel. C'est ainsi que j'ai fabriqué le meuble d'alimentation des Sailors du bureau exploitation de la DP (alim secteur / batteries à commutation automatique sans coupure) avec du matériel récupéré sur l'Aunis.

A Brest c'était le GBR (groupe des batiments en réserve) qui occupait une vieille "longère" en fond de Penfeld, près de la porte de l'arrière garde où il y avait aussi le GDCM qui lui gérait les dragueurs MSO et MSC en complément ( sous cocon).Le GBR avait à charge les bts désarmés ( on disait alors en réserve spéciale) et les deux E 50 en réserve normale (le Boulonnais et le Corse).
A présent, c'est le service des bts désarmés qui appartient au SMP ( service maritime portuaire) de la base navale. Les bureaux se trouvent au rez de chaussée de l'ancienne majogen

Voilà une bonne nouvelle car on se retrouve avec trois chantiers de déconstruction en France, un sur la façade Méditerranée à Brégaillon où la société FOSELEV vient de se voir notifier le marché de déconstruction des ex Argens, Dives et Saône (sur dock flottant), un en Atlantique à Bordeaux avec un bassin pouvant recevoir un CLM ou un PH et un en Manche au Havre où l'ex Epée vient d'être déconstruite.
Les choses bougent, d'ici la fin du mois la déconstruction d'une cinquantaine de petites coques Brestoises va être notifiée ainsi qu'une dizaine à Cherbourg.
En 2013, plusieurs grands bâtiments Brestois partiront et en 2014 quelques autres plus imposants.
C'est donc plus d'une centaine de coque qui disparaîtront d'ici 2015 et la plupart en France.

En France......puisses tu avoir raison Jobic car les réponses aux appels d'offre étudiées en commission ne font pas toujours la part belle à notre économie. Peut être que nos 3 entreprises réussiront à faire des prix compétitifs vu le tonnage des déconstructions à venir

A nos industriels de se montrer compétitifs car il va avoir de la ferraille à traiter, sans compter les bâteaux ventouse civils qui traînent dans nos ports ( on estime à 600/ 800 bts de commerce à déconstruire cette décennie en Europe)

Croisons les doigts pour nos industriels.......

Bonjour,
Une bonne nouvelle.La disparition de nombeuses verrues dans nos ports et paysages.
Peut etre une bouffée d'oxygène également pour nos entreprises si toutefois le "gateau" les interesse.
Amitiés
Douzef

Bonjour
Jobic et moi avions fait un "deal" à propos des opérations de désarmement sur le sujet du BSM Loire, nous avons mis en commun le détail des opérations pour en livrer tous les détails ci-après, mais aussi en apprécier l'ampleur afin d'en tirer des profils.
Tout d'abord les profils de 2 bâtiments, la frégate Tourville, qui a rejoint Landévennec le 10 décembre dernier et le BSM Loire, chère à Jobic, en fin de carrière :


Les opérations de désarmement des bâtiments de la Marine débutent par le classement puis le versement aux archives de tous les documents du bord et le débarquement du matériel en charge (pièces de rechange, armement portatif, munitions, voilerie, instruments de navigation etc..). L'équipage reste à bord le temps de ces travaux jusqu'à la mise en réserve (MR) puis un noyau d'équipage est constitué; il est affecté jusqu'à la dernière cérémonie des couleurs et le retrait définitif du service (RDS)

Spoiler:

Au bassin, le nettoyage de la coque est effectué, un sondage d'épaisseur permet de connaitre l'état réel de la coque et, éventuellement d'apposer des tôles doublantes sur les parties les plus faibles puis tous les orifices de coque sont obturés (prises d'eau condenseurs ou de refroidissement, pompes à incendie, dalots, etc...). avec retouche de peinture pour assurer la protection complète de la carène, La pose de nouvelles anodes galvaniques en zinc est entreprise sur les oeuvres vives. Les marques de coque sont masquées ou peintes couleur coque ainsi que sabords et hublots.

Spoiler:

Une fois ces travaux quasiment achevés, une société indépendante vient établir le passeport "vert" du navire.

Toutes ces opérations effectuées par le noyau d'équipage épaulé par la Cellule de Désarmement terminées, une visite conjointe, autorité organique/Base navale, valide les travaux. Le noyau d'équipage débarque à l'issue de la dernière cérémonie des couleurs. Le retrait définitif du service est prononcé et la responsabilité de la coque transférée à la base navale. La coque est acheminée soit comme brise-lames soit en attente de déconstruction et donc de vente. C'est le service des bâtiments désarmés qui appartient au SMP (Service Maritime Portuaire) de la base navale qui est en charge de la coque en attente.

Spoiler:

Ces travaux importants qui sont rendus indispensables pour la protection de l'environnement et la sécurité des personnes sont mal connus et méritaient donc d'être mis en avant.
Les textes ont été validés et complétés par Jobic, les dessins ont été réalisés par mes soins grâce aux indications et aux photos gracieusement mises à ma disposition par Jobic que je remercie chaleureusement ici, c'est un réél plaisir de partager avec toi !

je t'en prie Jacques, si cela peut aider nos camarades à comprendre les impératifs liés à diverses conventions internationales signées par la France et aux contraintes actuelles du développement durable.

Beau travail que tu as fait là

Belle contribution, qui nous aide à mieux comprendre les tenants et aboutissants de ces procédures.
Bravo à nos deux compères

Bonsoir,

Merci à Jacques et à Jobic

Ca semble évident, mais c'est super d'avoir décrit le processus

ERIC