à Jobic,
merci de nous faire passer l'info, mais quant on voit les photo cela, serre le cœur
amicalement M.P.

Pas à son avantage l'ex Détroyat, mais jolie photo Jobic,

Question au spécialiste : mes deux A.E, Protet et Doudart de Lagrée ont été coulé
Étaient-ils désamianté et traité anti pollution à l'époque ?

Bonjour Alain

Les principes qui régissent les désarmements à présent datent de 2007 ( après le fiasco de l'ex Clemenceau). C'était beaucoup plus "cool" auparavant et parfois, on s'affranchissait d'un passage au bassin par économie ( d'où une sécurisation "light") et moins soucieux de l'amiante. Je pense pouvoir dire non à ta question au nettoyage des capacités gazole près

C’est à partir du Détroyat que furent dispersées en mer d’Iroise, en novembre 76, les cendres de Jean Gabin.
Un honneur exceptionnel accordé au grand acteur qui entretenait des relations étroites avec la Marine nationale à qui il vouait une très grande admiration.

Bonjour,
Merci Jobic pour ces belles photos.
Les transrades ....la fin d'une époque pour les presqu' îliens.
Amitiés
Douzef

Encore une page qui se tourne...

Merci Jobic pour ta réponse rapide

J'avais déjà posé la question de la récupération d'objet ayant appartenu à un navire sur lequel on avait embarqué et tu avais bien expliqué le processus.
Je ne me rappelle plus de l'organisme qui gère surement plus qu'il n'en veut d'objet Marine qui, sans doute resteront dans des hangars pour la majorité et c'est dommage !
Concernant la Jeanne, même débaptisée qui est désormais à Bassens (33) pour déconstruction, y a-t'il des filières pour contacter le chantier et essayer d'acheter un sabord ou hublot qui si je me souviens bien dans tes explications devaient rester à poste pour assurer l’étanchéité du navire lors de son dernier voyage qui, comme pour le Clemenceau pouvait être un long, très long voyage avec retour cette fois là

Amicalement

Je n'en sais rien si ce n'est qu'il y avait peu de hublots sur la Jeanne et ceux se trouvant dans les appartements du Cdt ont été prélevés par le SHM durant les opérations de désarmement

L'ex Faune ( transrade) a quitté Landevennec hier soir vendredi 11 septembre en remorque du RM Moulis, direction Le Havre, le mouvement s'accélère

"Zut" , on a raté la manœuvre de peu de temps ....et surtout des photos inédites .

Bonjour,
Je me pose une question sur la rentabilité de ce genre d'opération.
Petit bateau, remorquage sur une distance assez longue ???
Les transrades toulonnais partiront aussi au Havre ?
Amitiés.
Douzef Fred

Bonjour Douzef

Oui pour les coques toulonnaises mais il n'y a pas de transrades dans l'appel d'offre, ( correction)c'est un marché global et je pense que l'industriel y trouve son compte sinon, il n'aurait soumis à l'appel d'offre.
A vrai dire, il n'y a pas de chantiers de déconstruction homologués en Méditerranée, sauf en Turquie mais comme elle ne fait pas partie de la communauté européenne, cela exclut sa candidature
Une autre vue de l'ex Detroyat ( photo G Le Brigand du télégramme). Nos marins respectent peu les vieux serviteurs

Extrait d'un article de Mer et Marines.

Gardet et de Bezenac signe un gros contrat de déconstruction avec la marine.

Le chantier de déconstruction du Havre a décroché cet été, à l’issue d’un appel d’offres international, un contrat portant sur le démantèlement de 18 anciens bâtiments de la Marine nationale.
Il s’agit du plus gros marché remporté jusqu’ici par Gardet et Debezenac, qui a déjà travaillé à plusieurs reprises pour la flotte française, traitant notamment, en 2013, 50 engins et embarcations désarmées à Brest et Cherbourg.

Cette fois, l’industriel normand monte en gamme avec des coques de plus grande taille, comprenant notamment des ex-patrouilleurs et bâtiments de soutien.

Trois d’entre elles sont stationnées à Toulon et seront remorquées vers La Havre.
Il s’agit de l’ex-bâtiment d'intervention sous la mer Isard (41.5 mètres, désarmé en 2005), de l’ex- bâtiment de soutien de nageurs de combat Poséidon (40.5 mètres, 2006) et de l’ancienne gabare Persévérante (43.3 mètres, 2002).

Les autres coques du contrat sont en attente à la pointe Bretagne.
Gardet et Debezenac déconstruira notamment les ex-patrouilleurs du type P400 La Fougueuse, La Railleuse et La Boudeuse, des unités de 54 mètres retirées du service en 2009 et 2011.
Ces anciens bâtiments sont stationnés au cimetière marin de Landévennec, sur la presqu’île de Crozon, où se trouvent également trois ex-transports de personnel de 40.5 du type Ariel (Ondine, Faune et Néréide), désarmés au milieu des années 2000 et destinés eux aussi à rejoindre Le Havre.
Il en sera de même pour trois de leurs sisterships (ex-Elfe, Dryade et Naïade) en attente dans la base navale de Brest.
C’est là également que Gardet et Debezenac viendra récupérer les anciens bâtiments d’instruction à la manœuvre Chimère et Farfadet (30.5 mètres), retirés du service en 2011.
Le chantier havrais assurera par ailleurs la déconstruction des ex-remorqueurs Bonite et Rouget (20.8 mètres, RSA en 2005), ainsi que le démagnétiseur Y732, une coque de 38.2 mètres en attente de démantèlement depuis le début des années 2000.

Enfin, la dernière coque de ce lot, et la première à être déconstruite, est l’Ondée.
Lancé il y a 80 ans, l’ancien bateau-citerne, désarmé en 1993 et en attente à Brest pendant plus de deux décennies, est arrivé le 26 juillet au Havre.
Si la coque n’a pu être sauvée, la superbe machine à vapeur de l’ex-Ondée a été extraite par Gardet et Debezenac afin d’être remise à une association et préservée.

Avec ce nouveau contrat, l’entreprise havraise, installée il y a 7 ans sur le site des anciens Ateliers et Chantiers du Havre (ACH), bénéficie d’une belle bouffée d’oxygène, son plan de charge commençant à décliner avant la notification du marché.
Créée en 2008 pour répondre aux besoins de démantèlement des vieux matériels de Seine et postuler aux appels d’offres de la Marine nationale, la société est l’une très des rares en France à disposer d’un agrément ICPE (installations classées pour la protection de l'environnement) lui permettant de déconstruire des bateaux.
Capable de traiter des coques allant jusqu’à 130 mètres, avec pour les plus grandes une déconstruction à flot puis un hissage de la semelle sur le spliway afin d’achever les travaux, Gardet et Debezenac emploie 7 personnes, auxquels s’ajoutent des sous-traitants.
Grâce au nouveau contrat enregistré cet été, qui lui donne deux ans de charge, le chantier voit son activité confortée et prévoit même de doubler ses effectifs.
Après l’ancienne Ondée, le site recevra d’ici la mi-septembre ses deux prochaines coques, en l’occurrence l’ex-Ondine et l’ex-Faune.

Bonne nouvelle pour ce chantier du Havre

Vous observerez que la déconstruction génère peu d'emploi ( 7 personnes)

Voilà un article on ne peut plus clair sur cette société du Havre. Merci Jobic

Bonjour,
Un grand merci.
Également à noter la rapidité du travail.
Amitiés
Fred

7 personnes, effectivement c'est très peu...
A la première lecture, j'ai pensé à une erreur de transcription.

Sans doute une société quasiment administrative capable de répondre à des appels d'offres et qui sou-traitera l'intégralité de la main d’œuvre comme pour un sous marin déconstruit à Brest pour lequel mon neveu à été embauché pour la durée du chantier par une boite d'intérim !

Landevennec va-t'elle être débarrassée de toutes ces tristes épaves ,Jobic

Oui Hervé, en attendant la prochaine palanquée ( A 69, F70, le Révi et les deux derniers batral)

Merci, Jobic, certainement une bonne chose, malgré tout

Bonjour Jobic merci pour ces infos,
C'est déjà une première bonne décision de garder un peu de travail chez soi.

Ce n'est pas tant le nombre d'emplois instantané qui est le plus important, mais par suite ce que l'on projette quant à l'utilisation des matériaux récupérés et qui les valorisera après récupération...

Toute nouvelle activité produit une valeur ajoutée bonne pour la trésorerie... (local, régionale ou nationale) ....
Les petits ruisseaux font les grandes rivières...

Qui ne voit pas l'avenir est prisonnier du passé..

Les matières récupérées partent bien souvent à Bilbao en Espagne. Maintenant, pour garder le travail chez soi, encore faut il que nos industriels veuillent se présenter sur ce créneau puis répondent à un cahier des charges très exigeant imposé par la marine afin d'obtenir leur homologation. Certains se sont présentés mais non pas été retenus, à part Le Havre et Bassens