par Claude JORGE Lun 27 Juin 2011, 17:41
Je vais tenter de me remémorer.
Pratiquement en face, de la porte d'entrée, derrière l'aubette, environ 150 m.
J'ai pendant la période ou je suis resté là-bas, (je viens de vérifier sur mon état général des services du 15 sept au 10 déc 1959),c'est donc plus tôt que je ne l'avais dis sur mon post précédent, été confronté à un autre fait d'exception;
Nous avons eu une MAT 49 qui a disparu de l'armurerie.
Nous avons été malmené par les gendarmerie maritime chacun à notre tour pendant quelques jours, en nous demandant ce que nous avions fais de cette arme,
à qui nous l'avions donné pour quoi faire etc..
Ils on cherché partout, même derrière les armoires, derrières les caissons, y compris dans les tiroirs ou jamais une MAT n'aurais pû rentrer
Elle a été retrouvé la semaine suivante et je vous le donne en mille devinez ou elle était ?
Le service d'entretien de l'école et de la base a été prévenu pour effectuer une intervention sur les sanitaires ( à la Turque) car il y en avait un qui était bouché.
Au bout du tuyau de la chasse qui arrive au bas de la cuvette était amarré une ficelle et au bout de cette ficelle un sac en plastique contenant la MAT.
L'affaire n'a pas été terminée pour les armuriers qui étaient forcément les coupables .
J'ai débarqué sur ces entrefaits sans être ensuite inquiété et je ne sais pas comment cela c'est terminé.
Autre anecdote, un CS (quartier maitre fusilier pour les ceusses qui ne se souviennent plus) dans le bar OM à l'heure de l'apéro, faisait le fanfaron et expliquait qu'il n'y avait rien à craindre avec une grenade OF 37 à platre et ce disant il en sort une de sa poche et les deux bras tendus au dessus de sa tête il dégoupille et jette l'anneau, ce qui devait arriver arriva, 5 sec et boum, ce CS à fait bonne figure et comme si de rien n'était à récupéré l'anneau et les reste de grenade, il était tout blanc évidemment et l'on a su qu'il était allé directement à l'infirmerie se faire soigner la main passablement entaillée.
Donc pas longtemps sur le site du C.E.Rochefort, mais avec le coup de la baîonnette ensanglantée en plus, j'ai eu mon lot de chose à raconter de mon passage sur ce site, je ne parlerais même pas des quelques escapades nocturnes vers Martrou ou l'on fréquentait "le Chicago"local et ou les retour à pieds étaint folklo.