Combustible ou cambusard ?



Mais que peuvent bien contenir ces grands fûts transportés sur rails au camp de Cap Diégo ?







Editions Dr Charifou Jeewa - Cap Diégo.

Photothèque JPL.

Je ne pense pas que ce soit du bleu de méthylène destiné aux portés pâles de l'hôpital , mais bien du bon guin rhu pour le moral des troupes..

Pour faire suite au message 942 de Alain Cloarec, j'ai finalement retrouvé la photo de la cérémonie de descente définitive du Pavillon français à l'UM, mais je n'ai pas noté la date.

A Djipido



Mon cher président (de la Pep) merci de mettre en ligne cette autre photo exceptionnelle et historique.

Je n'ai pas connu cet événement car nous étions partis un peu avant avec aussi, et déjà, une grande tristesse.

L'Hôpital de Cap Diégo



Le voici l'Hôpital de cap Diégo dont fait allusion Jean-Claude Baud.

Bien mal en point après le terrible cyclone de 1905.





Editions DR - Cap Diégo, l'Hôpital après le cyclone de 1905.

Photothèque JPL.

Bonsoir à tous,

J'apprends l'existence de cet établissement

Quelqu'un peut-il m'éclairer sur les points suivants:

S'agissait-il d'un hôpital militaire ou civil ?

Quel était l'importance de la population à Cap Diégo à cette époque ?

Merci et bonne soirée à tous

A Albert Lacaille

C'était le premier hôpital militaire de l'endroit et au début la France pensait faire de Cap Diégo sa place forte, Antsirane n'étant encore qu'un village de pêcheurs.

Mais petit à petit la tendance s'est inversée et Antsirane a pris l'ascendant sur Cap Diégo.

Bien reçu - Merci Jean-Léon

Ton message confirme ce que je viens de lire dans la Tribune de Diégo du 18 septembre 2011, gentillement adressée par l'ami Bousserolles.

On parle également de la présence et de l'utilité des fours à chaux à Cap Diégo dont tu faisais allusion il y a peu de temps..

Merci de m'avoir éclairé, moi qui suis fan d'histoire de l'Océan Indien et des Mascareignes.

MERCI

A Albert et aux aimables Tamalous



Tout à fait cher Albert.

Il faut bien penser que le Cap Diégo avait été choisi en premier, de part sa situation stratégique jugée la meilleure, pour y installer la base militaire française du nord de Madagascar.

D'où l'utilité, maintenant connue, des fours à chaux destinés aux constructions des multiples bâtiments. Entre autres de l'hôpital militaire.

Cap Diégo centre ville !



Un carte centenaire du village de Cap Diégo.

Pour m'y être promené en 2006, le constat est que le type d'habitations n'a pratiquement pas évolué depuis avec cette même impression de pauvreté sans fin.





Editions DR "Charifou Jeewa" - Cap Diégo, Le village indigène.

Photothèque JPL.

Bonjour à tous,

Merci à Jean Pierre (Djipido 39) d'avoir retrouvé et mis sur le post la photo prise ce jour historique de la descente définitive du pavillon français à l'Unité Marine à diégo Suarez. J'ai retrouvé la date, il s'agit du 4 juin 1975. En effet, les derniers accords de coopération entre la France et Madagascar, avaient bien spécifié que toutes les forces armées françaises devaient avoir quittées le territoire de Madagascar d'ici deux ans. La descente du pavillon a eu lieu, comme le veut la tradition, à l'heure officielle du coucher du soleil, c'est à dire vers 17 h 30.

Parmi les membres du forum nous étions au moins deux à être présents à cette cérémonie: Jean Pierre et moi même. Il est probable que nous sommes là sur la photo dans le groupe de militaires français, placés derrière le mât. Ce groupe était composé des quelques militaires de l'échelon post-curseur, d'officiers et officiers mariniers de la dernière unité encore présente, l'AE Victor Schoelcher, et les ingénieurs de la SECREN.

Bien que depuis le premier février, j'avais changé de situation, car j'étais en service détaché auprès du ministère de la coopération, et que par conséquent je ne portais plus l'uniforme. Nous étions cinq dans la même situation à la SECREN. Pour donner plus d'importance à la cérémonie et pour faire le nombre, nous avions mis la tenue "grand blanc". Un détachement armés de l'Aviso Escorteur Victor Schoelcher présentait les armes. La cérémonie était présidée par le consul général de France et le commandant du Victor Schoelcher. Il me semble que le CV Denayrou, Chef d'état Major, était déjà parti.

A peine la cérémonie terminée, les personnels du Victor Schoelcher sont descendus le plus rapidement possible à l'arsenal pour rejoindre leur unité. Jean Pierre nous avait déjà signalé il y a plusieurs mois, qu'il était allé place Joffre pour voir le bâtiment le plus longtemps possible. Avec mes collègues de la SECREN, je suis descendu à l'arsenal, où le Victor Schoelcher était amarré à la souille, c'est à dire près de l'entrée du bassin de radoub. L'équipage était à la bande, en tenue blanche. La coupée était suspendue à la grue Clyde du chantier. Dès que les participants à la cérémonie ont embarqué, et que le bidel avait confirmé que l'équipage était au complet, le commandant a commené la manoeuvre. Il avait refusé le concours des remorqueurs de la Marine Malagasy. Il a fait larguer les amarres les unes après les autres, après quelques coups brefs en avant. L'avant s'est écarté et le bâtiment est parti.Tous les spectateurs étaient admiratifs de voir cette belle manoeuvre. Tout le monde applaudissait. Il faisait déjà presque nuit. Hélas, il n'y avait ni musique, ni fanfare.
A ce moment là, comme le voulait la tradition, tout l'équipage et les spectateurs restés sur le quai ( y compris les rama) ont chanté "Adieu Diégo...." et le sirène du bâtiment a sonné tout ce qu'elle pouvait. Je peux vous assurer que cette image restera gravée dans ma mémoire toute ma vie. Nous avons alors vu la silouette du bâtiment s'estomper petit à petit.

A écrire ces quelques lignes, je suis encore ému.

Claude Jorge, qui était présent sur le bâtiment, va probablement faire quelques commentaires.

Alain

Bonjor à tous,

Je joints une photo prise par moi même en mars 1981, depuis l'avion boing 737 lors d'un voyage en famille à Nosy Be.





Nous pouvons observer les unités navigantes de la Marine Malagasy présentes à la darse que l'on nommait "darse des torpilleurs" avant 1975:


- Le Fanantenana, ex chalutier "Richelieu".Mis en service en 1967. Il s'agissait d'un bâtiment de transport d'une capacité de 300 t de fret, ou une compagnie d'infanterie. Sont déplacement était d'environ 1050 t. dimensions 62,90 x 9,15 x 4,5 m. Armement: 2 canons de 40 mm.

- Le Toky, mis en service en 1976. Construit par la DCAN, et achevé par la SECREN. A été financé par le gouvernement français au titre de la coopération militaire. Il s'agit d'un bâtiment de transport semblable à un batral français, mais en plus petit. Dimensions 63,70 x 12,50 x 1,90 m. Armement: 1 canon de 76 mm et 2 canon de 20 mm.

- Quatre vedettes rapides PBF type Nampo, cédées par la Corée du Nord, en 1979, à la suite d'un voyage officiel du Président Radsiraka (dit l'amiral rouge) à Pyongyang.

déplacement: 70 t. Vitesse: 40 noeuds. Dimensions: 27,70 x 6,10 x 1,80 m. Trois d'entre elles ont sombrées lors du cyclone de 1984.


- Des remorqueurs de port et embarcations diverses.

Le patrouilleur type P48 "Le Maïlaka" n'est pas présent. On peut supposer qu'il était en mer ce jour là. Il s'agissait d'un bâtiment construit à Villeneuve-La-Garenne, en région parisienne en 1967, pour le gouvernement français et cédé à l'état malgache au titre de la coopération. Il était du même type que ceux qui avaient été cédés à la Cote d'Ivoire, et au Gabon.

Ci après une photo de l'anse de Melville, prise le même jour de 1981



Alain



.

Pour Alain CLOAREC,

Bonsoir, je prends le train en marche ...

J'étais chef du centre de repos (PM FUSCO) de Joffreville en 74/75 et ai cédé le centre aux Malgaches en juin (?) 75.

Jétais également à la DBFM (QM2 TORP), 1er bataillon, 3ème Cie, 3ème section, au poste du Kef, puis à Bizert, dans les habitations du personnel de la pyro, près de l'Arsenal, de 59 à 62.

Nous nous sommes sans doute croisés à un moment ou à un autre ?

Cordialement

Pierre ANDRE

Une question pour Alain ... et les autres



Je me suis permis d'utiliser ta photo Alain car voici longtemps que la partie encerclée m'interroge.

Quel est cet ensemble et son utilité ?





Photo DR Alain Cloarec - Diégo, Anse Melville.

Bonjour à tous,

En réponse à la question de Jean Paul, ce sont les bureaux et ateliers du service des Phares et Balises qui étaient installés sur ce terre plein dans l'anse de Melville. Jusque 1975, il y avait un baliseur qui était amarré sur coffre dans l'anse. Il pouvait venir à quai à marée haute, même si l'amplitude des marées à Diégo est faible (de mémoire je dirai environ 2,20 m). Ce service avait en charge toute la signalisation maritime du nord de l'île de Nosy Be à Sambava. En 1973, j'avais un ami brestois (René Simon) qui était ingénieur des ponts et chaussées, assistant technique auprès du Directeur des Phares et Balises. Après son départ, il n'a pas été remplacé. Le baliseur et les balises ont disparus ensuite, et les phares se sont éteints les uns après les autres. J'ai appris par le forum que les phares du Cap d'Ambre (1) et du Cap Miné ont été heureusement rénovés depuis.

(1) Sur ma carte de 1981, il se nommait aussi "Tanjon'i Bobaomby". Sur celle que j'ai acheté en 2006, le nom Cap d'Ambre est réapparu.

J'ai changé la vue aérienne pour préciser les positions de l'abattoir et la centrale électrique de la GIRAMA

Jean paul, as tu repéré sur cette vue, l'hôtel où tu avais logé lors de ton dernier voyage à Diégo-Suarez. Tu nous avais mentionné, sur un post vérouillé, que tu avais une belle vue sur l'anse de Melville.

Pour Pierre André
Je me souviens parfaitement de toi et de ton excellente direction du Centre de repos. Ma famille et moi-même l'avons fréquenté à plusieurs reprises.
Tu as fermé le Centre le 15 avril le même jour que Ramena. Mais après cette date, les éléments français ont continué à bénéficier des prestations fournies par les organismes
repris par les Malgaches (Centre de repos, Ramena, Cercle mixte.
Cordialement

Merci Alain de nous faire partager le souvenir de l'émotion que nous avions tous ressentie ce fameux jour. Dans un précédent post j'avais moi aussi essayé de traduire mes sentiments quand sur la place Joffre j'avais assité au départ du Victor entouré d'une foule de Malgaches et de quelques ressortissants français. Mon épouse qui lit par dessus de mon épaule me dit qu'elle a encore en tête la siréne du Schoelcher.

Pour djipido 39,

Merci pour le compliment ...

Peu après cette date, j'ai été rapatrié sur Brest pour y "subire" les questions orales du Jury du concours des OT. J'étais chef de détachement d'une quarantaine de personnes dont trent femmes et enfants... Les malgaches nous ont fait fraire le tour de l'île avant de nous poser à Tana... A l'embarquement à Diego, la "police aux frontières" m'a fait tout un cinéma au sujet de mon sabre (trop grand pour entrer dans ma valise) ! Il y avait un gus qui le tournait et retournait dans ces mains ... Il l'aurait bien gardé si je n'avais pas fait intervenir le chef d'escale !

Par la suite, j'ai retrouvé le SM commis de Joffre à Muru. Il m'a dit être passé au trpèze pour des "taratas" qui n'avaient pas été réglés par des partants ... Un peu fort de café !! Si mes souvenirs sont bons, et ils le sont, c'était à une personne de l'UM à s'acquiter de cette tâche. Comment faire, de Joffre, pour surveiller les partants à Diego ???

Ah !!!!!!! la voie hiérarchique ...

Amicalement



Pierre ANDRE

Pierre Andre je pense avoir ete un de tes dernier client a Joffre, le toubib de l'hopital m' y avait envoye en recup en attendant mon rapatriement sur la France les avions etaient rares, le soir il n'y avait que nous deux a table, encore merci pour ton acceuil

A Alain - Le Bellevue



Merci Alain pour les "Phares et balises"

L'hôtel en question n'est pas "l'Orchidée" mais le Bellevue situé rue François de Mahy.

Il est vrai qu'il offre une belle vue sur l'anse Melville depuis la salle de restaurant d'où certainement son nom

Il est appelé également "chez Layek" du nom de feu son propriétaire ancien marin..

Nota: "l'Orchidée" est un resto chinois situé près du Ritz.

Le Bellevue



Voici l'entrée de l'Hôtel "Bellevue" côté rue François de Mahy.







Photo (c) JP Lecouvey - Diégo-Suarez - Hôtel "Bellevue" rue François de Mahy 02 juin 2006.

bonjour a tous
le terme taratas signifiait a l époque faire crédit en l occurrence signe un petit bout de papier en guise de paiement
pour mettre le l eau a ton moulin pierre andre il me me semble bien que cela était transmis a u m
d ailleurs je me souviens que l on pouvait faire crédit chez les chinois , karanas , restaurant en ville etc.
mais dans les derniers temps de diego il y a du avoir un peu de relâchement
busserolles yvon

Bonjour à tous,

A Pierre André, j'ai assez peu fréquenté le centre de repos de Joffreville. J'ai le souvenir d'y être aller deux fois: un dimanche midi et un week end dans la "Filode". Par contre en DBFM, on s'est sûrement croisé fréquemment. Je t'invite à lire les deux reportages que j'ai mis dans le post "UNITES COMBATTANTES" - "FUSILIERS MARINS" - "DBFM - 1ER BATAILLON". Voir aussi mon MP.

Alain

Bonsoir à tous,
Pierre André,
On a du se croiser à Joffreville, j'ai été moniteur de la colonie en juillet 1974, détaché de la cifusil par le premier maitre Brun.
Le directeur de la colo était Gonidec.
Le dimanche on se régalait d'omelette Norvégienne.
Jean-Léon,
Lors de mon voyage à Diego en 2004 j'ai logé quelques jours chez "Layec", comme toi j'ai apprécie l'endroit, la vue sur l'anse Melville (de ma chambre), le calme et l'accueil.
J'ai même ramene du courrier a poster en France pour la réceptionniste.
Le patron était encore vivant au rez de chaussée sur sa chaise roulante.

bonjour a tous
je me rappelle avoir mange dans un petit restaurant (a diego )
tenue par un ancien légionnaire qui avait été reforme cause trop
mauvaise vue
mais très bonne langouste et le reste aussi
par contre je ne sais plus ou c était et encore mois comment
il appelait son resto
si quelq un voir dusek a linfo je suis preneur
cordialement
Busserolles yvon