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Merci Paulo56 ......, j'étais moi-même fan d'Historia, Historama et autres magazines traitant d'histoire, bien avant de lire "Lui" et "Playboy", je devrais, d'ailleurs, dire "regarder les images" car au niveau lecture, c'était succint ....... !
A part de très rares exceptions, les tombes de ce cimetière, dont les inscriptions sont encore lisibles, concernent surtout des militaires de l'Infanterie de Marine, morts avant 1900 pour la majorité d'entre elles.
Superbe reportage JUMPER sur Cap Diégo et son cimetière militaire.
A propos des dates de décès encore lisibles constatées sur les tombes. Il faut se souvenir que les premiers lieux occupés à partir de 1884/1885 se situaient à cap Diégo et aux alentours. Ce n'est que progressivement que le "transfert" des installations militaires vers Antsiranana s'est produit pour s'accélérer à partir de 1895/1896. Un des derniers (gros) établissements militaire a quitter ce côté de la baie a été l'infirmerie/hopital dans les toutes premières années 1900 (Action de réorganisation de la base sous le Commandement de JOFFRE). D'ou "l'absence ou la raréfaction" des sépultures au cimetière de Cap Diégo après ce transfert.
Ceci est "de mémoire" d'ou "l'à peu près" que vous voudrez bien excuser.
Véluma Roger
"Personne ne parle de nous de la même manière, en notre présence et en notre absence." Blaise PASCAL (Philosope et Mathématicien Français - 1623/1662).
Bonjour à tous, Je viens faire un petit tour sur le forum. Je vois que j'ai beaucoup de retard. Merci à Daniel (Jumper) pour les magnifiques photos de Diégo et de Cap Diégo qu'il avait prises lors de son dernier voyage le mois dernier. J'y reviendrai pour faire les commentaires. Pour répondre à Jean Pierre pour son message 989. Je possède aussi l'écusson de la SECREN identique à celui qu'il a acquit.
Je viens de prendre contact avec un ancien officier de Marine (78 ans) qui vient d'écrire un livre "Pierre Bastard, marin et baroudeur". Ce CC, devenu CA, décédé en 2005, était commandant du 1er bataillon de la DBFM, en Algérie, durant la période où j'y étais. L'auteur, Bertrand de La Roncière, était EV, chef de section, puis cdt de compagnie. Il m'a indiqué que vers 1964, il a ensuite commandé un patrouilleur côtier (vedette côtière VC8) qu'il avait transféré de Bizerte jusqu'à Diégo Suarez, et qui avait été cédé par la Marine Française à la Marine Malgache et renommé "Maïlaka", et qu'il avait, à cette époque, comme officier en second, l'EV Didier Ratsiraka. Il s'agissait du 1er "Maïlaka", vedette en bois, qui a été remplacé en 1967 par un P48, patrouilleur de 48 m de longueur en acier, construit sur les bords de la Seine à Villeneuve la Garenne, en région parisienne, et cédé à la Marine Malgache au titre de la coopération militaire. Celui ci portait aussi le nom de "Maïlaka". Ceci vient compléter le message n° 949 du 20 août 2010 de Bernard Pierre.
Le cimetière militaire de Cap Diégo, suite et fin ...
Quelques rares tombes de femmes, décédées les toutes premières années du XXème siècle se trouvent, également, dans ce cimetière, parmi celles des militaires, ouvriers, colons, infirmiers, etc ..., morts entre la 1ère expédition française de 1883 - 1885 et l'envoi du corps expéditionnaire en 1895. Une épouse, au prénom de Marie Dominique, âgée de 27 ans et décédée en 1901. Et une "payse" à Paulo et Roger, tous deux 56 ...... Madame L BEVEL, née à Lorient en 1865 et décédée en 1903. Roger, une nouvelle mission pour toi, retrouver ses descendants ......
Des volontaires réunionnais participèrent aux 2 expéditions de Madagascar. A l’issue, des terrains furent concédés aux petits colons dont les réunionnais furent l’essentiel.
Un infirmier, décédé en 1889.
Les principaux acteurs de cette période ont donné leur nom à plusieurs rues actuelles de Diégo comme Jean Laborde, mort en 1878 et surtout Francois De Mahy, député de La Réunion et ministre, les contre-amiraux Pierre et Miot, Le Myre de Vilers ....
Pour Jumper, Merci Daniel pour ces photos d'Histoire. Je vois que comme d'autres tu n'as pas perdu et on ne t'as point volé ton apparel photo.
Pour Alain Cloarec, j'ai connu la première Mailaka à Diégo en 1964, elle était alors commandée par le L.V SIBON qui a été plus tard sous Didier Ratsiraka Président, son ministre de la Défense, le C.C. Ratsiraka avait pris lui a cette époque le Commandement du Tanamasoandro, (Ex Dragueur Marjolaine). J'ai donc aussi bien connu ces deux Hommes durant mon séjour à la Direction du Port.
Le temps est un Grand Maitre,il règle bien les choses. (Corneille)
Un petit peu plus de 40 ans séparent ces photos, la tôle ondulée était de bonne qualité ...... Celle-ci, prise par Robert PASTRE, entre 1970 et 1972, à priori. Et celles-ci, prises le mois dernier.
Etant donné que j'avais investi dans un nouvel appareil numérique juste avant de partir, je m'y suis bien accroché, surtout dans le bazary kely, et il aurait fallu me passer sur le corps pour me l'arracher ......
De plus, comme je suis venu avec Madame, cela limitait les plans machiavéliques de fin de soirée ...... où les risques de l'égarer, ou de s'égarer tout court, sont beaucoup plus grands .... ....
En fait, surtout l'âme pour le sacrifice ......, car pour le corps, cela n'aurait pas été facile ......, j'ai, d'ailleurs, lâchement abandonné mon ex voisin de bannette à son quart de 20 à 24 à la Vahinée ......, le pauvre, comme il a dû se sentir seul ...... !
HISTOIRE Fortifications de la Baie de Diego Suarez 3D
Représentation 3D des fortifications de la Baie de Diego Suarez, à Madagascar, telles que décrite par le Colonel Gallieni dans son rapport de 1904. Les figures son caricaturés mais l'emplacement et le nombre des canons représentés sont exacts.
Si les premiers aménagements de défense de la baie furent sommaires, la plan de défense élaboré par le futur Maréchal Joffre quand Diego Suarez fut déclaré « Point d'appui de la flotte » s'apparente à un « cas d'école », réalisé en quelques années seulement, avec un budget colossal, en application stricte de la doctrine en vigueur, dans ses aspects les plus modernes et novateurs : - Principe du « rideau défensif » issu de la doctrine du général Séré de Rivière, constitué d'un ensemble de forts équipés de casemates d'artillerie (casemates de Bourges) se couvrant mutuellement et disposés stratégiquement tout autour de la Baie pour mettre à l'abri de l'artillerie adverse les secteurs à défendre. - Front de mer organisé en trois lignes aux fonctions tactiques spécifiques : défense des abords de la Baie, interdiction de la Passe, défense du port et de la base navale. - Éclairage électrique pour la défense de nuit, basé sur un dispositif de projecteurs d'artillerie sous abris fortifiés, alimentés par des groupes électrogènes à pétrole. - Réseau de télégraphie optique pour les communications, - Artillerie moderne équipée du dernier cri en matière de télémétrie et d'assistance à la visée, - Schéma logistique intégré comprenant des magasins souterrains reliés aux batteries qu'ils desservaient par des voies de chemin de fer - Vastes installations d'entretien et casernements.
Spoiler:
Le Fort C à Cap Diego
Le Fort C, ou Fort du Cap Bivouac, à Cap Diego, est un ouvrage typique du système Séré de Rivières avec sa casemate de Bourges.
Une des caractéristique de ces défenses est qu'elles combinent un front de mer et un front de terre sur une étendue très limitée géographiquement : on passe en effet en quelques kilomètres des batteries de côte d'Orangéa aux défenses typiquement terrestres de Cap Diego, en passant par des forts de montagne comme Windsor Castle ou Anosiravo, dans la Montagne des Français. La vue depuis une de ces hauteurs embrasse l'ensemble du schéma de défense et offre une illustration exemplaire et spectaculaire des principes mis en œuvre.
Diego Suarez est à la stratégie militaire de l'âge industriel ce que la cité de Carcassonne est à celle de l'âge féodal : un exemple complet, exceptionnellement préservé, présentant une unité géographique permettant au visiteur de facilement l'appréhender
Et ce spectacle est non seulement saisissant, mais de plus unique au monde : Diego Suarez est en effet le seul point d'appui de la flotte dont les aménagements sont toujours visibles. L'état exceptionnel de conservation des intervalles et de la plupart des infrastructures est en effet la conséquence de la lenteur de l'urbanisation de la ville. Les vestiges des autres points d'appuis, tels que Dakar ou Saïgon, ont depuis longtemps disparus, engloutis par l'expansion rapide de ces mégapoles. On peut ainsi affirmer sans exagération que Diego Suarez est à la stratégie militaire de l'âge industriel ce que la cité de Carcassonne est à celle de l'âge féodal : un exemple complet, exceptionnellement préservé, présentant une unité géographique permettant au visiteur de facilement l'appréhender. Et quand on mesure la part du tourisme dans l'économie de cette cité, on ne peut que souhaiter qu'il en soit de même pour Diego Suarez...
Programme de préservation et mise en valeur
La préservation de ce patrimoine serait une conséquence bénéfique de sa mise en valeur : on peut raisonnablement espérer en effet que le fait qu'il devienne une destination touristique contribue à motiver les habitants, rendus conscients de l'enjeu économique qu'il représente pour eux, à le défendre contre les pillards. Un programme de mise en valeur devrait comprendre différents axes tels que : - l'aménagement des accès et des sites : débroussaillage et consolidation des pistes, signalisation et balisage des accès, pose de panneaux d'interprétation (historique, technique) - la création de circuits touristiques, en partenariat avec les opérateurs, permettant de proposer la visite des différents secteurs selon différentes formules adaptées au temps disponible et aux centres d'intérêts (randonnée, VTT, quad, 4x4, bateau...) et thématiques : architecture, stratégie militaire, etc.. - un programme de formation de guides pour les rendre à même d'enrichir les visites proposées par des connaissances historiques et techniques avancées. - la création d'un musée à vocation de centre d'interprétation, dans un des ouvrages situés à proximité immédiate de la ville (Fort G, Fort H, Lazaret ?). Ce musée devra présenter les différents schémas de défenses, techniques mises en œuvre, le contexte historique, etc... de façon accessible et ludique à travers des installations multimédias permettant plusieurs niveaux de lectures afin de satisfaire tous les publics. On pourrait envisager également d'y récupérer et de remettre en état les quelques armements encore présents dans la place. - Une campagne de communication comprenant, hormis la publication du guide, l'édition d'affiches, brochures et de plaquettes relatives aux sites, aux circuits, aux éléments historiques et stratégiques, un site internet, un DVD, etc... afin de mettre à disposition des guides des supports de connaissances, et faire connaitre et diffuser ce patrimoine. Un projet d'avenir pour la région L'intérêt économique d'une telle mise en valeur est une évidence. Les militaires ayant l'art de choisir avec soin les emplacements de leurs implantations, faire visiter ces sites à des touristes leur garantit de passer par les plus beaux points de vues sur la région. En diversifiant de plus la thématique de l'offre, Diego Suarez devient la seule destination de Madagascar à proposer en plus de son offre balnéaire, écologique, sportive que l'on retrouve à divers degrés ailleurs dans l'île- une offre culturelle et historique unique qui la démarque de ses rivales.
Un patrimoine touristique exceptionnel
Ce diaporama présente les points de vue exceptionnels que découvrira le visiteur des fortifications de la Baie de Diego Suarez
Un tel programme aurait également des retombées économiques sociales à considérer, à la mesure de l'effort engagé : retombées directes telles que la création d'emplois et la formation de guides spécialisés, mais aussi allongement de la durée moyenne du séjour des touristes avec des retombées à moyen et long termes sur tout le tissu économique de la région. Si les membres de l'association Ambre ont jusqu'à maintenant mené seuls le travail nécessaire pour rassembler ces informations, la mise en œuvre d'un tel programme ne peut être envisagée qu'en réunissant les efforts de toutes les parties concernées : depuis les autorités de la Région et l'Office du Tourisme, pilotes naturels d'un tel projet, en passant par les tours opérators qui ont tout à gagner à cette extension majeure de leur offre, toutes les organisations œuvrant dans le domaine social qui devraient être intéressées par l'aspect formation et réinsertion, jusqu'aux militaires qui peuvent mettre à disposition les différents sites et leurs bras pour les travaux et valoriser ainsi leur vaste domaine foncier. A l'heure où la communauté française se sent abandonnée à travers la fermeture annoncée du Lycée Français et celle évoquée du Consulat, soutenir un tel programme ne pourrait avoir que des conséquences bénéfiques. En mettant en valeur l'importance de l'effort consacré pour réaliser ces fortifications, pour laquelle la métropole pourrait se sentir redevable aux familles qu'elle était heureuse d'avoir à son service quant il fallait bâtir. Et que ces installations, rendues inutiles par l'histoire, si elles devenaient un élément solide du développement du tourisme dans la région, un support éducatif pour la jeunesse, pourraient être perçues non plus comme une gigantesque gabegie, mais au contraire comme un magnifique cadeau de l'ancien administrateur à ses anciens administrés... (Source La Tribune de Diego-Suarez)
L'amitié est comme les algues : quand on s'en approche, elles s'éloignent, et quand on s'en éloignent, elles se rapprochent N'y fihavanana tahaka ny volon-kotona : hatonina, mahalitra ; halavirina, manatona !
Makay Les Aventures du Monde Perdu. En 2007, Evrard Wendenbaum pénètre sur plusieurs kilomètres dans un site très difficile d'accès : le massif du Makay, au sud-est de Madagascar.
Découverte de ce qui fait une partie du charme du massif du Makay... ses canyons cachés. Direction le Makay... exploration l'année prochaine à partir de Mai 2013.
Pour ceux qui douterait du retard de Madagascar, par rapport aux nouvelles technologie lire l'article : Ouverture d'un centre Interactif Américain à Antsiranana, de l'actualité à Diego Suarez.
- Bonjour, Pour Marc, Quand j'étais affecté à Tananarive, il y avait à Madagascar un centre de la NASA pour la poursuite des vols orbitaux, le plus grand en dehors des USA. Centre fermé après les évènements de 1972. Madagascar a toujours été un point stratégique dans différents domaines.
- Demain Célébration du 53ème anniversaire de l'Indépendance de Madagascar. Nombreuses manifestations prévues à Diego.