Bonjour Max,
Je vais vérifier mes disques, des fois que tu m'ais cambriolé...
Non seulement Jacqueline est une belle femme, mais sa chanson est superbe et décrit bien la situation des enfants, ti cafs, ti yab des hauts, des années 60, bref, je l'écoute toujours avec beaucoup de tendresse, et une pensée pour les enfants déportés passés par Hellbourg.
Concernant le Port, on parlait déja d'insécurité dans les années 70, comme je le disais, j'habitais ZUP3, je sortais faire mes courses au SCORE à coté du grand Banian, je fréquentais le foyer de Chartier, très rarement le Rocambole, la fameuse rue descendant vers le port avec ses petits resto, je n'ai jamais eu le moindre problème, jamais, je ne frimais pas, mi cherchais pas la baise non pli, je me sentais plus en sécurité à l'époque au Port qu'aujourd'hui dans beaucoup de coins de métropole (et je vous parle pas des champs élysées
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Chaque année une grande fête se déroule au Port, organisée je crois à l'époque par le Parti Communiste, Le Port était un fief coco, dont le maire était Vergès, le frêre de l'avocat. J'y suis allé, (je devais être le seul zoreille avec pattes d'ef en plus...) j'ai joué à la loterie, la grande roue portant des numéros, et j'ai gagné, gagné, gagné, de la vaisselle, des produits alimentaires, de tout à ne savoir qu'en faire. J'avisais une famille, le père portant chapeau, la mère endimanchée, les enfants filles avec des couettes et fils avec la raie sur le coté, des créoles très modestes qui devaient habiter une de ces cases en bois avec la toiture en tôle ondulée. Je dis au père, si vous m'aidez à ramener un peu de vaisselle, je vous donne tout le reste ( à peu près 1M3 de marchandises diverses). Aussitot dit aussitot fait, la vieille 403 bachée les parents et moi à l'avant, les marmailles à l'arrière, roule ma poule.
Je suis rentré chez moi HEU REUX et j'étais pas le seul !
Bien amicalement TUR2