Nous avons tous la même lampe ou presque [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Oups ! !!! J'ai loupé quelque chose !

Ben oui ce genre de nacre gravée était - et est toujours je suppose- très courante dans les commerces de souvenirs. Mais la mienne a la particularité de représenter assez fidèlement le visage de ma femme ..... à l'époque (pourvu qu'elle ne lise pas ce msg !!!) Pour répondre à Alain (msg 350) il suffisait de donner une photo au graveur qu'il reproduisait d'une façon parfaite. Et là encore je pense que c'est toujours possible de nos jours.
Pour Bailly : en bas de ton message 351 tu cliques sur éditer et tu vas pouvoir supprimer les doublons.

Avec les lampes il y avait aussi les sculptures.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Dans le sujet "Nos papiers Marine et rien que papiers Marine", Hervé vient de nous raconter une savoureuse anecdote sur l'amiral Marc de Joybert (msg 812). Toujours à propos de cet amiral, dansie nous dit qu'il était "très proche de ses hommes".

C'est en Polynésie dans les années 1972-1974 que j'ai rencontré l'amiral de Joybert.

Un marin = trois biffins

Une nuit d'orage, la foudre frappa une des îles dans laquelle était implantée une station météo avec un petit détachement de la Légion. Je pense qu'il s'agissait de Tureia ou Réao mais je n'en suis pas sûr à 100 %. Tous les équipements électroniques tombèrent en panne. Armée de Terre, Aviation et Marine envoyèrent chacune une mission de dépannage sur place.
Armée de Terre :
pour dépanner un seul appareil, une émetteur-récepteur HF,
un capitaine "chef de mission" (défense de rire), un adjudant-chef technicien radio (le seul qui bossait) et un sergent "porteur de valises" (notices, outillage, rechanges).
Armée de l'Air :
pour dépanner un seul appareil, une balise radio servant à guider les aéronefs,
un deux galons "chef de mission", un adjudant technicien radio VHF (le seul qui bossait) et un sergent "porteur de valises".
Même commentaire que précédemment : défense de rire.
Marine Nationale :
cinq équipements météo hors service.
Pour tout dépanner,
un cumulard pour faire "en même temps" (comme dirait quelqu'un) chef de mission + dépanneur + porteur de valises :
votre serviteur, à l'époque maître radio.
No comment

Le chien de la Légion passe avant moi !

La mission de dépannage étant terminée pour les trois Armes, un hélicoptère Super Frelon vint nous chercher. Coïncidence : l'amiral à cinq étoiles Marc de Joybert, chef d'état-major de la Marine Nationale, était en tournée d'inspection en Polynésie française et se trouvait à bord de ce Super Frelon, accompagné d'un état-major restreint.

Les missions de l'Armée de Terre et de l' Aviation étant conduites par des officiers embarquèrent en priorité. Ensuite, trois ou quatre légionnaires, tous moins gradés que moi, suivis ... d'un chien ! La mascotte du détachement de la Légion sur cette île.
C'est le "chef de poste", adjudant-chef de la Légion, qui décidait de l'ordre d'embarquement.

Vint enfin mon tour (j'étais le dernier). STOP ! s'écria le pilote, commandant de bord. Il estimait que la charge maximum était atteinte et refusa que j'embarque dans "son" hélico. Ce mec, officier marinier comme moi, avait fermé sa gu..le quand un chien avait embarqué avant moi. Il avait encore fermé sa gu..le quand des 2ème classe ou caporaux avaient embarqué avant un maître de la Marine Nationale. J'étais tout seul, j'étais le dernier. 62 Kg tout mouillé, par rapport aux 13 000 Kg autorisés, ça représentait quoi ? Bien peu de chose.

L'amiral de Joybert fut très surpris et presque choqué par cette décision. Le commandant de bord d'un aéronef, même s'il n'est que premier maître ou maître principal, est "seul maître à bord après Dieu". L'amiral le savait parfaitement mais se permit malgré tout d'intervenir auprès du pilote pour plaider ma cause :
"Entre marins, il faut s'entraider. C'est un poids plume, ça ne va pas changer grand chose. "On" a bien laissé monter à bord des moins gradés que lui ... et même un chien ! Etc."
Devant les arguments et l'insistance de l'amiral de Joybert, chef d'état-major de la Marine, le pilote finit par céder et m'autorisa à embarquer.
Merci Amiral !
Quant au pilote, je ne lui ai pas dit merci.

Max, au final il y avait quand même un 5 étoiles de la marine avec un état major restreint qui n'ont dépanné que ta situation du moment... Les autres n'ont pas pu en dire autant...
Comme quoi la hiérarchie marine est aux petits soins pour ses militaires...

Tout est dit la dedans.
Des gens imbus de leur grade, de leur fonction, une disproportion de moyens humains mis en oeuvre, bref, un grand gachis aux frais du contribuable.
L'Amiral Leenhart avais mis les points sur les I lors de sa tournée d'inspection en remettant d'équerres les effectifs de la biffe, notamment le GTT 815 à Muru.
Un minimum de rationnalisation s'imposait.
Il avait également fait une tournée des bureaux à Arué et des gens galonnés en séjour de complaisance ont reçu un billet Cotam. A vrai dire, bizarrement, ils n'ont manqué à personne et le système a continué de fonctionner avec parfois moins de visas et de tampons sur des documents.
Bien amicalement
TUR2