par Joël Chandelier Mar 9 Aoû 2016 - 16:23
Il était bon de le préciser car l'Almak a pour d'attache Concarneau.
Et en souvenir de Georges un de ses posts
ICI N°572 du 10/09/2013
Et aussi
Rappel concernant ce bâtiment (origine journal Le Telegramme septembre 2013)
« Pas militaire »
« Ce n'est pas un bateau militaire mais un bateau pour l'action de l'État en mer » nuance aussitôt le patron des chantiers qui a tenu à souligner le respect des délais : un an pile. Une ponctualité également soulignée par l'amiral François Dupont, le P-DG de DCI (Défense conseil international). Ce groupe français spécialisé dans la formation des marines étrangères est associé avec Piriou dans « NavOcéan ». Il détient 70 % des parts de cette société spécialement créée pour réaliser et exploiter ce bâtiment de formation maritime (BFM) de 44 m de long. Cette collaboration s'est accompagnée d'un montage financier unique comme le souligne François Dupont qui insiste sur l'existence « d'investisseurs intéressés par les bateaux construits en France » mais reste discret sur le coût de l'Almak. Une indication néanmoins : « moins de dix millions d'euros ».
En mer 35 à 40 semaines par an
Lorsqu'il ne sera pas à Concarneau, son port d'attache, ce navire aura à son bord les cadets de marines partenaires de la France Durant 35 à 40 semaines par an ces élèves officiers originaires du Koweit, d'Arabie-Saoudite ou encore de Lybie y effectueront une partie de leur formation d'une durée de trois ans. Entre dix et douze marins embarqueront à partir de la mi-octobre, sous le commandement de Jean-Pierre Cuny. En dehors de ces semaines dont le calendrier est fixé en liaison avec l'École navale de Lanvéoc-Poulmic, l'Almak pourra participer à des missions de surveillance ou à dominante scientifique. « Nous ne nous interdisons rien », commente l'armateur de ce bateau.
« Construction, maintenance, formation »
« L'Almak c'est d'abord une poignée de mains entre DCI et Piriou », a rappelé le patron des chantiers. « C'est aussi la matérialisation du service de concept global », a-t-il ajouté. Construction, maintenance et formation, un package que l'industriel concarnois entend bien développer dans les années à venir. Un contrat de maintenance en conditions opérationnelles (MCO) lie d'ailleurs « NavOcéan » au groupe pour une durée de dix ans. Ce virage plus prononcé vers la Défense nationale, il le place enfin dans la continuité de son partenariat avec DCNS, qui, ajoute-t-il, « permettra de remporter de beaux contrats dans l'avenir ».