La chapelle de la Croix est dédiée à Notre-Dame-de-Bon-Secours et fut construite au
16e siècle face à la mer. Et pour cause, c’est là que les femmes des marins viennent se recueillir et prier quand leurs maris sont au large.
À l’extérieur, une stèle, en forme de menhir, commémore le souvenir des marins disparus en mer.
Outre l’émotion des lieux, on admire également le clocher de l’édifice reconstruit après l’ouragan de
1987 ainsi que son intérieur modeste mais récemment refait.
Source : Ouest-France.![[Vie des ports] LE PORT DE CONCARNEAU - Volume 006 - Page 25 P4180224](https://i.servimg.com/u/f39/15/16/88/33/p4180224.jpg)
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Corde de la Cloche.
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La plus ancienne station marine au monde encore en activité, fondée en
1859 par Victor Coste, professeur au Collège de France. Son rêve ? Imiter la nature en élevant des animaux marins. Plus d’un siècle et demi plus tard, l’idée est toujours d’actualité.
La station accueille une cinquantaine de chercheurs, techniciens, ingénieurs et doctorants que vous rencontrerez peut-être lors de votre visite. Un petit monde qui évolue dans 2 700 m2 sur trois niveaux. S’y ajoutent les 1 500 m2 des viviers historiques, destinés au stockage et aux expérimentations en pleine eau sur les organismes marins, et les 1 800 m2 de laboratoires et annexes.
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Inutile de se demander pourquoi ce grand bâtiment, d’aspect sévère, se dresse juste à côté du port de plaisance de Concarneau… Sur cette côte sud du Finistère, à quelques encablures de l’archipel des Glénan et d’un ensemble unique d’estuaires maritimes, la station de biologie marine bénéficie d’un emplacement exceptionnel. À lui seul, le port de pêche constitue une ressource remarquable, en raison de la diversité des zones exploitées et des techniques utilisées.
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Dans l’espace dédié au grand public, où des expositions temporaires sont régulièrement proposées, il n’est pas rare de croiser un chercheur, car les laboratoires ne sont pas loin. La devise du Marinarium est : connaître et comprendre la mer, pour mieux la respecter. Aux côtés des scientifiques, l’équipe pédagogique a sélectionné des aspects marquants de la vie marine, illustrés grâce à des supports variés. Parmi les thèmes développés, vous découvrirez l’importance des océans et leur extraordinaire biodiversité : « L’activité scientifique de la station », « Le plancton ou vivre libre dans l’océan », « Le littoral, une immense richesse », « Gérer la mer », « Les Glénan : un atoll dans l’Atlantique ». Surtout, ne ratez pas la salle pédagogique, où des animations vous sont régulièrement proposées. Une nurserie où se côtoient juvéniles de homard et de méduse rappelle combien il est difficile de naître et grandir dans l’océan !
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Autre temps fort du parcours, les aquariums et le grand bassin de 120 000 litres. Leurs pensionnaires ? La flore et la faune locales, comme le bar, le lieu, la dorade royale et autres crustacés et mollusques… Et puis, si le cœur vous en dit, gagnez le littoral avec un guide du Marinarium lors de visites organisées. À marée basse, l’incroyable diversité des espèces et leur mode de vie éclatent à vos yeux. Pour mieux les préserver, apprenez les bons gestes du pêcheur à pied.
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De Pouchet, identifiant Dinophysis dans les années 1880 (une micro-algue responsable de la production de toxines qui contamine entre autres les mollusques), à la découverte majeure de Roche en 1952 — l’hormone thyroïdienne active, la T3 (tri-iodothyronine) —, en passant par Chabry qui pose les fondements de l’embryologie moderne et développe les premiers instruments de micro-manipulations. Toute une pléiade de chercheurs de renom a laissé son empreinte à Concarneau. Laissez-vous gagner par l’aventure scientifique des océans : les toutes premières expériences d’aquaculture marine, l’identification des nombreux organismes depuis le plancton jusqu’aux poissons, le comportement des poissons ou encore la découverte de molécules d’intérêt thérapeutique. Venez faire connaissance avec le monde de la mer…
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![[Vie des ports] LE PORT DE CONCARNEAU - Volume 006 - Page 25 P4180241](https://i.servimg.com/u/f39/15/16/88/33/p4180241.jpg)
Début octobre
1929, la société "
La Langouste française", propriété des
Frères Bossière, armateurs du Havre, débarque sur
l'île Saint-Paul (située dans le Sud de l'océan Indien, à 1 280 km au nord-nord-est des îles Kerguelen) une
trentaine d'Européens embauchés à
Concarneau et sa région proche, pour effectuer une campagne de pêche à la langouste pendant la saison d'été, s'étendant du mois de
novembre au mois de
mars.
À la fin de cette campagne, le
navire Austral appartenant à la société vint faire la
relève du personnel pour le ramener en France et leva l'ancre au début du mois de mars
1930,
laissant sur l'île, (pour assurer la garde et la conservation du matériel pendant l'hiver austral),
sept personnes : Julien Le Huludut (de Concarneau), Victor et Louise Le Brunou (enceinte), Pierre Quillivic (de Plouhinec), Louis Herlédan (de Riec-sur-Belon), Manuel Puloch (de Trégunc) et François Ramamongi (un jeune Malgache).
L'administrateur de la société,
Alfred Caillé, leur
avait promis, en leur demandant de
rester sur l'île pendant l'hiver, de leur envoyer un
bateau ravitailleur dans les deux ou trois mois qui suivaient le départ de l'Austral. Il n'en fit rien. Louise Le Brunou accoucha fin mars d'une petite fille qu'ils appelèrent Paule du nom de l'île. Malheureusement, la petite ne vécut que deux mois. Une caisse de conserves fit fonction de cercueil. Puis faute de vivres frais et par excès de consommation de conserves (bœuf en gelée) plus ou moins avariées, les gardiens commencèrent à être atteints d'un mal qu'ils finirent par identifier, grâce au livre de médecine qui leur avait été laissé, comme étant le scorbut. Louis Herlédan raconte : "Jambes gonflées, pleine de liquide jaunâtre, que nous essayons d'éliminer par incision". Le premier à être emporté par la maladie fut Manuel Puloch le 30 juillet, suivi de François Ramamongi et Victor Le Brunou.
Pierre Quillivic, quant à lui, quitta l'île sur un canot, par une mer démontée : les survivants ne le revirent jamais.
Lorsque le
bateau Île Saint-Paul accosta enfin sur l'île
neuf mois plus tard, en décembre
1930, seuls
trois des sept gardiens avaient survécu : Julien Le Huludut, Louise Le Brunou et Louis Herlédan.
S'ensuivit en France un
procès intenté par les victimes et leurs familles, qui dura du 24 juillet
1931 (date du dépôt de plainte) au 19 avril
1937 (date du jugement en appel). La cause des oubliés de Saint-Paul fut défendue par César Campinchi jusqu'en
1936. Ce dernier devint ministre de la Marine ensuite. La défense de "
La Langouste française" était confiée à Alcide Delmont,
sous-secrétaire d'État aux Colonies du 3 novembre
1929 au 21 février
1930 et du 2 mars au 30 décembre
1930.
La société "
La Langouste française" fut
reconnue coupable en avril
1935, et
condamnée à verser différentes indemnités aux victimes et aux familles, mais elle fit
appel de la décision. Le 8 avril
1937, le jugement en appel
confirma la responsabilité de la société, mais à la suite de sa
mise en faillite, les victimes
ne recevront finalement aucune indemnisation.
Une association "
Faire vivre le souvenir des oubliés de l'île Saint-Paul" perpétue le souvenir des oubliés de Saint-Paul.
L'histoire est évoquée dans la BD
Voyage aux îles de la désolation d'Emmanuel Lepage publiée en 2011.
Deux plaques commémoratives ont été apposées en
2015, une sur
l'île de Saint-Paul et une à
Concarneau, où un square porte le nom de "
square des oubliés de Saint-Paul".
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La galerie
Gloux est une institution dans cette ville qui a accueilli de nombreux peintres, qui formèrent le groupe de Concarneau.
L'artiste
Anh Gloux, s'exprime à travers la découpe de papier. Une technique qu'elle décline en une multitude de sujets et créations.
Née en Nouvelle-Calédonie, à Nouméa, d'un papa breton Concarnois et d'une maman Vietnamienne née aussi en Nouvelle-Calédonie. Elle est tombée dans le bain du monde artistique, par le métier de son père qui était architecte-peintre et elle travaillé avec lui très rapidement après sa scolarité. Elle a passé douze années au Musée de la Pêche de Concarneau où elle a appris tout ce qui concernait le dessin technique, les plans de bateau, le monde maritime. Voilà, c'est ce qui l'environne et qui lui permet de travailler.
![[Vie des ports] LE PORT DE CONCARNEAU - Volume 006 - Page 25 P4180255](https://i.servimg.com/u/f39/15/16/88/33/p4180255.jpg)
A suivre ...