Pour Jean-Léon : avec beaucoup d'humour tu sembles avoir mal interprété mon message. Si c'est le cas, peut-être me suis-je mal exprimé en citant ta phrase, que je n'hésiterai pas, si tu me le permets, à m'approprier dans mon livre de souvenirs, car sincèrement je la trouve géniale . Oui, quand on aime il ne faut pas hésiter à voir et revoir ce que l'on a déjà vu et revu.. Ceci étant dit à toi de voir si tu dois arrêter de prendre du rongony !!!

Le rongony, en prendre ou pas

Sur la fin de mon séjour antsiranais, en 1975, ma copine du moment, qui avait un gentil studio entièrement climatisé* rue Duguay-Trouin, me proposait de temps à autre,avec une mine de conspiratrice l'herbe qui fait rire dissimulée dans des boites d'allumettes. A cette époque, c'était interdit et réprimandé. Aujourd'hui les fumeurs, et fumeuses ne se cachent plus.
* Quand il faisait trop chaud on ouvrait la porte car il n'y avait pas de fenêtre.

en citant ta phrase, que je n'hésiterai pas, si tu me le permets, à m'approprier dans mon livre de souvenirs,

Avec grand plaisir ami Robert et sois rassuré j'ai parfaitement interprété ton message mais comme je suis ascendant pince sans rire...

un gentil studio entièrement climatisé..... Quand il faisait trop chaud on ouvrait la porte car il n'y avait pas de fenêtre.

On ne peut plus économique et écologique, tu étais déjà dans l'air du temps.

Cela s'appel du kif , c'était enroulé dans une feuille de bananier et coutait à l'époque 1970 10 centimes la banane , cela était interdit mais je n'ai jamais fait l'objet d'un contrôle ni en ville ni à Ankorika

souvenirs de Diégo, l'anecdote du jour :
sur les deux photos publiées par Jean- Pierre Claudel (tome 6 page 25 msg 617) sur l'équipe du Commissariat en 1973 jer reconnais pas mal de monde mais, par deux fois, il y a un certain Christian Jaouen, magasinier à la DCM. Il était connu à Diégo en raison d'une chanson au cours de laquelle il sortait un doigt de sa main par la braguette de son pantalon et, à la fin, il se tournait, baissait son pantalon pour montrer ses fesses !!! Les dames appréciaient plus ou moins mais il n'empêche qu'à chaque réunion festive (notamment à Joffreville) on avait droit à "Christian une chanson" Christian avait le coeur sur la main (dcd à Brest au début de cette année) toujours prêt à rendre service. Je lui dois une fière chandelle. Le SRAF avait l'habitude de demander aux bateaux partant en escales en océan indien de lui ramener quelques marchandises. Ce qui était interdit après l'indépendance, à moins de régler des taxes de douane très élevées). J'étais un grand ami (mon frère comme il m'appelait jusqu'à sa mort il y a peu) d'André Quinquis, le commandant de la Dieppoise. Et voilà qu'en mai 75 notre Dieppoise, de retour de l'Ile Maurice, m'apprend qu'elle a pour le SRAF des cartons de cigarettes et de whisky. De plus j'avais commandé une maquette Comajora. Tout le monde sait que les contrebandiers agissent de nuit, aussi me voilà vers 23 heures avec la Datsun du SRAF devant la Dieppoise. Le commandant avait acheté pour lui un superbe coffre en bois très lourd qui, sur le ponton branlant qui reliait le bateau au quai, a failli se retrouver plusieurs fois à l'eau. De même pour ma maquette que je n'imaginais pas aussi grande. Christian Jaouen, toujours dans les bons et mauvais coups, était venu avec la 4L du service, pour nous aider Quinquis et moi. Nous ne pouvions pas sortir de l'arsenal par la porte principale, passée sous contrôle des malgaches qui fouillaient tout véhicule entrant ou sortant. Nous avions un plan B qui consistait à passer par le parc des combustibles qui avait une porte de sortie donnant sur Tanambo (porte 4 je crois) Hélas ce jour-là aucune des clefs que je possédais ne fonctionnait plus. Le parc était passé lui aussi sous contrôle malgache et l'Ingénieur de la DCM n'avait pas jugé utile de m'en avertir. Que faire ? Gros mouvement de panique jusqu'à l'intervention de Christian qui nous dit : "je vais passer avec la 4L par la porte principale et si vous voyez le portail grand ouvert n'hésitez pas, foncez" A bonne distance on aperçoit effectivement la 4L s'arrêter devant la grille, le factionnaire en vérifier l'intérieur puis ouvrir en grand le portail. La 4L démarre puis s'arrête. Christian en descend et et se dirige vers le poste de garde avec le factionnaire. Ni une ni deux je fonce avec la Datsun et passe le portail en doublant la 4L que Christian avait pris la peine de bien garer. Direction le SRAF où l'on attend le retour de Christian. Qui nous explique qu'il a dit au factionnaire qu'il voulait voir le gradé de service, lequel dormait d'un profond sommeil, d'où un bon moment avant qu'il ne se manifeste. Christian lui a alors annoncé que l'éclairage de certains locaux du commissariat passés aux malgaches était resté allumé en pleine nuit ce qui était inadmissible. Ce qui était totalement faux. Voilà comment on évite un incident diplomatique et de probables graves sanctions pour nous. Tout cela pour faire plaisir à la clientèle du SRAF. Et nous n'avions même pas l'excuse d'un ravitaillement en articles de première nécessité. Quoique pour le whisky ...

Ca me rappelle Dakar, ou le Tenace (l'ancien) allait de temps en temps "aux iles" faire le plein de "Carburant Spéciaux"...
Mais là les Douanes Sénégalaises fermaient les yeux.....
On vivait dangereusement à c'tépoque

souvenirs de Diégo - l'anecdote du jour :
C'est en découvrant les msg 381 à 387 du tome 12 que m'est revenu en mémoire cet épisode oublié. Sur les nombreuses photos qui représentent l'Unité Marine il y a, à gauche de l'entrée, un grand bâtiment qui, en 1974-1975, abritait le commandement de la marine, le STVL et je ne sais plus quoi pour le reste. A droite de la guérite il y a un autre bâtiment dont le rez-de-chaussée était occupé par la direction du commissariat (DCM) et je ne sais plus quoi à l'étage. Après ce bâtiment se trouvaient (et se trouvent encore si j'en crois les msg) deux courts de tennis. Les fenêtres des bureaux de la DCM donnaient sur ces courts (photo de Gerardsin59, tome 17 page 13 msg 310) Ce qui m'a donné l'idée de prendre des cours alors que je n'avais jamais touché une raquette jusqu'alors. Le professeur malgache, qui se faisait appeler Jean, était une vedette locale pour avoir eu son heure de gloire à Roland Garros des années auparavant. Il était rémunéré par la marine mais il était de bon ton de lui amener une contribution, non pas en espèces mais en liquide .... de 25 ou 33 cl. Le bougre, très sympa, se tenait en fond de court une raquette dans une main et une canette dans l'autre. Et il prenait un malin plaisir à me balader d'un côté à l'autre du terrain pour avoir le temps de s'enfiler une rasade. A la fin du cours il y avait toujours deux ou trois cadavres jonchant le sol. Je lui suis reconnaissant de m'avoir fait découvrir et aimer le tennis que j'ai continué à pratiquer dans pratiquement toutes mes affectations suivantes et jusqu'à un âge avancé... C'est à Diégo également que j'ai découvert le ski nautique à Ramena mais ça c'est arrêté là.

bonjour à tous
déjà postée tome 17 mes 316
mess 907 c'est bien la porte 4 denommée Porte Ambany qui donnait sur Tanambao
les ouvriers passaient par cette porte (photos de M.Huget,JF Bodilis, P.Lemoine designation Alain Cloarec)

Départ du Protet = Agitation sur le quai.
Pas triste le départ du Protet...Certaines demoiselles sont très énervées...Et pour ceux qui ont de bons yeux, ils reconnaitront Alice dans la foule. Et d'autres peut-être  

Photo DR JP Lecouvey - Diégo-Suarez - Départ du Protet - Janvier 1974.

Mbola tsara,
Alice à droite de la ramatoa au pantalon jaune!
Alice a été la dernière à m'offrir à boire le jour de mon départ pour la Possession en juillet 1973
Véloma
Yves

à Jean Leon
Bien vu Yves
à Alain alors il était bon l'anniversaire?

Bonjour
Cela me rappelle le départ du BORY en 72

Souvenirs de Diego - l'anecdote du jour
C'est à Alain Cloarec que je dois de connaitre (tome 12 page 29 msg 718) ce que j'ignorais ou que j'avais oublié à savoir l'appellation du logement que j'occupais à Diégo : Gascogne n° 1 parait-il. Comme pour nombre d'affectations en campagne il était d'usage de prendre la suite dans le logement occupé par son prédécesseur. C'est ce qui nous attendait à Diégo. Pendant notre séjour à l'Hôtel de la Marine mon prédécesseur nous avait invités à visiter son logement en nous demandant si, en le prenant, nous accepterions de conserver un locataire. En l'occurrence un superbe berger-allemand nommé Micha. Il nous avait expliqué que le premier propriétaire du chien avait eu à récupérer plusieurs cadavres de chats tués par le chien. Dès qu'un chat entrait dans la propriété le chien arrivait à leur briser la colonne vertébrale (et effectivement nous avons eu nous aussi 3 ou 4 chats agonisants) Ne pouvant l'appeler ennemi des chats, c'était trop long, le propriétaire l'avait baptisé Micha. Aussitôt mon prédécesseur et son épouse déposés à Arrachart nous voilà devant Gascogne n° 1. Et là Micha nous attendait, assis au milieu de l'allée sans aucune manifestation ni de joie ni d'hostilité . Nous n'étions pas très rassurés, il ne nous avait vus qu'une fois, et nous n'avions jamais eu d'animal domestique. Selon la croyance populaire les chiens aimaient les enfants. Alors, en parents indignes, nous avons ouvert le portail et poussé nos filles devant nous !!! Nous filles l'adoraient et il leur rendait bien.
Nos filles (elles ont aujourd'hui 56, 53 et 51 ans...) devant Gascogne n° 1
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Dix ans plus tard nous arrivons à Papeete et dès les premiers jours notre faré est cambriolé. Lors de l'enquête un gendarme nous conseille d'adopter un berger-allemand qu'une amie souhaitait donner. Pendant deux ans nous avons eu Victor et à notre départ les adieux ont été déchirants.
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Les filles ont grandi et nous ont donné sept petits-enfants (et un arrière petit-fils) Un jour, c'était en 2003, l'une des filles a accepté l'invitation d'un sportif très connu à Brest et s'y est rendue avec son fils. Pendant que la fête se déroulait dans la maison notre petit fils jouait dans le jardin ou se trouvait un berger allemand. Ma fille n'avait aucune crainte après ses souvenirs avec Micha puis avec Victor, d'autant que ce n'était pas la première fois que son fils rencontrait le chien du sportif. A un moment les cris de l'enfant de 5 ans ont attiré tout le monde dans le jardin. Le chien s'était attaqué au visage, aux bras et son propriétaire a eu bien du mal à lui faire lâcher les jambes

Si je raconte cette histoire, éloignée de Diégo, c'est pour me permettre un conseil à tous les grands-parents qui reçoivent parfois leurs petits-enfants et se rendent avec eux chez des amis qui possèdent un chien : surtout ne les quittez pas des yeux.

Un autre îlot de la Glacière, aujourd’hui plus d’animaux domestiques mais ce sont des zébus qui paissent dans les rues si j’ai bien traduit la pancarte

si quelqu'un se rend à Antisiranana prochainement je suis preneur d'une photo de Gascogne n° 1.

À Ryckelinck je vérifierai, je dois sûrement l avoir et vais la poster

gascogne rue Gallieni

un grand merci Gérard pour ces belles photos qui incontestablement se rapportent au quartier Gascogne où j'habitais. Mais aucune ne semble correspondre à Gascogne n° 1
Sur le plan de la Glacière ci-dessous (merci à Alain Eguerre) on voit nettement qu'en arrivant par le bd Galliéni on "tombait" au milieu de la route sur un grand manguier que je devais contourner pour entrer à Gascogne n° 1 (jamais je n'avais entendu cette appellation d'arbre à Guy d'autant que le logement du directeur de la DCAN (Gascogne n° 2) était après le mien.
on voit très bien sur le plan que la limite de mon terrain faisait un angle à droite avec une autre rue.
- sur la première photo on l'on voit le manguier sur la rue, si la rue en face est le bd Galliéni alors Gascogne n° 1 se trouve derrière cet arbre
- sur la deuxième photo qui a comme légende n° 2. Si cela veut dire que c'est Gascogne n° 2 alors c'est le logement de Guy Peres et le mien est le suivant un peu en retrait
- enfin si sur la troisième photo si le grand arbre que l'on voit est le manguier alors la rue a été agrandie car il ne se trouve plus au milieu. Et le logement est peut-être celui de droite
La deuxième photo du msg 500 ne me dit rien

en regardant la carte je devais habiter à Provence au n° 2 je n'ai pas retrouve sue Google earth.

à Ptit jean logement 1 à 7 rue de la Source t'etais pas loin de chez Alice!
je regarde si j'ai quelque chose

à Ryckelinck voila le plan de l'îlot Gascogne

qui comprenait les logements 1-2-3-4-5-6-7-8-9 et 10-11-12-13

normalement le log 2 était celui du directeur de la SECREN

malheureusement j'ai pas de photos 1 et 2 par contre j'ai la 9

Photos prises en 2004 lors de mes vacances a Diégo. Nous avons visité la maison !!!!! les murs étaient noir par les fumées du four malgache et le petit jardin a l'arrière ou la rama faisait la lessive que des saletés ma femme avait envie de pleurer. Le manguier avait été planté par le fiancé à Yvonne la secrétaire du pacha de la base en 75, il a bien grandi en 47 ans