Edité en 1968, il se réfère à la Nomenclature numéro 5150. Voici l'enseignement que j'ai reçu à l'égard de la hiérarchie et des insignes de spécialités dans la Marine.




Sans oublier les premières classes

Et, enfin, les insignes de spécialités de l'époque.

Je ne suis pas compétent dans ce domaine donc je ne commente pas. Cependant voici ce qu'en 1975 on nous enseignait à Hourtin; à l'exception de ma photo personnelle que j'ai rajoutée pour le plaisir. Je remercie Chef MAILLE qui m'a aidé pour la numérisation de ces documents. Je ne connaissais pas la procédure.
Amicalement à tous.

Le mode d'achat par le marin et le marquage des effets.

Je ne me rappelais pas que nous achetions nos vêtements. J'ouvre une parenthèse pour faire un parallèle avec mon vécu d'ancien responsable de l'habillement des sapeurs-pompiers des Yvelines. Comme pour la Marine, lors de l'arrivée d'une nouvelle recrue, quel qu'était son grade, je lui attribuais une dotation de base; complétée au besoin de quelques éléments spécifiques liés notamment à ses éventuelles spécialités. Pour le renouvellement, nous fonctionnions sur le principe de la "masse". C'est à dire que chaque agent disposait d'une masse financière qui lui permettait de remplacer ses vêtements, attributs ou accessoires dont le coût était estimé et édité chaque année. Je collationnais les besoins qui devaient être justifiés puis je passais mes commandes. Le manuel évoque, deux pages plus bas, les pertes et les vols. Chaque perte ou vol devait faire l'objet, par le titulaire, d'un compte-rendu circonstancié. Concernant le vol, acte grave en soit, l'auteur du rapport était informé de l'éventualité d'un dépôt de plainte auprès des services de police. La plupart du temps ces vols se transformaient en perte... Je ferme la parenthèse pour revenir au manuel avec le pliage des effets, leur arrimage dans le sac et l'inspection de celui-ci.

Concernant l'inspection, j'en ai gardé trois en mémoire: l'une à Hourtin, la seconde à l'école des fourriers et la troisième au CEAN. La page 39 mentionne des observations générales; notamment aux vols mentionnés ci-dessus.

Puis, la manière de ranger nos vêtements nous est donnée.

Une planche carrée en bois nous était donnée. Ses dimensions donnaient celles que les vêtements devaient avoir une fois pliés dans le sac. Nous la placions au sommet de la pile. Bien sûr le sac devait pouvoir se fermer. Sinon le rangement devait être reconsidéré.
Pages 41 et 42, nous lisons la manière de porter l'uniforme.


Je ne me rappelle pas si avec le jersey nous devions porter la cravate. Il semble que oui car le chapitre intéressé indique une notion de dimension par rapport à l'encolure de la vareuse et le type de nœud à réaliser mais pas celle relative au rayé ou au jersey.
Quelques mois après avoir quitté la Marine, j'ai reçu chez moi mon livret d'habillement; avec l'ordre de le conserver. Regardons le en détail.
Tout d'abord, la couverture.

La deuxième de couverture et la page de garde.

Le sommaire.

Les tableaux des effets et des tailles.







Je lis que, concernant la tenue d'été, j'ai touché deux pantalons blancs mais pas de vareuses. Ainsi, voici la raison que j'ignorais la présence des marques bleues sur leurs manches. (Cf. messages précédents). Lorsque je devais sortir en individuel et en période d'été, je préférais ce pantalon blanc au bleu marine. Même s'il était salissant et devait être repassé, il était moins chaud. Par ailleurs, lors de mes promenades dominicales dans Rochefort, j'avais constaté un certain succès avec des dames dont des jeunes fille.





Le nom d'Hourtin est aussi inscrit ici, ainsi que l'identité du Capitaine de ma Compagnie, (la 6-ème), le Maître Principal CHAUDY. Peut-être que certains d'entre vous l'ont connu.

Le négatif visible ici est celui de la photographie d'identité réalisée dans la cabane en bois située en face de l'aubette d'Hourtin. Il paraît que c'était le lieu d'ai...e équipé de planches sur l'orifice...
Durant mon service militaire, la totalité de mes vêtements et petits accessoires professionnels ne m'a pas été attribuée par l'un des fourriers de mes différentes affectations. Lors de mes périodes de sécuritar aux fourriers puis de marin-pompier au CEAN, j'ai touché des vêtements et accessoires de feu gérés par mes chefs d'unité: le Maître Principal THOUIN pour les fourriers et le Maître Principal QUILLIVIC pour les marins-pompiers.