Skagerac, j'ais mis la photo du poste des choufs mécanos et aussi la photo du diésel avant avec le portrait d'un de mes 2 matelots plus la photo d'une des chaudières et quelques photos du pont d'envol quand j'étais aux IA.

Millet Jean Claude a écrit:quelques photos du pont d'envol quand j'étais aux IA.

est ce sur ce sujet Arromanches qu'il y a des photos du pont d'envol? On a du déjà échanger sur le service IA puisque j'y étais de mars 64 à Septembre 64. En tant que Mecan quel était exactement ton rôle aux IA? Tu avais quel grade en 1963? on devait loger dans le même poste équipage.....en hamacs

A Michel Faene,
Je t'ai envoyé un message privé regarde
P.KREMER

Joel j'étais au IA de 62à63 puis aux diésel de 63à65.

Ah voilà l'explication du pourquoi nous n'étions pas dans le même poste par contre on pouvait se croiser en cambuse ou en cuisine avec nos gamelles collectives. Ça aussi ce sont des sacrés souvenirs d'anciens qui commencent à avoir un certain âge où un âge certain 

ça c'est vrai ça !

Bonjour les amis,
Etait-ce l'Arromanches qui était à Mers'el'Kébir en 66 ,?
J'étais sur le Casa et au 3 ieme tiers, donc on a aidé à déménager les sous-terrains de la base sous-marine. On chargeait sur un pont d'envol ( Arromanches ), et ensuite le P A mouillait tout au large. Il y avait de tout des camions, des voitures des vedettes, des outils . Tout était tout neuf et sous plastique sous vide.
Bon vent.

TOUT A ETE JETE A LA MER ?????
Incroyable !!!!! inconcevable!!!!! J'aimerais en savoir plus par des témoignages de marins ayant été à bord à ce moment là....je ne trouve rien dans les livres:pensif1: !

salut Jean-Pierre.
Je n'en sais pas plus .On déménageait ces sous terrains , impressionnant par les dimensions. .La légion emmenaient les colis sur le quai avec leur matériel . Ensuite adieu veaux, vaches cochons, couvées. On aurait bien voulu 1 ou 2 caisses Facom toutes neuves, car à bord à part la bite et le couteau, on était très pauvres en outillage.
Le soir au bar de la légion, on entendait des bruits, tels que la base était vendue aux Russes, et la légion devait faire sauter les centrales de ventilations qui soit disant étaient à la pointe du progrès.
Je ne peux en dire plus.
Bon vent.

Merci "Bill"

Je lis dans le livre de Jean Moulin page 196 pour l'année 1967qu'il a fait diverses escales à MEK et "Après appareillage de Toulon le 2 Novembre, il est à Mers El Kébir du 3 au 6 et revient à Toulon avec du matériel ( lequel ???) le 7. L'évacuation de Mers El Kébir vient de commencer ( cela sous entend qu'il y a eu "d'autres évacuations ensuite" - lesquelles ? pour quel type de matériels ????) Une avarie de machine survenue le 6 le rend indisponible jusqu'au 13 Il ressort alors du 13 au 17, du 21 au 24 Novembre et du 4 au 6 Décembre" (pour quelles missions ?????)

En revanche, je ne trouve aucune escale ou opération de rapatriement de matériel en 1966

Attendons des réactions d'anciens qui ont connu cette époque à bord. J'avais déjà entendu parler de ce matériel "jeté à la mer" mais étaient-ce des bruits de coursive???

Dans les anciens "posts" ce sujet a dû être déjà évoqué (?) Je vais aussi prendre le temps de les relire.
Belle jurnée à tous!

Martin Jean Pierre a écrit:( cela sous entend qu'il y a eu "d'autres évacuations ensuite"

Affecté Arromanches de mi février 64 à mi septembre 64 et donc bien avant 1967. Je n'ai bien sur pas de souvenirs sur cette période, le seul souvenir qui me reste et Jean Claude Millet doit s'en rappeler c'est qu'avec l'Aro nous avons croisé au large de Mers el Kébir en 64 (je n'ai pas la date) pour protéger disez t on à l'époque l'évacuation de Kébir. Nous avions embarqué avec nous une compagnie de commandos. Nous avons du croiser au large une quinzaine de jours puis nous sommes rentrés (avec une escale en Corse je crois à Ajaccio). En 63 avec le sous marin Doris j'avais fait escale à Kébir et déjà certains locaux étaient délabrés prêt à recevoir des chèvres disait on à l'époque Ci dessous un extrait d'un article de presse

spoiler:

Bonjour, Cela va peut-être éclairer vos lanternes
Les Principales escales et mouillages du porte-avions Arromanches


1947 : Marseille, Ajaccio, Cannes, Casablanca, Agadir, Cap Blanc, Dakar, Arzew, Alger, Bizerte, Malte.
1948 : Mers el-Kebir, Casablanca, Brest, Arromanches (5 juin), Bizerte, Port Saïd, Djibouti, Singapour.
1ere campagne en Indochine. Saigon, Nha Trang, Port Dayot, Tourane, Baie d'Along, Hon-Me, Cap St Jacques.
1949 : Colombo, Djibouti, Suez, Ismaïlia, Bizerte, Alger, Arzew, Brest, Groix, Portland, Cannes.
1950 : Ajaccio, Bizerte, Mers el-Kebir, Tunis.
1951 : Saint Raphael, Cannes, Golfe Juan, Ajaccio, Bizerte, Port Saïd, Djibouti, Colombo, Singapour.
2éme campagne en Indochine. Cap Saint Georges, Tourane, Lutin, Culao-Re, Lan Ha, Norway, Nha Trang, Hon-Me, La Passe Henriette.
1952 : Lan Ha, La passe Henriette, Han Me, Tourane, Cap St Jacques, Singapour, Poulo Bukum, Culao-Re, Hon Gio, Hon Tsu, Hatinh, Hon-Ysu, Don Hui, Cua Nam Trieu, Ti-Van, Saigon, Nabe, Colombo, Djibouti, Port-Said, Toulon, Ajaccio, Bizerte, La Galite, La Goulette, Cannes.
3éme campagne en Indochine. Jahure, Poulot Bukim, Can Gio, Norway.
1953 : Hong Kong, Van Fong, Nha Trang, Can Gio, Qui Nhon, Cap St Jacques, Saigon, Colombo, Suez, Port Said, Arzew, Djibouti, Singapour, Quatrième campagne en Indochine. Lan Ha, Han Me, Norway.
1954 : Nha Trang, Han Me, Lan Ha, Norway, Hong Kong, Can Gio, Tourane, Norway, Baie d'Along, Saïgon, Manille, Sangley Point, Singapour, Colombo, Djibouti, Suez.
1955 : Golf Juan, La Spézia, Bizerte, Porto Farina, Mers el Kebir, Cascais, Lisbonne, Roscanvel, Brest, Plymouth, Cherbourg, Casablanca, Aerzw, Naples , Ajaccio, Malte, Tarente,.
1956 : Arzew, Alger, La Spezia, Ajaccio, Bizerte, Porto Farina, Malte, Phalène, Casablanca, Dakar, Conakry, Gorèe, Mers el Kébir, Campagne de Suez. Limassol, Bizerte, Port Said.
1957 : Bizerte, Porto Farina, Ajaccio, Golfe Juan, Norfolk, Pauillac, Mers el Kèbir, Alger.
1958 : Bizerte, Porto Farina, Ajaccio, La Ciotat, Bregançon, Arzew, Mers el Kebir.
1959 : Port Pothuau, Bizerte, Ajaccio, St Raphael, Golfe Juan, La Ciotat, Mers el Kebir, Arzew, Djibouti, Diego Suarez, Tamatave, St Denis de la Reunion, Port Louis de Maurice.
1960 : St Raphael, Golfe Juan, Ajaccio, Mers el Kebir, Gibraltar, Cannes, Bizerte, Bône, Menton, Villefranche, Bruse, Endoume, La Ciotat, Norfolk.
1961 : St Nazaire, Belle Ile, Golfe Juan, St Raphael, Bizerte, Mers el Kebir, Bône, Alger, Arzew, Cannes, La Ciotat.
1962 : Hyères, St Raphael.
1963 : Bizerte, Ajaccio, La Spézia Mers el Kébir.
1964 : Mers el Kébir, La Maddalena, Ajaccio, Villefranche, Yorktown, Norfolk, St Nazaire.
1965 : Livourne, La Spézia.
1966 : San Remo, Palerme, Ajaccio, Palma.
1967 : Mers el Kébir, Las Palmas, St Raphael, Marseille, Dakar, Abidjan, Santa Cruz de Tenerife.
1968-1969 : Grand carénage aucune escale lors des sorties à la mer de 1969
P.KREMER

Pierre a écrit:1964 : Mers el Kébir, La Maddalena, Ajaccio, Villefranche, Yorktown, Norfolk, St Nazaire.

pour ma part en 64 nous n'avons pas été à proprement parlé en escale à Kébir mais peut être avons nous mouillé, je n'ai pas souvenir d'une escale en Sardaigne à La Maddalena par contre OK pour Ajaccio et Villefranche. Quand aux escales suivantes j'avais débarqué juste avant que l'Aro aille chercher les crusaders à Norfolk. Merci Pierre

Merci Joel !

Merci Joel pour ton article mentionnant la remise des clés de la base ( mais il ne précise pas l'année ?)
La question reste entière mais je pense que nous allons trouver rapidement la réponse sur le "Net" :

Quels navires (Arromanches ou autres) on participé ( en une ou plusieurs fois) au déménagement des matériels entreposés dans la Base entre 1966 et la remise des clés à L'état algérien. Et de quel matériel s'agissait-il ? - une partie du matériel ( véhicules, autres) aurait été jetée à la mer ?


Seuls peuvent nous répondre des témoins à bord de l'Arro ou autres navires dans la période considérée.

On pourrait peut-être ouvrir un Post "Base de Mers El Kébir" je possède de belles photos prises par un ami photographe officiel de l'Amiral Patou ( si ma mémoire est bonne) en 1965 quand nous avons fait escale (croisière Lobos) avec le Clem et d'autres remises par un autre ( décédé aujourdhui) qui était au DATIK de Mers El Kébir.

A vous lire

Dans mon message 983, je pose la question si c'est bien l'Arromanches ?
Après vérification de mon livret de solde, je m'aperçois que le Casa a fait escale du fin février à début mars 1967.à MEK. JE DIS BIEN 1967.
Pourquoi ai-je parler de 66 ?
Je me souviens que quand on a appareillé, un autre EE , attendait la place à quai. Lequel ?
Désolé d'avoir perturbé vos recherches, je crois avoir la mémoire qui flanche ?
Bon vent
.

Jean-Pierre, en 64/65 avec le LST Odet, sur une bonne dizaine de rotations, on a rapatrié de l'armement et une fois des cerceuils !

Merci Salonais !

D'apres vos messages pas mal d'escales,pour l'Arromanches et pas mal de mystères aussi sur le materiel "oceanisé" peut-etre est-ce confidentiel defense pas comme les reportages du porte-avions qui à la fin de la guerres du Viet-Nam a balancé ses helicopteres à la mer.
J'ai eu la chance de monter au debut de ma Marine sur l'Arro, faut dire que c'etait special et la Galissonnière sur laquelle j'etais embarqué apparaissait alors comme un navire de luxe.

[b]MERS EL KEBIR

En attendant la possibilité d'ouvrir un "post" sur cette base, je viens de tomber sur un article de Novembre 2016 de la très sérieuse "Revue des 2 Mondes" sur le Net.
Je vous en mets un court extrait lié aux opérations de "déménagement" en Février 1967. Pour ceux que le sujet intéresse, je les engage à retrouver cet article complet en tapant "Base de Mers El Kébir" avec leur moteur de recherche.

L'extrait semble très sérieux et l'on est loin , en le lisant des bruits qui ont couru " que tout avait été jeté à la baille".
Si vous connaissez des sources ( livres ou articles traitant de ce sujet, merci de nous en faire part)

Voici le texte ". Le 1" octobre dernier, Mers E l Kébir a cessé de jouer ce rôle, primordial pour notre sécurité, de centrale de Renseignements. Toulon prend sans doute la relève mais nos marins regretteront longtemps l'ambiance du travail opérationnel à la Base. Les derniers mois de la présence française à Mers E l Kébir se sont déroulés dans l'ambiance d'une gigantesque entreprise de déménagement. Tout ce qui peut flotter est emmené à Toulon, y compris les docks dont le plus important est parti le 1" octobre. Les alvéoles souterrains sont vides. On ne laisse que les fils électriques et les aérateurs. Un coup de badigeon à la chaux accroît encore cette impression de vide. Sans cesse le Sainte-Hélène et le Laurent Schiaffino font la rotation entre Mers E l Kébir et les côtes françaises. Le porte-avion Arromanches a également été transformé en navire de déménagement. Depuis novembre, i l ne restait plus dans le port qu'un seul escorteur côtier, venu de Toulon. Le second escorteur et les trois vedettes sont partis en septembre. Cette évacuation prématuré e a été justifiée par Monsieur le ministre des Armées, au micro d'Europe N° 1, alors qu'on se serait plutôt attendu à une déclaration à la tribune de l'Assemblée Nationale ; — Ce départ a lieu pour des raisons exclusivement militaires. Compte tenu de la modernisation de nos armements et parce que 524 MERS E L KÉBI R nous avons modernisé ceux-ci, Mers E l Kébir n'est plus nécessaire aujourd'hui à la sécurité de la France... Bien entendu, certains députés, dont MM . Frédéric Dupont et Edouard Bonnefous, n'ont pas manqué de demander au ministre quel a été le coût de la présence française depuis 1962, présence se soldant par un abandon prématuré . Voici les chiffres officiels. Pour les dépenses d'entretien : 141 053 304 francs en 1964, 134 358 149 en 1964, 109 407 259 en 1965, 112 389 974 en 1966 et 73 981 891 en 1967. Pour les dépenses d'équipement : 10 150 000 en 1963, 13 730 000 en 1964, 6 170 000 en 1965, 830 000 en 1966, 1 150 000 en 1967 et encore 410 000 francs. Soit un total de quelque cent milliards d'anciens francs depuis l'indépendance algérienne. Il faudrait y ajouter ce que nous avons payé aux Algériens pour la « location » de Mers
E l Kébir et ce que nous allons maintenant devoir leur verser pour la « remise en état » (?). Les 6 420 civils et militaires français de l'ex-Base stratégique de Mers El Kébir ont abandonné les installations souterraines et les 4 630 mètre s de quai (dont 1 450 par dix mètre s de profondeur) : Mers El Kébir est le seul port du monde où peuvent s'amarrer en même temps trois porte-avions géant du type Forrestal ! Cet abandon, après l'engagement depuis cinq ans de dépenses de l'ordre de 100 milliards, peut-il vraiment se justifier par des considérations stratégiques ? Mers E l Kébir était-elle une base coûteuse et démodé e ? On pourrait le croire à lire le récent article d'un général dans Le Figaro. Rappelant l'évolution stratégique à laquelle conduisait la politique de « dissuasion », son raisonnement semble d'une apparente simplicité : Pourquoi garder des bases si elles peuvent être détruites par une seule bombe, alors que de toutes façons la guerre est impossible une fois atteint l'équilibre entre les blocs antagonistes ? Tel était, très simplifié, son raisonnement. E n ce qui concerne les conflits localisés, « classiques » ou « révolutionnaires », si prévisibles sur le théâtre méditerranéen, le général a une répons e toute prêt e : les facteurs politiques y sont finalement plus importants que les décisions militaires... Il faut donc éviter d'avoir des bases à l'étranger et cultiver l'amitié de tous les peuples, surtout les plus petits... Il est curieux de voir un militaire contredire si vigoureusement le vieil adage.romain du. « si .vis pacem, para bellum »....Ce général pourtant n'hésite pas à écrire à propos, de l'évacuation; de Mers E l Kébir : « Le geste d'une évacuation anticipée de la base navale a pu constituer un atout important dans la.politique arabe que poursuit notre gouvernement. L'économie qui en résultera sera MERS EL KÉBI R 525 en outre loin d'être négligeable."

Bonne lecture à tous !

En fin 69, FBED a participé à Alligator en transportant le Groufumaco vers la Corse, débarquement à Bastia, puis il a appareillé et mis en l'air les hélicos de la 33F. Je m'en souviens j'y étais, on dormait alors dans le hangar, les bannettes montées sur 4 de hauteur, il fallait presque le brevet de montagne pour aller se pieuter.

Je me souviens de cette sortie. En voyant les bannettes étagées dans le hangar, je pensais que si on ramassait un coup de chien, je n'aurais pas aimé occuper celles du haut.
Elles avaient beau être saisinées, elles devaient supporter un certain ballant.
Pour arriver là haut, il fallait jouer premier de cordée.