Présent sur le BÉLIER à Mers el-Kébir de mars 65 à décembre 66.
QM 1 mécanicien.

Bonjour HENRY Michel et CASTAGNE,
On m'avait nommé volontaire pour embarquer sur le RHM BÉLIER en 1966 en qualité de radio.
Je ne me rappelle pas si j'avais été malade sur le BÉLIER ou L'EFFRONTEE.
S'il s'agit du BÉLIER, le SM qui était passé après moi, au pc, a eu la surprise de sa vie, en constatant les dégâts occasionnés par mon mal de mer ce jour là.

Je suis resté sur le BÉLIER le temps de récupérer un chalutier et perdition (il était short pétrole) composé de 4 marins.
Quelqu'un se rappelle-t-il de cette anecdote ?
Ou bien étais-je le seul radio volontaire à bord ?
Je ne regrette pas ma désignation de volontaire, j'en étais heureux, d'ailleurs l'OF. le savait.

Bonsoir Michel,
Désolé mais je ne me souviens même pas avoir entendu le nom du pacha.
Je me souviens que les amarres du chalutier pris en remorque s'étaient cassées et que tout l'équipage a été rappelé pour envoyer un nouveau filin.
Y-avait-il un manip électronique à bord, du style manip très rapide ?
Si tel était le cas, alors c'était bien sur le BÉLIER que j'avais été malade, sinon c'était L'EFFRONTEE.
Fichu mémoire, mais je me pardonne, car il y a longtemps de çà...

Merci de l'info HENRY Michel.
C'est vrais que la mémoire revient : je me souviens maintenant d'un copain surnommé BERU qui jouait de la guitare avec moi, à Mers el-Kébir.
Je ne sais pas pourquoi, j'étais persuadé jusqu'à pas longtemps que le BÉLIER était un dragueur de mines.
Sa coque était-elle en bois ?

Bonsoir,
On ne parle jamais du MAMMOUTH.
J'avais un copain dessus du temps qu'il était à Cherbourg... en 56.
A+  
G.Tragin

Michel,
Sur les remorqueurs, on appelait ces arceaux servant a empêcher la remorque de se prendre dans les bittes, le treuil, ou tous autres obstacle les casse têtes.
Ça veut dire ce que ça veut dire !!

Bonjour,
J'étais sur le BÉLIER en décembre 72, nous ramassions des torpilles d'exercices au large de Toulon, je venais du ravitailleur de région le RUMMEL.

Salut HENRY Michel,
Je suis le matelot radio avec qui tu étais sur le BELIER à Mers el-Kébir, je suis enchanté que tu te rappelles, encore de mon nom Brodziak François car voila 40 ans de cela, c'est vrai je ne supportè pas trop la mer mais j'étais toujours fidèle au poste.
Je garde de très bons souvenirs pendant ces deux années passer ensemble.

Salut François BRODZIAK
Étais-tu à bord en 1966 ?
J'étais radio volontaire ordonné par mon CF de la base de Mers el-Kébir, à ma plus grande joie d'ailleurs.
Mon parcours fut le remorquage d'un chalutier avec 4 hommes à bord, chalutier short pétrole.
Cela te dit quelque chose ?
On m'avait mis à l'infirmerie pour dormir car il n'y avait pas de place ailleurs.
Amitiés
Laurent

Laurent,
Oui j’étais bien sur le BÉLIER en 1966, je me souviens que au départ de Michel Henry un radio avait était nommé pour me seconder, mais honnêtement je ne me souvenais plus de ton nom.
Alors enchanté de te retrouver, c'était bien la mission du remorquage d'un chalutier.

Belle tape de bouche, j'ai navigué sur le Bélier d'aout 71 à décembre 71, commandant Vincent un type correct, un équipage sympa mais ce bateau ne s'entendait vraiment pas avec mon estomac par mer forte, la méditerranée est vraiment cruelle et le cambusar n'aidait pas.

Bonsoir François BRODZIAK,
Ton physique (jeune bien sur) ne me dit rien, cependant je suis content que quelqu'un ait souvenir d'une action que j'ai menée en 66 à bord du BÉLIER.

Te rappelles-tu de l'indicatif du BÉLIER ?
Une question :
Est-ce que la marine fait payer les frais de remorquages, d'autant plus qu'il s'agissait d'un navire civil ?
Cordialement
Laurent

Laurent,
Le BÉLIER a eu deux indicatifs : FAWO puis FBCH.

Salut Laurent,
C’était bien un bâtiment civil, et la marine faisait bien payer les remorquages, il y avait des documents à remplir en plusieurs exemplaires.
Quant à l'indicatif du RHM c'est bien FBCH comme l'indique Bernard Pierre.

Pour mataf 34,
J'ai été sur le BÉLIER de 72 à 74 (PM Man).
Je ne conserve que de superbes souvenirs de cet embarquement.
L'as-tu mené à Brest ?
Te souviens-tu de l'anecdote que je relate dans Histoires et Histoire.
L'as-tu conduit jusqu'à Brest ?
A+  de te lire
Amitiés

- Le Bélier 1972 Lancé en 1952, ce grand remorqueur de 900T, qui ne développe que 2000 Cv semble par certains aspects un rescapé de la guerre 14/18.
Sous le pont : 2 énormes machines alternatives, graissages par boîtes à huiles (!) filtrage des bâches par éponges, ventilation à vapeur, de sorte qu'à l'allumage il faut attendre un début de pression pour les lancer, d'où les énormes volutes de fumée noires etc...
Pour nous à la passerelle supérieure : pas de compte-tours, pas de loch, pas de table à cartes, mais un rudimentaire pupitre qui nous absorbe à demi sous son couvercle pour tenir les documents à l'abri.
Mais deux répétiteurs du compas gyro.
Pas de répétiteur de radar, celui-ci se trouve dans l'abri de navigation à l'étage en dessous.
Nous ne l'utilisons jamais car trop bas, par ailleurs il ne possède pas de compas de relèvement...
Malgré ses défauts notre cher BÉLIER a d'énormes qualités.
Avec une carène propre nous pouvons compter sur sa régularité : à partir de 60 tours il assure 1 noeud pour 10 tours, jusqu'à 120 tours soit 12 noeuds sa vitesse maximale.
Il navigue comme posé sur un rail, détails bien utiles pour tenir l'estime.
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Le remorqueur navigue vers les secteurs d'exercices des îles d'Hyères où nous avons rendez-vous avec un escorteur.
Nous relèverons les torpilles qu'il doit lancer.
La mer est particulièrement belle, je suis de quart.
Le Commandant (OE1 Chabaud) s'assoie dans son haut siège de bois puis me demande quel est le cap.
De ma place je le vois observer le barreur qui tourne légèrement la roue à droite, puis à gauche...
Le temps passe, le pacha me fait signe de l'approcher puis me glisse à l'oreille :
- J'ai provoqué une avarie de barre, allez-voir si un coquin n'a pas remit la goupille en place.
Je me rends au servomoteur : la goupille qui désolidarise la drosse pend encore au bout de sa chaînette.
La drosse primaire n'agit plus sur le mécasnique qui doit à son tour manoeuvrer la drosse qui court le long du pavois jusqu'au safran.
De retour à mon poste je confirme discrètement que tout est "normal".
Nous attendons...
Alors le pacha me cligne de l'oeil, prend ses jumelles et me dit en m'indiquant du doigt une tache imaginaire : allez voir un peu cette tache sur l'eau.
J'ordonne à droite 15, le barreur tourne rondement la roue puis annonce enfin :
- Patron... avarie de barre !
Oui, un bon bateau le BÉLIER.
Salut et Fraternité

Merci Bernard Pierre pour l'indicatif.
J'avais un peu oublié le FAWO, et je ne me rappelle pas avoir appelé le BÉLIER depuis Mers el-Kébir avec l'autre indicatif : FBCH, mais la mémoire est courte.

J'avais entendu parler des honoraires présentés par la marine à propos des remorquages quand j'étais à Mers el-Kébir, mais les bruits de coursives étaient aussi nombreux.
Après 40 ans, j'en ai la confirmation et je te remercie François.
Je ne suis pas certain à 100%, mais il me semble que ta physionomie me parle.
Nous n'avons pas du nous côtoyer très longtemps pour que l'esprit en soit marqué, et c'est un plaisir de revoir des anciens qui n'ont été aperçu que trop brièvement.

Salut Laurent,
C'est vrai nous n'avons pas été longtemps ensemble, mais après notre retour de mission je suis venue te rendre visite à la base de Mers el-Kébir au PC radio.
Est ce que cela te revient en mémoire ?

Pour LA TOULINE,
Il est vrai que le BÉLIER était un bon navire.
Quand à sa tenu en mer, personnellement quand je flemmardais j'étais malade.
La leçon retenue, par temps fort en mer, il faut : soit se coucher pour dormir, soit travailler ou bien avoir une activité physique, et là je crois qu'on ne doit plus ressentir le mal de mer.

Pour l'instant François, je ne me rappelle pas t'avoir vu au pc radio de Mers el-Kébir.
Mais le temps rafraichit la mémoire et j'aimerai en être certain de cette rencontre et ne pas me persuader que cela fut par auto suggestion.
Ici, il s'agit d'un autre problème.
Étais-je de quart le matin ou en soirée ?
Nous devions commencer vers les 07h00 pour finir à 13h00, puis la reprise devait s'effectuer vers 23h00 jusqu'au matin 07h00.
Ici, je ne suis pas bien certain des horaires.
Normalement tu devrais voir la photo du pc sur ce topic.

Salut François BRODZIAK,
Désolé de venir tardivement sur ton msg de novembre, mais la mémoire est chose curieuse !
Maintenant je me souviens que tu étais venu me rendre visite au PC et tu étais entré du coté des machines à bandes (me rappelle plus de leur nom - transmetteurs de messages morse).
Je me souviens maintenant de ce jour là.
Notre conversation fut brève, tu m'avais parlé de quelque chose, mais là, je trébuche, je ne me rappelle pas.
Je crois que quelqu'un appelait FUK au morse, et je me suis détourné de notre conversation.
Ici aussi je trébuche, mais çà viendra...

- Bonjour Laurent,
J'étais mécano sur le BÉLIER de 59 à 62 à BIZERTE, et à la machine (2 machines alternatives à vapeur de 1000 cv chacune) et je peux t'assurer que la coque était en acier.

- Je viens de voir ta question sur la facturation des sauvetages aux navires civils ; à mon avis c'est oui car après un secours, nous touchions une prime dont le montant unitaire était variable en fonction du grade de chacun.
On parlait de part, soit une part ou deux, etc...
       
Cordialement   
J.J. TARO
 
P.S : Si tu veux d'autres renseignements, pas de problèmes.

Bonsoir TARO,
J'avais entendu parlé de prime, mais je n'en ai pas reçu.
Malgré tout, même avec le mal de mer, j'avais passé un bon moment à bord.

Salut à tous,
Que de souvenirs m'a laissé ce bateau.
QM1 mécano de 65 à 66 j'en ai préparé des litres de mayonnaise (eau de mer+huile) pour graisser les machines à la seringue ; au moins c'était vivant.
Par contre par grosse mer il fallait étaler sinon... Beurk !
Au fait, je n'arrive pas à retrouver le ruban Marine Mers El Kébir, quelqu'un a-t-il une piste ?
Qui se souvient de Béru, Guidicelli, Lopez, le maitre bosco qu'on appelait Kéké (je crois que c'était Kérédit (orthographe ?) et d'autres que je revois en mémoire mais j'ai oublié les noms.
J'ai souvenir d'être allé tirer un paquebot qui était monté sur le quai à Oran, hiver 64/65.
Plus de 20 heures à la machine pour le sortir.
On avait touché la prime de remorquage.
Le Pacha s'appelait Leborgne et nous traitait sans cesse de charognards.
Je n'ai pas encore compris la manip pour les photos.
Je vais demander de l'aide.
A bientôt de vous lire.
Gérard

Pour la prime, je l'ai perçu en 1972/73 à bord du Rhino.
Dans ce cas là, il s'agissait d'une aide fournie au port de Saint-Nazaire pour sortir de forme un super tanker.
Nous avons croché dedans 15 minutes et quelques mois après, nous la percevions.
Pour moi QM2, elle correspondait à une solde mensuelle.
Ce que j'ai su à l'époque: la marine percevait la prime, et en gardait une partie (coût de fonctionnement du RHM etc...), le reste était versé à la DP (à qui ? ; qui touchait ?).
Enfin, à bord le cdt avait trois parts, le chef mécano (et peut être le second mais pas sur) deux parts, le restant de l'équipage 1 part.
C'est la seule fois car j'ai eu l'occasion de faire quelques assistances en 1970 et 1977, jamais rien vu !

Bonjour à tous,
Pour moi, c'est sur ce bateau que j'ai appris à donner à manger aux poissons entre septembre 69 et mars 71.
J'étais charpentier à bord (dit "boutd'bois), et je me souviens d'avoir piqué à la gaffe des planches qui flottaient dans le port de Toulon pour refaire la porte des "choufs" qu'un mécano avait par mégarde fracassée.
Bon vent à tous !