photos du TRIEUX en vue de Huahiné et l'atoll de Anaa

et voila !!! j'essaie de mettre des photos et je n'y arrive pas

LE TRIEUX vu de l'atoll de Ravahéré

le TRIEUX à Huahiné

Bonjour,
Une photo du BDC TRIEUX en bien mauvaise posture durant le cyclone Veena en 2003. Le Trieux était en indisponibilité à Tahiti. Sa propulsion était indisponible quand le cyclone s'est approché de Papeete. Pas de possibilité d'appareiller. Les aussières ont laché et le Trieux est venu se coller le long des berges de Fare Ute, à quelques mètres du pont.
Cette nuit là, je n'étais pas à bord car je sauvais ma famille (mon épouse et mon fils de 9 mois): le toit de mon fare s'était envolé et la rivière de l'Oroféro avait tout envahi...
J'ai d'autres photos du Trieux en situation plus glorieuse que je posterai plus tard.

Croisiére sur le TRIEUX.
Aprés Rochefort,et le choix pour Lartigues,nous voilà un copain et moi au dépot de Toulon en attente d'un départ sur Oran.Pas trés agréable comme séjour,on avait l'impression que les saccos cherchaient ànous piéger.Et comme on nous avait signalé que le séjour pouvait durer 8 jours ou 1 mois ,on était pas à l'aise du tout.On avait pas trop de fric pour faire la java à chicago!Heureusement une bande de rappellés est arrivée .Alors là festival des retrouvailles de matafs qui ne s'étaient pas revus depuis pas mal de temps,beaucoup d'anciens d'Indo et de différents embarquements.Je vous laisse deviner l'ambiance qui régnait dans le coin.Déja ,ils nous ont débarrassé des saccos qui tournaient dans la chambrée.Eux ils n'avaient pas peur de les envoyer paitre,on avait l'impression qu'ils n'étaient pas d'accords pour cette période mais comme ils se sont retrouvésentre potes c'est devenu une franche rigolade.Nous les bleus on a subi quelques quolibets et amarinages mais bien vite adoptés dans le groupe.Ils nous ont fait réver par leur récits ,leurs voyages,leurs javas.Ce qui, il faut le dire, nous a fait un peu oubliérle départ pour l'Algérie,bien que choisi,nous stressait pas mal.On serait plus longtemps dans cette ambiance,mais toute bonne chose a une fin.Nous avons reçu notre ordre de départ pour le lendemain sur le Trieux.Les anciens nous ont fait faire une java du tonnerre,donc je ne vous dis pas l'état dans lequel ont été pour l'embarquement qu'ils nous avaient conseillé de faire en tenue de sortie pour voyager en cabine (les vaches).Nous voilà devant le TRIEUX ,pas trés grand ,avec une escouade de biffins à l'embarquement en treillis et deux marins en tenue de sortie.On a été embarqué à la file et sans différence d'arme.Nous nous sommes retrouvés coursive tribord tout au bout à l'avant au milieu de tout les bidasses.Pas trop ficelard,mais on trés vite compris qu'il fallait se faire passer pour des appellés,car l'ambiance à bord n'était pas celle d'une croisiere,les types n'avaient pas envie du tout d'y aller.Sortie de la rade,on a commencé à se faire sérieusement branler,on avait déja un appreçu de la tenue en mer de la baille.Pour des marins comme nous:navigations sur le Pipady,le Cavalas,le remorqueur pour le pique-nique annuel aux porquerolles et les diverses traversées de la rade pour aller faire des corvées sur les vieux bateaux reste du sabotage de la flotte;rien d'impossible on allait tenir la mer.Premiere opération on a pris possession de nos banettes et on a roupillé jusqu'au lendemain matin ,c'est peut-etre ce qui nous a protégé du mal de mer.On s'est réveillé dans une ambiance apocalyptique, les types avaient dégueulé de partout et dans les toilettes on pataugeait dans 5 cm d'eau d'une couleur pas trés claire.Nos biffins gueulaient tant et plus ,et n'avaient que deux marins à engueuler ,aussi,on en menait pas large.On a pas vu un seul membre de l'èquipage dans notre coursive.Le temps n'a fait qu'empirer,le bateau s'enfonçé de plus en plus et mettait de plus en plus de temps à remonter dansun bruit d'enfer,avec des trépidations qui semblaient pouvoir disloquer la coque(on a sut plus tard que s'ètait l'hèlice ou les hélices qui sortaient de l'eau ,tous enfermés dans les coursives,car bien sur interdiction de sortir, de toute façon on ne risquai pas d'aller surle pont, qui était entiérement balayé par la mer.Pas de répit on était balloté dans tous les sens,jusqu'au momentou jai eu l'impression que l'on faisait marche arriére,avec une difference sonore comme si les moteurs s'ètaient arretés,je ne sais plus combien de temps cela a durée mais il m'a semblé qu'on repartait dans le bon sens.On a eu une alerte comme quoi les torpilles que l'on tranportait s'étaient désarrimées,miraculeusement cela a calmé l'ambiance qui devenait délétére,car je pense tout le monde avait les chocotes que ça péte,pas trop nous,car on pensait peut-etre à tord qu'il fallait les détonateur pou que ça saute.Nous avons pu nous rapproché de l'entrée de la coursive et par chance la porte ouverte,un chouf nous aperçoit,nous demande ce qu'on fout là.Explication,et merçi monsieur ,il nous a fait a monter à l'air libre.Sauvé!ordre de se faire tout petit de ne géner personne.Mais au moins on voyait la mer toujours mauvaise,mais vue d'ici s'etait mieux que dans la coursive.Je ne sais pas si ma vision était déformée par mon long stage à l'intérieur,ou alors le mal de mer mais moi je voyais la coque se vriller légérement sur l'avant.Enfin arrivée sur Oran,fier qu'en meme de n'avoir pas dégueulé devant les biffins,mais je crois que mon estomac s'était retouné à l'interieur.Beau temps pour notre arrivée en Algérie,débarqués sur le quai,les biffins ramassés rapidement par des Ford,et nous assis sur nos malles nous avons attendu deux heures seuls sur le quai.On était en train d'envisager une démarche pour signaler notre arrivée,lorsqu'un tube citroen est apparu et le matelot qui le conduisait,nous qu'il vient nous prendre car on était affecté dans sa flottille,la 31F. Il était en retard et voulait arriver avant l'heure de la bouffe à Lartigue.Donc je dis pas la conduite,j'avais le mal de mer qui m'avait laché sur le quai qui revenait de plue belle.LE conducteur s'était un moulin à paroles,il nous a fait l'historique de la flottille pendant le parcours.SETIF,BEL-ABBES,flottille de la légion et quelques histoires qui nous semblaient la suite des turpitudes de nos rappellés de Toulon.Les histoires racontées par notre chauffeur se sont révélées véridiques.J'ai qu'en meme des excuses a présenter au TRIEUX parce que je l'ai maudit,et promis à une carriére fluviale.Il a fait une plus carriére marine que moi et sur tous les océans.Donc chapeau bas!Mais qu'en meme ,il y a peut-etre des ançiens qui se souviennent de cette traversée que je situe en avril 1960,avons nous eu un temps pourri,a t'on eu une avarie machine et est'il possible qu'on cule ou c'est une impression de mecs enfermés dans les coursives.Sans rancune.Amicales salutations.Dalioli.

Qestion posée sur le devenir du DC TRIEUX:

Réponse: Le BDC TRIEUX plagé L9007 a été affecté dans le pacifique en 65,66,66 ensuit 68 à 72 et 1973 .

Désarmement du BDC début de l'année 1967 à quel endroit et bien à PAPEETE le 12 juillet 1988

il est alors remplacé par le BOUGAINVILLE

Condamné ( je n'aime pas ce terme mais poutant...) il porte alors le no Q666
il a été vendu pour démolition et démantelé à Singapoure en 1991

tout cela sauf erreur ou omission de ma part

souhaite avoir répondu à une demande récente

jean-pierre (JPE.78 )

Pour Pierre,
Le Trieux dans le cyclone Veena ce n'est pas en 2003 ...
Plutôt en 1983 !
Il y a eu 6 cyclones et fortes dépressions tropicales cette année-là.

Ta photo Franbiz est d'excellente qualité après presque 50 ans
Sur quel atoll ta photo a-t-elle été prise
Moi j'ai connu le Trieux mais vingt ans plus tard :

Voilà une bien belle mascotte, chien de mer et chien de garde
Une question à 100 f (cfp !) pour ceux qui étaient à bord du Trieux en 64.
J'ai u quelque part que le Trieux aurait été le premier bateau à se mettre en cale sèche sur le dock flottant à Fare Ute. Mais d'autres écrits attestent que ce serait le Cheliff qui aurait étrenné le dock

Heureux de retrouver sur le site un autre ancien du TRIEUX ,même si tu y étais onze ans avant moi . Que de souvenirs!!!!

Je crois que la photo ou l'on voit le Trieux en facheuse posture est prise du Blavet. Les deux navires étaient à quai sur un ponton, quand ça à commencer à souffler. Sur le Blavet, à 06h00 le branlebas à été remplacer par "mouiller plage AV et AR". Nous avions encore des aussière en chanvre qui n'ont pas tenues longtemps. Heureusement, très rapidement un pousseur de la DP est venu nous pousser sur la hanche Bd pendant six à huit heures et nous à éviter de rejoindre le Trieux.

Ce cyclone Anaa a eu lieu mi avril 83. De mémoire, cette année la il y eut 7 cyclones et dépressions tropicales. Normalement ns aurions du être en mer , mes des soucis de machines nous ont bloqués à quai.

Merci Franbiz pour cette info de première
Le Tieux fait la Une de La Dépêche de Tahiti dans sa première année d'existence :
Mais de quel dock flottant s'agit-il
Car il y en avait deux : un de 1 600 t et l'autre de 3 500 tonnes

Cols Bleus n°1150 du 26 septembre 1970.

En 82, le pacha c'était le CC Robart, un air de Gabin. Je ne sais plus s'il était encore-là lors des cyclones en 83
La photo du Trieux lors du cyclone Veena, ça décoiffe

Bonjour

En 82 le pacha était le CC de Rancourt de Mimorand (Pacha très agréable) et en 83 le CF Pons

Robart était le pacha lors de l'incendie des machines en 80

cordialement

Merci d'avoir rectifié Lulu
L'incendie que tu évoques a dû être moins grave que celui qu'avait subi le Blavet quelques années plus tard qui lui a valu d'être réformé Le sinistre n'est pas mentionné sur le site Netmarine....

Il y avait eu pas mal de dégat et le Blavet avait été cannabalisé pour pouvoir réparer le Trieux

Oh ! Les BDC se cannibalisaient entre eux
Mais le pauvre Blavet n'a pas pu être réparé quelques années plus tard sur le dos du Trieux ...
Sais-tu si le Trieux comme la Blavet ou la Dives est allé jusqu'à Clipperton

Non je ne sais pas

Bonjour à tout le monde,

Pour répondre à Marsouin, oui le Blavet est allé à Clipperton. C'est lui qui nous a transporté à la deuxième mission Bougainville, en 1966.

Il y avait un hélico pour nous débarquer sur l'atoll, ainsi que le matériel, nous étions 17, c'est lui qui est venu nous reprendre pour retour à Papeete quelques mois plus tard.

Oui Gérard, le Blavet a beaucoup donné puisque c'était lui aussi, venant de Lorient, qui a inauguré la mission Bougainville en juin 66.
La seconde mission était donc à quelles dates d'après tes souvenirs

C'était l'année suivant en 1967, j'ai tellement voyagé cette année là , que la mémoire fait défaut bonne journée

Gérard, tu évoques aussi un hélico. N'y en avait-il pas deux cette année-là aussi

Selon ma mémoire, il n'y en avait qu'un ! Une alouette 2 , ce qui m'a permis d'avoir mon baptème de l'air en hélico!

Bonne journée.