Derniers préparatifs avant la bal masqué de l'USAM, avec Claude Sergent (P/Mtre cuistot de l'UM).
Nous avons remporté le 1er prix.

Salut Dan, les photos de l'entrée de l'arsenal ont été récupérées sur un forum des anciens de DAKAR vers 2012 si je me souviens bien.

Salut Nénesse, désolé je n'ai pas retenu le nom du lieutenant de GM, où étais-tu affecté et quel grade avais-tu ?

ALAIN CONSOLIN,
Je reste sceptique, vu que c'est une diapo que j'ai numérisée, que mon père n'avait pas internet de son vivant, et qu'il est décédé en 2009...
Mais je ne m'étendrai pas plus sur ce problème, ce n'est pas le but de ce sujet.
Merci pour ta réponse.

Salut Alain
Jacques Nastorg
Arrivé 11 - 1966 Q/M Maistrancier Manoeuvrier, affecté au GET(groupement des engins de transport , patron du LCM 36.
Chef Mtre Pilote de la Flotte Jacques Le Goff
Passé S/M 10 - 1967 affecté DP Patron du remorqueur Aigrette
Commandnat DP / GET Officier Principal des équipage Job L'hostis, puis OCE Ange Le Mot ex Pacha du Tenace
La photo de mon avatar est prise "au volant" du 36

an nenesse un petit bonjour d un bout de bois de la dp de bon souvenirs de match de foot avec toi comme gool mon chef sm madec et avant qm gabaye bien amicalement

Pour ceux qui ont connu, une photo (numérisée) de la caserne "des sous marins" (si mes souvenirs sont exacts).
Elle date de 1970 et nous logions au deuxième étage ; (ma mère a fait une croix).
Au pied du bâtiment, un flamboyant qui était magnifique lorsqu'il était en fleur.

et en bas à droite l'atelier du tailleur, qq soit le grade tenues bleues, tergal kaki ou blanc, tout en sur mesure...
le lusque quoi !

Merci Dan pour cette photo.
Je logeais avec mes parents dans l'appartement du 2ème étage qui fait l'angle de 59 à 61. A priori tu logeais dans l'appartement juste avant le notre . Merci pour cette photo qui me rappelle beaucoup de souvenirs.
Amitiés.

Au rez de chaussée il y avait le PPSD ( sécu naval)

et en face au rdc sur l'autre aile, la chapelle et de l'autre côté de la route le village Lapto, ou le GET stockait ses réserves

C'est vrai Nénesse, j'ai connu la chapelle située dans l'autre aile....
Lorsque nous sommes arrivés en octobre 1969, ma mère a tenu à ce que nous la "fréquentions"....
A la base, avant Dakar, nous allions à la messe du dimanche matin. 
Mais là, avec le soleil, la chaleur, les sorties pic-nic que mes parents pouvaient envisager, nous avons réussi à négocier pour y aller le samedi soir. 
Cela n'a pas duré très longtemps.... 

bonjour ou trouve ce bel insigne de dakar ? a nenesse

msg 161 de P'tit Jean / PPSD Dakar
msg 162 de Nenesse et 163 de dan83143 / chapelle Marine

Je suis arrivé à Dakar en février 1968. A l'époque, on ne parlait pas encore de PPSD mais plutôt de Sécurité Militaire.
C'est un officier en chef des Equipages qui dirigeait la Sécurité Militaire de Dakar en 1968.
Il était par ailleurs président du Club des Bretons de Dakar.
A Rufisque, l'épouse du patron radio que j'ai remplacé était gérante du Club des Bretons à Dakar.
Le jour-même de mon arrivée à Rufisque, il me demande : "Ta femme, elle est Bretonne ?"
Affirmatif, Lorientaise née à Plœmeur pour être très précis.
Un ou deux jours plus tard, entretien avec le président du club ... et mon épouse est aussitôt embauchée comme gérante.

Dakar 1968-1970 A Bel-Air, obsèques d'un chouf infirmier, ami de mes cousins/cousines.
J'en suis sûr mais à 99 % seulement :
à droite, en costume sombre et un peu à l'écart, l' OCE chef de la Sécurité Militaire et président du Club des Bretons de Dakar.
Egalement en costume sombre, la main gauche sur la joue, mon tonton, un des deux sous-directeurs de la DCAN.
Lunettes et costume sombre, je suis au deuxième rang.

A l'intérieur de l'arsenal, chapelle de la Marine le samedi 12 avril 1969.
De G à D, mon épouse, un cousin et une cousine.
Ce cousin a fait sa 1ère et sa terminale aux Maristes. Brèves études en France puis retour à Dakar.
Débuts professionnels dans une société qui organisait la diffusion et la programmation de films dans des ciné-clubs de Dakar et des environs.
En 1971, il est envoyé par la même société à Abidjan, puis à Bamako et à Lomé afin d'y organiser la programmation de films dans des ciné-clubs.
Plus tard, il travaillera sur plus de 80 films ou téléfilms où son nom apparaitra au générique.
Certains sont très connus : du Crabe tambour à Dolmen en passant par Le cheval d'orgueil, A view to kill (Dangereusement votre), La vie et rien d'autre, Ronin, Jeanne d'Arc (de Luc Besson), etc. etc.
Ma plus jeune cousine a fait ses études au collège Jeanne d'Arc près de la cathédrale.

Déjà posté. Samedi 12 avril 1969 à la chapelle Marine de Dakar, baptême de mon fils né à la Polyclinique Marine de Dakar en décembre 1968.
Mon autre cousine, la marraine de mon fils. Elle était secrétaire à la Direction de la DCAN Dakar.
Mon plus jeune cousin faisait ses études au collège des Maristes.

Bonjour Max ...et pendant ce temps j étais à Bel-Air...

A propos de Bel-Air

Daniel, je vais te faire un aveu : en 68-70, je ne savais même pas qu'il y avait des radios Marine à Bel-Air !
A terre à Dakar, les seules affectations à terre que je connaissais pour les radio/trans/trafi, c'était Rufisque (émission), Yeumbeul (réception), Cambérène (iono), un mini Contrôle TER dans l'arsenal et le service OCI/DC, également dans l'arsenal.
C'est tout et c'est déjà pas mal. De nombreuses spés n'avaient pas la chance d'avoir autant d'affectations à terre à Dakar.

Popenguine, les Almadies et Bel-Air

Climat oblige, le week-end, la principale destination était la plage. Popenguine, la plus belle, était aussi la plus éloignée de Dakar. Avec mon oncle, ma tante et mes cousins/cousines (souvent) ou avec des amis, nous partions pour la journée. Sur place, nous louions une grande case pour se changer, casser la croûte et faire éventuellement une petite sieste. De toute façon, il était impossible de passer une journée complète en plein soleil. Ces sorties dominicales étaient appréciées de tous.

Plus près de Dakar, il y avait la plage des Almadies. Curiosité du lieu : on y trouvait des huîtres et on pouvait même en acheter sur place. Un bon prétexte pour sortir une bouteille de muscadet.

Tout près de Dakar, il y avait le site de Bel-Air. A l'origine, il s'agissait d'une base de l'aéronautique navale française où étaient stationnés des hydravions Marlin P5M.2 de la Flottille 27F. Les hydravions de la Marine ayant quitté Bel-Air au début des années soixante, le site fut reconverti en centre de détente et de loisirs pour le personnel militaire français et leurs familles. Plage de sable blanc, bar, chaises longues, etc. Il y avait tout ce qu'il faut pour passer une agréable journée à seulement quelques minutes de voiture du quartier Blanchot où nous résidions. Je me souviens en particulier de la spécialité du bar : le "mazout", du coca avec du rhum. Le coca seul, je n'aime pas trop. Le rhum pur non plus. Le mazout par contre ... Ce que j'appréciais également à Bel-Air, c'est la coupelle de petites crevettes grises qui nous était servie en guise d'amuse-gueule à chaque fois que l'on prenait l'apéro.

Le soleil toute l'année, la plage, les mazouts, les jolies filles, nos vingt ans (on va pas chipoter) ...
Elle était pas belle la vie à Dakar en cette année 1968 ?

Le site de Bel-Air en 1966 (plan IGN).

Mon épouse, mon fiston et une amie de ma cousine à la plage de Bel-Air en 1969.

Nous étions vraiment très heureux à Dakar et ça se voit sur nos visages.
J'ai eu la chance de faire trois campagnes en famille : Dakar, Tahiti et Fort-de-France.
Cela va peut-être en surprendre certains :
ce n'est pas à Tahiti mais à Dakar que j'ai été le plus heureux.

En 80 A Bel Air au club nautique les crevettes grises ainsi que l'apéro c'était du passé. Une nouvelle paillote a été construite mais au bar juste de la Cardinale et des jus de fruits

Max
1968, tu as oublié les manifs, le couvre feu, les biffins sénégalais qui gardais nos immeubles......ça à quand même duré un certain temps...mais, tu as raison, on était beaux, on n'était jeunes.....on y était heureux
En farfouillant dans "you tube", je suis tombé sur un film sur la plage de Hann, véritable dépotoir...
Tu as raison Alain, je n'y retournerai pas !

et oui Max il y avait des radios à Bel Air ...avec de grandes oreilles ...le bâtiment donnait sur la plage...ns étions avec des marsouins ...vraiment le bel air ! belle plage , ns avons dû ns y croiser, le mess et la jetée pour la pêche ...

Je crois que j'ai eu de la chance de quitter Dakar juste avant les "évènements" de mai 1968 ! Pendant mon séjour (mai 66 à mai 68), le pays et la ville étaient calmes et la population encore bien disposée à notre égard. Un jour, un sénégalais d'un certain âge m'a demandé:
"Patron, ça finit quand l'indépendance ?"

D'accord avec toi Hervé ,j'étais à Rufisque de 63 à 65
La vie était belle.
Jean.

msg 170 de Nenesse : les évènements de mai et juin 1968 à Dakar

Tout le monde connait les évènements de mai 68 en France.
Avec un léger décalage, les Sénégalais firent de même.
Voici le compte-rendu que j'en faisais à mes parents (extraits d'une lettre) :

"DAKAR, le 1er juin 1968

Nous venons de passer à Dakar de très désagréables moments. Les jeunes d'ici ont sans doute voulu imiter leurs collègues français. Toujours est-il qu'une véritable petite révolution vient d'avoir lieu dans la capitale. A l'origine (?), le mécontentement des étudiants. .../...
.../... D'autres Sénégalais désœuvrés les ont suivis. Résultat : la moitié de la ville est saccagée, les magasins pillés, quelques voitures incendiées. Les militaires français on reçu pour consigne de ne pas mettre le nez dehors. On s'en garde bien ! La nuit dernière, on a entendu à plusieurs reprises des explosions de grenades. L'armée sénégalaise ne plaisante pas. Dès le couvre-feu à 20H00, ils ont ordre de tirer sur toute personne surprise en train de se livrer au pillage ou même simplement de leur lancer des cailloux. Avis aux amateurs.
Actuellement, ça va beaucoup mieux puisqu'on en est rendu aux contre-manifestants arrivés cette nuit par camions de toutes les autres régions du Sénégal. Ce matin, ils ont réussi à coincer un étudiant près du Super-Marché (tout près de chez nous, c'était son nom). Savez-vous ce qu'ils lui ont fait ? Ils ne l'ont pas tué mais ils lui ont coupé les deux oreilles !! Authentique. La plupart sont armés de coupe-coupe. Et tout ceci se passe au son des tam-tam qu'ils emmènent partout avec eux. C'est tout ce qu'il y a de plus "folklorique". Vous n'avez rien à craindre pour nous. C'est entre eux que ça se passe et les Français du coin n'ont pas du tout l'intention de s'en mêler. Le calme revient déjà petit à petit.
On en rigole maintenant mais les deux ou trois dernières nuits, on riait plutôt jaune. Maintenant qu'on a eu droit à notre petite révolution, on est tranquille pour deux ou trois ans."

Petites précisions concernant ces évènements : par précaution, côté rue, les parachutistes français de l' Infanterie de Marine avaient installé une mitrailleuse légère AA52 sur le balcon du premier étage de notre immeuble du quartier Blanchot. Au cas où. Dieu merci, cette mitrailleuse n'est jamais entrée en action, les manifestants ne s'en étant jamais pris aux Français.

Femmes de Blanchot : courageuses ou inconscientes ?

Au troisième jour des "évènements" de mai 68 à Dakar, les frigos et les garde-manger étaient vides à Blanchot. Malgré l'interdiction des autorités militaires françaises, Joëlle, Jackie, France et quelques autres jeunes femmes, toutes françaises, décidèrent d'aller en centre ville faire des courses. Il fallait bien manger ! Les maris n'étaient pas là. Les rues étaient désertes. Pas très rassurées et armées de leurs seuls paniers à provisions, les femmes de Blanchot se tenaient toutes par la main. Plutôt que d'essayer de se cacher en rasant les murs, elles marchèrent au contraire de front au milieu des boulevards et avenues, occupant même toute la largeur de la chaussée. Comme dans une manifestation pacifiste, une sorte de protestation silencieuse contre la violence ambiante. Dieu merci (je me répète !), il ne leur ai rien arrivé.
Cette anecdote, je ne les pas racontée à mes parents. Il était inutile de leur faire peur, même à posteriori. Surtout qu'un grand quotidien français avait titré : "Dakar à feu et à sang".
Comme je le dis dans la lettre écrite à mes parents, on en rigole maintenant mais, sur le coup, personne ne pouvait savoir quelle tournure allaient prendre ces évènements, surtout vis-à-vis de la population française résidant au Sénégal.

Le balcon de notre appartement dans le petit immeuble Marine du quartier Blanchot où étaient logés les seconds maîtres mariés.
C'est sur un balcon identique mais au premier étage de notre immeuble que les paras de l' Infanterie de Marine avaient installé une AA52 au cas où.
Le minou s'appelle Bigoudi.

Mon épouse, gérante du club des Bretons sur la Corniche, avec Touré.
Elle porte une croix d'Agades achetée au village artisanal de Soumbédioune.