A Bigot



Daniel, cest donc bien une guérite devant ta maison d'heureux zanatany.

Un présage sûrement pour une future carrière

Bonjour,
J'ai vu de tels mérous dans les eaux des iles éparses, Juan de Nova et Glorieuses, je n'ai pas tiré. De toute façon avec mon petit fusil, je ne sais où ils m'auraient entrainé. Mais là n'est pas la raison, lorsqu'on se trouve en face d'un tel animal, qui vient paisiblement tourner, on se dit qu'on a déja de la chance de pouvoir le croiser. Impression d'irréalité, de majesté et d'être soi même l'importun. Les eaux du Canal du Mozambique étaient d'une richesse incroyable. Des raies géantes qui planaient, des raies pastenagues et autres. Bien sur on a un peu pêché, mais sans plus que cela. Le bonheur était de voir d'observer avec respect. J'ai toujours pensé que notre présence permanente sur ces iles ont permi leur sauvegarde. Le lagon d'Europa est un véritable vivier, une vraie nurserie. Des poissons comme ces mérous, la meilleure chose à faire est de leur foutre la paix. Je crois qu'en Nouvelle Calédonie, ils portent le nom de loches et ont été la cause d'accidents assez graves, même s'ils sont nonchalants. Autre lieux où on en trouvait, les côtes du Brésil, certains les pêchaient avec des pointes de flêches explosives.
Pouvoir rencontrer des "gros" poissons, Napoléons, mérous, perroquets et autres est un privilège et j'espère que nous ne sommes pas la dernière génération avoir eu cet avantage.

Cordialement TUR2

Pour Alain
Je suis désolé de te contredire, mais les deux pécheurs de mérou sur la coupure de presse ne sont pas des ressortissants de la DCAN mais de deux officiers mariniers fusco de l'UM (ou de la compagnie de protection.) Le mérou a été hissé à l'aide du 4x4 du second maitre Dervieux. Ce jour là je me suis laissé photographier avec cette capture.

A djipido 39
bonjour a tous les anciens
oui cela me revient maintenant je disais dans un précédent post qu il a été mon initiateur en plongée
c est vraisemblablement un fusco par contre je ne me rappelle pas pour les gros mérou ou c était avant que j arrive pour tur 2 c est vrai que jai côtoyé dans l eau des raie
immense des coraux , des tortues et des tas d autres poissons et bien souvent je me me disais tas pas l air c..
avec ton fusil a élastique et je suis passe a la photo sous marine et j en ais pris plein les yeux !!
mais les moyens étaient limites
déjà je n étais que qm 2 et pour trouver sur diego un bon appareil photos !!!!
certains s approvisionnaient a l ile Maurice
jai encore quelques diapos des fonds marins pris pas très loin de ramena
mais elle ont pris un coup de vieux !!
cordialement

Jojo le Mérou

Bonjour à tous,

Merci à Djipido 39 de rectifier mon message.Tu n'as pas à être désolé dans la mesure où nous avançons vers la vérité. Cette coupure de presse, je l'ai retrouvé dans mes archives personnelles, et ce n'est pas moi qui ait ajouté l'annotation à la main. Ce n'est pas mon écriture. J'aurais du être plus réservé dans mon affirmation.

Une dernière du stade



Il ne faut pas confondre ce stade avec celui que nous avons connu près de l'UM.





Photo (c) Michel501 - Diégo-Suarez - Le stade - Octobre 2010.

a jean leon
pour le stade
oui je me suis aperçu qu après ....................
celui que je pensais était effectivement a cote de um
comme tu dis l union fait la force §§
veloma
yvon B

A Yvon



Il faut reconnaître que cela est très trompeur, le terrain et la tribunes font penser au stade de l'UM.

A réception des photos, et dans le doute, j'ai demandé à Michel501 plus de précisions.

Il a envoyé un plan mis en place un peu plus haut où tu pourras parfaitement situer ce stade.

Hier et aujourd'hui le président TGV à Diégo pour la pose de la 1ère pierre pour le nouvel hôpital .Police Gendarmerie et Armée à tout les coins de rue avec AK47.

La construction Colas et fond Chinois.

Daniel

L'hotel de la Marine en 1950(Manon,Facebook)

Mbola tsara

Pour j-Léon, je suppose que le stade dont tu parles au PK 3 est celui ci





Véloma

Yves c'est bien ce stade , mais les travaux sont arrétés pour l'intant. Pourquoi ?

Daniel

A Yves



Ce n'est pas moi qui en parle mais notre reporter Michel501.

Et c'est bien le stade du PK3.

Bonjour à tous,

Gérard nous a placé, par message n° 499, 3 photos du foyer SECREN transmises par Françoise Favennec-Floc'h. Ce foyer est situé au plateau, rue du Général Galliéni. Il est attenant aux bâtiments de la Direction Générale de la SECREN. Il a été construit sur une emprise de l'enceinte de l'ancienne Direction de l'Artillerie, qui contenait plus tard la Direction de la DCAN, les ateliers des TM, et le Centre Auto. L'accés au foyer se fait par deux grands portails indépendants.

Jusqu'à 1975, ce foyer était destinait aux personnels civils des Directions: DCAN, Direction du Commisariat, Travaux Maritimes, etc.. Il comprenait trois parties, en plus du banc que fréquentait Jean Pierre:

- Dans la partie droite, il y avait des logements pour les nouveaux arrivants et leur famille, en attente d'un logement en ville.

- Dans la partie centrale, il y avait une très grande salle, avec bar et restaurant, où les célibataires et quelques familles prenaient leurs repas. C'était dans cette salle qu'étaient organisés toutes les festivités concernant les Directions: Pots de départ, pots d'avancements, réveillons, remises de décorations, etc...

- Dans la partie gauche, il y avait le foyer réservé aux cadres civils de statut fonctionnaire.

A partir de 1975, tous ces bâtiments ont été intégrés à la SECREN. La Direction Générale avait consenti aux assistants techniques français, tous grades et statuts confondus, l'usage de cette troisième partie comme lieu de convivialité dans le quel nous pouvions nous rassembler et faire la fête. Ces fêtes étaient l'occasion de rapprocher les différentes communautés françaises et autres de Diégo: Coopérants enseignants, expatriés des entreprises privées, personnels de l'alliance française, vaza et zanatana, etc...

Les parties centrale et droite, étaient destinaient à accueillir les activités sociales de la société: un orchestre , une équipe de foot de niveau national, deux équipes de basket, etc..,avec tout leur staff. Près de 300 personnes avaient été embauchées dans cette activité, y compris les personnels du dispensaire: médecin, infirmier, puéricultrice. La SECREN se devait d'être un modèle de gestion sociale dans la droite ligne de la politique nationale.

Depuis le départ des assistants techniques français, le dispensaire est venu s'installer dans ce foyer SECREN.

Je joints un papier à entête de la SECREN, société nationale malgache qui a repris les activités de la DCAN.

Bonjour à tous

Tous les marins qui ont navigué en rade de Diégo la nuit, et tout particulièrement ceux de la Direction du Port et de la base d'Andraka, qui faisaient la traversée Cap Diégo-Diégo, ont tous eu des frayeurs en passant près des épaves qui encombraient la baie de la Nièvre, et qui n'étaient pas signalées par des balises lumineuses.

Je vais reproduire les informations que j'avais relevées au bureau d'études de la SECREN avant mon départ en 1982, au sujet des épaves de navires échouées ou coulées en rade à cette époque.



Epaves de la baie de la Nièvre. Les positions indiquées ne sont qu'approximatives.

En baie de la Nièvre:

- Le croiseur auxiliaire" Bougainville", de la Marine Nationale vichyste, ex cargo bananier "Victor schoelcher"de type Djoliba, militarisé en 1939, puis en 1941, par l'installation de canons, coulé par deux torpilles anglaises, lancées d'avions le 5 mai 1942, dans le cadre de l'opération Ironclad. Le navire avait les caractéristiques suivantes: Jauge 4500 tonneaux, longueur 114,3 m, largeur 15,8 m. (Les bâtiments ayant portés le nom de Victor Schoelcher). Son armement comprenait trois pièces de 138,6 mm, deux pièces de 75 mm, et deux pièces de 37 mm (Site Forummarine.forumactif.com sujet: Les croiseurs auxiliaires de Plumier).



Le cargo bananier Djoliba, tête de la série Dubreka, Victor Schoelcher, et Charles-Plumier (Photo collection agence Adhemar).

- Le cargo italien "Duc des Abruzzes", coulé le 5 mai 1942.

- Le cargo italien "Somalia", coulé le 5 mai 1942.

Sur la grève au port de commerce devant le foyer "Surcouf"

- Le sous marin de première classe "Bévezier" de la Marine Nationale vichyste. Il s'agissait d'un sous marin de grande patrouille, de type Pascal, de 1500 tonnes, coulé le 5 mai 1942 en rade par un grenade anglaise, renfloué en 1943, échoué à l'appontement Surcouf, remis aux Forces Navales Françaises Libres, et déclassé en 1946 (Source :HistoQuiz/ la campagne de Madagascar 1942).



- Le cargo "Jalayaksmi", échoué volontairement en 1978, et coulé sur place en 1981. Le cargo "Jalayaksmi" avait eu un incendie dans l'une de ces cales de marchandises en plein océan indien. L'équipage avait quitté le bord et avait été récupéré par un autre navire. Un remorqueur de haute mer anglais, stationné à Diégo était allé rejoindre le cargo en feu, et son équipage avait éteint l'incendie. Le navire sinistré avait été remorqué à Diégo, et déchargé de sa cargaison à la SECREN. Après expertise le navire, dont la coque était pliée et le pont ondulé, avait été déclaré irréparable. La société de remorquage anglaise avait conservé l'épave pour servir de bâtiment base à Diégo. En 1981, la société de remorquage avait été déclarée indésirable à Madagascar; ces personnels avaient quitté le pays. Le navire Jalayaksmi, sans soin, avait coulé sur place.

Dans la baie des amis:

- Le LCT 9062, de la Marine Natinale Française, déclassé en 1967, renommé Q433 pour servir de ponton à la SECREN, coulé à son poste d'amarrage en 1978, renfloué et échoué dans ce cimetière des bâteaux.

- Divers autres navires de faible tonnage.

A la pointe de Caméléon - ou Caïman:

- Le pétrolier Katarina caltex

- Divers autres navires.

Dans la baie des français

- Le cargo norvégien "M/S Star Carrier", coulé le 30 septembre 1961. Lors du déchargement de sa cargaison au port de commerce, un incendie s'était déclaré dans l'une des cales du navire. Il était encore chargé de plusieurs milliers de tonnes de dynamites et de bouteilles de gaz. Les autorités avaient ordonné que le navire soit remorqué dans la Baie des Français. Avant qu'il ne soit échoué entre Nosy Longo et la pointe du Lazaret, une explosion s'était produite, provoquant une brèche dans la coque et la destruction du remorqueur "pingouin" (Source l'association "Ambre")

Au cap Diégo

- Le caboteur "Betsibouk", de la société Malgache de Navigation, coulé au Cap Diégo, en 1975.

Je ne peux attester de la véracité de tous ces évènements, sauf pour le Jalayaksmi parce que j'étais présent à cette époque là.

Merci à Jean Pierre pour cette belle photo de l'hôtel de la Marine. Il est tel que je l'ai connu en 1958 lorsque j'ai passé mon examen de second. Quand je vois ce qu'il en reste aujourd'hui, quel gachis. A+

Bonjour,

Merci à Alain pour cette découverte de la vie à Diégo au travers de la SECREN.

Amicalement.

Alain

les seules épaves qui ont été féraillées se trouvait face au foyer Surcouf , mais a marée basse on voit encore les restes , pour les autres on voit toujours les superstructures dépasser de même pour le Star Carrier , j'habite à Lazaret Sud et je vois le reste de l'épave à coté du pain de Sucre.

Daniel

Bonjour à tous,

Merci Daniel pour tes précisions. J'en conclus que la passerelle, la cheminée et le mât du Bougainville émergent encore à marée basse, et constituent encore un danger pour la navigation. En 2006, lorsque j'ai séjourné quelques jours à la "Note Bleu", je n'ai pas vu les mâts du Star Carrier, près du pain de sucre. C'est pourquoi je pensais à tord que les épaves avaient été enlevées.

Au prix où est la ferraille aujourd'hui, il est surprenant que ces milliers de tonnes de ferrailles ne soient pas récupérés par quelqu'un d'entreprenant.

Alain

la cheminée du Bougainville n'existe plus , il ne rest plus que les mâts , pour la découpe sous-marine des épaves c'est trop chère pour eux ; pour celles en face du foyer Surcouf la découpe a été faite jusqu'au maximum à marée basse , quand on passe au dessus en avion on voit trés bien le reste sous l'eau . Pour le Star Carrier on voit encore les 2 mâts .

Daniel

Salut à tous.De retout sur le Post après 15 jours passés à GWADA.Et bien rien ne vaut notre bonne vielle ile Rouge.Amitiés à tous.

Epaves



Le relevé des épaves fait par notre ami Alain Cloarec est fort intéressant.

On peut en ajouter d'autres vues depuis le ciel...





Document DR Google Earth - Diégo-Suarez - Relevé d'épaves.

Infographie JPL.

Epaves de la rade de Diégo

Bonjour à tous,

A Jean-Léon,

J'avais mentionné seulement les épaves qui étaient en place en 1982. J'ai oublié le pétrolier "Katarina Caltex" (je t'indique le nom de mémoire, car je constate que j'ai égaré mes notes manuscrites) qui était à la pointe des Caïmans au point que tu as repéré 1. Je vois que depuis il y a d'autres épaves qui sont venues s'ajouter à cet endroit.



En ce qui concerne la point 2 au fond de la baie des amis, je le considère comme le cimetière des bateaux de la SECREN. Il y a là l'épave du LCT 9062, qui a fait l'objet d'un reportage, et d'autres épaves, dont un patrouilleur côtier. Google a placé une photo de ce lieu. Je la joints.





Epaves de la baie des amis

Quant au point 3, entre le Surcouf et le port de commerce, on aperçoit effectivement sur les vues par satellites des épaves supplémentaires, dont une en travers, dont je ne connais pas l'origine.

Il doit y avoir aussi l'ancien ponton grue de 25 t des Travaux Maritimes, qui était hors d'usage et que la Marine Française avait laissé au coffre en partant en 1975. En 1979, à la suite d'un cyclone je l'avais remis en fonction, après réparation sommaire de la chaudière à vapeur, pour sortir de l'eau toutes les embarcations qui avaient coulés dans la darse du port militaires. En 1982, elle était encore amarrée au coffre dans la baie des amis, mais aujourd'hui je ne la vois plus. Elle a du partir avec le cyclone de 1985, mais je ne sais pas où elle est.

Epaves suite



Merci Alain d'amener d'autres précisions sur les épaves.

Je place les deux vues aériennes agrandies avec les points 1 & 2.









Document DR Google Earth - Diégo-Suarez - Epaves .

Jean Léon, tu n'as pas de photos des épaves ponctuelles qui étaient sur la rue devant la Taverne ?