Bonjour à tous.

Pour répondre à 'La Touline' les maquettes dans cette vitrine ont été réalisées par des marins au long cours, la plus ancienne date de 1898, nous avons d'autres maquettes réalisées par des maquettistes, comme le France et le Richelieu au 1/100 nous avons également cinq maquettes réalisées en 1960 à l'ïle Maurice, achetée à l'époque par un officier de la coloniale retraité à Cherbourg. Deux autres ont été réalisées et données pour le Musée par un habitant de Carantec.

Voilà des provenances diverses, mais toujours des dons, nous avons des dons également par testament devant notaire. Les gens nous connaissent et savent que nous prenons grand soin des dons. Depuis quelques temps, nous avons modifié notre politique d'acquisition des dons, nous prenons uniquement les dons qui sont en rapport direct avec nos thèmes et sans condition, les prêts dans le temps sont quelquefois difficiles à gérer.

Si vous avez d'autres questions, j'essaierai d'y répondre bien entendu.

Merci pour les photos.
De bien belles maquettes. Superbes

matelot

Bonjour,

Petit résumé de la triste fin du,
"ABOUKIR BAY" Un cap-hornier naufragé devant CARANTEC.

Spoiler:

Bonjour à tous,

Concernant Aboukir Bay, je dois rendre hommage à un ami aujourd'hui disparu, qui était à l'origine d'une thèse sur ce sujet, que j'avais eu l'honneur de relire, et qui m'a aidé pour la publication de ce livret. Cet ami était Yves Cudennec, médecin inspecteur de armées ( 4 étoiles ) on peut être très instruit mais simple et intelligent, il habitait à Carantec près de chez moi. Il me manque beaucoup.
Merci Yves!

Bonjour,

Vitrines avec une collection de bouteilles, pipes, mitrailles, garde d'épée,.....suite aux fouilles maritimes.

Spoiler:

Sympas ces objets.

Superbe ce musé
C'est un télémétre sous le Rich
Merci pur ces photos GYURISS

J-M

Bonjour,

Jean Marie, cela ressemble à un télémètre. J'ai oublié de demander à Jean Pierre, je pense qu'il répondra...
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Dans ce Musée, il y a un pied-lourd avec tout le matériel, le nécessaire pour le calfatage, et ......

Spoiler:

Ce Musée possède une belle collection d'objets.....

Bonjour,

Communiqué par Jean Pierre DAFFNIET:
Le Requin : Le 30 octobre 1943, Ernest SIBIRIL constructeur naval, s'est échappé de CARANTEC pour gagner l'Angleterre car il était activement recherché par les Allemands.

Il est à l 'origine de l'organisation de 15 départs vers l'Angleterre, permettant à 152 personnes de s'engager dans les FFL. il est parti avec huit personnes dont son frère Léon et un aviateur anglais Georges WOOD, 21 ans et sergeant à l' époque dans la RAF,
Georges WOOD est le seul vétéran en vie aujourd'hui il a 97 ans. Il a reçu la légion d'honneur à Carantec en 2015.

Sur la photo un groupe de scolaires attentifs aux explications sur la filière Sibiril.

Le REQUIN, en cours de restauration, le mat et autres seront mis en place, il aura une place d'honneur puisque devant l'entrée de cette grand salle du futur Musée.


Il y a une pièce entièrement dédiée à l'évacuation de la famille De GAULLE, voire le message n° 7.

Il vous reste à visiter ce Musée Maritime de CARANTEC, dès que notre Ami Jean Pierre nous informera de son ouverture.

Bonjour,

Sous la maquette c'est bien un télémètre, qui provient de la vedette qui servait aux allemands pour surveiller les pêcheurs. Télémètre d'origine Française, ainsi que la vedette qui avait été réquisionnée par les allemands.

Si vous êtes en Bretagne, j'organise deux conférences au cinéma de Carantec le samedi 26 octobre à 15H00.

L'Histoire d'AR ZENITH.

Le 19 juin 19403, il partit d'Audierne pour l'île de Sein, en emportant un nombre important de jeunes gens, 15 chasseurs alpins et le lieutenant Emmanuel Dupont.
Celui-ci réquisitionne le navire, débarque les civils, sauf l'équipage de quatre hommes et le dundee appareille vers l'Angleterre. Arrivé à Plymouth le 21 juin, le bateau est incorporé à la Royal Navy sous l'autorité des Forces navales françaises libres (FNFL) et les quatre marins sénans s'engagent dans les Forces françaises libres (FFL).
Ar Zenith est libéré le 28 novembre 1945. Il est récupéré par les Sénans. Après sa rénovation au chantier Keraudren, il reprend son service de courrier postal entre l’île et le continent.
En 1949, il est transformé en caboteur. Il transporte sable, granit et pierres de taille pour la reconstruction de la ville de Brest. Il est désarmé en 1978.
Il est racheté par Pierre Pinel, un ancien marin des Forces navales françaises libres (FNFL), qui en fait sa résidence principale tout en le remettant en état.
En juin 1990, au retour des cérémonies du 50e anniversaire de l'appel du Général de Gaulle à l'Île de Sein, Pierre Pinel échoue Ar Zenith, le 26 juin 1990, sur un écueil dans l'entrée du port de Roscoff. Restant échoué quelques jours, les dégâts du bateau s'aggravent. Le devis des travaux étant trop important, c'est le conseil général du Finistère qui fait effectuer les travaux nécessaires, en attente de son classement comme monument historique en raison de son passé historique. Son propriétaire refuse ce classement trop contraignant, le fait démâter à Roscoff, puis remonter la rivière de Penzé pour l'échouer sur un banc de vase, proche de Taulé.

En 1995, trois Malouins, Jean-François Esmelin, Yannick Kontzler et Claude Liot décident de sauver de la destruction ce patrimoine maritime historique. Ils fondent l'association A.P.P.E.L.-Ar Zenith (Association Pour Perpétuer l'Esprit de Liberté). Après l'achat de l'épave, son rapatriement est effectué en octobre 1996, en plus de trois semaines, jusqu'à la cale des torpilleurs de l'ancien arsenal de Saint-Servan. Le caseyeur Équinoxe, le canot Pourquoi-pas ? de la Société nationale de sauvetage en mer de Saint-Malo et le remorqueur de la Marine nationale Le Laborieux participeront à cette aventure.
En décembre 1999, le classement est enfin obtenu et les travaux de restauration débutent en mars 2003 pour une durée de quatre ans.
Ar Zenith n'obtenant pas l'autorisation de naviguer restera, en exposition dans son abri, sur étais, dans la cale des torpilleurs. Il est inauguré le 11 août 20074. Il porte la Croix de Lorraine en haut de son étrave et, au beaupré, le pavillon qu'arboraient les bâtiments des Forces navales françaises libres.
L'association est aussi désireuse de pouvoir mettre en chantier la construction de la réplique de ce dundee Courrier de l'île de Sein.

Pour faire plaisir à Hervé Paugam :

ETIENNE LE VEN marie de la tante d'Hervé.
1903-1983

23 juillet 1943 recherché par les allemands s’évade en Angleterre sur le Pirate, bateau goémonier de son frère Louis, ainsi que Alexandre, Joseph ( dit Job) et Etienne ainsi que ses autres frères.

Les Allemands investirent lîle CALLOT, trois femmes ( dont une enceinte ) Le Ven furent emmenées en prison à Brest. Un seul mot à dire Miracle, au bout de quinze jours elles ont été libérées .

Après la guerre Etienne LE VEN a été Capitaine du Yacht Léda à Monsieur Révillon, comme beaucoup de Carantécois il a navigué dans la grande plaisance.

Doit être superbe ce musée
Il y a même des outils de calfatage avec gouges et ciseaux à bois
Un sacré pieds lourd bien conservé
Merci pour ces photos GYURISS

J-M