Le Dupetit Thouars en 87/88 dans le golfe Persique.
Encore un sur lequel de nombreux matelots ont trainé leurs guêtres, dont mon père en 64/65.

Ben oui, moi aussi j'y ai usé mes bleus...
Mais c'était il y a 40 ans... il était tout frais tout neuf, sortant de refonte.
J'ai eu assez de mal à le trouver à Brest lors de mon affectation...
On m'avait envoyé à Laninon alors qu'il était en fond de Penfeld...
Bonjour le retard, mais il y avait un Bidel compréhensif et un O2 qui ne l'était pas moins...
Car avec mon pot habituel, c'est sur eux que je suis tombé à la coupée en arrivant...

Ah !... le Dupetit-Thouars était le nom de ma promo d'arpettes en sept 74.

Je pense que cette photo du Dupetit-Thouars date du début 75, c’était la mission Nérée avec Le D'Estrées, derrière c'est probablement l'AE où était Claude Jorge.

J'étais sur le Dupetit-Thouars en 1972 lors de la 1ére campagne Mascaraigne. Nous avons reçus quelques obus de 80 tirés par les yéménites et je n'étais pas très fier car on prenait des coups sans savoir qui nous tirait dessus.
A part cela c'était un excellent bateau et le commandant Hughe un homme très bien.
J'ignore ce qu'il est devenu.

Passage de Gibraltar en 64, les mécanos plage arrière se reconnaitront-ils ?

Salut à tous,
Voici le Dupetit-Thouars en escale à la Corogne en 64, refondu Tartar en 63.
Vous remarquerez son radar Noir qu'on appelait la Bible à l'époque, et devenir Grille pain peu après.

Affecté la dessus de 79 à 83 après le carénage dû à la rencontre avec un grec, une ZMOI en 80.


http://membres.multimania.fr/dupetitthouars/newpage.html

Ci-joint quelques photos du Dupetit-Thouars en 72 après notre agression dans le Détroit de Bab-el-Mandeb.

72, c'était l'année de ma naissance.
Comment à l'époque cet incident avait-il été perçu ?
Et avait-il même été diffusé ?
Quelle a été la réaction des autorités ?

Aristide Aubert Du Petit Thouars 1760/1798... (orthographié Dupetit Thouars sous la révolution).
Commandant du "Tonnant" à la bataille navale d'Aboukir où il fut tué.
Cette famille a donné plusieurs marins célèbres à la Royale...

Neveu de Aristide Aubert Du Petit-Thouars, héros d'Aboukir, Dupetit-Thouars entre dans la marine dès 1804.
Embarqué comme mousse sur La Flèche à l'âge de 10 ans, il étudia ensuite au Lycée d'Orléans.
Engagé définitivement dans la marine à 15 ans, il était en capitaine de frégate, commandant La Provence.
Sous la Restauration, il participe à diverses missions hydrographiques le long des côtes de Terre-Neuve, de France et d'Algérie.
Son rapport du 20 septembre 1827, reprenant les propositions du chef de bataillon Boutin en 1808, contribue à faire adopter par le gouvernement de Charles X, malgré les réticences des amiraux, le plan d'une opération combinée terrestre et navale contre Alger avec débarquement dans la baie de Sidi-Ferruch, expédition à laquelle il participe en 1830 expédition d'Alger.
Mais son champ d'activité principal se situe dans l'océan Pacifique où la Restauration et la monarchie de Juillet, renouant avec la tradition des grands voyages maritimes du XVIIIe siècle, envoient plusieurs missions de caractère scientifique et commercial.
Il est capitaine de vaisseau en 1836, il fait le tour du monde sur la frégate la Vénus jusqu'en 1839 auquel participe Urbain Dortet de Tessan.
De retour en France, il conseille au gouvernement l'annexion des îles Marquises, proposition agréée par Guizot qui le nomme au commandement de la station navale du Pacifique.
Il fut promu contre-amiral en 1841, commandant des forces navales d'Océanie.
Conformément aux instructions reçues, il occupe l'archipel des Marquises en 1841 ; puis, de son propre chef, il fait signer un traité de protectorat à la reine Pomaré de Tahiti en 1842.
Il se heurte aux intrigues du consul et missionnaire anglais Pritchard qui fomente des troubles contre les Français.
En 1843, il prit possession des îles de la Société.
Dupetit-Thouars annexe Tahiti, puis expulse Pritchard (1844).
Cette initiative déclenche une grave tension diplomatique entre la France et le Royaume-Uni, tandis que l'opinion publique française se divise entre les partisans d'une politique de fermeté à l'égard de l'Angleterre, de loin les plus nombreux, et ceux du maintien de l'Entente cordiale.
Finalement, Guizot indemnise Pritchard, rappelle l'amiral mais conserve Tahiti.
Dupetit-Thouars achève sa carrière en métropole et prend sa retraite en 1858.
Il est élu membre de l'Académie des sciences le 6 août 1845 académicien libre.
Il devient vice-amiral en 1846, député du Maine-et-Loire en 1848.
N'ayant pas d'enfant l'amiral Abel Aubert Dupetit-Thouars avait adopté le fils de sa sœur Abel-Nicolas Bergasse.


Abel Nicolas Georges Henri Bergasse Dupetit-Thouars, contre-amiral de France, né le 23 mars 1832 à Bordeaux-en-Gâtinais, décédé le 14 mai 1890 à Toulon, fils adoptif de Abel Aubert Dupetit-Thouars.
Il participa à la guerre de Crimée ; il y fut blessé et en revint chevalier de la Légion d'Honneur.
En 1868, il commandait la corvette Dupleix et fut mêlé aux évènements de la révolution japonaise.
En 1870, il commanda une batterie flottante sur le Rhin.
Contre-amiral, il fut chargé en 1880 d'aller pacifier les Marquises.
Il se trouva lors de son voyage de retour à Lima, au Pérou, au moment où les troupes chiliennes allaient s'emparer de la ville Guerre du Pacifique (1879/1884).
Par son attitude ferme et décidée, il empêcha les excès et sauva cette capitale d'une destruction sanglante.
Une avenue importante de Lima porte aujourd'hui son nom.
Parallèle à l'avenue Arequipa, elle traverse les districts de San Isidro, Miraflores, Lince et Cercado de Lima.

[Source wikipedia]

En ces temps troublés, comme disait l'autre, la valeur n'attend pas le nombre des années.

Le DPT se rendait à Djeddah pour faire escale au cours d'une mission de présence en Océan Indien (Mascareignes).
En franchissant le passage de Bad el Mandeb le 14 mars 72 il fut pris à partie par deux chars Sud Yéménites postés sur l'île de Périm qui commande le détroit.
Quatre obus touchèrent le navire, à la passerelle supérieure, à la cheminée avant, comme la photo le montre dans la chambre de l'off ASM ainsi que dans une soute à gasoil.
Il y eut cinq ou six blessés légers dans cette agression tout à fait gratuite.
Le DPT fit immédiatement route vers Djibouti pour réparer.
Le lendemain, le gouvernement sud yéménite faisait des excuses officielles sans toutefois donner la raison de l'ouverture du feu par ses blindés sur un navire de passage.
HATOUP

lowlow,
Si ma mémoire est bonne nous étions 3 escorteurs et un ravitailleur.
Le groupe était à Aden alors que le Dupetit-Thouars venait de faire escale à Djibouti et se dirigeait vers Djedda.
A l'entrée de la mer rouge nous avons pris quelques photos de l'ile de Périm dans leurs eaux territoriales.
J'ai su par la presse qu'elle servait de camp d'entrainement aux palestiniens.
Une dizaine de tir est parti de la cote (probablement un char) 4 obus nous ont touché.
Lors du premier tir la passerelle pensait qu'il s'agissait d'un tir pour nous rendre les honneurs !
L'incident qui aurait pu être tragique si un obus avait touché nos tubes lance torpilles ou nos soutes à obus ou à missiles n'a fait que quelques blessés légers.
En France la télé en a parlé sans trop de détail.
Les Yemenites se sont excusés en prétextant une erreur. Ils nous auraient pris pour un navire saoudien avec qui ils étaient en conflit...
Ma femme à appris la nouvelle par la télé sans trop savoir quelles étaient les conséquences pour l'équipage.
Nos navires ont quitté immédiatement Aden (capital du Yemen) et l'incident fut clos.
Nous avons réparé à Djibouti et sommes allés comme prévu à Djedda.
A l'époque le canal de Suez était fermé, il fallait contourner l'Afrique pour s'y rendre.

Et maintenant mon ami collo, tu peux mettre ta médaille, si tu as de la place.
Vive le DUPETIT-THOUARS.

CEUX CI SONT REVENUS A BRESMEM QUOI !! avec les poches pleines de GWENNEG aussi !





et voilà la fin d'une belle histoire , j'avais 24 ans j'étais chouf ......et zut tiens !!!

Superbe reportage merci collo

Donc lemonnier et collo vous étiez tous deux à bord en meme temps...

TA LISTE DATE D'APRES LA MISSION MON CHER